« Félicitations c'est une fille ! » L'infirmière mettait dans les bras de ma mère le nourrisson que j'étais. Émue et fatiguée ma mère me tenait contre elle, sous les yeux heureux de mon père. Le bonheur à l'état pur. Nous étions à présent une famille unie, tout aurait pu bien se passer, la vie aurait pu être belle, digne d'un conte de fées mais on ne sait jamais ce que la vie nous réserve.


« Pourquoi on est parti ? » demandait mon frère Noah à mes parents. Nous avions quittés la Roumanie pour venir nous installés aux Etats-Unis, en pleine campagne américaine. J'étais à l'époque trop jeune pour comprendre mais notre vie allait changer radicalement avec ce déménagement, rien ne serait plus pareil. On quittait le bloc soviétique pour les États-Unis. Nous allions vivre the American Dream !

Plus je grandissais et plus le mode de vie que mes parents voulaient m'imposer m’oppressais. Je n'étais pas faite pour vivre à la campagne, au milieu de fermiers. Je n'aimais pas cette vie, dans une ville minuscule, aux traditions bien trop lourdes et obsolètes. Mes parents pensaient que je faisais ma crise d’adolescence, que je me rebellais à cause de l'âge mais que ca finirait par me passer. Ils désapprouvaient tout. Mes amis, mes notes, ma façon de m'habiller de me coiffer, la musique que j'écoutais, mes rêves, la relation avec mon frère... Entre Noah et moi les choses avaient toujours été ambiguës. Dès notre plus jeune âge nous avions toujours été proches et en grandissant ca ne s'est pas arrangé. Il avait cinq ans de plus que moi. Et nos parents trouvaient ca étrange que leurs enfants dorment ensemble, qu'ils prennent leur douche ensemble ou que leur fils achètent à sa sœur des vêtements et sous-vêtements. Il détestait tous les garçons qui s'approchaient trop, je faisais toujours déguerpir ses petites-copines. C'était des gestes, des regards, mais rien de plus concret. Je venais d'avoir quinze ans et ce week-end là nos parents étaient partis en voyage pour quelques jours. Nous étions seuls à la maison. J'étais sensée être sage, obéir à mon frère. Le samedi soir Noah était sorti, il était chez un ami pour regarder un match de foot, il m'épargnait ca, je lui en étais très reconnaissante. Je profitais de son absence pour filer en douce à une soirée, s'il l'apprenait j'aurais de gros soucis. La soirée était bien, j'avais bu un peu, d'accord un peu trop. Il devait être un peu plus de minuit et j'avais un peu oublié de rentrer. J'étais collé à un garçon dont je ne me souvenais même plus le nom, il était aussi saoul que moi. Il m'embrassait dans le cou je ne réagissais pas, puis il se fit plus entreprenant. J'essayais de me débattre avec le peu de force que j'avais, inutile... Puis d'un coup il fut loin de moi, je regardais, Noah. Il était là, hors de lui, il mit son poing dans la tête du mec qui finit à terre. Il me tira par le bras sans rien dire. Le voyage en voiture jusqu'à chez nous se fit dans un silence assourdissant...Pourquoi est-ce qu'il ne disait rien ?! Ce n'est qu'en entrant dans notre maison qu'il éclata. « Tu te rends compte que tu aurais pu te faire violer si je n'étais pas arrivé ? Pourquoi tu te mets dans des états comme ca... » « Je suis grande Noah, je n'ai pas besoin que tu me surveilles constamment. » « En attendant madame je suis une adulte, ta soirée aurait très mal finie si je n'étais pas venue te chercher. » « Comment tu as su où j'étais ?! » « Quand j'ai vu que tu n'étais pas là j'ai appelée tes amies qui elles étaient au courant de ton escapade » Il s'approcha de moi, il n'était plus qu'à quelques centimètres de mon visage. « Je me fais du soucis pour toi. Tu peux comprendre ca?! Je ne supporterais pas qu'il t'arrive quelque chose. » Je levais les yeux vers lui, il n'avait pas totalement tord j'aurais pu le prévenir. Je sentais qu'il frémissait, il était en colère mais pour quelque chose d'autre... « Et puis... » Et puis quoi ?! « Je peux pas supporter qu'un mec te touche voilà ! T'es à moi Jude ! » Je restais interdite à cette révélation avant de lui sauter au cou et de l'embrasser avec amour. C'était mon frère mais je l'aimais et lui aussi, il serra ses bras autour de moi et m'embrassa en retour. Il me porta jusqu'à sa chambre, ouvrit la porte avec le pied avant de me jeter sur le lit. Ma poitrine se soulevait fortement sous ma respiration saccadée, il me regardait, incertain. Puis il vint se mettre par dessus moi et retrouva mes lèvres, avant que nos langues se lancent dans une danse endiablée. Mes mains dans son dos, sous son tee-shirt. Les siennes déjà sur mes seins. Je lui retirais son haut et il se débarrassait vite du mien. Il posait des baisers dans mon cou, sur ma poitrine qu'il libéra de mon soutien-gorge, avant de jouer avec mes seins. Je frissonnais sous ses baisers, sous ses mains. Ses baisers descendirent jusqu'à mon nombril, mon bas ventre, il me retira mon jean et mon shorty. J'étais nue, découverte sous ses yeux. Ce n'était pas la première fois mais cette fois ci était particulière. Sa main quitta mon sein pour descendre entre mes cuisses, il les écarta doucement et me regarda comme pour attendre mon approbation. Je lui fis un simple signe de la tête et il entra ses doigts en moi. Je gémissais entre douleur et plaisir, il faisait des mouvements circulaires et alternait avec des vas et vient, je me cambrais de plaisir. Ses lèvres ne quittait pas mon corps. Puis il retira ses doigts, m'embrassa avec fougue, écarta un peu plus mes cuisses, se mit entre elles, je sentais son membre gonflé de plaisir contre mon intimité. Ses yeux plongés dans les miens il me pénétra avec douceur, je gémissais et griffais son dos. Noah fit alors de doux vas et vient jusqu'à ce que je lui en demande plus, il commença alors à accélérer la cadence. Ses coups de reins étaient salvateurs, mon bassin ondulait sous ses acoups, j'enroulais mes jambes autour de son bassin. C'était fort, c'était unique, c'était mon frère et il prenait ma virginité.


UC