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 (r.) caught in a bad romance

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V. Paige Knox-Dashwood
V. Paige Knox-Dashwood
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MessageSujet: (r.) caught in a bad romance   (r.) caught in a bad romance Icon_minitimeJeu 30 Aoû - 17:38

caught in a bad romance.
V. PAIGE KNOX-DASHWOOD & A. MIKHAIL DASHWOOD

Un sourire. Une œillade. C’était le jeu de ses charmes qui se confrontait à l’esprit du policier face à elle, en quelques gestes teintés de sous-entendus, paroles mielleuses susurrées par une voix de velours. Si près, et pourtant inatteignable, au combien parée de vêtements et autres ouvrages à même de prouver sa supériorité par rapport à l’agent en face d’elle. Rien que sa stature, cette superbe dont elle se grimait à chaque sortie le désarçonnait. Si facilement. Les âmes étaient bien friables dans un tel coin de la ville, si peu recommandable, mais qu’elle avait pourtant si souvent l’habitude de côtoyer. C’est un nom qui acheva de réduire à néant le misérable agent de police juste en face d’elle, alors qu’il osait encore la braver du regard, se soumettant aux éclairs félins de ses prunelles. Trop peu d’autorités dans ce quartier ou au sein même de cette brigade de police ne pouvaient aller à l’encontre de l’homme qui avait signé le papier qu’elle avait ramené avec elle. La vie, elle l’avait appris à ses dépens, était fait de ça : de manipulations discrètes, faites des mains de quelques hauts gradés. Cette note, griffonnée en quelques lignes et ce bon paquet d’argent, elle le devait à cette dextérité qui était sienne, ainsi qu’aux charmes inconcevables dont elle était la digne propriétaire. Rien que pour le plaisir de laisser ses mains aventureuses se glisser contre ses chairs généreuses, le politique véreux avec qui elle avait fait affaire dans la matinée n’aurait guère hésité à accéder à la moindre de ses demandes. Un chantage fiévreux qui l’amusait, et qui faisait plier le moindre des hommes sur son passage, prouvant une incontestable supériorité dont elle n’avait jamais douté. L’agent lui demanda de patienter, sceptique et peu décidé à laisser échapper sa grosse prise de la nuit, mais elle ne comptait pas s’être levée si tôt le matin pour rien. Tout ce qu’elle désirait, elle l’obtenait et cette journée, elle s’y engageait, ne ferait certainement pas exception. Elle ne manqua ainsi pas de laisser un sourire presque niais tracer ses lèvres en le regardant disparaître dans les couloirs, et ce n’est que lorsqu’elle fut seule qu’elle laissa échapper un profond soupir. Lassée, c’était bien son état d’esprit de ce matin, après tout, elle n’avait pas l’habitude d’aller traîner dans les quartiers chauds et dégueulasses de Tijuana pour y retrouver la brebis égarée de la famille. Famille, quel beau mensonge, c’était bien autrement qu’elle le considérait, une tare dans son existence, un défaut dans la perfection de ses ambitions. Mais tant pis, peut-être bien que le jeu en valait la chandelle.

L’attente, au moins, ne fut pas bien longue, avant que n’apparaisse la silhouette familière de Mikhail, brebis galeuse à l’aspect rude, qui semblait avoir passé une longue nuit. Imperceptible, c’est un sourire véhément et charmeur à la fois qui passa sur son visage alors qu’elle le vrillait d’un regard perçant, analysant avec minutie le moindre signe trompeur. Pauvre petit, abandonné si longtemps dans un endroit aussi rude, heureusement qu’elle était là. Heureusement qu’elle se donnait la peine de s’encombrer avec lui, et il était peut-être temps qu’il le comprenne. C’est ainsi qu’après son regard distrait, elle le dédaigna bien assez tôt, revenant à hauteur de l’agent qui était repassé derrière son comptoir. Elle lui sourit, se penchant avec toute l’innocente indécence possible. « J’ai eu de la chance de tomber sur vous… je suis sure qu’un autre m’aurait fait attendre beaucoup plus longtemps. Un vrai gentleman. » Ou pas, rien qu’à voir les distractions que son regard choisissait pour ne pas soutenir ses yeux à elle. Elle sourit de plus belle, attrapant un stylo pour écrire son numéro sur la main du flic, son rictus devenant malicieux à souhait. « Je vous en dois une. » C’était un manège précis dans lequel elle se perdait à chaque fois, laissant ses doigts fins distraitement esquisser quelques caresses sur la main de l’homme, son regard se fichant droit dans celui de son interlocuteur, usant de ces habituelles œillades pour lui faire oublier l’expression farouche de ses précédentes suspicions. Ceci fait, c’est avec dédain qu’elle le relâcha, s’écartant pour porter son attention sur celui à qui elle offrait la liberté, arquant un sourcil en le détaillant de haut en bas. « T’aurais dû en profiter pour dormir, t’as vu ta tronche ? » Son ton s’était fait mielleux et tendre jusque-là, onctueux à souhait mais c’est à présent avec une pointe d’agressivité qu’elle laissait s’exprimer l’irascibilité dans laquelle elle se trouvait. Elle qui n’était pas du matin. Le sarcasme, l’ironie, des arts dans lesquels ils excellaient l’un tout autant que l’autre, héritages de leur père commun, probablement. Et leur joute ne faisait que commencer. Pourtant, elle était encore bien trop pressée de quitter l’endroit pour s’en donner à cœur joie, se contentant de passer juste devant lui, désireuse de ne pas stagner plus longtemps dans le bureau de police. Prendre l’air, ça allait lui faire du bien, mieux encore après quelques kilomètres loin de ces quartiers misérables.

A mesure que disparaissaient les immeubles délabrés, c’était le luxe et l’opulence qui naissait au fil de leur route silencieuse. Ils n’étaient pas du genre à parler, encore moins pour ne rien dire, et c’était d’un commun accord tacite qu’ils laissaient le silence voiler les quelques dizaines de minutes de trajet. Un accord qu’elle aurait tôt fait de braver, alors que c’était les rues familières du Tijuana riche qu’ils abordaient, la ramenant aux interminables réflexes qui étaient gravés dans sa peau. C’était dans des circonstances telles qu’elle avait toujours grandie, petite fille des beaux quartiers, capricieuse à souhait et guère disposée à tendre la main aux pauvres taulards de la ville juste pour la beauté du geste. Il le savait, et les regards qu’il laissait vaquer sur elle parlaient tout autant que ceux, faussement enjôleurs, qu’elle aventurait dans sa direction. L’innocence après tout, elle n’en avait probablement jamais été pourvue, trop mature, trop confrontée à la réalité. A l’influence de l’argent, aux quelques marchés discrets et illégaux qui se jouaient parfois dans les murs où elle avait grandi. C’était ça la vie, et certainement pas les images symétriques traduites dans les photos parfaites qui avaient parsemé les murs de sa maison d’enfance. C’est dans un soupir qu’elle franchit la grande porte de la fastidieuse maison dans laquelle ils vivaient, l’un tout autant que l’autre, abandonnant les apparences, quelques secondes durant pour enlever ses hauts escarpins hors de prix, les envoyer en un coup de pied précis dans un coin de l’entrée. Bien vite, le précis chignon qu’elle avait passé tant de temps à faire vola en éclat également, laissant la cascade blonde de ses cheveux se dérober le long de ses épaules. Tout autant que ses gestes semblaient naturels à souhait, elle les maîtrisait avec précision, les faisant aguicheurs et félins à la fois, pesant le charme de chacun d’entre eux, alors qu’un nouveau soupir franchissait la barrière de ses lèvres rosées. « Une chance pour toi, un de nous deux sait choisir ses relations, il faut croire. » Le détachement teintait sa voix, mais c’est avec un sourire mutin gravé sur le visage qu’elle revint à la hauteur de son ‘demi-frère’, le toisant de son regard tout en se servant un verre de whisky ambré. De bon matin, ça ne pourrait pas lui faire de mal. « Je pense qu’il va attendre des remerciements. Dommage pour toi, tu n’es pas vraiment son type. » C’était en jouant la sœur éplorée, victime des frasques de son frère qu’elle était passée le voir, celui qui l’appelait souvent, trop souvent pour se pavaner à son bras en frimant. Il lui avait enfin rendu la pareille et pourtant, elle le savait, les affaires en politique étaient toujours dures. Faites de formalité desquelles Mikhail se fourvoyait guère, pour sûr. Et irrémédiablement, ça l’amenait toujours dans une étroite cellule faite de barreaux, heureusement, elle, elle n’attendait pas de remerciement.
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A. Mikhail Dashwood
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MessageSujet: Re: (r.) caught in a bad romance   (r.) caught in a bad romance Icon_minitimeJeu 30 Aoû - 20:02

caught in a bad romance
Ft. Mikhail & Paige


Cet endroit lui était bien familier. Le fond d'une cellule. Ce lit si peu confortable dont il sentait les barreaux s'enfoncer dans la chair de son dos. C'est son regard qui était posé sur le plafond, alors qu'il avait surement dû dormir quelques heures, sans plus. Il s'en foutait. Il se fichait complètement du nombre de temps qu'il devait passer ici, se doutant qu'ils n'allaient jamais rien trouver tellement ses affaires étaient bien organisées. Il y avait toujours quelques choses pour parer les coups comme ça et la prison était loin de lui faire peur. Au final, il n'en avait rien à faire de passer son temps ici. Contrairement à sa demi-sœur, il n'était pas un gamin luxueux qui avait peur de tacher ses vêtements. Il était plutôt dans le feu de l'action et niveau argent, ses affaires illégales en valaient pas mal le coup. Mikhail ne lui avait jamais rien demandé. Jamais il ne lui avait fait un appel pour lui dire qu'il avait besoin d'un coup de main pour se sortir de son merdier, il avait bien l'habitude de ce genre de connerie, mais elle se faisait un plaisir malsain à venir le chercher, tentant de se montrer supérieur et chef d'il ne savait pas trop quoi. Il s'en foutait. Ce n'est surement pas son comportement d'aguicheuse de première qui allait le faire craquer comme tous les hommes qui semblaient croiser son chemin. Si cela l'amusait de coucher avec tout ce qui avait une queue entre les jambes ou même sans, tant mieux pour elle. Parfois, elle était encore une gamine à ses yeux, même s'il avait passé beaucoup trop de temps avec elle, à faire des conneries. C'est la porte de sa cellule qui s'ouvrait et un policer qui lui sommait que c'était son jour de chance qui lui faisait bouger le regard, se levant lentement avant de se mettre en marche pour sortir. Son genre de chance. Il semblait que tous les moments qu'il passait en taule finissent par un jour de chance. Ce n'était pas une question de chance, de toute façon. C'est un rire qu'il laissait échapper alors qu'il entendait l'aguicheuse jouer son petit jeu de catin tandis qu'il se mettait en route vers la sortie, enfonçant ses mains dans le creux de ses poches. Ça le rendait fou, mais parfois ça l'amusait de voir à quel point elle jouait avec les hommes, c'était un plaisir qu'elle avait et lui, il avait envie de défoncer cet agent de police, mais il n'avait pas envie de retourner en taule. C'est un simple rire qu'il se contentait de faire. « -Non, malheureusement, j'ai pas de miroir dans ma cellule. Je pense que tu serais bien malheureuse de ne pas pouvoir contempler ton reflet pendant plus de deux heures.» Si elle voulait jouer, il allait lui répondre. La porte se poussait et le vent frais lui faisait un bien terrible alors qu'il se rendait vers la voiture qu'il allait conduire, n'ayant pas envie de se faire conduire par sa demi-sœur.

Il était silencieux, n'ayant pas la moindre envie de parler pour ne rien dire, et il se contentait de faire le chemin qu'il connaissait si bien. C'est après un moment qu'il finit par se poser devant la maison trop luxueuse pour cette ville et qu'il sortait de la voiture pour retirer son manteau et le poser sur le coin d'une chaise, passant une main dans ses cheveux et laissant la blonde s'approcher de lui pour poser son regard nonchalant dans le sien. Elle n'avait rien pour l'impressionner lui et il lui faudrait surement plus qu'un jeu de pétasse pour passer aux choses sérieuses, même s'il avait surement envie depuis bien longtemps. « -C'est certain que si j'avais une paire de seins, je ne serais déjà plus en prison.» Il la contournait pour se diriger vers la cuisine pour se sortir une bière. Si son petit jeu de provocation aurait dû le rendre fou, cela avait simplement le don de l'irriter alors qu'elle l'écoutait comme si elle était un son complètement nuisible à son esprit. C'est surement toute cette envie refoulée depuis des années qui le faisait agir de la sorte ou le petit air supérieur qu'elle semblait se donne, qui lui donnait simplement envie de la lancer contre un mur et de lui faire comprendre qu'elle n'avait rien à lui apprendre. Petite poupée de luxe qu'elle était. Il avait passé du temps en taule avant qu'elle lui vienne en aide et il en était toujours sorti. Il avait assez d'intelligence pour organiser ses plans parfaitement. C'est une longue gorgée de sa bière qu'il prenait alors qu'il sortait de la cuisine pour se mettre en marche vers le salon, surement question de se poser dans quelque chose de beaucoup plus confortable qu'une cellule. C'est un regard qu'il lui jetait alors qu'elle continuait de parler de se policer dont il ne se souciait que très peu.« -De toute façon, c'est ton numéro de téléphone que tu lui as donner et pas le mien, alors cesse ton petit jeu. Tu m'agaces. Remercie-le autant de fois que tu veux, je sais comment tu es douée pour ça. » Il se posait dans le fond du canapé, prenant une nouvelle gorgée de sa bière, laissant sa demi-soeur en plan le temps de se détendre un peu parce qu'elle avait le don de le rendre agressif, elle et son comportement. Elle et son comportement de poupée luxueuse qui aimait s'envoyer en l'air et qui prenait la peine de l'informer de ses ébats. Il retrouvait le silence dans lequel il était particulièrement confortable, cessant d'écouter les conneries qu'elle pouvait bien lui lancer et il n'allait, en effet, pas la remercier puisqu'il ne lui avait jamais demandé son aide pour le sortir de cette merde dans laquelle il aimait bien se prendre. Défier les règles. Si elle aimait l'argent, il aimait tout ce trafic qu'il n'avait pas le droit de faire. Une nouvelle gorgée de son verre alors qu'il fermait les yeux un moment, se laissant tomber encore plus loin dans le confort de ce canapé. Tout le contraire du lit quand lequel il était un moment plus tôt.
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MessageSujet: Re: (r.) caught in a bad romance   (r.) caught in a bad romance Icon_minitimeJeu 30 Aoû - 23:19

caught in a bad romance.
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C'était un jeu perpétuel dans lequel elle se perdait, charmante et charmeuse, petite chose innocente au premier abord dont les armes s'avéraient bien plus redoutables que quelques gros muscles sculptés avec soin par les multiples mauvais coups de l'existence. Ceux-ci, elle n'en avait pas connu de bien nombreux, gamine privilégiée qu'elle avait toujours été. Du moins, c'était toujours ainsi que tout le monde l'avait considérée, que ce soit dans son entourage, ou dans tous ceux qui la détestaient tout simplement parce qu'elle s'affichait comme mieux lotie que d'autres. Elle obtenait tout ainsi, ses quatre volontés accomplies en une oeillade, en n'importe quelle circonstance, à n'importe quelle demande. Fonctionner autrement, pour sûr, ne faisait pas partie de ses priorités et cette matinée tout à fait particulière prouvait bien que son cinéma d'actrice si bien rôdé, n'avait besoin d'aucune révision quelle qu'elle soit. C'était si facile, si glorifiant de désarçonner un homme en un sourire enjôleur, en une petite phrase glissée d'une voix plus intime qu'une autre, comment s'en lasser ? En vingt-quatre ans d'existence, ce petit jeu ne l'avait pas encore épuisée, et les ressources dont elle disposaient ne tarrissaient que rarement. Tout autant qu'il détestait ces séances charmeuses dans lesquelles elle se perdait à outrance, c'était lui, ce frère bâtard qui en profitait le plus, échappé de la justice qu'il était grâce à elle, ou plutôt, grâce à l'imposant carnet d'adresse qu'elle s'était érigé en quelques mois à peine. La rendant toujours plus insatiable, prête à repousser les rares limites de sa décence pour dépasser ce qui ne devrait pas l'être. Rien que pour le plaisir de dominer, bien entendu, et non pas dans les quelques bons moments qu'elle pourrait passer dans des soirées pompeuses à souhait où elle pourrait s'y rendre aisémet rien que par la célébrité de son nom. Trop d'hommes en ce bas monde l'avaient longtemps sous estimé, tout autant que beaucoup trop continuaient de le faire, la considérant tout juste pour laisser leurs mains se promener sur elle, guère plus. Certainement pas pour entretenir une conversation quelconque, poupée blonde qu'elle était, réduite au silence bien souvent par l'impotence de ses cavaliers. Qu'importe. Elle valait mieux que tous ces misérables gâteux pervers, et elle le savait assez pour savoir sourire avec niaiserie rien que pour leur bon plaisir. Si attentive qu'elle était, au bien être de ces messieurs, prête à accomplir la moindre de leurs petites volontés. Jusqu'à poireauter dans le couloir miteux d'une petite prison de la ville pour en ramener un à son petit confort tout nouveau. Il n'avait pas la tronche du client, pour sûr, mais tout autant de dédain à son encontre ce qui, en plus de l'amuser jusqu'à l'indécence, la grisait en de douces sensations enjôleuses. Et c'est d'ailleurs dans un simple ricanement sarcastique qu'elle ne se donna pas la peine de contredire celui-ci dans ses brèves premières phrases de la matinée. Dignes du néandertal qu'il était, animal rendu sexy par la violence qui crispait tout son corps : comment faisait-il pour vivre avec une telle colère glissant dans chacune des parcelles de son corps, elle n'en savait rien, mais c'était parfaitement excitant. Comme une petite bombe à retardement, un interdit qu'elle ne pouvait s'empêcher de braver, grimée de l'imprudence qui avait toujours été sienne.

Mais c'était dans l'intimité des murs de leur grande maison commune que se jouait le clou du spectacle, les petites piques fusant à toute allure, entre quelques verres d'alcool bien matinaux. Des joutes dont les enjeux disparaissaient bien vite, pour réapparaître en quelques circonstances particulières, comme celle-ci. Elle le savait, au plus profond de ses entrailles, c'était la jalousie qui le faisait bouilloner avec tant de force à chaque mot qu'elle disait, à chaque client dont elle soulignait ouvertement le nom. Depuis toujours, affichée à son insue, elle était là, entre eux, palpable. Si facilement atteignable. Elle le savait, tout simplement parce que c'était de cette même rage vengeresse qu'elle se trouvait possédée bien trop souvent. L'éthique, ce n'était certainement pas ce qui la freinait ; il n'était pas son frère, à croire que les paroles répétées de son père avaient eu leur petit effet sur l'esprit de la demoiselle, puisqu'il n'avait, à l'humble avis de la jeune femme, aucune raison d'être son frère sous quelque angle que ce soit. Les charmes dont elle abusait trop souvent, ce n'était donc pas en sa présence qu'elle s'en débarrassait, en usant avec plus d'insistance encore. Lascive, féline, tantôt sarcastique, tantôt chaleureuse à l'extrême, dans un incroyable jeu d'avancées et de retours en arrière dont elle était l'incontestable maîtresse. Ou pas, mais qu'importe. C'est un nouveau rire qui lui échappa aux réponses sanglantes Mikhail, alors qu'elle arquait un sourcil, faisant mine d'engager une conversation fort intéressante, tout autant qu'elle usait de l'ironie la plus intense qui soit. « Ces hommes, tous les mêmes. Au moins, toi tu reconnais que c'est ma paire de seins qui t'intéresse. » C'était lourd de sous entendu, tentateur et charmeur à la fois. Ca invitait à l'indécence, au péché qui les tentait tous les deux autant l'un que l'autre. Et elle avait pesé ses mots, laissant le délicat cristal de son verre glisser contre la chair de ses lèvres dessinées en un sourire ravageur. Les mots, c'était son arme de prédilection, et elle en usait avec indécence, sans s'en lasser. Lui, il l'ignorait presque, agissant comme si elle n'était pas là, persuadée qu'il chasserait ainsi le parasite sans lequel il ne pouvait vivre. Mais il était coincé avec elle, dans ces murs au combien luxueux : après tout, c'était bien lui qui ne pouvait pas se passer d'elle, au point de lui demander de traverser la moitié du continent pour venir ici, hm ? Plus il l'ignorait, pauvre fou, plus elle s'en amusait, inlassable tentation qui glissait à chaque nouvelle occasion juste sous ses yeux. Offerte, à portée de main, et pourtant inatteignable à cause de la seule limite existentielle qu'il se posait. Pourquoi celle-ci ? Lui qui tabassait, manquait de semer des cadavres derrière lui, trafiquait toutes les illégalités qui soient, pourquoi pas celle là ? Pourquoi pas elle ? Un inlassable questionnement qui lui brûlait les lèvres, dont elle gardait fièrement le secret, dans un coin de son esprit dérangé. Tant pis. Il était tout autant qu'elle, du genre à briser les interdits, et celui-ci ne ferait pas obstacle à la règle.

C'est dans une nouvelle pique qu'il tenta de s'échapper à la conversation, juste sous son nez pourtant, et la réaction de la jeune femme, au combien il l'attendait silencieuse, ne mit pas longtemps à éclater. Dans un bris de cristal, juste devant les pieds de Mikhail, là où elle avait envoyé son verre en une précision assassine. Qu'il ne la pense pas dénuée de toute défense, encore moins inutile au point d'être facilement ignorée. Dans l'incompréhension palpable du moment, c'est un regard assassin et dévastateur qu'elle ficha dans celui du jeune homme. « Je ne suis pas une pute. Encore moins à ton service. Tu devrais cogiter à ça la prochaine fois que tu moisiras en prison pour une durée indéterminée. » Il ne devrait pas oublier que tout autant qu'elle pouvait l'en sortir, elle pouvait l'y plonger plus longtemps encore qu'il ne le supporterait, usant et abusant des 'remerciements' qu'il pensait qu'elle offrait. Quel imbécile, pris dans ses traffics minables qui restait persuadé que le monde était noir ou tout blanc. Jamais entre les deux, pauvre petite chose ignorante. Elle en sourit, son regard carnassier tranchant avec l'air presque bienveillant qui dessinait ses traits. Et c'est avec une démarche chaloupée et gracieuse qu'elle glissa derrière le canapé, dans le dos du jeune homme, se penchant suavement au niveau de l'épaule de celui-ci. « Mais tu as raison... j'aime les remerciements sous toutes les formes, aussi diverses soient-elles. » Sa voix affichait un certain détachement, mais sa main, glissant en quelques caresses le long du torse de Mikhail traduisait bien des volontés qui pouvaient traverser son esprit. Elle laissa une moue s'imprimer sur son visage, alors que ses doigts se faisaient au combien aventureux, guindés par l'insatiable caractère qu'elle avait, glissant bas, bas le long du tissu de sa chemise, pour y deviner les formes de ses muscles et... Et s'arrêter à l'orée du ranflement tentateur sur lequel son regard lorgnait avec insistance. Féline, telle une empreinte qu'il avait imaginé se glisser contre lui, elle se redressa, son index traçant une ligne discrète dans le creux du coup solide de son demi-frère. « Surveille tes messages, tu devrais en recevoir un sacrément cochon d'ici quelques minutes. » Pauvre fou qu'il avait été, s'il avait cru qu'elle avait vraiment donné son numéro de téléphone à un type pareil. Après tout, il le savait bien, elle était une poule de luxe et pas une pétasse de bas étage. Sa main tritura légèrement ses cheveux, avant qu'elle ne l'abandonne dans un ricanement. Il était vraiment comme tous les autres, misogyne à souhait, pour sûr. Tant pis, ça rajoutait au sexy de son sale caractère. C'était à son tour de totalement se désintéresser de lui, l'abandonnant même dans le salon pour gravir les marches et retrouver le confort familier de sa chambre... en prenant soin de laisser la porte ouverte, bien entendu, au cas où elle doive se confronter à quelques retours de flamme, qui devraient être, elle s'en doutait, fort distrayants.
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A. Mikhail Dashwood
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MessageSujet: Re: (r.) caught in a bad romance   (r.) caught in a bad romance Icon_minitimeVen 31 Aoû - 2:53

caught in a bad romance
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Mikhail ne lui disait jamais rien clairement, inapte à lui avouer quoi que ce soit qui pourrait lui faire un peu trop plaisir. Il était loin d'aimer l'attitude qu'elle se donnait, se pensant maître de la situation trop souvent. Prise entre les mains d'un homme qui voulait d'elle contre son gré, c'est surement les coups ravageurs de son demi-frère qui lui viendrait en aide. Il faut croire qu'ils avaient tous deux des choses qui pouvaient parfaitement se compléter. Il ne lui aurait jamais demandé de l'accompagner s'il était complètement indifférent à elle et elle ne l'aurait jamais suivi si elle ne l'avait pas voulu. Ils étaient tous deux liés sans vouloir se l'avouer, sans passer cette limite. Cette jalousie le rongeait, le rendant violent au moindre moment, brisant chaque parcelle de son corps jusqu'à ce qu'il ne puisse plus rien contrôler, que ce soit avec un des hommes qui l'approchaient de trop près ou avec elle quand elle passait à travers trop de limites, le rendant fou à souhait. C'est dès le matin que les répliques commençaient à se lancer entre eux, son comportement ayant le don de le rendre agressif, alors qu'il tentait de rester calme, mais ce n'était que sensations ravageuses qui se glissaient dans ses veines. C'est un sourire qui passait sur ses lèvres alors qu'il l'avait contourné pour s'en éloigner, pour créer une distance bien présente entre eux question d'ignorer ce petit parasite qui s'insinuait trop souvent dans son esprit. Il n'avait jamais nié avoir envie de palper sa paire de seins, autant qu'il savait qu'elle avait envie qu'il la prenne sauvagement sans la moindre retenue, mais cette limite n'était pas encore franchie et c'est un simple sourire qu'il affichait en guise de réponse, ne niant pas du tout cette phrase qu'elle venait de lui lancer. Il n'y avait pas que sa paire de seins qui l'intéressait, mais c'était une partie qu'il aimait à regarder de temps en temps, surtout quand elle s'offrait facilement à sa vue. C'était elle en entier qui avait le don de faire vibrer Mikhail comme aucune autre femme. Femmes qu'ils se contentaient de prendre sans réellement demander quelque chose de plus. C'est avec elle qu'il vivait, avec elle qu'il se prenait la tête et avec elle qu'il passait la plus part de son temps. Il ne fallait pas s'étonner que plusieurs de ses victimes féminines subissant ses assauts soient dotées d'une crinière blonde comme celle de sa demi-sœur.

C'est une nouvelle gorgée de sa bière qu'il prenait, posant son regard sur les morceaux de verre qui venaient de se briser à ses pieds. Il n'avait pas retiré ses chaussures et il allait laisser soins à la femme de ménage de s'occuper de cela. C'est sa tête qui se tournait en direction de la poupée blonde alors qu'il posait son regard dans le sien, maintenant un peu plus calme qu'il n'avait pu l'être tout à l'heure, mais elle avait le don de le faire changer d'humeur. « -Je n'ai jamais dit que tu étais une pute, écoute quand je te parle.» Il ne le pensait pas, ou peut-être, quand il était trop en colère pour penser ou agir comme il se devait de le faire. Il devenait simplement fou à penser à tous les hommes qui passaient dans son lit, mais lui ne manquait pas de prendre une femme sauvagement dans le sien, pour se détendre un peu de cette foutue atmosphère. C'est une nouvelle fois qu'il détournait son regard, le posant devant lui, la laissant venir se glisser dans son dos, poussant un soupire parce qu'elle savait parfaitement à quel point il pouvait crever d'envie d'elle quand elle jouait avec lui. C'est ses yeux qui se fermaient un moment alors qu'il sentait les doigts sinueux de sa compagne se glisser contre son torse et c'est avec force qu'il aurait eu envie de l'attraper pour la faire venir contre lui, mais il ne faisait rien. « -Je te remercierai bien au moment voulu.» Mikhail ne lui avait jamais rien demandé, mais il n'avait pas besoin de dire quoi que ce soit pour qu'elle sache qu'il aimait bien qu'elle écourte ses séjours en prison. Il faisait les trafics et elle s'assurait de le sortir de là. C'était un petit marché entre eux et tout allait toujours parfaitement bien. C'est sa mâchoire qui se crispait alors qu'il entendait ce qu'elle venait de lui dire. Avec les milliers de numéros qu'elle devait savoir, elle avait dû lui refiler le sien. La salope. Pensée qu'il se contentait de laisser planer dans son esprit alors qu'il prenait son téléphone qui était dans le fond de ses poches, il l'avait attrapé en rentrant. Il ne faisait rien pour la retenir, calmant cette envie de la prendre qui se faisait présente depuis bien des années et jetant un coup d'œil à ce message qui était déjà arrivé. À croire que ce policer ne savait pas avoir le contrôle sur sa queue. Il laissait passer un peu le temps avant de se mettre en marche et de se diriger vers les escaliers pour se poser dans le cadre de la porte de la demoiselle, jetant un oeil au message texte. « -Je crève d'envie de m'enfoncer en toi..» Il marquait une pause. « -Bla bla bla, consente, gentille et tout ces trucs que tu lui as dits tout à l'heure.» Il supprimait le message avant de glisser son portable dans ses poches. « -Si je le croise, c'est mon poing qui s'enfonce dans son visage et je ne pense pas qu'il trouvera le moment bien agréable.» Il soupirait pour se calmer un peu, elle avait déjà vu pire, il avait déjà été bien plus intense qu'il ne l'était en ce moment. « -T'étais vraiment obligé de lui donner mon numéro de téléphone? T'aurais pu lui donner n'importe quoi. » À croire qu'elle faisait n'importe quoi pour lui faire péter les plombs. Il laissait son regard glisser le long de son corps avant de se replonger dans le sien, entrant dans sa chambre et refermant sa porte dans un claquement assez sonore. Il n'avait pas envie d'en rester là.
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MessageSujet: Re: (r.) caught in a bad romance   (r.) caught in a bad romance Icon_minitimeVen 31 Aoû - 13:28

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Ces amusements dont elle était le seul maître à bord avaient le don de l’éloigner de son ennui perpétuel, seule arme de défense qu’elle détenait face à tous les pervers qu’elle se devait de croiser dans sa vie. Tous, ils étaient trop abrutis pour se rendre compte qu’elle leur donnait son numéro avec une indécence sauvage, croyant la dompter à l’instant même où elle leur filait entre les doigts. En des années d’un petit jeu parfaitement affuté, elle avait appris mille et une combines pour doubler ses adversaires, quels qu’ils soient. Stratégique qu’elle était, bien plus que beaucoup de gens voudraient bien le croire, ceux-ci se retrouvant parfaitement hagards face aux multiples manipulations dont elle était la reine attitrée. Mikhail, à son plus grand regret, n’échappait guère aux sentences de ses petits amusements, et ce matin encore moins. Après tout, c’était pour lui qu’elle s’était levée de si bonne heure, pour lui qu’elle allait devoir se coltiner une autre interminable soirée accrochée au bras d’un vieux politique en souriant et ce, sans récolter le moindre billet. Pour lui qu’elle avait poireauté trop longtemps dans un couloir miteux d’une prison minable, pour se faire accueillir comme un larbin, dont il n’avait guère demandé les services. C’était sa petite vengeance personnelle, son petit trait d’humour, qui, pourtant, ne semblait pas faire rire toute l’assemblée autour d’elle : pourvu qu’elle ne recroise jamais ce flic, sans quoi, les choses deviendraient plutôt compliquées. Sous ses mains, elle avait senti la tension grandir en lui, ses muscles se tirer, se crisper sous chaque passage de ses doigts aventureux, ses caresses onctueuses qu’elle aventurait avec indécence là où elle le voulait bien. Tentatrice, sans pour autant le satisfaire réellement, n’être qu’un idéal de caresses suaves, juste à temps pour s’échapper à toute vitesse, laissant derrière elle une petite distraction qui eut tôt fait de ramener une bonne dose de colère rancunière dans l’esprit du jeune homme. Tant mieux, au moins, peut-être que la prochaine fois il saurait la traiter avec un peu plus de respect, surtout quand elle tenait un stylo et qu’elle gravait un numéro de téléphone sur la main d’un flic rebutant à souhait. C’avait été si facile. Et c’est avec un sourire moqueur qu’elle escalada le grand escalier menant à l’étage supérieur, dans un chemin qu’elle connaissait assez bien pour l’avoir fait un bon millier de fois, se rendant dans sa chambre, sans la moindre pudeur, laissant la porte ouverte derrière elle, rien que par simple envie. Et malgré ça, malgré la possibilité que son demi-frère lui emboîte le pas tôt ou tard, elle se dévêtit, laissant tomber sa jupe avant tout, avant de se défaire du chemisier en soie qui lui collait déjà à la peau. Elle se sentait dégueulasse à souhait, de s’être aventurée dans un endroit pareil, et même d’avoir côtoyé un gros pervers sans le moindre sous. Mais elle eut tout juste le temps de revêtir son peignoir qu’une voix l’interrompit. Familière, assez pour l’amuser jusqu’à ce qu’elle doive retenir un ricanement, se mordant la lèvre avec force. « Charmant. Tu sais, si tu en as vraiment envie il suffit de demander. » Elle était encore dos à lui, mais elle savait pertinemment que ces mots n’étaient pas les siens, et c’est son regard hautain qu’elle jeta vers lui, par-dessus son épaule dans un sourire ravageur. Et dire qu’il la connaissait assez bien pour savoir qu’elle ne faisait que s’échauffer.

La colère le trahissait déjà. Serait-ce de la jalousie ? Pourtant, elle sourit de plus belle, haussant les sourcils, mimant un brin de surprise, alors qu’elle esquissait quelques pas dans sa direction. Tout juste pour se rapprocher, et venir s’asseoir sur le bord de son lit, prête à faire comme s’il n’existait pas, ou presque. « Tu peux toujours lui répondre en l’invitant. » S’il voulait tant que ça lui mettre son poing dans la figure. Ou peut-être bien qu’elle se moquait encore de lui, mais c’est avec un air presque détaché qu’elle reprit, plus railleuse encore. « Ce que je lui répondrais – tu devrais taper le message comme ça, ce sera plus authentique : C’est chaud et accueillant par ici, fort agréable. Après t’as qu’à donner l’adresse d’ici, je suis sure qu’il trouvera. » C’était là toute l’indécence de l’amusement, jusqu’où elle était prête simplement pour prouver sa supériorité. Ou peut-être bien pour attiser les braises de la jalousie de Mikhail, qu’elle avait si facilement éveillée. Il ne manquait plus qu’à souffler dessus, pour obtenir un incendie ravageur à même de le mettre dans de bonnes conditions pour… qui sait. La question vérité ne tarda pas à tomber, la laissant faussement hésitante. Elle haussa les épaules, dans une moue qui feignait l’ignorance, presque l’innocence, mais son regard parlait pour elle, c’était simplement une vengeance digne de ce nom, le petit plus qu’il récoltait pour la traiter comme il le faisait. Ou comme il ne le faisait pas. Rien qu’imaginer ce que ce type lui ferait si leurs échanges n’étaient pas par de simples messages, pour sûr, ça le rendait fou de rage. Tout autant que ça la rendait folle de rage, de voir des pintades sur jambes passer dans sa maison après avoir commis l’affront de connaître des jouissances qu’on lui défendait. Elle soupira, se relevant, revêtant subitement le masque de l’indifférence, rien qu’à cette pensée. Mais elle s’approcha de lui, trop près, jusqu’à venir contre lui, passant ses mains au niveau de son torse, dans une caresse qui aurait pu se faire tout simplement amicale, au combien tentatrice. « Peut-être bien que tu étais le seul dans mon esprit à ce moment-là. » Sa voix s’était faite murmurante, comme une confession qu’elle lui livrait dans leur intimité, à eux deux, maintenant qu’il avait fermé la porte, qu’ils étaient uniquement l’un avec l’autre, dans un espace si grand et pourtant si restreint, dont la température grimpait, grimpait. A cause de leurs jalousies respectives, à cause de cette tension palpable, qu’elle sentait dans ses doigts qui n’avaient pas quitté le torse du jeune homme, qu’elle sentait dans les muscles sous ses mains. Dans son esprit, dans ses veines, dans chaque parcelle de ses chairs. C’était enivrant, tentateur, ça la déstabilisait plus qu’elle ne le voudrait. Elle détestait cette sensation, qui la détruisait de l’intérieur, qu’elle ne dominait pas. La seule chose pour laquelle elle n’avait, à vrai dire, aucun contrôle. « Tu devrais te laver. Va savoir ce qu’il s’est passé sur le lit où tu as passé ta nuit. » C’était presque un conseil maternel, donné sur le ton moqueur de toutes ses volontés de fuite. Elle s’écarta de lui, le dédaignant à nouveau, tentant une nouvelle fois d’éteindre le brasier dans ses entrailles.

Ce n’était pas elle, tout simplement pas elle de se faire avoir de la sorte par ses propres petites joutes, de se faire détruire de la sorte pas ces pensées pécheresses se présentant avec ardeur à son esprit. Elle laissa échapper un soupir, attrapant sa brosse à cheveux dans l’espoir de s’occuper les mains. L’esprit. Essayer d’oublier sa présence, ou feindre encore une fois l’indifférence la plus totale. Reprendre son jeu d’actrice aguerrie, reprendre ce cinéma dans lequel elle se complaisait parfaitement, pour fuir l’horreur de sa situation, l’indécence de ses désirs refoulés. « Sors en tout cas. Je dois me changer. » Difficile d’imaginer que tant de fois, elle s’était pavanée dans le plus simple apparat, juste sous son nez. Qu’elle n’appréciait que son regard à lui, glissant avec insistance sur ses formes, sur tout ce qu’elle voulait bien lui offrir. Reste. C’était peut-être une demande silencieuse de braver encore une fois ses demandes, de se confronter à son bon vouloir. Ou pas. C’était indéfini, une barrière sensible qu’elle franchissait tantôt, pour se reculer dès que ça la détruisait, dès qu’elle en perdait le contrôle. Son ton, au moins, ne la trahissait guère, fait de cette assurance qu’elle avait toujours eu, nourri par ce désir insatiable qu’elle avait d’être infaillible. Et peut-être bien qu’il ne la connaissait pas assez pour déceler les indicibles faiblesses qui la trahissaient. Tant mieux. Ce n’était pas son genre de se perdre dans de tels travers.
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MessageSujet: Re: (r.) caught in a bad romance   (r.) caught in a bad romance Icon_minitimeVen 31 Aoû - 14:03

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C'est difficilement qu'il arrivait à calmer le feu ravageur qui prenait place en lui, mais il était encore dans une limite où il était capable de reculer, contrairement à bien des moments. C'est en voyant ce foutu message que l'envie de lancer son portable à l'autre bout de la pièce lui passait en tête ou l'envie de frapper ce flic jusqu'à lui défoncer le crâne lui semblait bien agréable. C'est au moment où elle enfilait son peignoir qu'il se posait dans le cadre de la porte, ayant bien voulu arriver un moment plus tôt, mais gardant cette information pour lui sans lui dire à haute voix. Un rire qui prenait place entre ses lèvres alors qu'il observait la jeune femme qui lui faisait dos. Si seulement il s'en prenait de la sorte pour se taper une femme, surement qu'il n'arriverait à rien et elle n'avait jamais eu le loisir d'entendre ce genre de phrase de sa part. « -Hmm. Crois-moi, ce n'est pas le genre de phrase que je lance pour attirer une femme dans mon lit.» Probablement qu'il finirait ses soirées bien seul si c'était le cas, de toute façon. C'est en fermant la porte qu'il entrait dans la chambre, replaçant son portable dans le fond de ses poches, n'ayant aucunement l'intention de répondre à ce vieux pervers dégoutant qui n'aurait pas le loisir de prendre sa demi-soeur comme il le voudrait bien. C'est un regard assez noir qui était plongé dans celui de la jeune femme, trahissant trop de choses qu'il aurait bien voulu refouler et ignorer, mais il restait debout devant elle, son regard vrillant le sien sans bouger. Ce n'est pas la première fois qu'il était jaloux pour elle et elle semblait s'en amuser, quitte à empirer la situation. « -Si tu veux l'inviter, tu n'as qu'à lui passer un coup de fil et honnêtement, je doute fortement que tu aies réellement envie de coucher avec ce type.» Il n'était pas stupide, il voyait parfaitement le genre d'homme avec qui elle s'envoyait en l'air et ce n'est pas un simple agent de police qui allait attirer l'attention de la poupée de luxe qu'elle était.

C'est encore immobile qu'il laissait la jeune femme s'approcher de lui, baissant un peu la tête alors qu'elle arrivait à sa haute pour ne pas la quitter du regard. Qu'elle cesse donc de lui tourner autour avant qu'il ne soit plus capable de supporter ce petit jeu et qu'il passe cette limite. C'est rudement qu'il attrapait un de ses poignets, la reculant un peu de contre lui, mais penchant son visage vers elle. La blonde pouvait presque sentir son souffle chaud se perdre sur ses lèvres alors que la force de ses doigts se faisait bien plus forte qu'il ne le voudrait autour de son poignet. C'était surement question de se détendre qu'elle cesse de laisser ses mains qu'il aimerait se voir balader à d'autre endroit que contre son torse. « -Vraiment?» Et dans son esprit c'est souvent elle qui se dessinait alors qu'il attirait des blondasses dont il ravageait les reins sans la moindre douceur de ses coups de bassin. C'est dans un geste brusque qu'il relâchait le poignet de la jeune femme en la faisant reculer par la même occasion. Voulant réduire cette proximité malsaine entre eux, celle qui avait le don d'éveiller des envies qu'il ne devrait pas ressentir à son égard, mais qui avec les fils de temps, devenait de plus en plus oppressante. C'est ses doigts qui entreprenaient d'ouvrir sa chemise alors qu'il la laissait s'éloigner de lui à nouveau. Ayant envie de suivre ce conseil qu'elle venait de lui dire ou de se glisser dans le fond de son lit pour un peu plus de confort. Après tout, ce n'est que sa chemise et son pantalon qui avaient touché à ce lit dont il se foutait complètement à ce moment même. « -J'avais plutôt envie de confort, parce que le lit n'était pas des plus moelleux, le tien me faisait envie.» Disons que le lit de cette prison était surement égal à un plancher assez rocailleux.

Il laissait sa chemise se poser sur le bord de son bureau avant de se diriger vers elle pour se glisser dans son dos, se collant littéralement à elle sans la moindre gêne. Elle le grisait. Il avait envie d'elle depuis trop longtemps. Il l'avait déjà vu des centaines de fois et cette vue était toujours aussi plaisante à ses yeux. Délicieux interdit qu'elle représentait. Combien de temps encore allaient-ils attendre? De cette façon, il pouvait mieux imaginer son corps à la place de celui de ses amantes sans importance à force de voir la forme de son corps. C'est contre son dos qu'il se glissait, laissant ses doigts passer sur son ventre pour venir dénouer l'attache de son peignoir qui s'ouvrait doucement pour en dévoilant les chaires si tentantes à ses yeux. C'est dans le creux de son cou que sa voix venait se perdre, y laissant la trace de son souffle alors qu'il venait glisser ses doigts contre la peau de son ventre pour en dégager le tissu de son peignoir de contre son corps. Dieu qu'il commençait à avoir envie d'elle. À jouer à ce jeu, ça devenait dangereux pour lui par la même occasion. « -Ne joue pas la farouche, j'ai déjà eu le loisir de contempler ton corps bien des fois avant et tu sais que je l'apprécie particulièrement.» Aveu placé contre son oreille alors qu'il commençait à sentir l'envie prendre beaucoup trop de place en lui et c'est pour cette raison qu'il se dégageait pour se diriger la sortie pour attraper sa chemise. « -Mais, je vais filer dans la douche.» Une douche froide qui lui mettrait les idées en place. C'est vers la salle de bain qu'il se dirigeait pour terminer de retirer ses vêtements et entrer sous le jet d'eau froid qu'il se mettait en plein visage. Soupire de soulagement qui prenait place entre ses lèvres alors qu'il changeait la température de la douche pour laisser l'eau chaude couler le long de sa peau, de ses muscles, des multitudes de cicatrices et de marque qui traînaient le long de sa peau. Il aurait certainement continué de dévêtir sa demi-sœur, mais les choses auraient surement mal tournée alors la douche semblait une option plus..saine.


Dernière édition par A. Mikhail Dashwood le Ven 31 Aoû - 15:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (r.) caught in a bad romance   (r.) caught in a bad romance Icon_minitimeVen 31 Aoû - 15:18

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Dans ses rêveries coupables, c’était bien différent qu’elle l’avait imaginé. Plus subtile que les hommes qui la possédaient comme un morceau de viande, soigneux, en quelques sortes, de lui arracher les bons plaisirs qu’elle méritait, plutôt que de consommer sans attendre de retour. Elle le savait, dans cette jalousie qui vrillait chacune de ses pensées, que toutes les poules qui passaient dans son lit à lui avaient le luxe de se confronter à la subtilité de ses charmes, le suave de ses caresses, les émois qui la traversaient sans pour autant être complètement assouvis. C’était un supplice constant, ces idées qui germaient dans son esprit bien trop souvent, alors qu’elle aventurait son regard dans sa direction, alors que son esprit s’échappait à la raison pour sombrer dans les affres du jeu dangereux qui la détruisait. Tijuana, c’était le début de tout, le début de cet incendie dévastateur qui la bouffait de l’intérieur, et la fin des pauvres limites que leur entourage leur avait fixés. Ils étaient fous, l’un autant que l’autre, prêts à s’aliéner encore plus rien que dans l’espoir d’entraîner l’autre à sa suite. C’était sans s’en rendre compte, qu’il la désarçonnait en quelques mots, quelques paroles qui la mettaient au supplice rien que par les conclusions qu’elle pouvait en tirer, les idées qui germaient dans un coin de son esprit, les images qui s’imprimaient sur le voile de ses paupières. Qui la hanteraient, de trop longs instants durant. Ca la brisait, ça la brûlait, lui donnant envie de fuir, s’échapper dans l’espoir de retrouver sa superbe, lui rendre la pareille de ce misérable jeu qui se créait entre eux. Le faire la détester tout autant qu’elle le détestait quand il était ainsi, quand il défilait au bras d’une inconnue, qui ne lui arrivait pas même à la cheville, quand bien même sa tignasse blonde avait le don de rappeler la cascade soyeuse de ses cheveux. Pauvre fou qu’il était, s’il croyait que ces substituts arrivaient à sa hauteur, qu’ils pouvaient prétendre à lui ressembler en quoique ce soit, lui apporter les bons plaisirs qu’elle serait à même de trouver en lui. Ca la dévastait, rien que ces pensées rageuses la prenant, alors qu’elle tentait de feindre l’indifférence. Qu’elle tentait de reprendre les rênes de la situation, retrouver un tant soit peu de sa superbe, celle qui lui allait si bien, celle qui la rendait intouchable, inatteignable. Si seulement il avait été commun au point d’être aussi grossier que tous les autres, pervers à souhait tout autant que ce crétin de flic qui laissait ses bons plaisirs transpirer dans un message adressé à qui voudrait bien le lire. Tout serait plus facile probablement, moins vibrant, moins douloureux. Tous les minables qui passaient dans son lit, elle le savait, n’avaient guère l’utilité pure et dure de lui faire oublier les indécentes pensées qui naissaient dans sa tête sitôt qu’elle posait son regard azuré sur lui, uniquement lui. Le seul à même de la réduire à néant avec tant de facilité, la faire frissonner sans même la toucher. D’effroi, peut-être bien, alors qu’il était le seul à même d’inverser une situation si facilement. Elle ressemblait à une pauvre petite chose, dos à lui, le doute traversant ses traits dans les secrets qu’elle lui cachait. Peut-être bien que si elle était restée dans sa vie minable, dans cette ville qu’elle connaissait par cœur, au sein de cette famille qui la dégoûtait, elle aurait réussi à l’oublier. L’effacer dans les bras de n’importe qui, n’importe quel homme un tant soit peu recommandable. Il faut croire qu’elle avait, elle aussi, une volonté de se torturer plus encore.

C’est une vague de surprise qui la prit, en le sentant s’abattre contre son dos avec tant d’insistance. Lui qui l’avait repoussée avec une rage emplie de colère difficilement retenue, quelques instants plus tôt, voilà qu’il l’empoignait à nouveau, non pas pour l’éloigner, mais pour franchir les barrières de son intégrité, et réduire à néant le peu de contenance qu’elle avait encore. Sous sa poigne, un frisson incontrôlable électrisa son dos, la mettant au supplice, brisant sa fierté en mille morceaux qui se dispersaient aux quatre coins de la pièce. Si loin, alors qu’elle perdait presque pied, délicieusement déconnectée de la réalité. Tout son esprit pourtant, la poussait à fuir cette étreinte si particulière, à se défaire de ses bras puissants, tenter en tout cas, faire n’importe quoi. Mais son corps, en revanche, trouvait le tout trop confortable pour être abandonné de la sorte, alors qu’elle crispait chacune des parcelles de son celui-ci, tout contre lui, comme une douce et inconsciente tentation qui s’offrait à ses bras. Elle baissait sa garde, elle biaisait toutes les limites de sa bonne volonté, impuissante, immobile. Qu’est-ce qu’il faisait ? Elle le savait, au fond de son esprit, il lui rendait justement la pareille de tout ce qu’elle lui avait fait endurer en un espace aussi réduit. C’était bon, c’était interdit, dangereux, extrêmement déstabilisant. Aux premières esquisses de ses gestes, elle se sentit violemment défaillir, sa respiration se coupant alors qu’elle retenait les émois qui seraient à même de la trahir. Son cœur, dans sa poitrine, était partie dans des embardées violentes, prêt à déchirer son corps pour se frayer un chemin à travers chaque parcelle de son être. C’était invivable, la chaleur grimpait pour venir se loger dans le creux de son ventre, zone sur laquelle il jetait son dévolu, alors qu’elle l’avait laissé briser les quelques protections qui lui avaient collé à la peau. Si docile, affreusement offerte à lui, la tension ne se trahissant que dans ses muscles, les gestes réflexes de son corps qui commençait à dangereusement s’agiter sous la main experte de son bourreau. C’était la peau de sa paume, qu’elle sentait glisser contre le soyeux de son ventre, rêche, et pourtant si délicieuse. Elle se sentit ployer, perdre pieds, juste assez pour qu’un soupir ne lui échappe, lui laissant la possibilité de reprendre sa respiration, chercher contenance là où elle n’en avait plus, submergée par d’insatiables désirs qui l’incendiaient. Il l’avait embrasée, par ce simple toucher, et il le savait pertinemment, destructeur qu’il avait été de sa contenance, de tout ce qu’elle s’était donnée tant de peine à ériger. Il l’avait fait si facilement, en une simple esquisse de caresses, une tentation dont elle sentait encore l’empreinte sur sa peau, alors qu’il l’abandonnait sans se retourner. Une honte indicible la fit rougir, amenant le feu à ses joues, alors qu’elle baissait les yeux pour violemment refermer son peignoir, dans l’épaisse solitude qui régnait à présent dans sa chambre. Désabusée de la sorte, c’était sa gorge qui se serrait, son souffle qu’elle perdait, sous la rage qui la prenait, sous la frustration qui la grisait. Tous ces sentiments exacerbés avec force par cette simple main aventureuse. Son esprit tournait à toute allure, envoyant une masse incontrôlable d’informations dans chaque parcelle de son corps, elle se sentit faiblir, retrouvant le bord de son lit le temps de calmer la respiration saccadée qui continuait de lui faire défaut. Comment avait-il pu ? Il ne faisait que lui rendre la monnaie de sa pièce, en quelques touchers tant experts qu’ils la désarçonnaient en quelques esquisses à peine, et voilà quelle pathétique chose elle devenait. Cette réalité lui éclata au visage, la guindant d’une nouvelle fierté, lui faisant crisper la mâchoire avec force, sous la colère la rattrapant soudainement. Il n’avait pas le droit, il le savait, elle le savait et pourtant, ils bravaient l’un avec l’autre cet interdit. Jamais l’un contre l’autre.

C’est revêtue de toute sa superbe qu’elle se redressa, réajustant ses cheveux, avec soin, amenant un brin de perfection, avant de soigneusement défaire le peignoir comme il l’avait fait quelques instants plus tôt, aventurant le bout de ses doigts sur les chemins sinueux que sa main avait emprunté. Elle s’y perdit, quelques secondes durant, avant de reprendre contenance, engager ses pas dans ceux qu’il avait entrepris, pour rentrer dans la salle de bain sans la moindre gêne, celle-là même où il se trouvait, sous la douche, celle-là même qu’elle avait, à la base, prévu de prendre. Elle n’hésita donc que quelques fractions de seconde, réajustant la suffisance sur son visage, pour venir brusquement l’interrompre dans sa petite séance de beauté, en ouvrant la douche. « Je croyais t’avoir dit que je devais me changer. » Ses faiblesses précédentes semblaient s’être envolées, rattrapées par l’orgueil qui lui allait si bien. Et c’est à son tour, sans la moindre gêne qu’elle laissa tomber son peignoir au sol, dévoilant ce fameux corps qu’il appréciait si particulièrement, un sourire trahissant l’orée de ses lèvres. Comme si de rien n’était, comme si c’était la chose la plus naturelle qui soit, elle entra dans la douche avec lui, évitant pourtant d’attarder son regard sur lui, ou sur les possibles tentations dont il recelait à outrances. C’était à son tour de reprendre le contrôle de la situation, dangereusement certes, mais avec toute la confiance guindée dont il avait indécemment fait preuve quelques minutes plus tôt.
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MessageSujet: Re: (r.) caught in a bad romance   (r.) caught in a bad romance Icon_minitimeVen 31 Aoû - 15:53

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Jouer avec elle était tout aussi dangereux pour lui que pour elle, à glisser ses mains contre son corps, c'est des envies malsaines qui prenaient place dans le fond de son esprit. S’il la laissait céder entre ses doigts, c'est pour ne pas succomber à ses envies à lui qu'il avait décidé de fuir vers la douche, puisqu'à caresser la douceur de sa peau, il avait envie de glisser ses doigts contre ses monts, contre son corps, entre ses cuisses et dans le creux de son antre. Si elle céder, c'était la même chose pour lui, tentant de reprendre contenance, mais ayant du mal ainsi collé à elle. La seule femme à le rendre aussi fou, avide de jalousie qu'il ne pouvait contrôler, prêt à tuer n'importe quel homme s'aventurant trop près de lui, ayant passé la nuit dans se demeure, dans le lit de l'objet de tous ses désirs. Ils le savaient tous deux. Ils savaient cette envie trop forte entre eux puisqu'elle durait depuis trop longtemps déjà. C'est sans remords qu'il en abusait pour faire ployer l'autre et c'est la douche froide qui lui remettait les idées en place, quoiqu'il avait à loisir le temps d'imaginer les courbes délicieuses de cette femme qui obsédait ses pensées. Ils avaient quitté leur vie pour être en paix, pour pouvoir agir comme bon leur semblait, mais il y avait toujours cette limite placardée dans leur esprit. Cette limite qu'ils ne demandaient qu'à franchir, mais qui se faisait insistante. Les mains du trafiquant venaient rudement frotter son visage pour se changer les idées, penser à des choses moins délicieuses que les plaisirs qu'il avait envie de lui offrir, aussi tendre pouvaient-ils être ou le contraire. C'est le calme qui reprenait lentement son esprit alors qu'elle, c'était toute autre chose qui prenait place en elle. La blonde lui en voulait, comme il lui en voulait de faire monter autant de désir en lui, comme il lui en voulait de se taper trop d'hommes qui n'étaient pas lui, comme elle lui en voulait de ramener des pimbêches sans intérêt.

C'est la porte de la douche qui s'ouvrait, douche assez grande pour contenir une dizaine de personne. Loin d'être gêné par le regard de sa demi-sœur sur sa personne, il posait son regard sur elle, continuant de laisser l'eau couler le long de son corps. « -Fais donc ce que tu veux ma chère demi-soeur, je ne t'empêche en rien de te changer.» Il replongeait son visage sous l'eau pour passer une main dans ses cheveux alors qu'elle retirait son peignoir pour se retrouver complètement nue devant lui. À ses souvenirs, ils n'avaient jamais été aussi loin dans leur petit jeu et c'est difficilement qu'il arrivait à contenir les pulsions qu'il refusait depuis trop d'années. C'est sa mâchoire qui se crispait un moment alors qu'elle entrait, malgré la grandeur de la douche, l'endroit lui semblait si petit alors qu'elle était tout juste devant lui, dans sa nudité complètement. C'est son regard qui s'attardait sur les formes de son corps alors qu'il terminait de rincer le savon qui coulait contre sa peau. Ses yeux se levaient au ciel, comme s'il tentait de fuir les tentations qui lui étaient si facilement offertes, c'est l'envie, la rage, un tas de sentiments trop forts qui prenaient place en lui alors qu'il lui laissait place sous le jet de la douche. « -J'avais fini de toute façon.» Hors de questions de rester plus longtemps dans cette douche au risque de finir par la prendre contre l'une des parois, au risque qu'elle remarque trop facilement l'envie qu'elle lui donnait, qui avait tendance à être beaucoup moins subtil que la sienne. Ce sont ses doigts qui avaient envie de se faire baladeurs sur les formes de son corps, mais avec toute la bonne volonté dont il était très peu disposé, il tentait de lutter et de laisser un voile très mince d'indifférence sur son visage. Au risque de se coller à elle et faire réagir son propre corps contre son gré, il faisait bien mieux de sortir de la douche et faire autre chose que d'observer son corps mis à nu. C'est tout de même sans pouvoir se contrôler qu'il venait approcher ses lèvres près de son oreille pour lui parler, glissant ses doigts dans le creux d'une de ses hanches. « -Tu es délicieuse.» Il ne manquait pas de la complimenter, parce qu'il le pensait et même lorsqu'elle avait des vêtements, il pensait la même chose d'elle. La blonde était tout à faire le genre de femme qui lui plaisait un peu trop, surpassant bien d'autres à côté d'elle. Mikhail pouvait être parfois le dernier des salauds, mais avec elle c'était différent, c'était une multitude de comportements qu'il abordait avec elle. La seule femme a lui tirer quelques compliments. La seule femme qu'il avait envie de complimenter. La seule femme qu'il rêvait autant d'avoir pour lui seul. Il crevait d'envie qu'elle cesse de côtoyer des hommes sans intérêt pour le rendre fou et parce qu'il ne la voulait que pour lui. Ça le rendait fou. Il se reculait, abordant un sourire et vrillant son regard dans le sien. « -Bonne douche.» C'est rapidement qu'il sortait au risque de se perdre dans des ébats qu'il aurait trop appréciés.

Qu'il soit dans la salle de bain et elle dans la douche ne l'importait pas, il ne voulait simplement pas être aussi près d'elle alors qu'elle se pavanait de la sorte, sachant parfaitement qu'il mourait d'envie de goûter à son corps et de la faire crier de jouissance. L'air froid lui faisait un bien qu'il ne pouvait nier et c'est une serviette qu'il glissait autour de sa taille, laissant l'eau filer entre les muscles de son ventre. Les images de son corps ne cessaient de se dessiner dans son esprit alors qu'il séchait ses cheveux d'une autre serviette et qu'il quittait la salle de bain pour faire n'importe quoi d'autre que penser à elle. C'est vers sa chambre qu'il se dirigeait, enfilant simplement un boxer et un pantalon ample en lin question d'être confortable et c'est dans le lit de sa presque sœur qu'il allait se poser. Il jouait avec le feu. Qu'importe. Il était bien plus confortable que le sien ou c'est parce qu'il était recelé de son odeur enivrante.
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MessageSujet: Re: (r.) caught in a bad romance   (r.) caught in a bad romance Icon_minitimeVen 31 Aoû - 17:26

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Ils étaient fous, l’un tout autant que l’autre, grisés dans des interdits qu’ils côtoyaient avec trop d’insistance, rendus insensibles par leurs joutes incessantes, poussées sans cesse jusqu’à l’extrême. C’était tantôt lui qui la déshabillait sans ciller, tantôt elle qui lui rendait la monnaie de sa pièce, dénuée de la moindre hésitation, peu à peu, les barrières sautaient, les limites se franchissaient, insidieusement, avec tout l’art dont ils pouvaient disposer. Tout autant qu’il l’avait mise à défaut en quelques caresses aventureuses, elle s’apprêtait à lui rendre la pareille, guindée par cette fierté qu’il mettait trop souvent à mal. Ils se cherchaient, se trouvaient trop souvent, se perdaient ensemble dans des sensations détestablement délectables. Ils étaient plongés, l’un avec l’autre, dans de doux paradoxes et s’en complaisaient avec trop de facilité. Déstabilisée qu’elle avait été, c’était sans regret qu’elle abandonnait ces états d’âme, les laissant derrière elle, dans l’espace restreint de sa chambre pour retrouver toute sa superbe à mesure que les pas la séparant de la salle de bain défendue s’envolaient. C’était généralement un tout autre jeu auquel elle se livrait face aux hommes, sirène tentatrice qui ne s’offrait qu’à de rares caresses, rares séances de charme qui l’amusaient plus qu’autre chose. Certainement pas comme une pute qui écartait les cuisses, bien plus subtile, contrairement à ce que son abruti de demi-frère misogyne pouvait bien imaginer. Certainement pas comme les pétasses qu’il ramenait, et qui se faisaient sauter en un claquement de doigts. Il l’apprendrait, tôt ou tard, à ses dépens, le jour où il serait celui qui cherche sans trouver, le jour où elle serait celle qui se serait détournée des chemins dangereux d’une tentation défendue. Car après tout, son orgueil la poussait encore à espérer pouvoir se défaire d’une telle attraction, d’une telle dépendance à ce qui ne pourrait jamais être assouvi. Elle ne laissa aucune place à l’hésitation, pas même sur les traits de son visage à l’instant de toiser son frère dévêtu, encore moins au moment de laisser tomber le dernier habit qu’elle portait, pour le rejoindre sous la douche. C’aurait pu être plus indécent encore, si cette douche avait été plus petite qu’elle ne l’était en vérité, à même d’accueillir, elle le savait pour l’avoir tenté, des ébats chaleureux sous toutes les coutures qui soient. Pour une fraction de seconde, l’aise s’empara d’elle, à mesure que l’eau coulait sur sa peau, tiède et doucereuse, essuyant les quelques marques ingrates que certains touchers avaient laissé sur son épiderme. Les souvenirs de cette matinée miteuse disparaissait, tout autant que son passage à la prison, elle retrouvait désormais toute sa splendeur habituelle, à même de désarçonner tous les fortunés qui lui passeraient sous la main. Difficile, de toute manière, d’imaginer qu’elle puisse se complaire avec tant d’assurance dans des zones pareilles de la ville, c’est dire à quel point elle pouvait aller loin pour celui qui ne le méritait guère. Elle ignorait complètement la grisante sensation de sentir le regard de Mikhail sur elle, tout autant qu’elle n’avait pas daigné le regarder avec autant d’insistance qu’il le faisait sûrement à l’instant précis : comme si elle avait été seule sous cette douche ou, comme il le disait si bien, comme si elle avait été en présence d’un simple parasite qu’elle s’acharnait à éviter. Elle trempa ses cheveux, passant longuement ses mains dans la cascade douce de ceux-ci, laissant ses mains esquisser des caresses sinueuses le long de sa peau, dans le creux de son ventre où étaient encore marqués les sillons du passage de ses mains à lui. A d’autres endroits, défendus, sur lesquels il n’avait encore jamais daigné posé sa main, à défaut d’y avoir laissé aventurer son regard.

Son souffle s’échouant contre sa peau, sa main tentatrice eurent pourtant le don de presque la faire sursauter, se trahissant à nouveau plus qu’elle ne l’aurait voulu. Et voilà qu’il se laissait encore aller à quelques gourmandises, quelques mots susurrés de près. Trop près, l’empreinte de son corps lui arrachant une douce caresse le long de son dos. Elle garda pourtant toute sa fierté, au moment de tourner le regard vers lui, le toiser en un coup d’œil par-dessus son épaule, un sourcil arqué. Elle ne se donna pas la peine de répondre, peut-être bien parce qu’elle en était incapable, désabusée, sensiblement esseulée face à la force de son regard plongé dans le sien. Il eut pourtant tôt fait de répéter son manège, l’abandonnant à ses seuls ressentiments, la sensation de l’eau coulant sur sa peau devenant subitement agressive, tout comme chaque signe de vie trahissant sa conscience, la pleine maîtrise qu’elle avait de ses sens, son existence, tout simplement. Pourquoi est-ce qu’il fallait qu’elle se confronte sans cesse à de tels supplices ? Sous la douche, à astiquer son corps avec acharnement, elle retrouva la maîtrise de son corps, la pleine forme de ses pensées, toute sa contenance alors qu’elle n’en avait plus besoin, si ce n’est pour détester ses faiblesses, pour détester cette manie qu’elle avait de sombrer dans des affres sans fond à chaque fois qu’il la touchait, à chaque fois qu’elle soutenait son regard. Elle quitta la douche sitôt qu’il fut sorti de la salle de bain, attrapant à son tour une serviette pour la passer autour de son buste, couvrir son corps comme si elle était devenue subitement pudique, appliquée à ne pas laisser qui que ce soit laisser glisser ses yeux le long de sa silhouette. Elle soupira, arrangeant quelque peu ses cheveux dans l’espoir de s’occuper l’esprit, s’occuper les mains, reprendre pleinement conscience de ce qu’elle était, une femme à part entière et non pas une poupée qui faiblissait à chaque assaut sur sa petite personne. Les cheveux relevés en un soigneux chignon, une goutte glissant le long de son dos la fit frissonner, alors qu’elle rebroussait chemin pour retourner dans sa chambre, prête à laisser se déverser le moindre des ressentiments qui l’affaiblissait tant. C’était plus fatigant qu’elle voulait bien le reconnaître, de résister, de ployer, de se relever avec toujours la même suffisance sur le visage. Il n’y avait que l’intimité de sa chambre qui assistait au tombé du masque, à la simplicité de la vérité pure et dure et alors qu’un soupir la trahissait, c’était seulement à ce moment que son regard azuré se posait sur l’intrus dans son lit. Prise au dépourvu, elle abattit rapidement un bras contre sa poitrine, son corps toujours couvert par la serviette, la surprise s’étant emparée d’elle avec force. Qu’est-ce qu’il foutait là ?! La question, tout autant qu’une vague de colère, la submergeait, mais elle retint cette remarque, l’ignorant presque pendant de longues secondes. Tout juste le temps de rattraper la désastreuse situation dans laquelle elle se trouvait, rabattant son attention sur le tiroir à sous-vêtement dont elle sortait de la lingerie fine, qu’elle envoya sur le lit, comme elle le faisait habituellement. C’est ainsi, en gardant sa serviette – rien que pour lui déplaire – qu’elle enfila sa petite culotte en dentelles fines, avec toute la grâce dont elle disposait, glissant le tissu le long de ses jambes, de ses cuisses pour refermer son intimité à l’abri de tout assaut. Et c’est avec la même maîtrise qu’elle mit son soutien-gorge, laissant enfin tomber la serviette au sol. Ce n’était pas son genre, que de s’habiller en mimant la pudeur de la sorte, mais elle excellait pourtant dans cet art également, ça faisait après tout partie des interminables manipulations qui l’amusaient tant.

« Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu n’as pas de lit ou quoi ? » Cette baraque, aussi grande que hors de prix, était largement assez imposante pour qu’il ait trois chambres à lui tout seul, respectivement avec bien deux ou trois lits dans le même espace alors quoi ? Son ton recelait d’un brin d’agressivité, teinté d’un faux intérêt. Elle lui faisait dos, et à sa question franchissant ses lèvres, elle n’avait même pas daigné le regarder, enfilant un nouveau chemisier, assez long pour dangereusement charrier la naissance de ses cuisses, refermer toutes les vues tentatrices qu’il pourrait avoir eues quelques instants plus tôt. Elle pouvait, après tout, tout aussi bien que lui, user d’indifférences frigides pour prouver sa maîtrise et sa domination de l’instant. Ce n’est qu’enfin qu’elle contourna le lit, pour venir à sa hauteur, son sourire mutin à nouveau plaqué sur ses lèvres. « C’est marrant, les hommes doivent avoir une prédilection pour ce côté-là du lit. A mes souvenirs, tous ceux qui ont dormi ici ont choisi ce côté. » La voilà à nouveau, la ravageuse rancunière qu’elle était, mais après tout, il l’avait cherchée.
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MessageSujet: Re: (r.) caught in a bad romance   (r.) caught in a bad romance Icon_minitimeVen 31 Aoû - 18:30

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Si elle savait toute la torture mentale qu'il devait se faire pour ne pas céder à ses envies oppressantes qu'il ressentait quand elle se comportait de la sorte devant lui. Elle n'était pas la seule à se sentir défaillir et c'est son orgueil de mâle qui avait le don de le mettre sur pied, mais aujourd'hui était une journée particulièrement difficile et il crevait d'envie de la prendre, de faire naître des soupires d'extases entre ses lèvres délicieuses et de ravager son corps de ses coups de reins. C'était quelque chose d'assez difficile que de sortir de cette douche, que de cesser de penser à ce corps qui hantait son esprit bien trop souvent et cette femme pour qui il devenait dévastateur. C'est finalement dans le lit de la jeune femme qu'il allait s'échouer, parce qu'il aimait à se perdre dans ce jeu destructeur et parce qu'il préférait son lit plutôt que le sien, sans réelle raison, simplement parce qu'il y était confortable, se doutant que bien des ébats s'y étaient produits. C'est en colère qu'elle se tournait vers lui quand elle se rendait compte de sa présence alors qu'il était simplement étendu, sans être enfoui sous la tonne de couvertures qui y traînait. C'est un sourire amusé qui passait sur ses lèvres alors qu'elle était en train de l'insulter doucement et c'est ses mains qu'il passait derrière sa tête en fermant les yeux. « -Non. Je préfère le tien.» Rien de plus. Il n'y avait pas de raison qu'il avait envie de lui donner autre que l'envie trop présente de passer du temps avec elle. Il la laissait se changer sans lui adresser le regard, mais non sans voir les formes de son corps se dessiner dans son esprit alors qu'il ne la regardait même pas. Ses courbes, elles étaient gravées dans le fond de son esprit, sans qu'il ne puisse faire quoi que ce soit pour qu'elle cesse de s'y dessiner sans arrêt. Il laissait faire la jeune femme qui semblait l'ignorer en lui jetant de temps en temps un coup d'oeil bien discret avant de refermer les yeux. C'est les quelques pas qu'elle faisait pour se rapprocher du lit qui lui faisait ouvrir les yeux et il posait son regard sur elle, l'observant lentement en plongeant son regard dans le sien. C'est un long soupire qui passait entre ses lèvres alors qu'elle s'amusait à éveiller les colères de son demi-frère en lui parlant des baises qu'elle avait pu avoir dans ce fameux lit dans lequel il était étendu.

C'est rapidement qu'il venait attraper le poignet de la jeune femme pour venir la faire basculer par dessus lui sans qu'elle n'ait vraiment le choix. C'est contre son corps qu'elle se retrouvait un moment et c'est dans son dos que ses mains était posées. Il la tenait contre lui un moment, quelque secondes et c'est doucement à côté de lui qu'il la faisait tomber alors que quelques secondes plus tôt c'était contre lui qu'elle était. C'est tout près de lui que son dei-frère venait de la déposer, dans le confort de son lit. Il en avait marre qu'elle lui parle de ses baises, de ses amants, de tout ce qui le mettait hors de lui, c'est difficilement qu'il tentait de rester indifférent ou simplement aussi calme qu'il ne l'était un moment plus tôt. Il tournait la tête vers elle en vrillant son regard dans le sien. « -Tu veux bien arrêter de me parler des mecs qui passent dans ton lit. C'est bon, je les vois, je les entends, et souvent je leur fracasse la tête sur un des murs de la maison quand ils sortent.» En effet, quand il était dans les parages, il ne manquait pas de communiquer son mécontentement à ces hommes de passage et ce n'était surement pas par les mots qu'il se faisait comprendre. « -Cesse de tenter de me mettre en colère.» Il avouait, indirectement qu'il était jaloux et il détestait ça, mais il n'avait jamais réellement rien fait pour lui cacher et il savait qu'elle aimait qu'il agisse de la sorte, cela devait bien prouver quelque chose. C'était impossible de se retenir quand il savait qu'un autre homme que lui était en train de lui offrir des plaisirs qu'il crevait de lui offrir depuis des années, laissant ses doigts courir le long de sa peau, sa langue traîner entre ses cuisses, son corps se percuter contre le sien. Il fallait qu'il cesse de penser à ça. Foutue femme qui obsédait son esprit depuis bien longtemps. Elle. Son corps. Cette envie qu'elle ne soit que sienne sans devoir déverser sa colère sur les hommes qui passait dans sa maison. Leur maison. « -Je propose une trêve pour ce matin.» Qu'est-ce qu'il était en train de foutre. Il changeait de comportement sans arrêt, mais c'est elle qui le faisait agir de la sorte. Autant il avait envie d'être brutal avec elle, autant il avait envie d'être tendre et lui faire goûter des plaisirs que des hommes ne lui donnaient que très sommairement, autant il avait envie de la tuer, que de la prendre dans ses bras. Ça le rendait fou, depuis des années, depuis toujours, cet interdit qui ne devrait simplement pas avoir lieu entre eux et ce serait bien plus simple si seulement ils n'avaient pas le même père. Au final, qu'est-ce que ça changeait? Tout était déjà là. C'était trop tard, en quelque sorte. Une trêve de quoi? De prise de tête. Mais reste qu'il avait toujours envie de la sentir moite contre lui, vibrer sous ses mains, prendre ses lèvres dans un baiser avide qui n'avait jamais pu exister entre eux. Il fermait les yeux une fois de plus, détournant la tête pour repasser les bras sous sa tête. À voir ce qu'elle allait avoir envie de faire, si elle allait accepter cette petite trêve qui ne durerait surement pas longtemps puisqu'il devait se mutiler mentalement pour ne pas abuser de son corps sans la moindre retenue.
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MessageSujet: Re: (r.) caught in a bad romance   (r.) caught in a bad romance Icon_minitimeVen 31 Aoû - 19:19

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Il la cherchait, là, posé dans son lit quelques minutes à peine après l’avoir envoyée promener, l’avoir tentée, puis ignorée, presque repoussée avec toute l’indécence de ces choix. Certainement pas de quoi la mettre dans les meilleures conditions que ce soit, tout aussi vengeresse qu’il pouvait l’être quand il s’agissait d’organiser quelques-unes de ses petites rébellions contre les hommes qui daignaient poser la main sur elle, ou plus d’attention encore. Après tout, le choix lui appartenait, il pouvait parfaitement bien se jeter à l’eau également, il ne pouvait s’en vouloir qu’à lui-même, de voir des hommes écumer son lit sans pour autant l’atteindre réellement. Elle se contentait de piètres figurants pour s’occuper, pour calmer les vagues de sa libido, l’effacer lui de ses pensées et tenter de passer à autre chose, rien que pour quelques heures, ou simplement quelques minutes de liberté, de grisante sensation d’être autre chose. Autre chose qu’une bombe à retardement, qu’une boule de nerf prête à perdre le contrôle au moindre mot plus haut qu’un autre. Pathétique chose qu’elle était, ce qu’elle détestait cette condition de marionnette de ses pulsions, de chiffon à même de s’effondrer de tout son long sitôt qu’une caresse se faisait plus suave qu’une autre. L’ignorer, à l’instant précis, agir comme s’il n’était pas là, comme s’il ne s’exhibait pas fièrement sur son lit, c’était la meilleure chose à faire, la seule chose que son esprit fier lui disait de faire à vrai dire, et elle s’en sortait avec grand art, revêtant quelques habits sans même ciller, sans même penser aux bons plaisirs que les vues de ses chairs pouvaient lui offrir. Le vengeance, il le savait pour l’avoir si longtemps côtoyée, c’était son petit instant de gloire dans lequel elle brillait particulièrement, avec un brin de sadisme, un soupçon de manipulation, et quelques indécences félines, tout ce qui lui sied au teint. Il semblait tant ravi de pouvoir mettre son esprit à mal de la sorte, à mettre sa patience à rude épreuve. L’énervement qu’elle tentait de cacher, elle le savait, était palpable dans toute la pièce, tout autant que dans chaque parcelle de son corps, dans chaque battement effréné de son cœur contre sa poitrine. Le regard de Mikhail, au combien elle le sentait lorgner sur elle parfois, la brûlait littéralement et il n’y avait que son orgueil mal placé qui la tenait sur place ; loin de lui et pourtant si près. Distante, alors qu’elle esquissait quelques pas dans sa direction, qu’elle bravait les interdits sans pour autant s’engager dans cette voie. Juste pour s’approcher, le tenter, s’offrir presque à lui… Mais ponctuer le tout de paroles assassines, se fichant droit dans sa fierté à lui, qu’elle savait si aisément déceler. C’était si facile, et à voir la crispation sur son visage, la simple phrase qu’elle avait énoncé, d’un ton enjôleur et distrait, avait suffi à le réduire au même stade qu’elle-même. Au moins, à cet instant précis, ils partaient sur les mêmes bases, dans leur petite joute à venir. C’était interminable, toujours à se chercher, sans réellement se trouver et Dieu seul pouvait savoir quand ils le feraient enfin. Peut-être bien que ces jeux-là étaient encore plus indécents que leurs fantasmes respectifs, recelés dans un coin de leurs esprits respectifs. Pauvres petits qu’ils étaient. Et il était pourtant plus en colère qu’elle ne voulait bien le croire, c’était si facile à deviner, rien qu’à travers la poigne avec laquelle il s’emparait de son fin poignet. Presque comme s’il tentait de lui faire mal, et c’est d’ailleurs par réflexe qu’elle tenta de se défaire de cette prise, prête à lâcher un chapelet d’insultes à son adresse, bien loin de la maîtrise de laquelle elle se grimait.

Mais sa force à lui la fit basculer, et elle se retrouva sur lui avant même de s’en rendre compte, leurs regards se fichant l’un dans l’autre. Ils s’étaient tant cherchés, et voilà qu’ils se trouvaient, se vrillant les prunelles avec intensité, insistance, indécence. Elle se sentit défaillir face aux éclairs de ses iris, frissonner d’effroi, d’un malaise sans fond dans lequel elle plongeait tête la première. Hasardeux, son regard n’hésita pourtant pas à détailler les tracés de ses lèvres, si tentatrices, à portée des siennes, pour un baiser fiévreux, celui qu’elle avait tant attendu. Et voilà que tout s’interrompait, alors qu’elle se retrouvait dos contre le matelas, lâchant un profond soupir alors qu’elle sentait une enclume s’abattre sur son thorax. A quoi il jouait ? Qu’est-ce qu’elle avait pour faiblir ainsi juste sous ses doigts, sous ses caresses qui avaient léché son dos, la rendant si sensible, si fragile. Friable, juste sous ses mains, prête à accéder à la moindre de ses demandes si tant est qu’elles soient indécentes. Il lui sembla bien vite qu’elle fixait le plafond depuis une éternité, avant qu’elle ne sente le regard du brun à côté d’elle venir la brûler de part en part. Chaque parcelle de sa peau était douloureuse, transpercée par un désir à même de la désarçonner, elle ne vrilla son regard que pour de fugaces secondes, avant de détourner le regard, tenter de reprendre contenance alors que c’était avec violence que sa gorge se crispait. Et ce n’est que lorsqu’elle entendit sa proposition que la réalité la rattrapa. Dans un ricanement sarcastique, pointant au coin de ses lèvres. Un rire incontrôlable, qu’elle ne put réprimer qu’en se mordant rageusement la lèvre inférieure. Enfin, elle daigna le regarder, le toisant d’un œil pendant quelques secondes, comme si elle se donnait le temps d’hésiter, de peser le pour et le contre. Ou du moins, essayer, forçant un sourire tout ce qu’il y avait de plus poli, clairement concis, loin des sous-entendus. « Tu as raison. » Ca avait tout pour être innocent, annonciateur de quelques orages à venir, s’il la connaissait un tant soit peu, dans toute la redoutable rancœur dont elle pouvait receler. Agile, aussi simplement que si elle entreprenait de se lever, elle revint sur lui, s’attribuant à nouveau la place qu’il lui avait attribuée quelques instants plus tôt. Mais cette fois-ci, elle le savait, elle le voulait, ce ne serait pas elle qui faiblirait, mais bien lui, par quelque moyen que ce soit. C’est donc avec une maîtrise avisée qu’elle plaqua son corps tout contre le sien, le bas de son ventre se charriant avec insistance l’orée du bassin du jeune homme, en quelques caresses subtiles, empreintes invisibles. Mais c’étaient ses lèvres qui se faisaient les plus dangereuses, aventureuses, en un sourire amusé. « On devrait s’embrasser pour conclure un pacte, tu ne crois pas ? » Elle lâcha un rire, un souffle qui s’échappa le long de la mâchoire du jeune homme, alors qu’elle avait laissé la chair de ses lèvres se tracer un indécent chemin vers le contour de son visage. Mais cette fois-ci, ses lèvres se faisaient durement résistantes à déposer le moindre baiser sur ses lèvres, c’était un pas qu’elle ne franchirait pas. Qu’elle le pousserait à franchir s’il le fallait, pas pour lequel elle ne faiblirait pas. Plus maintenant. Laissant la caresse de son souffle jouer avec celui du jeune homme, c’est la chair rosée de sa bouche qui se fit plus dangereuse, s’approchant de la sienne, y laissant une vague empreinte, une proximité si minime que le toucher était peut-être bien là, indicible dans l’agitation fiévreuse de ces fugaces secondes. « Je n’ai jamais été du genre à faire des trêves, peut-être bien que je me trompe. » Son ton se faisait rieur, sa voix se perdait contre la peau du jeune homme, entre ses lèvres. C’était brûlant, ça fracturait sa raison de mille parts, mais elle ne faiblit guère, pas même alors que le tissu de sa simple chemise grimpait dangereusement le long de ses hanches, dénudant le bas de son corps qu’elle avait pris tant de soin à cacher jusque là. « Profite bien du lit. » La sentence tomba, susurrée tout contre lui, serrée comme dans une étreinte infernale, et elle se releva, plus féline que jamais, l’enjambant avec facilité pour reprendre toute sa splendeur. Elle remit sa chemise en place, comme si de rien n’était, prête à filer comme il l’avait si souvent fait jusque-là. Ca faisait mal hein ? Il était peut-être temps qu’il s’en rende compte.
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MessageSujet: Re: (r.) caught in a bad romance   (r.) caught in a bad romance Icon_minitimeVen 31 Aoû - 19:52

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Il avait du mal à savoir ce qu'il voulait, mais peut-être était-il le temps qu'il cesse de fuir sans cesse et qu'il fasse ce dont il avait envie avec elle et non avec une poupée sans importance. C'est une trêve qu'il demandait. Peut-être voulait-il passer un peu de temps avec elle sans se prendre la tête, sans jouer de ces joutes qui ne finissaient jamais, parce qu'il se sentait faible, parce qu'il se sentait las de ce petit jeu qu'ils connaissent trop bien tous les deux. C'est contre lui qu'elle s'échouait pour finir sur le lit, ne se doutant pas que ce geste allait être une source de mécontentement pour la jeune femme, cherchant simplement à la garder près de lui. C'est de temps en temps qu'il tournait sa tête vers elle, quand il entendait le son de sa voix, quand il entendait le son des draps alors qu'elle se mouvait pour faire quelque chose d'autre. C'est un sourcil qui s’arquait contre son visage alors qu'il s'entendait au pire de la part de la demoiselle, se doutant que quelque chose clochait, mais il se contentait de fermer les yeux, peut-être un peu crevé de cette nuit de merde qu'il avait passée dans une cellule dégoutante. C'est quand elle glissait son corps à nouveau par-dessus le sien qu'il sentait le sien se crisper et une de ses mains se posait par réflexe dans le bas de son dos. C'est la température du sien qui montait d'un grade alors qu'elle se collait sensuellement à lui, jouant de ses lèvres, de son souffle, de son corps se collant au sien. C'était à son tour de se perdre sous ses touchés qui lui donnaient envie et dont elle savait jouer avec elle. C'est son regard qui se plantait dans le sien alors qu'il tentait de se contenir alors qu'il n'en avant pas la moindre envie. C'est sa voix qui se mutait dans un souffle pour se perdre contre les lèvres de la jeune femme alors qu'elle lui faisait une offre qu'il crevait d'envie d'accepter. Aucune réponse ne passait le cap de ses lèvres, mais des frissons passaient sur sa peau, trahissant que trop cette envie malsaine qu'il ressentît pour elle sous ses touchés et ses agissement, sous son souffle et ses lèvres qu'il voulait contre les siennes. Foutue barrière dans son cerveau qu'il a avait du mal à passer. Lui céder. Embrasser sa demi-sœur et dieu c'est que ce n'était pas un baiser simple et sans arrière-pensée.

C'est alors qu'elle l'enjambait doucement, dans son assurance toujours aussi dérangeante et qu'elle s'apprêtait à le laisser en plan, comme il lavait fait feux fois un instant plus tôt. Hors de question qu'elle ne quitte ce foutu lit dans lequel il avait envie d'être avec elle. C'est une nouvelle fois qu'il attrapait son poignet pour la faire basculer comme la première fois, mais avec beaucoup plus d'insistance, il la posait à côté de lui pour venir se glisser par dessus elle, capturant ses poignets entre ses mains qu'il passait au dessus de sa tête, l'empêchant de filer ses mains sur son corps. C'est son torse qui venait s'écraser contre elle. Si tantôt elle avait l'impression d'avoir une enclume, c'est le poids de l'homme qu'elle pouvait sentir par dessus elle. « -Tu ne vas nulle part.» C'est son souffle qui se perdait contre ses lèvres alors que ses mains se faisaient peut-être trop insistantes contre ses poignets. Ses lèvres effleuraient lentement les siennes, empreints d'une envie qu'il ne pouvait contrôler, d'une douceur qu'elle n'était que la seule à connaître venant de lui. C'est ses lèvres qui filaient contre la ligne de sa mâchoire alors que des baisers prenaient place dans son cou, sa langue passant contre la chaire de sa peau, goûtant à cette odeur qu'il avait respirée à mainte reprise. Ses dents venaient briser doucement son épiderme alors que sa voix rocailleuse se faisait entendre dans le creux de son cou, tandis que son corps lui semblait brûlant tellement il crevait d'envie de la posséder. « -Nous n'avons rien conclu encore.» Il était appuyé sur ses bras, tenant ses poignets entre ses doigts, de sorte à ne pas l'empêcher de respirer. C'est ses dents qui venaient charrier son lobe d'oreille alors que l'espace entre eux était simplement inexistant, c'était son visage qui venait de nouveau de placer en face du sien, relâchant une de ses mains pour venir attraper son visage entre ses doigts. La distance était réduite, il sentait son souffle venir s'échouer sur son visage, comme elle pouvait sentir le sien se perdre sur sa peau. C'est de ses lèvres qu'il venait prendre possession, pressant les siennes contre, venant prendre un baiser qu'elle lui avait offert un moment plus tôt et dont il crevait d'envie depuis trop longtemps déjà. C'est sa langue qui venait se glisser entre ses lèvres, cherchant la sienne pour en goûter la chaleur, pour caresser contre la sienne alors qu'il tenait toujours fermement l'une de ses mains au dessus de sa tête, envie prenant place dans la moindre parcelle de son corps alors qu'il était collé à elle. C'est son corps qui bouillait contre le sien des envies qui le rongeaient depuis des années. C'est ses lèvres qui ne quittaient pas les siennes, profitant de ce jeu de langue indécent, tenant ferment son visage entre ses doigts alors que c'est un baiser violent, mais sensuel qu'il lui donnait. Baiser receleur des envies refoulées depuis son adolescence, depuis sa rencontre avec sa demi-sœur. Première fois qu'il goutait ses lèvres tant convoitées pour conclure ce pacte dont il avait parlé un moment plus tôt, mais aussi parce qu'il en mourait simplement d'envie. C'est pour respirer qu'il reculait ses lèvres de celle de sa demi-sœur, plongeant son regard sombre dans le sien, caressant lentement sa joue de son pouce sans bouger de cette place qu'il avait décidé de prendre sans lui demander. C'est son souffle perdu qui s'échouait sur sa peau laiteuse, c'est un certain calme, mais une envie qui prenait place en lui, comme si ce baiser avait calmé un peu ses ardeurs, c'était une partie d'elle qu'il venait de prendre et il en aimait que trop le goût et la douceur. Il se contentait de la regarder. Sensation étrange que d'avoir pu lui prendre un baiser. Mikhail se sentait étrange d'être ainsi collé à elle, mais il en avait tellement rêvé. C'est contre ses lèvres qu'il parlait doucement, leur donnant l'occasion de s'effleurer encore dans quelques caresses subtiles. « -Pacte conclu.» C'est son autre main qu'il finit par relâcher, venant la glisser dans sa longue chevelure blonde, comme s'il découvrait son corps qu'il n'avait jamais pu toucher, mais qu'il s'était contenté d'observer en spectateur. C'est une étrange douceur dont il faisait preuve à ce moment même.
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MessageSujet: Re: (r.) caught in a bad romance   (r.) caught in a bad romance Icon_minitimeVen 31 Aoû - 21:27

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V. PAIGE KNOX-DASHWOOD & A. MIKHAIL DASHWOOD

Elle n’avait rien de la petite fille sage et recommandable, et ses parents l’avaient trop souvent appris à leurs dépens. C’était la pire folie qu’elle avait pu accomplir, que de quitter sa ville natale, son petit cocon pour s’aventurer sur les chemins de tous les dangers au bras de Mikhail. L’interdit fait de péchés en tout genre, tentateur plus qu’elle ne le voudrait, dévastateur dans chacune des petites attentions qu’il avait pour elle : que ce soit dans ses façons de la refouler, ou dans ses actes de rapprochement, ses caresses subtiles, ses appels invisibles qu’elle était bien la seule à capturer. Il la rendait folle. Follement jalouse, fiévreuse, déraisonnée à l’extrême, jusqu’à venir se percher sur lui, tout contre lui, se déhancher dangereusement contre lui. L’inviter à l’embrasser de la sorte, en laissant ses lèvres le tenter lascivement, c’était probablement la chose la plus irréfléchie qu’elle faisait, guidée uniquement par l’incendie qu’il avait si facilement alimenté par ses caresses subtiles, mêlées à ses indifférences dégradantes. Ce n’était qu’à cet instant précis, alors qu’il frissonnait sous elle, qu’il se crispait pour ne pas bouger, se mettant au supplice extrême qu’il découvrait à quel point elle pouvait être redoutable. Désireuse, tentatrice, charmante et pourtant tout aussi dangereuse et douloureuse que lui. Ne pas céder, elle s’accrochait à ce devoir avec force, alors que ses lèvres revenaient sans cesse contre les siennes, les caresser, les approcher sans s’y attarder. Elle le savait, elle le sentait juste sous elle, sous ses hanches violemment abattues contre lui ; il cédait, sombrait dans les mêmes affres qu’elle, sans pour autant qu’elle ne se perde en plus de politesses belliqueuses. Elle n’en avait pas besoin, et ce n’est qu’à l’instant qu’elle s’en rendit compte qu’elle stoppa son manège, se masquant à nouveau derrière toute la déférence dont elle était détentrice, se relevant comme si de rien n’était. Comme il s’était détaché de son corps, dont il s’était laissé aller à découvrir le grain de peau, la laissant hagarde au souvenir de ses touchers. Ce n’était qu’une rude contrepartie, un premier petit pique assassin, rien que pour lui faire comprendre à qui il avait affaire : certainement pas à une de ses poules qui se laissaient tripoter et ignorer le lendemain. Elle était plus, elle valait mieux, mais pourtant cette idée ne franchit guère l’esprit du jeune homme et elle le comprit lorsqu’il revint emprisonner son poignet dans sa main, de cette même force qu’auparavant, à laquelle elle ne pouvait guère résister, si tant est qu’elle en ait eu envie. L’avait-elle ? Peut-être bien, alors qu’elle esquissait quelques gestes pour se défaire, envahie qu’elle était par cette détestable situation d’impuissance. Il était fort, il était puissant et il le savait assez bien pour en abuser, serrant ses mains sans la moindre attention pour elle, lui arrachant un grognement de douleur. « Tu me fais mal, espèce de crétin ! » Elle n’était pas un gars des rues qu’il avait l’habitude de tabasser, et visiblement, il ne connaissait pas la demi-mesure, rien qu’à sentir la force avec laquelle il la retenait, l’empêchant complètement de bouger à l’instant même où il s’abattit contre elle. Peut-être bien que s’il la lâchait, elle resterait, peut-être bien qu’elle fuirait. Après tout, ce n’était pas ce qu’elle voulait, s’offrir à lui de la sorte, lui octroyer le luxe de partager un baiser avec elle après toutes les bravades qu’il avait commises à son égard, elle n’était pas une merde qu’il pouvait traîner avec indifférence sans conséquence, mais elle avait beau tenter de récupérer l’usage de ses bras, tout ce qu’elle trouvait à faire, c’était accroître la force dont il abusait.

Mais c’est avec aisance qu’il la fit bien vite défaillir, coupant son souffle plus efficacement encore qu’à l’instant où il s’était abattu contre elle, bloquant le moindre de ses mouvements. Et contre son gré, toutes ses bonnes volontés la quittaient, si vite, qu’elle n’eut guère l’occasion de les retenir, faiblissant sous le rapprochement subtil qu’il avisait. Il lui ravageait déjà le cou de baisers incendiaires lorsqu’elle sentit son souffle lui manquer, son cœur partir dans des embardées infernales, faisant battre le sang contre ses tempes. C’était assourdissant, et elle ne maîtrisait plus la respiration saccadée qui la trahissait, tout contre lui, si serrés l’un contre l’autre qu’il n’y avait que son odeur à lui, qui pointait dans son nez. Elle eut beau basculer son visage, rien que pour offrir chaque parcelle de son cou à ses lèvres aventureuses, sa respiration était bien trop précipitée pour qu’elle tente quoique ce soit. Les vagues luttes qu’elle avait pu opposer à la poigne de son demi-frère, n’étaient plus qu’un lointain souvenir et déjà ses bras étaient mous entre ses mains, et c’était bien la seule parcelle de son corps qui était désertée des flammes gourmandes qui dévoraient tout son intérieur. C’était délicieux, plus encore qu’elle ne l’avait imaginé dans ses rêveries secrètes, et elle ployait chaque fois un peu plus sous l’embrasement de son cou. Une violente crispation la parcourut de part en part, s’étendant jusqu’au bout de ses orteils alors qu’elle laissait un frisson la trahir, tout contre lui, transmis au corps de Mikhail dans un éclair désireux. Au combien elle avait essayé de le retenir, rageusement orgueilleuse, un soupir la trahit, en une réalité qui la ramena subitement aux bonnes volontés qu’il était en train de lui arracher sans ciller. Elle tenta une nouvelle fois de dégager ses mains, sans succès, se sentant à nouveau disparaître sous le désir, submergée par cette vague chaleureuse qui la détruisait. C’était donc ça, cette passion certaine qui la mettait tant au supplice. Il l’empoisonnait de ses charmes, la rendant prisonnière de sa pathétique situation, et voilà qu’elle n’était plus qu’une poupée offerte à ses bonnes volontés, à chaque esquisse de ses dents contre son oreille, contre son cou. Chaque douceur de ses lèvres se perdant sur les muscles de sa gorge. Ca lui vrillait le corps tout entier, en des frissons ravageurs, des soupirs naquis du fond de sa poitrine, et il n’était que trop bien placé pour le savoir. Elle ne maîtrisait plus, rien petite marionnette qui ne se rendit même pas compte de la liberté qu’elle avait à demi retrouvée. Elle n’en voulait plus, plus maintenant. Et c’est sans résister qu’elle le laissa attraper son visage, fichant son regard dans le sien, presque hagard et pourtant dévoré par les flammes de son désir tout autant que son esprit. Non, elle ne voulait pas. Ce n’était pas à lui de prendre cette décision pour elle, pas de la sorte, faite de poignes auxquelles elle ne pourrait pas résister, si tant est qu’elle en avait envie. Ca devait être doux, ardent, passionné. Communicatif à souhait et malgré la force qu’il mettait à la retenir, presque à la forcer, se servant de tout ce qu’elle avait semblé lui promettre, ça l’était, doucereux et destructeur, alors qu’il plaquait ses lèvres contre les siennes. Un infime sursaut de conscience la prit, laissant un frisson de dégoût la trahir alors qu’ils franchissaient la frontière taboue. Tant pis, sa sempiternelle passion la rattrapa en bien assez vite, la laissant offrir sa langue à celle de son demi-frère, sans la moindre décence, les mêlant l’une et l’autre à une joute fiévreuse. Qui se transmit dans tout son corps, jusqu’à sa main libre qu’elle ficha avec force dans la nuque de Mikhail, incitant le baiser à se faire plus violent, plus gourmand, fait de mille découvertes, et de quelques promesses. Ils étaient tous les deux détenteurs de bien des talents, à même de rendre ce baiser délectable à souhait, assez pour l’électriser avec force, la faire se cambrer dangereusement, quitte à se coller, se confronter à l’épaisse silhouette de son bourreau.

L’air qui s’échappait de ses poumons à chaque battement fébrile de son cœur, elle n’y pensait pas, prise dans le flot de ses ressentiments, complètement dévastée qu’elle était par le goût de ses lèvres, la saveur de l’interdit qui la grisait totalement. Ca semblait être l’achèvement logique de bien des affrontements, de bien des luttes, alors que la main de la jeune femme, féline et serpentine, glissait le long du dos du jeune homme, jusque contre son flanc, qu’elle avisa avec soin. C’était un baiser trop court, quelques secondes dans ce qui lui avait semblé être une éternité de désirs inassouvis, et la frustration revint polluer ses veines avec plus de force encore lorsqu’il quitta ses lèvres, lorsqu’il lâcha son étreinte. Qu’il reste, qu’il ne bouge pas de là, que rien ne change. Et ses espoirs semblaient communicatifs, puisqu’elle le sentit passer une main dans ses cheveux, hypnotisée qu’elle était encore par les charmes de cette séance tout à fait particulière. A ses mots, frôlant ses lèvres, elle releva enfin le regard vers lui, plongeant ses prunelles dans les siennes. Elle était devenue complètement aliénée, prise dans ce qui semblait être un flottement sans fin, une réalité qui n’était pas celle à laquelle elle était habituée. Il l’avait rageusement vaincue, la mettant à sa merci avec tant de facilité. L’idée pointa bientôt à son esprit, poussant les ressentiments à l’envahir à nouveau. Elle se retrouvait ainsi, sombrée dans ses désirs les plus fous, parce qu’il l’avait voulu. Parce qu’encore une fois, tout autant qu’il la repoussait, il avait choisi de la prendre, de se servir sans demander son reste. La rage lui fit crisper la mâchoire, garder le silence alors qu’elle le toisait un instant. Qu’est-ce qu’elle devait faire à présent ? Elle se retrouvait totalement perdue, pauvre petite chose minable, si semblable à d’autres. Elle, la rusée, l’as de la manipulation, elle avait tout simplement trouvé chaussure à son pied, ou adversaire à sa taille. Elle se reprit dans un sourire, passant une main sur la joue du jeune homme, y esquissant quelques caresses. « Alors. Ca se passe comment les trêves entre nous ? » Elle n’eut aucune hésitation qui trahit son visage, au moment de laisser sa main glisser dans son cou, s’aventurer sur son torse, et descendre aussi loin qu’elle pouvait aller, à l’orée de découvertes totalement inédites. Son rictus devint mutin, alors qu’elle esquissant dangereusement la naissance du tissu de son pantalon, si léger, si insignifiant, que sous ses doigts elle devinait aisément tout ce qui avait défilé sous ses yeux quelques instants plus tôt. Dénuées de timidité, ses caresses se firent tantôt gourmandes, avant de remonter lentement le long de son torse, alors qu’elle s’accrochait à ses lèvres avec les siennes, lui offrant un baiser à même de le désarçonner. Expert à souhait, tout aussi ardent que celui qu’il lui avait arraché, à croire qu’elle y avait pris goût. Et qu’il ne suffisait que de ça pour qu’il baisse la garde, assez pour qu’elle se retrouve au-dessus de lui, agilement glissée contre lui, lovée contre son torse selon les propres mouvements qu’il avait accompli et qu’elle avait soigneusement imprimé dans son esprit. Ce n’est qu’une fois posée à califourchon sur lui qu’elle lui mordit violemment la lèvre, la poupée reprenant ses droits avec violence, alors qu’elle abattait une poigne vivace contre son torse pour l’empêcher de se redresser – elle aussi, avait sa petite force, et alors qu’elle laissait sa langue, lunatique à souhait qu’elle était, venir esquisser quelques caresses sur la petite douleur qu’elle avait éveillé dans la chair de sa bouche, elle abattit sa deuxième main au niveau de son entrejambe. Ses caresses expertes, imprimées par-dessus son vêtement se firent suaves. Puis lascives. Et enfin prenantes, trop prenantes, jusqu’à devenir douloureuses, comme une poigne se resserrant brusquement autour de sa bonne fierté masculine. « Commençons par ça : recommence, et même les pétasses qui écartent les cuisses, tu ne pourras plus les satisfaire. » C’était clair, net et précis, tout autant que ses doigts acharnés sur son entrejambe : elle avait ses armes à elle pour se défendre contre tous les fous qu’elle était amené à côtoyer, elle espérait seulement qu’elle n’en aurait pas eu besoin en de telles circonstances, trop absorbée qu’elle aurait été par le délectable de la situation. C’était à son tour de daigner enfin le relâcher, prête à quitter le lit ; après tout, le ton était donné.
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A. Mikhail Dashwood
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MessageSujet: Re: (r.) caught in a bad romance   (r.) caught in a bad romance Icon_minitimeVen 31 Aoû - 22:19

caught in a bad romance
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C'est ce foutu baiser qu'elle lui avait demandé qu'il lui offrait, l'empêchant certes de bouger, de partir, da vaquer à ce que bon lui semblait, mais elle en crevait d'envie autant que lui, il le savait, il s'en doutait. C'est lentement qu'elle cédait à ses baisers qu'il posait dans son cou et qu'il venait prendre possession de ces lèvres qu'elle lui avait offertes un moment plus tôt. C'est elle qui avait allumé la braise de cette envie qui était déjà bien trop présente. Elle l'avait allumé, exhiber son corps comme jamais, jouer de ses charmes et elle s'attendait à ce qu'il se défile encore et encore? C'est un baiser plus que passionné qu'il lui offrait, certes violents de se désir qu'il avait trop longtemps refoulé, mais empreint d'une douceur qu'elle était la saule à pouvoir lui tirer. Si elle pliait sous ses envies et qu'elle se sentait faible sous cette pulsion dégoutante, elle n'était pas la seule. Il n'était pas le salaud qu'elle pensait qu'il était et il ne la voyait pas comme un objet lui permettant d'assouvir ses désirs, elle se méprenait sur ce sujet. C'est le goût de ses lèvres dont il aurait facilement pu devenir accro, le goût de sa peau dont il n'aurait pas pu se passer. Le baiser se rompait alors qu'il venait lentement perdre sa main dans sa chevelure, restant contre elle, rendant le moment plus doucereux et c'est des frissons qui passaient sur son corps alors qu'elle laissait ses doigts passer contre sa peau. Il était loin d'être indifférent à ses charmes, à ses caresses, à elle complètement. Elle le faisait vibrer, atteignait son esprit comme un poison. Lorsqu'elle reprenait le dessus pour se trouver sur lui, il laissait une main se passer contre une de ses cuisses, la caressant distraitement du bout de ses doigts. C'est ses mains qui faisaient raidir ses muscles et encore plus quand elle venait empoigner son membre, geste auquel il ne s'attendait pas, surtout quand sa poigne se faisait plus douloureuse. C'est son corps en entier qui se crispait alors que la colère montait d'un bon dans son esprit, n'ayant envie que de la réduire à néant à cet instant précis, mais quelque peu impuissant sous sa main trop bien placé à ce moment même.

C'est quand elle le relâchait qu'il se levait brusquement, attrapant la jeune femme et venant plaquer fortement son dos contre le mur, sa main venait attraper son visage sans la moindre douceur alors qu'il fichait son regard dans le sien. Regard noir, loin de celui doucereux qu'il avait pu lui offrir un moment plus tôt. Tous ces sentiments positifs, ceux qu'il avait pu ressentir pour elle, prémisse de sentiments quelconque et douceur dont il ne se connaissait pas, n'existaient plus à ce moment. Il ne restait que la destruction pure et dure. Ses doigts se serraient contre ses joues, son visage qu'il tenait entre ses doigts, pression un peu forte, tandis que son autre main attrapait son poignet. « -Toi, recommence ça et je te jure que je ne serai pas aussi doux la prochaine fois.» Il se retenait de lui foutre un coup, parce qu'elle était sa demi-soeur et parce qu'elle était une femme. « -Soit bien heureuse d'être une femme à ce moment même parce que je ne serais pas aussi tendre.» Il la relâchait se tournant brusquement pour se diriger vers la porte. « -C'est justement ce que je vais allez voir, voir ces pétasses, en baiser quelques-unes, les faire crier pendant des heures et t'inquiètes, il n'y a aucun risque que je recommence. Jamais. On ne fait pas les mêmes erreurs de moi sœurette.» Cela lui prenait tout pour ne pas lui faire plus mal, pour ne pas faire quelque chose qu'il pourrait regretter et c'est vers sa chambre qu'il se dirigeait, furieux, à même de casser quelque chose, la moindre petite chose qui se trouvait sur son chemin. Elle le rendait fou. Il lui offrait ce qu'elle avait clairement voulu et l'envoyait balader un moment après. Il n'avait qu'une envie de foutre le camp et de ne jamais lui adresser la moindre once d'attention que ce soit pour le reste de sa vie, quitte à crever d'envie pour elle sans assouvir quoi que ce soit. C'est rapidement qu'il enfilait des vêtements, qu'il prenait les clefs de sa voiture et qu'il foutait le camp de cette maison, de sa vie, d'elle, de ses envies, de tout ce qui pouvait la concerner. La porte se claquait, le son de sa voiture se faisait entendre et elle savait clairement ce qu'il allait faire, se taper quelques femmes questions de se défouler sur leur pauvre petit corps qu'il allait surement maltraité et retourner et violenter. Rien à foutre de ces femmes, tant qu'elle lui serve à quelque chose.
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