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 (r.) darkside of the moon

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V. Paige Knox-Dashwood
V. Paige Knox-Dashwood
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MessageSujet: (r.) darkside of the moon    (r.) darkside of the moon  Icon_minitimeVen 31 Aoû - 23:55

darkside of the moon.
V. PAIGE KNOX-DASHWOOD & A. MIKHAIL DASHWOOD

Les jours passaient. Lentement mais sûrement, effaçant quelques estafilades de la vie à mesure de leur défilement. Elle ne s’en fourvoyait guère, agissant avec détachement, rattrapée par quelques doutes, submergée par des vagues d’orgueil mal placé. Trop tard, peut-être bien, alors que les dernières images de son échange fiévreux avec Mikhail la hantaient sans relâche. Cette poigne avec laquelle il l’avait rabattue contre ce mur, cette violence qu’il avait affichée, face à laquelle elle n’avait pas failli, fichant son regard droit dans le sien sans ciller. Provocatrice jusqu’au bout et pourtant, c’était la fragilité qui la fracturait chaque fois un peu plus quand elle s’attardait à y penser. Peut-être bien qu’elle avait franchi une indicible limite, bravant des interdits secrets, ceux de l’arrogance du jeune homme qu’elle avait mis bien plus à mal qu’elle ne voudrait le croire. Au combien elle essayait de chasser ces pensées, elles revenaient inlassablement dans sa tête, alors qu’au départ elle s’était fait discrète, distante, comme gagnée par la crainte du courroux qu’il pourrait abattre sur elle. La colère qu’il avait contre elle, elle l’avait su sitôt qu’il était revenu à la maison, avait encore été palpable dans chaque parcelle de son corps, malgré les quelques occupations qu’il avait pu se trouver au centre-ville, dans les bras de Dieu seul pouvait savoir qui. Elle n’avait même pas daigné lui adresser la parole, encore moins pour lui demander ce genre de détails peu ragoûtants, desquels elle se passait volontiers, surtout le concernant lui. Surtout après les pareils échanges qu’ils avaient eus, à même de la griser d’avidité, ou de ce désir encore plus indécent à présent qu’il la fuyait avec acharnement. Le temps faisant, elle avait tenté de s’aventurer dans les chemins des charmes en tout genre, se faisant mielleuse avec lui, un brin railleuse, rien que pour ramener au grand galop ses vieux réflexes, les habituelles joutes dans lesquels ils se donnaient ouvertement en spectacle. Pour vite se rendre compte que rien n’y faisait, que rien ne perçait à jour l’orgueil du jeune homme : comme quoi, peut-être bien qu’il aurait mieux fait de la frapper un bon coup et d’oublier cette histoire. Quoique. Tout autant qu’il l’ignorait, qu’il feignait l’indifférence, elle avait appris à en faire de même, reprenant vite ses bonnes vieilles habitudes, écourtant plus encore les soirées et les nuits qu’elle daignait passer dans leur grande demeure. Devenue si petite, si étouffante malgré tous les efforts qu’elle pouvait mettre en œuvre pour se laisser croire le contraire. C’était avec soin pourtant, qu’elle s’était préparée à vivre une soirée des plus banales dans son emploi du temps. Elle avait rendez-vous, à une soirée particulièrement classieuse, au bras d’un type particulièrement influent, tout pour lui faire sortir le grand jeu, et, elle l’espérait, assez la divertir pour qu’elle oublie un tant soit peu les affres existentiels qui se faisaient bataille dans son foyer. A croire qu’elle avait commis le pire acte qui soit, l’avait-elle seulement repoussé, après tout ? Lui qui lui avait fait subir la même chose – avec plus de douceur, certes – d’innombrables fois, voilà qu’il n’avait pas accepté qu’elle lui rende la monnaie de sa pièce : c’était là toute la beauté de l’arrogance masculine, et elle n’en était guère surprise. Pire encore, ça avait comme tendance à la rendre plus dédaigneuse encore. Tout autant qu’il l’avait ignorée au moment où elle s’apprêtait à quitter les lieux, elle en avait fait de même, ne cherchant guère à jouer de ses charmes pour simplement se pavaner sous ses yeux dans un pareil apparat, une robe rouge qui lui saillait à la perfection, dessinant les courbes de son corps avec soin et minutie. Ce n’était pas pour lui qu’elle s’était parée de la sorte, et, elle le savait, il n’y attarderait pas le moindre intérêt, encore une fois. S’il pensait qu’elle n’y était pas habituée, et qu’elle se retrouvait blessée en quoique ce soit par si peu de regards, il se fourvoyait, rien que sur ses actes, ceux qu’il avait sans cesse accomplis, des années durant, la tentant pour se dérober juste après. Toutes ces interminables souffrances qui l’avaient ravagée, il n’en avait connu qu’une énième part ce fameux jour où elle s’était dérobée à lui.

Ce soir, elle avait profité de sa sortie pour se laisser griser par l’humeur des habitants lambda autour d’elle, se laissant aller à avaler quelques verres de trop, rendue enivrée et nostalgique par l’alcool glissant dans ses veines, chaque fois un peu plus à mesure que les minutes avançaient. Si elle avait autorisé à son client seuls quelques touchers, quelques présentations à l’un ou à l’autre de ses connaissances alors devenues jalouses, l’intimité entre eux se brisait peu à peu, devenant proximité, tentation offerte jusqu’à lui laisser le bon loisir d’esquisser quelques baisers dans le creux de son cou, quelques paroles dans le fond de son oreille. C’était un jeu auquel elle jouait parfaitement bien mais dans lequel l’alcool la rendait encore plus docile, victime du gouffre de malheur auquel elle avait trop longtemps tenté d’échapper. Rattrapée par un brin de culpabilité, rapidement contrebalancé par son orgueil qui lui hurlait qu’elle avait agi en conséquences, qu’il avait été largement excessif, et qu’elle n’avait plus qu’à l’oublier. Vivre avec et tant pis pour lui s’il était si ingrat, toucher dans sa petite fierté. C’est un soupir qui la prit à cette pensée, alors que ses yeux demeuraient impassibles devant le défilé des paysages de la ville. Avec la nuit qui était tombée, noire et épaisse, tout semblait lugubre, malgré les agitations des rues, malgré les lumières qui offraient une clarté presque réconfortante à l’endroit. Elle avait accepté l’invitation de l’homme à ses côtés, de se faire ramener, et ce n’était que distraitement qu’elle veillait aux regards qu’elle posait sur elle, aux paroles qu’il lui lançait. Il lui semblait que trop souvent, ces derniers temps, la fatigue la rattrapait, que ce soit dans cette vie artificielle où elle se perdait chaque fois un peu plus, ou même dans ses rêveries solitaires. Il la hantait, partout, dans les dernières images qu’elle gardait de leurs échanges, dans cette violence dont le souvenir la faisait encore frissonner. Dans ces baisers, ces caresses qui continuaient de traverser sa peau comme s’ils venaient d’être. Elle était folle, stupide, et c’est en tentant de reprendre contenance qu’elle passait une main dans ses cheveux, se redressant pour reprendre un peu de sa superbe d’apparences, rien que pour appréhender la dernière centaine de mètres la séparant de chez elle. Hors de question qu’il la voit comme ça, car si ses songes secrets échappaient au regard lubrique de son client, qui probablement s’attardait plus sur ses atouts qu’autre chose, elle savait que lui, son cher demi-frère, les devinerait en un coup d’œil et que ça ne ferait que tout empirer. Pour elle en tout cas, tout simplement parce qu’elle lui prouverait que la punition qu’il lui infligeait avait son petit effet escompté, et que sa vengeance était assouvie plus que de mesure.

Cette pensée la ragaillardie, et c’est guindée d’un courage arrogant qu’elle lança un regard à l’homme à côté d’elle, alors qu’il s’était arrêté juste devant sa porte : quel gentleman, rares étaient ceux qui lui faisaient de telles propositions, mais elle n’était pas sans se douter qu’il y avait quelques arrières pensées là derrière. Et après tout, pourquoi pas ? « J’aimerais vous inviter à entrer. Pour un dernier verre. » Il n’y avait jamais de dernier verre en de telles circonstances et l’un comme l’autre le savaient, rien qu’à voir la tête du client, il avait bien entendu saisi l’éclair mutin dans son regard, ainsi que l’infime rictus presque invisible dans la pénombre. « Ma femme… » Elle le stoppa net dans le début de sa phrase, posant brusquement un doigt sur les lèvres de l’homme, arquant un sourcil malicieux avant de venir déposer un baiser sur ses lèvres. Hasardeux, presque innocent, mais tentateur à souhait. « Je ne crois pas que votre femme vous attend ce soir. » Elle devait probablement déjà être couchée, en bonne mère de famille exemplaire qu’elle était : juste après avoir fait la lessive et tôt, rien que pour pouvoir s’occuper des mioches dans le lendemain. A peser le pour et le contre, il n’hésita pas longtemps, haussant les épaules tout en sortant de la voiture, avant qu’elle ne lui emboîte le pas. Elle se glissa devant lui, cherchant ses clés dans la sacoche qu’elle avait emmenée avec elle. Pendant trop longtemps, visiblement, puisque c’était déjà des baisers aventureux qu’elle sentait se glisser contre son épaule, lui arrachant un ricanement, probablement plus dû à l’alcool qu’autre chose. Les clés en main, elle se tourna malgré tout vers l’homme, tentant de se défaire de sa poigne rien que pour trouver un peu de sérieux, malgré les ricanements nerveux qui franchissaient ses lèvres. « Chht, il ne faut pas faire de bruit. » Elle vacilla presque vers lui, lui offrant un sourire charmeur avant d’ouvrir la porte d’entrée, se retrouvant dans le noir de l’entrée. Depuis qu’il était devenu patibulaire à souhait, Mikhail semblait se coucher tôt, ou passer beaucoup de temps ailleurs que dans ses pattes et ce soir, il avait décidé de tout éteindre : quel bel accueil. Aussi discrète tentait-elle d’être, elle sentait déjà l’homme revenir dans son dos, la faisant plus ricaner qu’autre chose, tant et si bien qu’elle manqua de renverser le pot de fleurs sur la table de l’entrée, cherchant à tâtons l’interrupteur qui pourrait la sortir de cette torpeur. Elle le trouva, manquant de trébucher sur ses chaussures alors qu’elle les enlevait, se grimant de toute l’inconscience du monde pour vivre ces quelques instants. Elle semblait totalement immature, à ricaner comme une adolescente sans peser les conséquences de ses actes, comme une gamine qui venait de rentrer d’une longue soirée après avoir dépassé le couvre-feu, ça avait comme le don de lui rappeler quelques souvenirs. Arrivée aux premières marches de l’escalier, elle fit volte-face vers l’homme qui la suivait, venant sans vergogne lui arracher un baiser délicieux, à même d’égrainer son envie plus encore. Elle sentait déjà les mains baladeuses de l’homme venir contre sa taille, descendre contre ses fesses, en de doux touchers qui avaient le don de lui rappeler les derniers délices qu’elle avait ressentis avec tant de hargne. Ca lui semblait être il y a une éternité, tant depuis, son existence était devenue plus compliquée qu’autre chose. Mais elle oublia vite le tout, attrapant son client par la cravate, pour tenter tant bien que mal de le mener jusqu’à sa chambre, sans se casser la gueule, l’espérait-elle en tout cas.
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A. Mikhail Dashwood
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MessageSujet: Re: (r.) darkside of the moon    (r.) darkside of the moon  Icon_minitimeSam 1 Sep - 0:40


drakside of the moon
Ft. Mikhail & paige


C'est depuis quelques jours, voir même quelques semaines qu'il évitait la blonde, oubliant simplement de rentrer plusieurs soirs d'affilier, ne rentrant qu'à des heures trop matinales, retrouvant cette vie qu'il avait avant de vivre avec elle. Dormir la journée et passer ses nuits dans le lit de poupée trop blonde qui lui rappelait étrangement sa demi-sœur. Qu'elle ne se pense pas maître de la situation ou de quoi que ce soit d'autre, elle avait voulu quelque chose, il lui avait donné et elle s'était comportée comme... Qu'importe. Il n'en avait rien à faire. Il voulait la faire disparaître de ses pensées, de ses moindres songes, ô combien elle savait s'y glisser parfaitement alors que c'est lui qui se glissait en d'autres cuisses que les siennes. Elle se préparait à sortir et il n'en avait cure de ce qu'elle pouvait bien faire de sa vie, se contentant de vivre la sienne sans lui accorder une once d'attention. Tant mieux si au fond, elle n'en avait rien à faire qu'il la repousse de sa vie. Tant mieux si elle avait d'autres plans bien plus intéressants que de passer son temps avec lui et dans cette maison qui était la leur. Investigatrice bien des moments tendue entre eux. C'est avec lassitude qu'il se dirigeait vers les escaliers, ne lui jetant à peine un regard alors qu'elle se faisait poupée de luxe pour un homme plein aux as qui ne lui donnerait surement rien de bien intéressant autre que son argent. C'est la porte qu'il prenait avant elle, se cherchant une victime à désabusée. Bouc émissaire de sa colère qui était toujours aussi présente, mais qu'il s'employait à déverser plus souvent sur des corps de passages sans intérêt. C'est plus serein qu'il rentrait chez lui, plus calme et moins enclin à lui faire une scène de jalousie alors qu'elle rentrait d'une partie de jambe en l'air. Ce soir il se tapait une femme dans un bar, petite virée dans les toilettes et une autre dans son appartement avant de filer pour entrer chez lui, avec une envie particulière de prendre une douche. Le silence était bien présent et pesant, se doutant de ce qu'elle faisait à ce moment même, c'est le jet chaud de la douche qui venait le détendre et une bière qu'il se prenait avait de filer dans le fond de sa chambre, ne prenant plus la peine de visiter la sienne comme il avait eu l'habitude de faire un peu trop souvent.

C'est dans quelques vagues de sommeil que des bruits le faisaient sortir de son état trop peu efficace. C'est des rires de jeune femme en chaleur qui lui faisaient pousser un soupire, tentant de rester calme, se doutant de ce qu'elle était en train de faire, ramener un de ses clients dans son lit et il était loin d'avoir envie d'une bande sonore de fond pour trouver le sommeil, qui ne viendrait surement pas, de toute façon. C'est trop de son qui se faisait entendre alors qu'il se décidait à se lever pour enfiler quelque chose, couvrant le bas de son corps, sortant pour se poser dans le cadre de la porte de sa chambre, ayant une parfaite vue sur la scène plonger dans le noir de deux silhouettes qui se faisaient un peu trio complice et c'est des réactions qu'ils avaient voulu refouler depuis leur rapprochement, c'est une réaction qu'il ne pouvait pas avoir et combien même il se faisait violence pour retourner dans le fond de son lit, il n'arrivait pas contrôler la colère qui lui vrillait la moindre de ses pensées. C'est son sang qui bouillait sous sa peau, filant à toute vitesse, incapable de contrôler ses pas qui se mettaient déjà en marche vers les deux amants qu'il n'avait pas envie qu'ils soient. Ayant attendu amplement qu'elle soit en haut des escaliers pour attraper son bras et la tirer sans douceur loin de cet homme qui devait avoir trois fois son âge, c'est son poing qui venait violemment se percuter dans le visage de cet inconnu, provoquant un craquement de ses jointures ou du nez de son client. Qu'importe au final. Il n'y avait aucune douleur qui se faisait ressentir, juste une colère sourde qui le rendait fou, brouillant sa vue, faisant affluer son sang dans tout les sens alors qu'il n'avait envie que de jeter ce déchet en bas des escaliers, mais c'est surement une mort certaine qui l'aurait attendu s'il avait réagi de la sorte. C'est pat le collet qu'il se décidait à l'empoigner, ne lui laissant plus le loisir de cette baise dont il avait pu rêver un instant plus tôt, et c'est en le tirant violemment qu'il filait vers la porte de sortie. L'homme tentait de se débatte, lui assénant surement des coups de temps en temps, reprenant le dessus quelques instants, le temps de lui donner un beau coup sur la mâchoire, lui fendant la lèvre et cela n'ayant pour effet que de rendre sa colère encore plus intense qu'elle ne l'était déjà. C'est sa main qui empoignait son crâne alors qu'il venait percuter son visage contre le mur tout près de la porte, lui arrachant un cri de douleur alors qu’un autre craquement sinistre se faisait entendre, c'est la porte qui s'ouvrait avant qu'il ne continue de le briser en mille morceaux, c'est en bas des marches qu'il le jetait. Le corps de cet homme tombait contre le sol, surement assommé par le coup trop violent qu'il venait de recevoir à la tête, mais encore apte à respirer puisqu'il l'entendait râler de douleur. « -Va te vider les couilles ailleurs pauvre type.» Insulte qu'il n'avait pu retenir alors qu'il fermait la porte dans un cou, la verrouillant par la suite pour se diriger vers la cuisine, balançant une des chaises de cuisine dans un mur par la même occasion. C'est une envie de casser tout ce qui lui passait sous la main qui le prenait, ses mains encore tremblantes de colère et son rythme cardiaque trop emballé. Avec le temps, il avait appris à arrêter à une limite particulière, celle à ne pas atteindre avant de tuer la personne qu'il avait entre les doigts. Il n'était pas un meurtrier, juste un être trop violent. Silencieusement, sans parler, sans lui adresser la moindre parole, il se vidait un verre de whisky qu'il s'enfilait rapidement, tentant de se détendre, tentant de respirer, tentant de ne pas l'insulter de salope, de pute et des multitudes de noms qui lui passaient en tête. Surement la première fois qu'il tabassait un homme de la sorte devant elle, en temps normal, il faisait ça quand elle avait fini ou quand il était dehors, mais là, c'était simplement hors de contrôle.
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MessageSujet: Re: (r.) darkside of the moon    (r.) darkside of the moon  Icon_minitimeSam 1 Sep - 1:32

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C’était une folie incontrôlable qui glissait dans ses veines, exacerbée par l’alcool qu’elle avait ingurgité pendant toute la soirée. Elle n’avait rien maîtrisé des excès auxquels elle avait cédé, rien que pour échapper aux affres de ses pensées, et encore une fois, dans sa propre maison, à tenter d’escalader les escaliers menant à sa chambre, elle ne contrôlait pas les choses. A tituber au moindre arrêt, lâchant un ricanement difficilement retenu à chaque fois qu’elle sentait la proximité entre leurs corps se faire chaque fois plus intime. Ce serait un bon passe-temps, celui qui lui ferait oublier, quelques heures durant, l’atmosphère lourde qui l’enchaînait à une condition ingrate. Celle d’être ignorée, là où le seul bon plaisir qu’elle avait, c’était au contraire, d’être détaillée sous toutes ses coutures. Un luxe que son client lui avait offert ce soir, l’offrant à la vue de n’importe qui et se complaisant parfaitement des charmes dont elle pouvait receler, ou des humeurs qu’elle pouvait avoir. Contrairement à d’autres. Il était riche, un brin pervers, peut-être bien vieux et pourtant, bien plus attentif à elle que le rustre qui lui servait de demi-frère, et c’était peut-être sensiblement, sans penser aux interminables jeux d’actrice auxquels elle se livrait inlassablement, qu’elle se laissait enivrée par un désir sans nom. De reconnaissance, ou quelque chose dans le genre, un amusement certain, de quoi redorer son blason pour quelques temps, assez pour affronter les mauvaises passes de la maisonnée. Ce n’était pas pour lui déplaire, les quelques instants qu’elle passait loin de chez elle, de chez eux plutôt, loin de lui, Mikhail et sa mauvaise humeur, son indifférence, cette agressivité qui ne le quittait pas. Si elle l’avait pu, elle serait probablement partie, préférant largement l’étouffante atmosphère de sa vie américaine plutôt que celle-ci. Et elle ignorait encore trop souvent ce qui l’avait empêchée de sauter le pas, s’engager dans le premier avion qui soit et disparaître d’ici. De sa vue, de sa vie, de tout ce qu’il accomplissait juste sous ses yeux, tout ce qui la mettait au supplice. Maintes fois déjà, il lui avait rendu la monnaie de sa pièce, et tout autant qu’elle n’y répondait pas, agissant avec la même indifférence que lui, elle avait probablement saisi le message depuis longtemps. Mais lui, il était bien trop grisé par son arrogance, par son orgueil blessé pour voir quoique ce soit, ou deviner quelque chose d’autre qu’une misérable vendetta. Peut-être bien qu’elle s’était trop souvent offerte à lui comme une boule de vengeances diverses et variées, une assassine provocatrice qui se jouait de lui à chaque reprise. Tant et si bien qu’il en avait oublié la possible personne qu’elle pouvait être, lui arrachant des baisers sans lui en laisser le choix, ou l’ignorant au gré de ses envies comme il aurait ignoré un simple objet posé sous son nez duquel il pouvait se servir quand il le désirait. C’en était trop, et c’était bien plus désireuse de se distraire que de se venger qu’elle franchissait chacune des marches, sans se fourvoyer en quoique ce soit de la possibilité de réveiller son fameux colocataire si particulier. Il avait qu’à se trouver un appartement, miteux et à proximité de la prison qu’il chérissait tant, s’il la détestait à ce point, au stade où ils en étaient réduits, ce serait bien le cadet de ses soucis.

La douce sensation de liberté qu’elle s’octroyait ne dura que de fugaces instants pourtant, très vite contrebalancée par la violence des infimes secondes s’écoulant devant ses yeux. De longues fractions de celles-ci durant, elle resta d’ailleurs hagarde, rabattue d’une poigne de fer contre le pas de sa porte, presque douloureusement alors qu’elle assistait, spectatrice impuissante aux réactions déplacées de son demi-frère. Pas besoin de lumière pour deviner que c’était lui et non pas un quelconque cambrioleur, ce qui en soit aurait été bien plus pardonnable que le spectacle qui se jouait sous ses yeux. Tout autant que son souffle lui manquait, sous la surprise, sous l’imprévu, elle se retrouvait incapable de faire le moindre geste, d’avoir la moindre parole pour s’interposer. Tenter n’importe quoi. « ARRÊTE ! » Mais ses mots ne purent que s’envoler dans l’ignorance, il dévalait déjà les escaliers avec sa prise prisonnière de sa poigne. Elle le suivit, sans faiblir, dévalant les escaliers à sa suite, tout juste pour tenter de les séparer, lui et sa victime, se retrouvant simplement écartée avec violence, dans un éclair de rage qu’elle n’avait jamais cru pouvoir trouver chez lui. Si elle avait cru s’être confrontée à toute sa colère quelques jours plus tôt, c’est hagarde et silencieuse sous l’effroi qu’elle le voyait fermer la porte. L’idéal, aurait probablement été de croire que l’alcool lui jouait des tours, en des hallucinations fort désagréables, et bien étranges, mais chaque parcelle de son corps, son cœur battant à tout rompre ou même le sang battant à ses tempes lui indiquaient le contraire. Elle mit de longues secondes avant de retrouver la réalité de l’instant, sursautant sous le fracas un peu plus loin, tout juste pour se diriger vers la cuisine, arrivant à sa suite, alors qu’il semblait agir comme si de rien n’était. « T’es pas bien ou quoi, j’peux savoir ce qui te prend ?! » Elle arrivait à peine à sa hauteur, et c’est sans se soucier de sa réaction, ou des fracas à venir qu’elle donna un violent coup dans sa main, celle qui tenait le verre d’alcool qu’il s’apprêtait à avaler encore une fois, l’envoyant valser à l’autre bout de la pièce : elle aussi, s’il fallait jouer dans ce terrain-là, savait se montrer violente à souhait, jusqu’à l’imprudence. « Tu peux pas faire ça, m’ignorer et te pointer juste quand ça t’arrange ! Barre-toi, va donc voir une de tes putes ! » Aussi infime sa force puisse-t-elle être en comparaison à celle qu’il pouvait avoir, elle abattit ses mains contre son torse, le poussant avec toute la hargne qu’elle possédait, l’alcool en plus. Il pouvait la considérer autant qu’il le voulait, la penser salope à souhait rien que parce qu’elle venait de ramener un type juste sous ses yeux, il s’en tapait visiblement une dizaine par jour, s’affichant comme le gigolo de ces dames, sans pour autant qu’elle ne cille en quoique ce soit. Sous la colère qui la prenait, la bouteille de whisky rejoignit le verre, s’écrasant près du jeune homme alors qu’elle s’esquivait, manquant de s’offrir un pied sur les bris de verre déversés à chaque coin de la pièce. « T’es pas fatigué de détruire tout c’que tu touches ?! De me pourrir la vie ?! J’me demande bien ce que tu fous encore là ! » Elle avisait quelques pas pour retourner vers sa chambre, mais elle s’arrêta au niveau de son téléphone, le jaugeant un instant, rattrapée par le doute. L’hésitation. C’était si simple, si facile de le sortir de sa vie. Elle en avait tant de fois eu la possibilité, et à chaque fois, elle avait usé, abusé de ses bonnes connaissances, de ses contacts pervers pour le faire revenir dans sa vie. Elle attrapa le téléphone, se tournant brusquement vers son demi-frère, toujours dans la cuisine. « Prépare tes bagages, tu vas y croupir longtemps cette fois, dans ta cellule pourrie ! » Sa voix la trahit, alors que sa gorge se serrait. Tout simplement parce que l’effroi retombait durement dans tout son corps, la faisant frissonner de la tête aux pieds. Ou parce que c’était une fatigue sans borne qui la faisait faiblir subitement, en proie à tout ce qu’elle refoulait depuis des jours déjà. C’est en retenant ces larmes de faiblesse affichée qu’elle grimpa les escaliers, à toute vitesse, déversant sa rage dans un simple claquement de porte, comme si ça la protégeait en quoique ce soit. Désabusée, c’est au bord de son lit qu’elle se laissa retomber, ses jambes lui manquant alors que quelques minutes plus tôt, chacun de ses muscles avait été brusquement crispé sous la peur. C’était bien la première fois qu’il éveillait des sentiments si puissants chez elle, la dégoûtant de tout ce qu’il était, tout ce qu’il avait toujours été. Tout ce qu’elle avait pu ressentir comme émoi dans ses bras, en sa compagnie, sous ses baisers. Il n’était qu’un parasite à sa vie, le destructeur de toute sa raison. Et pourtant. Elle laissa retomber son bras, posant le téléphone à côté d’elle, comme rattrapée par un certain devoir. Pas envers sa famille, ni envers le renom qu’elle pouvait avoir et qui était à présent souillé à jamais. Envers elle, peut-être bien. Fermant les yeux un instant, elle tenta de reprendre contenance, un long soupir s’échappant de son poitrail, alors qu’elle esquissait un vague mouvement pour effacer les sillons des larmes qui avaient franchi ses paupières sans qu’elle ne le veuille. La colère, pourtant, la faisant encore trembler de la tête aux pieds, la ravageant littéralement, dans un incendie tout à fait particulier. Inédit. Inconnu. Terrifiant.
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A. Mikhail Dashwood
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MessageSujet: Re: (r.) darkside of the moon    (r.) darkside of the moon  Icon_minitimeSam 1 Sep - 2:06


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Oh, il était surement plus fou qu'elle ne le pensait, atteint de vice et d'un comportement qu'il ne pouvait simplement pas contrôler. C'était hors de lui, de son contrôle, cette haine ruisselante dans le fond de ses veines, le faisant agir sans qu'il ne soit apte à penser, comme si quelque chose de trop puissant prenait possession de son corps. Impossible de s'arrête, alors qu'il en voulait à tous les hommes qui avaient eu le loisir de la toucher et c'est sur celui-là que se déversait sa colère bien trop présente, cette envie de briser quelque chose. Si seulement elle avait pu l'arrêter, si seulement il avait pu entendre ses mots alors qu'il ne faisait rien d'autre que s'acharner sur ce pauvre type qui ne lui avait rien fait, personnellement, mais à qui il en voulait beaucoup trop. Ce n'était qu'une jalousie trop maladive qui prenait possession de son esprit et si elle ne voyait pas en ca a quel point il tenait à elle, elle était idiote. Il avait toujours été violent, mais à ce point, il en doutait. Ce n'était pas juste une question d'avoir envie de la prendre sans retenu, il y avait cette jalousie qui le détruisait, qui le rendait encore malade qu'il ne l'était déjà à la base, la brisant en même temps qu'il se brisait lui même, alors qu'il ne voulait que la posséder, que ce soit physiquement et mentalement. Qu'elle soit sienne, qu'elle cesse d'avoir envie de coucher avec d'autres hommes pour obtenir de l'argent dont elle n'avait pas le moindrement besoin. C'était rapidement que l'homme trouvait le même chemin qu'il avait fait tout à l'heure, mais la sortie était beaucoup plus brusque que cette entrée qu'il avait pu avoir. Il était fou. Fou allié. Fou d'elle dans le moindre recoin de ses pensées, elle l'obsédait, empoisonnait son esprit, son âme, le rendant fou de rage, de jalousie. C'est vers la cuisine qu'il se dirigeait et loin d'être comme si de rien n’était, il n'avait jamais autant tremblé, il n'avait jamais été autant absent durant un de ces moments si particuliers. C'est une étrange nervosité qui le prenait et c'est surement pour cette raison qu'elle arrivait à le faire sursauter alors qu'elle faisait voler son verre à l'autre bout de la pièce. Immobile. Ayant trop peur de la briser si seulement il avait le malheur de poser la main sur elle, il la laissait déverser sa colère contre lui, lui vider de tout sentiment colérique qu'il venait de vider sur cet inconnu. Il la laissait faire, le frapper, le pousser, casser tout ce dont il lui faisait envie, qu'importe. Il avait peur que sa précieuse petite poupée luxueuse vole en lambeaux s'il esquissait le moindre mouvement vers elle. Il ne voulait pas la briser. Pas elle. Jamais. Deux êtres fragiles qui ne cessaient de se percuter finissaient par se briser à un moment où un autre. Silencieux. Il ne bougeait pas, même pas quand elle le quittait pour monter, qu'elle lui annonçait qu'il allait finir en prison, il posait son dos contre le réfrigérateur. Vide. Trop vide. Vide de cette absence, de cet excès de colère qu'il n'avait pas pu contrôler. Si seulement il n'était pas aussi orgueilleux pour s'avouer qu'il s'en voulait, à ce moment précis, de lui pourrir la vie, son existence, d'être qu'un simple insecte nuisible dans la vie de cette blonde qu'il aimait un peu plus qu'un frère ne devrait le faire. C'est ses mains qui passaient contre son visage, lâchant un long soupire, le calme dans son esprit, après ses moments de violences, il y avait toujours ce moment de calme. La montée était rapide, mais la chute l'était tout autant. C'était des hésitations qui venaient prendre place dans le fond de son esprit, se diriger vers sa chambre, lui parler, la prendre dans ses bras, se doutant qu'elle ne voudrait pas le moins du monde lui adresser la parole. Il s'en foutait d'avoir fracassé la tête du pauvre type qui rêvait de la baiser, il s'en voulait d'avoir brisé la femme qui obsédait le moindre recoin de ses pensées.

C'est finalement qu'il se décidait à se mettre en marche pour monter vers les escaliers, faisant un arrête dans la salle de bain pour laver ses mains couvertes de sang et sa lèvre qui était encore trop sensible, ouverte jusqu'à la chaire. C'est vers sa chambre qu'il se dirigeait, restant de longue minute à la contempler fermer devant lui, se disant qu'il devait surement laisser passer l'orage, mais n'ayant pas envie de la laisser seule, le détester, dans le creux de son lit, le maudire pendant toute la nuit. Il poussait un autre soupir, se demande ce qu'il allait foutre, instable. Fragile, à son tour, comme elle pouvait l'être. C'est la porte qui s'ouvrait dans un grincement alors qu'il observait le corps échoué de sa demi-soeur sur le bord du lit, se demande pourquoi il l'avait entrainé ici avec elle, si ce n'était justement parce qu'il ne pouvait pas se passer d'elle. Qu'elle était folle d'être venue avec lui. Il voyait bien qu'elle se crispait à l'idée qu'il soit si près d'elle, lui ayant été si violent un moment plus tôt, un monstre incontrôlable. Il s'approchait pour se poser sur le bord sur lit, observant sa cascade de cheveux blonde dont il aimait la douceur. « -Désolé.» Est-ce que ça venait vraiment de sortir de sa bouche? Surement. Peut-être est-ce qu'elle avait raison, il devrait foutre le camp, sortir de sa vie. C'est ses doigts qui venaient caresser ses cheveux un moment, dans une tendresse qu'il ne partageait à aucune de ses amantes. « -Je suis pas bien. Surement. Surement parce qu'à chaque fois que je ferme mes foutus yeux, y'a que toi que je vois. Parfaitement. Chaque parcelles de ta peau, de toi. Tu te dessines dans le fond de mon esprit, tu t'y dessines sans arrêt et ça, ce que j'ai vu, ça me rend juste malade. Alors oui, je suis fou, incontrôlable, violent, possessif, jaloux et toute la merde que tu peux penser à propos de moi. T'es ma demi-soeur bordel, alors surement que je suis pas bien.» Aveu. Il venait d'en faire un oui et puis si elle pensait que c'est parce qu'il avait juste envie de la baiser, elle se trompait bien trop sur le sujet. Il finit par se lever du lit de la jeune femme. « -J'vais faire mes bagages. J'ai pas envie de te frapper ou je sais pas quoi et y'a personne qui peut me contrôler. C'est en moi. J'suis un violent, ça changera surement pas.» Encore une fois, il sortait et se dirigeait vers sa chambre, surement avec la ferme envie de faire ses bagages parce que c'est de l'agitation qu'elle pouvait entendre de sa pièce.
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V. Paige Knox-Dashwood
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MessageSujet: Re: (r.) darkside of the moon    (r.) darkside of the moon  Icon_minitimeSam 1 Sep - 3:09

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Trop souvent, elle s’était sentie ployer, prête à sombrer au moindre mal, tomber dans un gouffre sans fond et noir jusqu’à la dévorer littéralement. Sa vie à Tijuana, contrairement à ce qu’elle avait pu espérer dans toute sa stupidité de gamine rebelle, il lui semblait que ça n’avait fait qu’empirer les choses, alors qu’ils devenaient l’un comme l’autre hors de contrôle, livrés aux soubresauts de leurs consciences, désarçonnés par ces désirs inavoués. Peut-être que c’était la fois de trop, celle qui franchissait l’indicible limite, qu’ils croyaient ne pas avoir. Qui était pourtant là, quelque part, palpable, et sans crier gare, il venait de la faire voler en éclat, en même temps que le visage de ce type, qui, à vrai dire, n’avait pas commis le moindre mal qui soit, si ce n’est panser les plaies qu’il lui avait infligées. Ou qu’elle s’était infligées à elle-même, en venant ici, en ignorant toute prudence, toute décence pour se perdre dans des stupidités sans fin, des interdits qu’elle ne devrait pas braver… qu’elle voulait franchir, juste pour se démarquer encore des mille volontés qu’on avait tenté de lui poser sur sa vie. Elle avait cru pouvoir trouver la liberté si loin de chez elle et pourtant, c’était avec violence qu’elle se sentait prisonnière d’une poigne plus meurtrière que jamais. C’était bien loin des petites représailles de ses parents, des punitions auxquelles elle avait l’habitude d’être confronté, pire encore que cette fausse indifférence avec laquelle il avait agi ces derniers jours, celle-là même qui avait rendu le temps long, si long. Le seul refuge qu’elle trouvait à l’instant précis, c’était la fuite, l’espoir de disparaître, d’avoir la paix, juste le temps d’oublier et de retrouver un semblant de contenance. Quelques larmes pourtant, se déversant tout juste au coin de ses yeux à peine fut-elle drapée dans sa solitude, la trahirent, faites de rage, de peur et peut-être bien de maints ressentiments qu’elle avait trop longtemps gardés en elle. Cette haine qu’elle avait, elle aussi, pour son attitude, pour la façon dont il la traitait, l’ardeur violente avec laquelle il agissait contre elle, sans pour autant qu’elle ne se donne la peine d’envoyer son poing dans la tronche des pauvres filles qui passaient par ici. L’envoyer disparaître dans les profondeurs d’une cellule semblait si facile, en un simple coup de fil et pour en avoir côtoyé des masses, elle savait que bien des flics de cette ville se feraient un plaisir de le foutre en taule, au combien agacés ils avaient été, de le voir filer sous leurs yeux par une opération du Saint Esprit. C’était donc comme ça que ça se finissait, tout ça, en des sursauts de violence, des haines incommensurables qui éclataient au grand jour, les laissant plus déchirés que jamais. La fatigue l’avait prise d’assaut, alors qu’elle avait vaguement fait disparaître ses larmes, le silence arrivait à calmer les battements frénétiques de son cœur, son cerveau parvenant à résonner clairement à nouveau. Elle le savait, il le savait, elle ne serait pas celle qui décrocherait son téléphone pour se débarrasser de lui de la sorte et quand bien même elle pourrait essayer, peut-être bien que d’ici quelques jours, elle serait également celle qui l’en ferait sortir. C’était un cercle vicieux empoisonné, qui lui bouffait les chairs, la dévastait, réduisant à néant les quelconques instants d’existence qu’elle pouvait s’octroyer. Lutter semblait être peine perdue, et c’était peut-être bien pour ça qu’elle se laissait tomber sur le bord de son lit, qu’elle s’effritait dans l’intimité et la solitude de cet instant.

Un bruit trahit pourtant l’arrivée de l’intrus dans sa chambre, lui faisant brusquement baisser les yeux, plus réservée qu’elle ne l’avait jamais été, repliée dans une méfiance qui prenait part dans chaque recoin de son esprit. Dieu seul savait dans quel état d’esprit il se retrouvait, instable qu’il était, démesuré à souhait il n’y a pas si longtemps que cela, et elle n’était pas encore assez victime de ses pensées parasites pour se laisser frapper par lui rien que pour faire disparaître la colère qu’il pouvait avoir. Elle ne pipa mot, ne lui octroyant pas le moindre intérêt, pas même pour l’empêcher de s’asseoir à côté d’elle, dans une proximité qui la dérangeait tout autant qu’elle l’électrisant. D’un soupçon de peur, qu’elle n’effacerait pas de sitôt, les images de ces derniers instants défilant à toute allure devant ses yeux. Il était agressif, fou de rage et elle s’était découverte cette facette également, envoyant éclater avec la même violence que lui tout ce qui lui passait sous la main avec la force de sa frustration refoulée. Elle retint difficilement un soupir entre ses lèvres crispées en sentant sa main s’aventurer dans ses cheveux, et avec l’indélicat frisson qui la parcourait, elle dut lutter pour ne pas esquisser un mouvement et s’écarter de lui, comme encore craintive d’éveiller une nouvelle vague de colère, prête à briser en une fraction de seconde l’instant inédit qui se jouait sous ses yeux. C’était bien la première fois qu’il s’excusait pour quoique ce soit, sans avouer ses torts pour autant. Ainsi, elle-même ne savait pas pour quoi il s’excusait : si c’était pour avoir envoyé promener son coup d’un soir après s’en être fait trois à la chaîne, si c’était pour avoir fait éclater tout le réseau qu’elle s’était durement constitué, auquel elle n’attachait au fond qu’un mince intérêt. Ou si c’était pour elle, tout simplement. Pour cette soirée qui avait viré au cauchemar, ou cet effroi qui ne la quittait pas. A mesure qu’il pesait ses mots, elle ne disait rien, agissant comme s’il n’était pas là, comme s’il ne parlait pas, au combien chacune des paroles qu’il prononçait se gravait rageusement dans son esprit. Elle ne se donna pas la peine d’y répondre, pas même de le retenir, d’esquisser le moindre geste dans sa direction. Il la déroutait, plus lunatique encore qu’elle, passant d’un océan de rage à de plates excuses en une fraction de seconde. Et peut-être bien que ce n’était que pour ce soir… et que demain, le jour naissant ramènerait leur interminable manège, lui, la détruisant chaque fois un peu plus, elle, se berçant dans ces plaisirs défendus, la sensation de lui rendre un tant soit peu du mal qu’il lui faisait. Elle se retrouvait déjà réduite à la solitude à nouveau, enchaînée à ces silences qui pesaient depuis de trop nombreux jours sur elle, sur sa conscience. Ses matinées se jouaient dans la solitude, tout autant que le reste de ses journées, à cause de lui. Ou c’était ainsi qu’elle aimait bien le croire, un coin de son esprit restant malgré tout persuadée que son absence la ravagerait plus encore que tous les maux qu’il avait abattu contre elle. Et pourtant, alors qu’il s’acharnait dans sa chambre, laissant percer quelques bruits jusqu’à elle, elle ne bougea pas d’un pouce, ses pensées défilant à toute allure juste sous ses yeux, comme ouvertement affichées à qui voudrait bien les voir. Elle se dévoilait malgré tout, tout autant qu’elle semblait inatteignable, insensible aux paroles qu’il avait pu prononcer, c’était plus impuissante que jamais qu’elle faiblissait à nouveau.

Il lui fallut quelques longs instants avant de retrouver la force de se mouvoir, jusqu’au miroir de sa chambre, où elle ajusta avec soin la cascade blonde de ses cheveux, essuyant les quelques traces de maquillage qui s’étaient envolées avec ses larmes. Avec un peu plus d’effort, elle aurait pu faire comme si de rien n’était, mais elle ne s’attarda guère longtemps, détournant sa voie jusqu’à l’entrée de la chambre de son demi-frère. Silencieuse, invisible dans le flot d’agitation qui le prenait, elle l’observa un long moment, cherchant ses mots. Peu désireuse de se livrer comme il l’avait fait, elle était rattrapée par son orgueil, par tout ce pour quoi il ne s’était probablement pas excusé. « Tu m’as fait perdre un de mes plus fidèles clients. » Son ton n’était plus receleur d’un amusement quelconque, sec, détaché comme une lame de rasoir glaçant sa peau, alors qu’elle croisait les bras sur sa poitrine. Encore sur la défensive, retenue par une vague hésitation au moment de franchir le seuil de la porte. « Et tu crois que partir maintenant, ça va changer quelque chose ? » Il n’aurait pas dû l’entrainer ici, tout simplement, elle n’aurait pas dû le suivre. C’aurait été l’ordre logique des choses, le bon fonctionnement de leurs raisons respectives. Mais ils étaient tout sauf raisonnés, et leurs secrets bien gardés le prouvaient indiciblement. Elle s’approcha de lui, le toisant un instant comme elle avait si bien le don de le faire, à croire qu’elle avait retrouvé sa superbe gracieuse. Mais c’est vers son lit, qu’elle jeta son dévolu, envoyant promener la valise qu’il avait pu commencer à faire, pour se coucher contre les draps à moitié défaits de celui-ci. Croisant les jambes, elle sonda la silhouette de son frère, agissant comme si rien ne s’était passé, c’était son arme favorite contre le doute qui la rongeait. Elle ficha son regard mutin dans celui du jeune homme, avant de fermer les yeux en prenant une longue inspiration, mimant une innocence qui lui allait si bien. « Eh bah, faut avouer que c’est plutôt romantique. Je crois bien qu’on est tous les deux aussi fous l’un que l’autre, après tout, il n’y a que dans mes rêves que tu me fais plaisir. » C’était à demi-avoué, sur le ton de la raillerie, alors qu’elle ouvrait à nouveau les yeux pour le sonder de haut en bas, le détaillant dans la faible lumière. Peut-être que l’alcool parlait un tout petit peu à sa place, peut-être bien que c’était un fardeau duquel elle devait se défaire tout autant que lui. Deux fous à lier, peut-être bien qu’ils devaient vivre uniquement tous les deux, rien que pour ne pas étaler leurs nuisances respectives à d’autres. Elle se détendit légèrement se laissant glisser contre les draps jusqu’à se retrouver allongée sur son lit, le tissu de sa robe ayant dangereusement grimpé sur ses cuisses. « Tu sais, pour avoir le droit d’être jaloux, il faudrait déjà me proposer quelque chose à quoi bien vouloir me raccrocher pour ne pas aller voir ailleurs. » Il la faisait brûler de part en part, d’un désir dévastateur, il le savait, il l’avait toujours su et elle l’avouait ouvertement à présent. C’était le soir des confessions, mais elle n’avait pas pour habitude de le faire en quelques déclarations à demi-mot, il le savait bien.
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A. Mikhail Dashwood
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MessageSujet: Re: (r.) darkside of the moon    (r.) darkside of the moon  Icon_minitimeSam 1 Sep - 3:47


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Rare était les fois où il avait simplement envie de se confesser, de lui avouer la moindre de ses pensées qu'elle savait déjà, mais qui était surement bien plus grave qu'elle ne pouvait le penser. S'il avait simplement voulu la prendre, sans le moindre retour de quoi que ce soit, il l'aurait fait et aurait foutu le camp, peu importe qu'elle soit sa demi-soeur, mais il y avait quelque chose de bien plus grave qui était ancré en lui. C'est de sa présence dont il avait besoin mélangé à cette envie trop oppressante qui rongeait chaque partie de son être. C'est son comportement qui le surprenait lui-même, pire que jamais, qui le faisait tomber aussi calme après cette colère bien trop grande. Colère qu'il gardait en lui depuis des jours de silence et d'ignorance, comme un gamin le ferait, mais encore plus grave que bien des conneries que les gens font. C'est en venant près d'elle qu'il laissait ses doigts passer doucement dans ses cheveux, qu'il lui glissait quelque mot n'espérant pas vraiment de réaction de sa part, mais crevant d'envie qu'elle fasse quelque chose pour le retenir, qu'elle lui donne un signe. Qu'il ne soit pas le seul fou en train de se perdre aussi loin qu'il n'avait jamais pu le faire avant. C'est après ces aveux qu'il n'avait jamais eu l'habitude de prononcer à haute voix qu'il se levait pour la laisser en plan, encore une fois, mais loin de l'avoir rendue folle l'instant d'avant, se contentant de lui dire le fond de ses pensées et de lui glisser une excuse. Le client, il s'en foutait. C'était pour cet enfer malsain dont il ne pouvait se défaire qu'il s'excusait. C'est quelques vêtements qu'il jetait dans le fond d'une valise qu'il avait posée sur son lit. C'est quelque truc complètement inutile qu'il ajoutait, ne sachant pas réellement ce qu'il avait envie de traîner autre que cette poupée blonde aux allures trop aguichantes. C'est elle qui venait se pose dans le pas de sa porte alors qu'il continuait de garnir cette valise qu'il n'avait pas réellement envie de remplir. C'était à son tour de se la jouer silencieux et ce n'était qu'un bref regard qu'il lui jetait alors qu'elle lui lançait des mots qu'il n'avait réellement pas envie d'entendre. Mikhail n'aimait pas faire des excuses, encore moins des aveux et cette phrase eut le don de l'agacer, mais le calme plat qu'il ressentait, ne semblait pas avoir envie de le quitter. Il continuait ce qu'il était en train de faire, préférant ne pas répondre à ce reproche. « -J'en sais rien.» C'est une phrase qu'il lançait, sèchement, pleine de son agacement qu'elle venait de créer un moment plus tôt. C'est son comportement qui l'agaçait, après ce qu'il venait de lui dire, elle avait envie de jouer à la plus forte et le dominer, franchement, il n'avait pas la tête à jouer à qui est le plus fort. C'est sa valise qui s'envoyait valser alors qu'elle s'étendant sur son lit et c'est directement dans son regard qu'il venait se poser, observant son regard, cette attitude, cet aveu qui en était un, mais qui ne l'était pas en même temps. Il poussait un soupire, doucement, en restant debout comme un idiot à la regarder, n'ayant pas envie de s'attarder sur ses jambes gracieuses, n'ayant pas envie de lui sauter dessus comme un animal en rut.

C'est les mots de la jeune femme qui venait se percuter dans son esprit. Qu'est-ce qu'elle voulait en ce moment qu'il s'étale à des plaisirs de la chair? Il ne bougeait toujours pas, la laissant prendre ses aises dans son immense lit qui devait surement renfermer des odeurs bien masculines contrairement aux siens. Cela lui rappelait étrangement quelques bribes de souvenirs alors qu'il avait fait un petit tour dans le sien. C'est après ses derniers mots qu'il se décidait à bouger, fermant la porte par la même occasion, par réflexe, et s'approchant du bord du lit pour s'y poser. C'est le silence qui se faisait pesant, mais il n'avait pas envie de parler pour dire une connerie ou quelque chose qui serait complètement inutile. Le russe finit par s'approcher de la jeune femme se posant sur le flanc pour pouvoir l'observer, venant attraper une de ses mains pour qu'elle se tourne vers lui et qu'il pose son regard directement dans le sien. « -Qu'est-ce qui te ferait rester dis-moi Paige.» C'est sa main, dans une douceur presque étrange qui venait se glisser sur son épaule pour remonter le long de son cou et venir se perdre dans sa chevelure qu'il aimait particulièrement. Crinière blonde qui lui donnait un charme particulier. Ils étaient assez près l'un de l'autre, assez pour qu'il sente presque les palpitations de son corps et qu'elle sente les moindres mouvements du sien. C'est doucement qu'il se décidait à attirer la jeune femme contre lui, se posant sur le dos et glissant les mains dans son dos, lui laissant amplement le loisir de se défaire de son étreinte, mais laissant tout de même ses doigts filer dans une caresse fugace le long de sa colonne. Il ne la forçait à rien, ne prenait pas ce qu'il voulait comme il avait pu le faire la dernière fois en lui volant ce baiser trop délicieux. Il se doutait de ce don elle voulait parler, il se doutait de ce à quoi elle faisait allusion, mais autant l'entendre dire de sa part, autant savoir ce qu'elle attendait de lui par la même occasion. C'est le corps de la jeune femme qui était complètement collée au sien, lui donnant le loisir de sentir la moindre de ses formes et lui donnant le champ libre pour remontrer sa main contre une de ses épaules et venir la poser contre sa joue, laissant son pouce venir dans une caresse subtile effleurer ses lèvres si tentantes qu'il avait envie de goûter une fois de plus. Il ne suffisait que quelques mots glisser de sa part pour qu'il franchisse une nouvelle fois cette barrière qu'ils s'étaient trop souvent attardés à ne pas passer. Cela lui importait que trop peu. De toute façon, trop de choses étaient dites pour qu'il ait simplement envie de se retirer. Puis elle le savait, il le savait, ce quelque chose entre eux était en train de les rendre malades.
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MessageSujet: Re: (r.) darkside of the moon    (r.) darkside of the moon  Icon_minitimeLun 3 Sep - 0:46

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Elle n’était tout simplement pas faite pour ça, les petites confessions susurrées entre deux oreilles, discrètement, distraitement. Jamais auparavant elle n’avait agi de la sorte, ne cherchant surtout pas à mettre le moindre mot sur les sentiments qu’elle pouvait avoir. Que ce soit dans un coin de son esprit en ébullition, ou même dans d’autres endroits recelés de son être. Ce n’étaient que les mots faits de lourds sous-entendus, ces paroles si compliquées à interpréter, qu’elle maniait avec maîtrise, abandonnant tout ce qui était vrai, tout ce qui pouvait découler d’elle, l’esseulant dans le plus simple apparat. Abaisser toutes ses défenses, agir avec de telles imprudences, elle avait appris à éviter de commettre de telles erreurs, prise dans un foyer où, de toute manière, la communication n’avait jamais, au grand jamais, été l’élément fondateur de chaque parcelle de la famille. Qui était désormais éparpillée dans tous les sens, saccagée dans tous ses aspects, jusqu’aux plus profonds de leurs cerveaux, à eux deux, complètement déroutés. Tijuana, partir de la sorte, s’abandonner si loin des barrières des interdits que ses parents lui avaient si souvent imposés, peut-être bien que c’était la pire idée qui lui était venue en tête, comme de nombreuses autres qu’elle avait prises sans réfléchir, menant sa vie sur le chemin de l’imprudence et de nombre des problèmes qui allaient fatalement avec. Ce soir, il en représentait un lui-même, celui de qui elle avait cru, quelques temps durant, ne jamais avoir à craindre le moindre mal. Voilà que tout se compliquait, que tout se remettait irrémédiablement en question ; c’était un bien douloureux retour sur terre dont elle était la pauvre victime, recluse dans sa chambre, son esprit tournant à toute allure, contre son gré. Qu’est-ce qu’elle pouvait faire ? Personne dans sa famille ne la blâmerait pour envoyer Mikhail entre les barreaux, pour quelque raison que ce soit : elle ne ferait qu’effacer un élément perturbateur dans les plans du reste de la famille, revenant vers les siens comme une petite fille subitement assagie. Fuir ? Ce n’était pas son genre, trop fière qu’elle était sûrement. Mais rester, baigner encore dans de telles circonstances, de tels cauchemars devenus réalité sous ses yeux, ce n’était tout simplement pas envisageable. Pas à l’instant où son échine ployait encore sous les frissons d’effroi, dans la solitude qui l’englobait, dans ses émotions qui retombaient lourdement sur ses épaules. C’étaient toutes les conséquences de ses actes totalement irréfléchis, qui se confrontaient à elle en de violents éclats, fracturant toute son assurance, à l’abri au moins des regards indiscrets. Elle eut d’ailleurs le réflexe de la fuite, baissant le regard alors qu’elle entendait un infime bruissement trahir l’arrivée de son demi-frère, la mise à sac plus encore du peu de contenance dont elle s’acharnait à disposer. Mâchoires étroitement crispées, dans le silence, elle chercha de longues secondes durant à être sourde à ses mots, insensible à son approche pour le moins calmée, à ce brusque changement de situation. Encore une fois, la voilà avec de belles volontés qui lui étaient arrachées, rien que par le son de sa voix, auquel elle ne pouvait que s’accrocher, indéfiniment dépendante de ce grain si particulier. Ou rien que par l’intensité du regard qu’il posait sur elle, sous lequel elle sentait tout son corps la brûler avec rage, ou même ses mots, qui se répercutèrent avec acharnement dans chaque coin de son esprit.

Pourquoi est-ce qu’elle se devait de réagir à ça ? Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement le laisser partir, fermer les yeux et se laisser submerger par le désarroi, puis la fatigue ? Tout serait peut-être bien différent une fois le soleil levé, ces événements ne s’attachant qu’au monde des cauchemars, autour duquel le quotidien reprenait ses droits. C’est peut-être pour cela, pour s’y préparer que Paige l’incendiaire reprit ses droits, alors que d’un mouvement, elle reprenait toute sa splendeur, abandonnant les larmes au profit d’une silhouette parfaitement taillée, mise en valeur par ses attitudes tout autant que par les détails minutieux de sa robe. L’aguicheuse était de retour, sensuelle et féline, discrète, au moment de se glisser vers la chambre du jeune homme, arriver au pas de celle-ci pour le détailler un instant en train de s’activer à prendre la fuite. C’était tout alors ? Après avoir détruit la moindre parcelle de vie qu’elle avait durement construite à Tijuana, il allait se barrer sans demander son reste ? C’est comme dans un réflexe rancunier que sortit sa première phrase d’entre ses lèvres, pour attirer son attention sûrement, alors qu’elle s’appuyait à l’entrée de la pièce, que de courtes secondes, avant de franchir les limites interdites de son intimité, et esquisser quelques pas pour s’approcher. S’enfoncer dans ces endroits qu’elle n’avait que trop peu côtoyés, alors qu’elle s’acharnait trop souvent à fuir une évidence, à fuir ce qui était irrémédiable. Un soupir la trahit au moment où son regard se posa sur la valise qu’il avait commencé à faire, invisible cependant à Mikhail qui s’entêtait à l’ignorer, fuyard à son tour. Tant pis, elle n’allait pas lâcher l’affaire, et elle comptait bien arriver à toutes les fins qu’elle désirait, rien que pour ne pas avoir perdu sa soirée. Ou ne pas avoir perdu son meilleur client pour rien. A s’allonger sur son lit de la sorte, elle agissait avec l’habituelle indécence dont ils usaient pour se provoquer. Encore et encore. C’était comme un vieux réflexe, et il lui collait tant à la peau qu’elle n’avait guère envie de s’en défaire à l’instant précis : de peur sûrement, de s’effondrer littéralement si elle abandonnait ces repères réflexes à son caractère. Le jeu était si bien ficelé, à vrai dire, qu’il lui permettait de se grimer d’assurance là où elle s’était effritée avec férocité quelques instants plus tôt. Comme si de rien n’était, comme si elle était prête à passer l’éponge sur les affres de cette soirée et… aller de l’avant. Peut-être bien qu’il fallait qu’il saisisse l’occasion de cette clémence, rien que pour ne pas risquer d’affronter son courroux dans le cas inverse. Peut-être était-ce cette prudence ou autre chose qui le faisait approcher du lit, la toiser alors qu’elle soutenait son regard, le provoquant peut-être… ou cherchant un quelconque point d’accroche pour ne pas sombrer, quelque chose de plus concret que ce qu’elle avait cru comprendre, cru interprété dans son incapacité incontestable à saisir les subtils sens des affects des uns et des autres. Elle eut d’ailleurs la crainte sourde de le voir s’enfuir, alors qu’il s’approchait de la porte, ne lui laissant pas l’occasion d’émettre une désapprobation quelconque, avant qu’elle ne comprenne. Porte fermée, il s’approcha d’elle, et c’est derrière l’air hautain de son sourire qu’il pouvait y deviner un quelconque contentement, une certaine douceur imperceptible, à l’orée de son rictus. Reprenant ses aises de plus belle, contre l’oreiller sous elle, elle l’observa un instant, si près… ils n’avaient jamais été aussi près, pas dans le sens physique, mais il lui semblait presque qu’elle en voyait une toute autre facette à présent.

C’était grisant, déstabilisant. Déplaisant tout autant qu’euphorisant. Elle ne trouvait pas le moindre mot à dire, se complaisant parfaitement dans l’observation minutieuse de ses traits de visage, si facilement visibles d’où elle était. Il y avait tout de lui dans cette pièce, comme si elle s’imprégnait littéralement de sa présence. Ca l’apaisait, après tant de rixes. Elle ne fut que plus déroutée encore en le voyant s’approcher, retenant un souffle discret contre ses lèvres en le sentant lui prendre la main, emporter son cœur dans une embardée douloureuse par ce simple contact. Ce toucher, elle l’avait maintes fois connu venant de lui mais cependant… elle ne saurait dire ce qui venait de lui arracher un frisson à l’instant précis, si c’était l’entente de ses mots, ou le soin avec lequel il la traitait à ce moment. « Qui a dit que je partais ? » Elle avait soufflé ces mots tout près de lui, comme si elle avait peur qu’une quelconque oreille indiscrète ne vienne à les entendre. Et c’est tout aussi docilement que dans ses souvenirs, que sous ses mains, elle se laissa glisser contre lui. Sur lui, prisonnière de sa caresse enivrante, une de celles qu’elle ne pouvait que redemander, perchée de la sorte, si près de lui, collée contre son corps jusqu’à sentir le moindre des émois qui le traversaient. Elle en sourit, muette, quelques secondes durant, sous ses caresses. Celle qu’il avait aventuré dans son dos, et qui la rendait si impuissante en grimpant sur son épaule, dans sa gorge, contre sa joue. Sur la chair de ses lèvres, si chaudes sous son souffle, et pourtant exacerbées avant tant de facilité par ce simple contact. C’était rugueux contre sa bouche et malgré tout doucereux à souhait. Ca ne lui ressemblait guère, pas aux souvenirs du Mikhail auquel elle n’était que trop souvent confrontée, tant et si bien qu’elle ne savait plus vraiment qui devenir : Paige l’aguicheuse avec laquelle il se plaisait si souvent à se perdre dans quelques joutes verbales, ou une toute autre Paige, qu’elle n’avait que trop longtemps laissée de côté, bien trop mal à l’aise qu’elle était dans ce genre de circonstances. Le plat de sa main se posa contre son torse, comme dans un réflexe, ses doigts sentant rouler sous eux la puissance de ses muscles alors qu’elle se penchait vers lui, son nez venant dangereusement frôler celui de son demi-frère, en une caresse discrètement calquée contre sa peau. « Je sais que tout ce que tu veux, c’est prendre cette place, et ne la laisser à personne d’autre. » Sa voix était tout aussi gourmande que joueuse, glissant contre l’épiderme du jeune homme, avec souplesse, contre son menton, sa gorge, ses lèvres sur lesquelles elle n’aventurait que trop souvent son regard. Et comme un rappel des fiévreux derniers instants qu’ils avaient connus l’un avec l’autre, elle laissa ses lèvres errer dans le cou de son demi-frère, se perdant dans quelques baisers contre la sueur de sa peau, sa langue y dessinant quelques formes frivoles à mesure qu’elle se faisait rattraper par le feu dévastateur qui la déraisonnait si aisément. De ses dents, elle décrivit la courbe de son lobe d’oreille, redescendant soigneusement jusqu’à la naissance de sa clavicule, ne laissant que l’onctueux de ses lèvres lui plaire. C’est échaudée par ces prémices d’égarement qu’elle revint placer son visage contre le sien, sa respiration affolée par la fougue qui la prenait, abandonnée qu’elle était par toute sa clairvoyance. « Ne fais pas semblant de ne pas savoir ce que je veux. » Incontrôlable, n’obéissant qu’au feu d’artifices de ses sens, elle déposa un baiser sur ses lèvres. Suivi d’un autre, et d’autres, quelques baisers papillons à même de la rendre plus folle encore. « Embrasse-moi. » Ce fut un souffle désireux, un chuchotement rendu rauque par l’excitation de ses sens, placé tout contre ses lèvres, avant qu’elle ne plaque les siennes contre celles-ci, les gratifiant d’un baiser gourmand, plein de retenue au premier abord, qui se fit malgré tout plus demandeur à mesure qu’elle cédait à toutes ses envies.
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A. Mikhail Dashwood
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MessageSujet: Re: (r.) darkside of the moon    (r.) darkside of the moon  Icon_minitimeLun 3 Sep - 13:48


drakside of the moon
Ft. Mikhail & paige


Il ne savait pas non plus ce qu'il qui prenait, comment autant de tendresse pouvait prendre place en lui après cette colère sourde qu'il avait pu ressentir. C'est bien la première fois qu'il s'emportait de la sorte. Surement du au rapprochement qu'il avait eu et ce nombre de temps indéterminé à ne pas lui adresser la parole, à laisser cette colère se cumuler encore et encore jusqu'à cette explosion trop importante. C'était le retombé qui avait le don de le troubler, ce vide qu'il ressentait, ce calme trop profond qu'il n'avait pas l'habitude d'affronter. C'est surement pour cette raison qu'il avait décidé de faire ce pas vers elle, de lui parler, de lui dire des choses qu'il n'aurait seulement jamais prononcées en temps normal. C'était peut-être la peur de finir par lui faire du mal, tellement la folie pouvait prendre possession de lui. C'était étrange, tout ce qu'il pouvait ressentir pour elle, bien plus qu'avec n'importe quelle autre femme qui croisait son chemin. Il l'avait laissé venir dans le fond de son lit, se disant, un moment plus tôt qu'elle allait le laisser partir. Ce n'était pas la meilleure chose à faire de toute façon avant qu'ils ne se rendent complètement fous que tout cela ne devienne encore pire que ce ne l'était déjà. Elle se glissait dans le fond de ses draps et c'est vers elle qu'il se décidait à venir, n'en pouvant plus de lutter contre les envies qui prenaient place en lui, que ce soit de ne l'avoir rien que pour lui ou de laisser ses mains se glisser le long de sa peau. C'est contre lui qu'elle finit par s'échouer alors qu'il laissait ses doigts se poser dans son dos, y laissant traîner quelques caresses doucereuses qu'il n'avait pas l'habitude de lui offrir. C'est un léger sourire qui venait se poser contre ses lèvres alors qu'elle lui répondait qu'elle ne voulait pas partir. Il ne voulait pas qu'elle parte. Bien trop dépendant d'elle, sans vouloir se l'avouer. Son regard était directement posé dans celui de la blonde, laissant son pouce glisser contre la chair de ses lèvres alors qu'elle lui disait ce qu'il voulait, ce qu'il avait toujours voulu sans le dire clairement, mais en le laissant trop souvent paraître. « -Je suis égoïste.» Il disait cela parce qu'il n'aimait pas la voir dans les bras d'un autre, parce qu'il ne voulait pas tomber sur elle en train de se taper un homme sans le moindre intérêt et c'est un long soupire qui passait entre ses lèvres alors qu'il sentait les lèvres de la jeune femme venir passer dans son cou. C'est les doigts du jeune homme qui venait se glisser dans ses cheveux alors qu'il fermait les yeux sous ce contact qui faisait naître bien trop de sensation dans le creux de son corps. C'est sa tête qui se penchait un peu, pour lui offrir la moindre parcelle de sa peau, laissant des frissons le parcourir sous ce touché expert qu'il avait le droit de goûter pour la première fois.

C'est quand elle revenait vers lui qu'il plantait son regard dans le sien, crevant déjà d'envie de lui faire l'amour pendant le reste de la nuit. Ce sont les doigts du jeune homme qui se pressaient un peu contre sa tête à chaque fois qu'il sentait les lèvres de la demoiselle se poser sur les siennes. Il ne lui fallut pas grand-chose pour répondre à ce désir, parce qu'il devait en avoir tout autant envie qu'elle. Il ne pensait plus à cette barrière, à vrai dire, il n'en avait plus rien à faire maintenant. C'est ses lèvres qui possédaient celle de sa demi-sœur dans un baiser langoureux, venant une nouvelle fois chercher sa langue dans un baiser plus doux, mais tout autant désireux que celui qu'il avait pu lui voler. Les deux mains du jeune homme venaient se glisser dans le dos de Paige, pour ouvrir la fermeture éclair de sa robe, jouant de sa langue contre la sienne, passant ses mains contre le nu de sa peau. Baiser qu'il continuait de prolonger, sans avoir envie de se défaire de ses lèvres et c'est le manque d'air qui lui faisait reculer les lèvres pour l'observer un moment, glissant ses doigts sous le tissu de la robe, passant sur ses épaules pour faire tomber les fines manches qui la tenait en place. C'est son corps qu'il découvrait une fois de plus, mais autrement, en laissant ses doigts le parcourir avant de la faire basculer sous lui pour prendre place par-dessus elle. C'est de sa robe qu'elle se voyait retirer, lui étant toujours en torse puisqu'il s'était levé de son lit, c'est contre la nudité de sa peau qu'il venait se coller, passant à son tour ses lèvres dans le creux de son cou, laissant ses doigts filer contre son flanc pour la coller encore plus à lui. Baiser désireux de la dévorer qu'il octroyait contre sa peau, laissant sa langue y dessiner des formes invisibles, laissant ses dents la briser doucement de temps en temps alors qu'il revenait prendre ses lèvres dans un nouveau baiser, laissant ses doigts remonter pour s'emparer de sa poitrine. Jamais ils n'avaient été aussi loin, mais trop longtemps il avait eu envie de ce foutu moment, qui le hantait chaque jour. C'est contre ses rondeurs de son corps qu'il se perdait, laissant ses doigts charrier son sein, le faisant durcir entre ses caresses suaves. C'est ses lèvres qu'il quittait une fois de plus, y déposant plusieurs baisers avant de se perdre sur son épaule et glisser contre sa clavicule lentement pour attirer contre un de ses seins sur laquelle il laissait lentement sa langue s'égarer. C'est le goût de sa peau qui l'enivrait et qui ne lui donnait aucune envie de cesser son avancée, crevant d'envie de goûter les moindres délices de son corps. Dépendance pour elle depuis trop longtemps et il pouvait enfin gouter à ce don il avait toujours eu envie. Ce sont ses lèvres qui prenaient un tout autre chemin, glissant contre son ventre lentement, y laissant sa langue y traîner de temps en temps pour se rendre à son sous-vêtement qu'il lui restait. Une de ses mains venait attraper le rebord qu'il faisait descendre lentement, laissant au loisir de ses lèvres de suivre cette même décente vertigineuse jusqu'à se trouver entre ses cuisses, y apposant sa langue chaude dans des caresses trop intimes pour eux. Qu'importe. C'est son sous-vêtement qu'il lançait par terre tout en continuant de la parcourir de sa langue, la glissant de temps en temps au creux de son antre venant d'une de ses mains, remonter sa cuisse pour avoir le loisir de pouvoir avoir l'espace dont il avait besoin. C'est sa langue experte qui devenait de plus en plus insistante entre ses cuisses, se glissant aux bons endroits pour la faire gémir, se cambre et plus les sons fusaient de ses lèvres délicieuses, plus il s'appliquait à ce que son envie se décuple.
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V. Paige Knox-Dashwood
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MessageSujet: Re: (r.) darkside of the moon    (r.) darkside of the moon  Icon_minitimeLun 3 Sep - 16:48

darkside of the moon.
V. PAIGE KNOX-DASHWOOD & A. MIKHAIL DASHWOOD

La nuit était la gardienne de leurs secrets ce soir, porteuse silencieuse des péchés vers lesquels ils s’engageaient dangereusement. A s’entrechoquer avec force, entrer en collision dans leurs fondements les plus intimes, éclater, se fuir l’un l’autre, juste pour mieux se retrouver. Cette danse était devenue transe, les possédant, exacerbant leurs sens jusqu’à l’extrême, jusqu’à égrainer une folie indéfinissable, qui faisait brûler un incendie joyeux au creux de leurs reins. Elle se sentait destituée de toute sa conscience, vaquant au bon vouloir de ses sens, des fantasmes qu’elle n’avait que trop longtemps refoulé, et dont à présent, les éclairs libérés la mettaient au supplice. Si près de lui, juste au bord du gouffre, prête qu’elle était à bondir à tout instant pour sombrer dans les abysses de l’indéfinissable. Du défendu. Elle pouvait au moins s’accrocher à la pensée qu’elle y avait résistée bien trop longtemps déjà, et que s’ils étaient ici, c’est que c’était l’ordre logique des choses. De cette attraction dangereuse, qui les détruisait, les rendait fous à outrances. Leurs crimes, ce soir, seraient étouffés dans le silence pesant de cette chambre qu’elle connaissait par cœur, contre ce lit aux spectres bien présents, auxquels pourtant, elle restait aveugle, de peur de s’effondrer, de fuir et d’y laisser une nouvelle fois toute sa sainteté d’esprit. Bras ouverts, elle se jetait dans le Tartare le plus flou de son existence, s’y livrant avec délices, en quelques supplications déguisées en tentations suprêmes. Quelques mots, susurrés contre lui, alors que son corps agissait pour annihiler les sens de son demi-frère, se courbant dangereusement sous ses mains, imprimant ses formes avec insistance tout contre son torse dénudé. La dominatrice sirène qu’elle avait toujours été, dormait toujours en elle, quelque part, se faisant lascive, désireuse, passionnée alors qu’elle décrochait quelques baisers dans son cou, experts jusqu’à le faire frissonner de bons plaisirs. C’était si facile, comme toujours… mais cette fois-ci, gratifiant jusqu’à la pousser à continuer. Encore, encore, incapable qu’elle était de se lasser du goût de sa peau, du parfum qui logeait au creux de sa gorge, et qui la rendait si esclave de l’indécence. Il était égoïste, et les flammes de sa colère l’avaient littéralement bouffée, transformant tout son être en un brasier incandescent, qu’elle éveillait de plus en plus à mesure que ses lèvres éveillaient son désir. C’était toute une machine de charmes qui se retournait contre elle, la faisant dangereusement osciller du bassin contre lui, son corps devenu tout simplement incontrôlable sous l’ardeur de ses baisers. Elle en soupira, tout contre son cou, perdue dans le flot enivrant de l’érotisme de sa folie, comme une confidence murmurée contre lui, l’évidence éclatant au grand jour. Elle se libérait d’une enclume tombée sur tout son être, reprenant son souffle comme jamais, prête à revivre, renaître de ces pauvres cendres de personne qu’elle avait été, quelques instants plus tôt. Il la transformait en un gracieux phénix, rien que par la souplesse de ses doigts, glissant dans son dos, ou le frisson de fraîcheur la prenant, alors qu’elle sentait le tissu de sa robe se défaire de contre son dos. Ses baisers, aussi timides auraient-ils pu être au départ, le dévoraient littéralement, rien que pour répondre à la passion dont il usait pour l’embrasser, venir prendre sa bouche d’assaut, jusqu’à sa langue qu’il invitait dans une danse fiévreuse. A même de lui arracher un léger gémissement d’expectative, au fond de la gorge, alors que tout son corps se crispait dangereusement sous l’excitation. Il l’étouffait, avec autant de force que le désir qui broyait ses entrailles, la possédant par vagues incontrôlables, qui s’écrasaient avec férocité contre les rocailleux monts du peu de volonté qu’elle pouvait encore avoir. Elle fut docile, au moment de le laisser dévêtir ses épaules, découvrir l’orée d’un décolleté bien plus plongeant encore, engageant le chemin de leurs échanges plus loin qu’il n’avait jamais été.

Sous ses mains, bien plus doucereuses que violentes à présent, elle n’émit pas la moindre résistance au moment de passer sous lui, devenant une sublime poupée entre ses doigts, qui se laissa dévêtir en une poignée de secondes, offrant sans pudeur la vue de ses formes laiteuses se détachant dans la pénombre de la nuit. Un sourire la trahit, qu’elle tenta de réprimer en se mordillant la lèvre inférieure, alors que de son regard, elle sondait celui de son demi-frère pour n’y voir plus l’ombre d’une hésitation, et certainement pas le moindre désir de fuir encore. Et sous ses baisers, contre son corps collé à sa peau dénudée, elle n’esquissa pas la moindre geste de rébellion, cambrant doucement l’échine pour laisser sa poitrine s’écraser contre son torse, trahir un soupir, soufflant celui-ci tout contre son oreille, alors que c’était dans son cou qu’il lui rendait la pareille de ses tentations. Avec gourmandise, elle sentit son bassin entrer en contact avec l’excitation naissante de son demi-frère, cuisses écartées comme par réflexe pour lui offrir le refuge chaleureux qu’elle avait, quelques temps plus tôt, promis à un autre. Peu importe qu’ils aient quelques gouttes de sang en commun, les frissons qui lui ravageaient le bas du dos à l’instant précis eurent tôt fait de supprimer ces pensées incestueuses de son esprit, pour la laisser, livrée entre les mains d’un bourreau délicieux, quel qu’il soit. Sa poitrine chaleureusement logée contre lui, fut pourtant bientôt la cible de toutes ses attentions, alors que le baiser qu’il lui offrait suffisait à rendre tout son corps brûlant, c’est contre ses formes généreuses qu’elle sentit ses doigts s’appliquer, contre son sein qu’il fit durcir sous ses doigts experts, lui arrachant un soupir incontrôlable alors qu’elle tirait brusquement sur la nuque de Mikhail pour l’empêcher d’abandonner son baiser, ou pour plutôt, résister à la tentation de laisser échapper un nouveau soupir sous ce contact délicieux. Pour un court temps cependant, avant qu’il ne s’aventure à découvrir son corps, dans de nouvelles tortures qui lui arrachèrent une plainte de plaisir, les muscles de ses cuisses se serrant violemment contre ses flancs, son bas ventre venant charrier la trique naissante camouflée tout contre elle. Mais la bouche du jeune homme s’attardait avec tant de soin à la ravager qu’elle ne s’en rendit que distraitement compte, un gémissement lui faisant mordre ses lèvres avec force alors que c’était de sa langue à présent qu’il galbait la sculpture de ses seins, lui coupant le souffle sous la pression, à mesure qu’elle se rendait compte que sa respiration, déjà saccadée se faisant de plus en plus bruyante. De sa main se postant dans les cheveux du jeune homme, de ses doigts triturant frénétiquement les mèches de sa chevelure, elle l’invita à continuer, sans avoir à prononcer la moindre parole, gonflant la poitrine pour lui offrir des délices inédits à découvrir. Le désir fit ployer sa gorge, une fois de plus et, incontrôlable, son gémissement devint un ricanement, alors qu’il glissait ses lèvres bas. Bas, encore plus bas. Si bas qu’il dut la dévêtir complètement, laissant glisser le tissu léger de son sous-vêtement le long de ses cuisses. Dans un sourire, elle le laissa faire, ne manquant pas de le toiser d’où elle était, restant docilement allongée sur place. Il avait après tout, trouvé le passage receleur de tous ses Edens, celui à même de la rendre sage à outrance, jusqu’à suivre ses indications, remontant agilement sa cuisse pour les lui offrir. Elle en frissonna rageusement, en sentant la chaleur de sa langue rencontrer la fraîcheur de la cyprine qu’il avait si aisément invoquée chez elle. Plaquant une main contre sa bouche, elle retint à peine le gémissement qui lui déchira la poitrine, l’agitant sous chaque coup de langue dans une excitation brûlante. Il s’avérait être bien plus soigneux qu’elle ne pouvait l’imaginer, lui arrachant un frisson de plus en plus meurtrier alors que sa langue disparaissait à la découverte de chaque parcelle de son intimité, impatiente, il lui semblait, d’en connaître le moindre détail. Une découverte à laquelle elle ne se soustrayait guère, écartant de plus belle ses cuisses pour l’inciter à continuer, si tant est que le message ne soit pas clair, rien qu’avec la main avec laquelle elle triturait violemment les cheveux du jeune homme, au gré des flammes qui dévastaient ses reins.

Les secondes lui parurent éternelles, et trop courtes à la fois, alors que ses émois transpiraient par chaque pore de sa peau. Rageusement, elle attrapa la main qu’il avait utilisée pour remonter sa cuisse, guidant celle-ci vers le sein qu’il avait délaissé, la plaquant avec vigueur pour l’inciter à reprendre ses touchers indécents à souhait. En ces circonstances, le paradis des premières jouissances gémies au coin de ses lèvres lui fut offert, en une chaleur serpentine, qui glissa tout le long de sa colonne, faisant, dans son sillage, crisper chaque muscle de son corps. C’en était trop, trop pour qu’elle n’en devienne pas une prédatrice avisée, plus dangereuse qu’il ne voulait le croire, pleine de ressources, tout autant que lui. Elle était à présent totalement dénudée, mais non pas destituée des mille idées qui tournaient inlassablement dans sa tête, jusqu’à la rendre insatiable, toujours plus demandeuse. Elle lui intima donc de se redresser, venir reprendre ses lèvres avec violence, qu’elle dévora en un baiser langoureux, bien loin de toutes les retenues qu’ils avaient essayé de mettre sur leur chemin. Lovée contre lui de la sorte, elle le poussa, jusqu’à se retrouver reine de la situation, posée sur lui, avec la même indécence qu’auparavant, ses cuisses offertes à son bassin, ses formes plaquées contre la sculpture de son torse. A user de mille manipulations avec ses habituels clients, elle était prédatrice avisée, qui savait pertinemment cibler les quelques besoins de ceux qui passaient entre ses draps. Peu à peu, quelques temps plus tôt, elle avait senti son désir gonflé contre elle, et à présent, c’était une verge bandée à l’extrême par l’excitation qui jouait avec son corps dénudé. Histoire d’être d’égal à égale, elle relâcha ses lèvres, un sourire mutin passant contre les siennes, alors qu’elle oscillait entre l’envie violente de les reprendre, et cette irascible besoin de toujours plus. Maline, minutieuse, elle laissa glisser ses doigts contre son torse, le long de ses abdominaux et jusqu’au tissu de ce qu’il portait pour dormir : elle qui avait cru, dans nombre de ses fantasmes, qu’il dormait nu. Elle en était légèrement déçue sans pour autant s’en fourvoyer, à sentir le renflement caché sous le tissu. A ce contact sous sa main, elle sourit, son regard devenant presque innocent au moment de vriller celui du jeune homme. Se redressant, elle le priva de son dernier rempart, dévoilant à ses yeux ce sur quoi elle n’avait, quelques jours plus tôt, jeté qu’un regard distrait, rien que par fierté. Encore une fois, elle semblait lui préférer son regard dont elle devinait les quelques éclairs dans le peu de lumière de l’endroit. En apparences uniquement, alors que de ses cuisses, elle amenait les lèvres brûlantes de son sexe à rencontrer la tension de sa trique, en des ondulations suaves du bassin, précises et assassines, efficaces à souhait à mesure qu’elle le sentait se ragaillardir sous la magie de ces mouvements indécents. Elle en soupira, alors qu’elle laissait ses lèvres, sa langue, dessiner les contours de sa mâchoire, descendre dans son cou de temps à autres. Pour de fugaces secondes, elle accentua l’allure de ses caresses subtiles, avant de se redresser avec souplesse, ses lèvres empruntant le même chemin que celui qu’il avait tracé sur son buste à elle. Elle détailla ses pectoraux, la force de ses muscles, jusqu’à descendre bas, tout aussi bas que lui, un éclair rieur traversant son regard à mesure que les centimètres diminuaient. Et arrivée à l’orageuse frontière de la tentation extrême, elle releva des yeux moqueurs vers ceux du jeune homme, lui intimant silencieusement d’en profiter. De retrouver toute sa fougue, toute sa vigueur d’il y a quelques instants, c’était après tout, aussi impulsif qu’à l’extrême qu’elle l’aimait, qu’elle le trouvait dangereusement attirant, tout autant qu’effrayant. Sa langue se fit experte en préliminaires, dessinant les contours de son bas ventre, chutant dangereusement vers ses cuisses, vers les dessins de son intimité recelée. Tentatrice, lancinante, agile tout autant que chaleureuse et onctueuse, à même de lui arracher de longs frissons. Un, deux, d’autres encore. Jusqu’à ce qu’elle juge assez, pour laisser celle-ci s’engager dans le clou du spectacle, contre l’extrémité durcie de sa trique, sur toute la longueur, avec soin jusqu’à le sentir gonfler, s’épancher de ces mille plaisirs, lui offrant alors le foyer chaleureux de sa gorge, lui laissant le loisir de s’y loger à outrances, en des passages soigneux de ses lèvres, tantôt lents jusqu’à lui laisser le plaisir de détailler tous les traitements qu’elle accomplissait, tantôt rapides, agressifs, dénotant la fougue qui l’agitait depuis trop longtemps déjà et qu’elle laissait enfin éclater au grand jour. C’était donc ça la folie extrême, tout aussi délectable que déroutant, et elle comprenait enfin pourquoi elle s’y complaisait tant, bien souvent.
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A. Mikhail Dashwood
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MessageSujet: Re: (r.) darkside of the moon    (r.) darkside of the moon  Icon_minitimeLun 3 Sep - 18:38


drakside of the moon
Ft. Mikhail & paige


.C'est depuis trop longtemps qu'il rêvait se goûter cette peau dont il avait seulement pu rêver. C'est avec un délice particulier qu'il se plaisait à en découvrir les goûts particuliers, à profiter de cette douceur sous ses mains rugueuses alors que la tendresse et la passion de ses gestes se faisaient particulière. C'est son corps qu'il découvrait lentement. C'est entre ses cuisses qu'il venait se perdre avec trop d'envie, trop de gourmandise, mais une envie de s'appliquer. Surtout quand il était question d'elle. C'est les doigts contre sa tête qu'il l'incitait à continuer ses caresses, à glisser sa langue dans les moindres recoins de son antre, laissant l'envie prendre possession de son corps de façon violent. C'est pourtant avec application qu'il laissait sa langue la parcourir, serrant ses doigts autour de sa cuisse avant de suivre le chemin qu'elle lui demandait de faire, glissant ses doigts contre sa poitrine, la malaxant entre ses doigts alors que sa langue ne cessait de la découvrir dans ses moindres recoins. Cette barrière qu'il ne se devait pas de franchir était déjà bien loin, cette barrière bien trop grande, celle d'un lien de parenté. C'est entre ses cuisses qu'il s'attardait, se résignant à ne plus penser à cela, goûtant à ce plaisir qu'il avait voulu lui offrir depuis trop longtemps et c'est sous les doigts de la jeune femme qu'il finit par quitter cette chaleur qu'il aurait dévorée encore pendant des heures. C'est sa mâchoire qui se crispait alors que les rôles se trouvaient inversés et que la blonde incendiaire venait prendre place par-dessus lui. Une nouvelle fois ses mains se plaquaient dans son dos, l'une d'eux se dirigeant vers ses fesses qu'il empoignait fermement, collant encore plus son bassin contre le sien. Crevant d'envie de prendre la blonde sans retenu. C'est une envie bien prenante qu'elle pouvait ressentir alors qu'elle s'attardait une nouvelle fois de ses lèvres sur son corps. C'est des soupirs rauques qui passaient entre les siennes, se laissant aux mains de celle dont il crevait d'envie depuis trop longtemps déjà. Attirance disgracieuse qui ne devait simplement pas avoir lieu. C'est dans un râle qu'il perdait dans le creux de son cou, qu'il passait ses deux mains contre ses hanches pour que les ondulations qu'elle créait de son bassin soient encore plus appuyées. Il se redressait quelque peu, pour se coller complètement à elle, venant glisser ses lèvres contre les siennes dans un baiser terriblement envieux de ce qu'elle était en train de lui faire. C'est tout son corps qui brûlait de désir, sa peau bouillante se collant à celle de la jeune femme. C'est son dos qui se percutait une nouvelle fois contre le lit dans un large soupire alors qu'elle venait de nouveau s'acharner sur sa peau. Ses doigts créaient de sillons sur sa peau tellement la pression était forte. Sa trique prenait en expansion contre elle. Son regard désireux ne la quittait pas alors qu'elle bougeait pour mettre fin à ce contact qui le rendait fou, qui lui donnait des envies bien trop salaces. C'est sur elle qu'il posait son regard alors qu'elle entreprenait une descente vertigineuse. La main de Mikhail venait se placer dans les cheveux de la jeune femme alors que son souffle à lui semblait se perdre d'envie sous la langue qu'elle traînait sur son corps. C'est des frissons intenses qui passaient sur sa peau alors qu'elle se faisait détentrice de son désir, jouant de sa langue contre sa trique déjà bandée à souhait contre sa bouche. Un long râle quittait ses lèvres alors qu'elle l'enfonçait au creux de sa gorge, dans cette chaleur suffocante qu'il aimait trop retrouver. Ses doigts se serrant contre la tête, l'incitant dans son mouvement à l'enfoncer encore plus loin que ce qu'elle faisait déjà auparavant. C'est sa main qui se crispait contre son crâne, ses muscles qui se tendaient sous le plaisir qu'elle lui offrait de sa bouche, bougeant le bassin pour combler chaque parcelle de cet espace entre ses lèvres agiles. Mikhail la laissait faire, aimant trop à se trouver dans cette chaleur plus que délicieuse, guidant la jeune femme de temps en temps et la laissant maître de la situation le moment d'après.

C'est après un moment qu'il décidait de faire remonter la jeune femme, trop désireux de se glisser en elle, de lui faire perdre le souffle, l'esprit, perdre pied dans ces moments trop délicieux. C'est par les épaules qu'il la posait une nouvelle fois contre le dos, venant une nouvelle fois prendre place entre ses cuisses, glissant son membre imposant contre elle dans de suaves caresses qu'il lui offrait de son bassin. Son regard venait se poser directement dans celui de la blonde, communiquant ce désir trop prenant qu'il ressentait pour elle, laissant ses doigts venir une fois de plus empoigner sa poitrine pour la caresser avec un peu plus de hargne qu'un moment plus tôt. Sa main libre venait remonter la cuisse de Paige pour la passer derrière lui alors qu'un coup de bassin l'aidait à prendre place entre ses cuisses, dans cette chaleur qu'il avait goûtée un moment plus tôt. C'est un baiser qu'il posait une nouvelle fois contre ses lèvres étouffant un râle qui lui aurait échappé une fois de plus. C'est sa langue qui se glissait une nouvelle fois entre ses lèvres, venant chercher la sienne dans un ballet langoureux alors que son bassin bougeait pour prendre la place entre ses cuisses, combler chaque espace qu'il pouvait bien y avoir dans un rythme qui devenait de plus en plus prenant. Soirée qui ne devait pas se dérouler de la sorte, à la base, mais cette fin était des plus délicieuse quoi qu'il en soit. Ses lèvres quittaient une nouvelle fois les siennes, son souffle se perdant contre ses lèvres, ses coups qui se faisaient de plus en plus profond au creux de son antre, cherchant à lui arracher ces jouissances qu'il rêvait depuis trop longtemps de lui offrir. Son regard se vrillait dans le sien une fois de plus, fiévreux de pouvoir enfin avoir ce don il crevait d'envie depuis trop longtemps. Elle.
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V. Paige Knox-Dashwood
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MessageSujet: Re: (r.) darkside of the moon    (r.) darkside of the moon  Icon_minitimeLun 3 Sep - 20:51

darkside of the moon.
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Ils sombraient. A chaque seconde un peu plus, happés par les affres de leur Enfer commun, cédant chaque fois plus à l’appel lascif que l’autre lançait, dans l’intimité bouillonnante de la chambre, qui devenait dès à présent trop petite, trop exigüe pour accueillir de tels émois. A chaque soupir qu’il lui arrachait, Paige se sentait perdre pieds, se faisant arracher brusquement à la réalité pour planer dans un univers tout autre, fait de longs frissons vaquant sur toute sa colonne, le long de ses membres avant de venir se loger au creux de son ventre, devenir de profonds brasiers qui lui brûlaient la gorge jusqu’à l’extrême. Jusqu’à ce qu’elle cède, laissant échapper de profonds soupirs sous ses caresses, ses mains aventureuses, ou le voyage érotique de sa bouche contre sa peau, sur ses seins, au bas de son ventre. Entre ses cuisses chaleureuses, jusqu’à ce qu’elle sente chaque muscle de son bas ventre ployer sous sa langue, sous chaque passage de ces caresses expertes contre son bon plaisir, jusqu’à l’orée de son antre échaudée. Pour sûr, au milieu de tous les plaisirs qui explosaient dans tout son corps, elle se promettait silencieusement de lui rendre la pareille sitôt qu’elle en aurait l’occasion, lui arrachant les mêmes jouissances au creux des reins, tout le long de son corps, jusqu’à sa trique dont elle se laissait aller à deviner la rigueur, tandis qu’il s’afférait tout contre elle. Un délicieux sourire logé contre ses lèvres, elle reprit bien vite les rênes de la situation, sirène qui l’envoûta, jusqu’à retourner la situation, reprendre ses bons droits, lentement mais sûrement, le menant peu à peu sur le chemin de sa perte. Elle se retrouvait réduite à agir comme toujours avec lui, prête à jouter contre son bon vouloir, le provoquer jusqu’à ce qu’il cède, encore et encore. Alors que leurs baisers se faisaient toujours plus fiévreux, alors qu’elle ne se lassait guère de retrouver les caresses de sa langue contre la sienne, se laissant le plaisir d’y découvrir l’arôme de sa cyprine, elle laissa de profonds soupirs agiter ses coups de reins avec plus de vigueur, à mesure qu’elle ondulait suavement contre sa verge bandée. C’est de son sexe, excité comme jamais, vibrant sous chaque passage de son bassin, qu’elle devina l’imposante verge qu’elle excitait à outrance, en quelques soupirs sensuels, quelques lancinants passages. De doux prémices, aux tortures qu’elle lui promettait, en le faisant basculer, dos contre le moelleux du matelas, en un petit refuge aux mille émois qui allaient le prendre d’ici peu. Juste le temps qu’elle détaille son corps de ses lèvres, qu’elle laisse sa langue le provoquer un peu, le long de ses abdominaux, juste contre la sueur qui le prenait peu à peu. Jusqu’à sa trique, qu’elle avait senti glisser le long de son corps à mesure qu’elle poursuivait son trajet, et qu’elle ne tarda pas à découvrir de ses lèvres. Faussement timides d’abord, en rien rattrapées par les songes qu’elle avait pu avoir quelques temps plus tôt, mais violemment enjôleuses quelques secondes après, alors que sa langue s’afférait contre son gland, le long de son sexe, lui laissant le loisir de profiter de ces plaisirs-là, avant d’entamer d’autres interludes. Plus dangereux encore, ceux dont il profita à outrance, d’une main dans ses cheveux, alors qu’elle lui faisait découvrir la chaleur d’entre ses lèvres, le confort de sa gorge, qui l’accueillit selon ses envies, alors qu’elle se faisait docile à l’avaler quand il lui intimait de le faire, de sa poigne contre ses cheveux. Jusqu’à le sentir gonflé à souhait contre ses joues, jusqu’au fond de sa bouche, oscillant du bassin avec insistance, lui coupant le souffle à chaque fois qu’elle poussait le vice jusqu’à lui arracher de longs soupirs d’expectative. C’est après un traitement minutieux et patient, fait de douces récompenses, de caresses subtiles répandues par sa langue, qu’elle eut le plaisir de retrouver ses lèvres, juste le temps de basculer sur le dos à nouveau, lui sur elle, un violent frisson d’appréhension la prenant dans tout le ventre. Elle lui offrit ses cuisses, sans retenue, les ouvrant sur son passage pour le sentir se lover contre elle, leurs bassins se rencontrant une nouvelle fois, plus vigoureux que jamais. Elle en soupira, alors qu’il lui offrait quelques caresses, à même d’éveiller le désir au bas de son ventre, l’amenant à crisper ses cuisses contre ses flancs, ainsi que le chemin alors sinueux vers son antre. Sa trique pourtant, logée entre ses cuisses se faisait aventureuse avec insistance, la faisant rageusement frissonner à chaque ondulation de son bassin, plus désireuse que jamais, prête à se cambrer avec force, à onduler du bassin à son tour dans l’infime espoir de voir ses souhaits silencieux exaucés.

Mais il semblait désireux de la torturer, de la faire bouillonner sous l’attente, logeant son regard dans le sien, alors qu’elle se mordait brusquement la lèvre pour retenir un gémissement de frustration. La main qu’il passa contre son sein, elle l’incita à agir avec plus de vigueur encore, profitant de ce seul insistant contact pour s’y raccrocher, pour résister à l’envie qui prenait tout son corps, de ne plus patienter, de céder. Enfin céder. C’est ainsi que crispée par la patience, elle passa un bras autour de la nuque de Mikhail, venant souffler son désir tout contre son oreille, en un souffle plus chaud que jamais, traducteur d’une fièvre dont il était le seul à pouvoir la débarrasser. C’est dans un coup de rein véloce qu’il accéda à sa supplication silencieuse, lui arrachant un hoquet de complaisance parfaite, un sentiment d’osmose s’emparant de tout son être, en une fraction de seconde, comme une évidence lui éclatant au visage. Elle se sentait brusquement complète enfin, accédant au plaisir ultime de le sentir logé contre elle de la sorte. En elle, jusqu’à la posséder de la sorte, la réduire corps et âme dans un esclavage silencieux, pour les minutes à venir, l’instant fugace qui leur échappait. Au baiser qu’il vint lui arracher, elle y répondit avec bien de mal, trahie qu’elle était par des soupirs à chaque coup de rein qu’il lui assénait, chaque ondulation de son bassin, qui lui offrait de nouvelles découvertes à mesure qu’il creusait son sillon, trouvait sa place, si familière et pourtant si étrangère. Elle ne se laissa aller à gouter à ses lèvres que de courtes secondes, avant de se laisser tomber, presque impuissante, contre le matelas, laissant à son corps le seul frisson délectable de chaque centimètre de chair s’immisçant au creux de ses reins. Chacun de ses assauts, bercés chaque fois de plus d’ardeur lui arrachèrent de profonds soupirs, à mesure que la force de sa passion la dévorait, la grisait jusqu’à l’extrême. Elle en gémit, imperceptiblement d’ailleurs, le creux de son ventre se crispant en sentant la chaleur s’emparer d’elle, son corps n’obéissant plus qu’à lui-même, tandis que toutes ses idées étaient étouffées par la chaleur de son désir. La poupée de laquelle il arrachait ses coups de reins, revint le prendre d’assaut, ses mains glissant rageusement dans son dos, jusqu’à laisser une légère estafilade sur leur sillage, à mesure que la brûlure de son plaisir irradiait tout son corps, à mesure que ses jambes, ses cuisses tout contre lui, ses bras se crispaient violemment, jusqu’à ce qu’elle vienne se serrer contre lui avec insistance, mordiller son oreille pour ne pas se laisser trahir par les soupirs qui la secouaient de temps à autres. Trop souvent, mettant ses entrailles à sac, et embrasant chaque parcelle de ses reins jusqu’à la cendre. Laissant glisser ses mains sur les joues anguleuses de son demi-frère, alors qu’elle s’ancrait à nouveau dans son regard, elle reprit ses lèvres, en une délicate distraction, pour laisser tout le loisir à son bassin de venir onduler contre la verge du jeune homme, s’y empalant avec plus d’insistance encore, invoquant toute la sorcellerie de ses charmes pour donner un tout autre travers à leurs échanges. Elle ne se contenta de cette situation que pour de courts instants, se faisant dévorer à chaque aller et venue de sa verge entre ses cuisses, sans pour autant se satisfaire de cette patience qu’il lui arrachait à de trop nombreuses reprises. Etre dominatrice, reine d’un instant de jouissance, c’était ainsi qu’elle avait toujours fonctionné, alors qu’elle mordillait brusquement sa lèvre, au milieu de leur baiser, pour le pousser à se laisser guider, jusqu’à ce qu’elle revienne sur lui, sans l’avoir quitté un seul instant, sans avoir brisé l’échange brûlant de leurs sexes. Rien que pour qu’il n’émette aucune résistance, c’est avec force qu’elle plaqua ses mains contre son torse, le retenant avec insistance allongé contre le matelas, de sorte à pouvoir légèrement soulever son bassin, prendre appui sur ses bras pour le tenter avec douceur. Elle avait relâché ses lèvres, son sourire mutin reprenant sa place sur ses lèvres, alors qu’elle fichait son regard dans le sien. D’une douceur calculée, elle se laissa aller à onduler des hanches, en de lents mouvements aguicheurs à souhait, arrachant des frissons tout le long de son échine à mesure qu’elle sentait sa verge bandée la fouiller dans le moindre recoin. Un soupir s’échappa d’entre ses lèvres, guindant son sourire de plus belle, alors qu’elle attrapait une des mains de son demi-frère pour la plaquer contre sa poitrine, lui intimant de reprendre les caresses violentes qu’il lui avait asséné quelques temps plus tôt. « Hm, ça me rappelle quelques rêves que je faisais. Que j’ai souvent faits. » Etre une allumeuse, c’était tout à fait son truc, alors qu’elle se penchait vers lui, pour venir déposer quelques baisers le long de sa mâchoire. Avant de reprendre ses ondulations du bassin, dans un rythme doucereux, puis plus rapide, lentement mais sûrement effréné, jusqu’à retrouver l’intense ardeur qui lui avait labouré le bas ventre il n’y a pas si longtemps que ça, sous les coups de reins qu’il lui avait assénés. Elle en gémit, ressentant quelques jouissances crisper ses entrailles, lui tordre le bas du dos en des vagues ondulatoires qui rythmaient la passion de ses gestes, le claquement rauque de leurs corps. Jusqu’à l’extrême, jusqu’à ce qu’elle sente ses cordes vocales se décrocher sous la tension, sous le feu lui glaçant les reins, ses ongles s’enfonçant rageusement contre le torse offert de Mikhail, le marquant de quelques blessures imperceptibles dans la nuit. Pesant ses gestes, elle ralentit peu à peu, laissant ses doigts doucement danser sur la peau de son torse, contre le dessin de ses muscles, détaillant chaque mouvement de son bassin jusqu’à sentir chaque échappée de sa chair, chaque entrée brusque de sa trique. Ses soupirs devinrent un grognement de frustration au coin de ses lèvres, alors qu’elle le quittait, bien consciente de le laisser sur sa fin, avec toute la maîtrise dont elle disposait, assez, pour elle l’espérait, éveiller tous ses sens à l’extrême. Féline, elle se redressa de toute sa droiture au-dessus de lui, offrant une vue vertigineuse sur toutes ses formes. Une de ses mains, dans une douce caresse, vint s’emparer de sa trique, s’acharnant d’abord lentement à lui rendre sa vigueur, avant de partir dans des caresses pleines de tension, tout le long de son membre, en une masturbation assassine qui traduisait bien les mille envies qui ne l’avaient toujours pas quittée. En se penchant vers lui à nouveau, pour l’embrasser du bout des lèvres, elle laissa leurs sexes se rencontrer une nouvelle fois, en quelques caresses tentatrices. Enivrantes, hypnotiques. « Montre-moi, tout ce que tu rêvais de me faire. » C’était comme un moyen de se prouver qu’elle l’avait hanté tout autant qu’il l’avait hantée, une demande acharnée à ce qu’il reprenne le contrôle de l’instant, revêtu de toute sa fougue, de toute son ardeur, plein de volontés de lui arracher toutes les jouissances qu’elle avait tant attendues.
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MessageSujet: Re: (r.) darkside of the moon    (r.) darkside of the moon  Icon_minitimeLun 3 Sep - 22:04


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C'était avec hargne qu'il se glissait entre ses cuisses, réduisant à néant, pas ces coups de reins, cette barrière dont il n'avait plus rien à faire. Ses mains s'aventuraient sur son corps, pour s'acharner à le caresser en même temps que ses coups de reins se faisaient plus violents. Cette envie qui le prenait, l'étouffait, depuis trop d'années se manifestait en quelque salace échange ce soir. Ses lèvres qui fouillaient sa peau. Ses mains qui malmenaient quelque peu ses seins, dans cet ébat qui le rendait sauvage à souhait, sans pour autant lui faire le moindre mal. C'est une envie qui le rongeait depuis trop longtemps, c'est un désir trop puissant pour qu'il ne fasse dans la dentelle, quand même désireux de lui arracher de nombreux gémissements. Mikhail était loin d'être un égoïste en ce qui était en rapport à lui offrir ce plaisir qu'elle désirait tant. Ses coups de bassin se faisaient insistants au creux de son antre, la prenant sans gêne, comblant chaque centimètre de cet espace dont il avait rêvé trop longtemps. C'est son souffle qui se perdait dans cet ébat prenant alors qu'elle en venait à prendre le dessus. Lui qui n'avait pas pour habitude de laisser une femme le faire, mais trop désireuse de lui faire plaisir, il la laissait le plaquer dos contre le matelas, n'apposant pas trop de résistance pour lui rendre la vie dure. C'est un léger soupir qui le trahissait alors qu'il se sentait inutile sous elle, la laissant jouer de son corps contre le sien, attisant cette envie qui ne l'avait tout de même pas quitté, malgré le fait qu'elle changeait ses habitudes. Ses lèvres répondaient à ses baisers, ayant pris un goût trop prononcer à les dévorer et c'est un râle qu'il lâchait alors qu'elle commençait de lentes ondulations de son bassin, l'incitant à continuer les caresses contre sa poitrine. Ses doigts venaient une nouvelle fois s'emparer de ses mains qu'il malaxaient rageusement, emprisonner de ce désir trop grand qu'il pouvait ressentir pour elle, ayant particulièrement envie de la forcer à s'empaler avec plus d'ardeur contre son membre demandeur de plaisir. C'est un sourire léger qui passait rapidement sur son visage, alors que sa main libre venait se plaquer dans le creux de ses hanches, l'aidant à rendre ses mouvements plus profonds, se glissant en elle jusqu'à la garde. « -Espérons que c'est aussi bien que dans tes fantasmes.» Quelques mots glissés dans le creux de son cou. Tout comme elle, il savait parfaitement y faire avec les femmes. Avec elle, c'était différent. Ayant envie de lui faire subir mille délices de ses lèvres ou de ses doigts. C'est un râle qui se perdait dans son cou alors qu'il retrouvait place contre le matelas, sous la pression des roulements de hanches qui se faisaient plus incitant. C'est son bassin qui bougeait pour s'enfoncer au plus profond de son antre, prendre chaque parcelle de son corps sans la moindre retenu. C'est ses doigts qui se faisaient insistants contre ses seins, les caressant violemment, sous cette envie trop forte de la dominer qui le rongeait de plus en plus, mais aimant à la voir s'empaler sur lui.

C'est quand elle le quittait qu'il lâchait un râle d'insatisfaction, ayant envie de continuer cet ébat dans arrêter le moindre instant et c'est un souffle qu'il lui échappait alors qu'elle le reprenait en main. Son regard léchait ses formes si aisément offertes à sa vue, alors que sa main libre attrapait vigoureusement sa nuque pour lui prendre un autre baiser. Baiser violent qu'il lui arrachait après qu'elle lui ait demandé de faire ce qu'il avait toujours eu envie de lui faire. Beaucoup trop de chose pour cette nuit. Beaucoup trop de fantasmes pour ce moment précis. C'est un sourire pervers qui prenait place sur ses lèvres alors qu'il se redressait pour attraper ses hanches et la retourner pour que sa croupe soit offerte à sa vue. Ses mains venaient caresser cette délicieuse vue offerte à ses yeux alors qu'il se collait à elle, lui laissant le loisir de sentir sa trique bandée à souhait contre ses fesses. C'est contre le mur qu'il l'avait plaqué, la penchant à demi devant lui, puisque le lit était appuyé contre un mur. C'est une de ses mains qui repassait contre ses seins, les caressant avec insistance alors que son souffle se faisait sentir contre sa nuque pour venir se glisser au creux de son cou. « -Il y a beaucoup trop de choses que je crève de te faire depuis longtemps.» C'est lentement qu'il recommençait des ondulations, attrapant un de ses poignets qu'il plaquait contre le mur, la tenant pour qu'elle ne bouge pas trop pour le moment, qu'elle subisse les assauts de son membre jouant contre son antre où il allait bientôt se perdre. C'est contre son sexe chaud qu'il se glissait, l'allumant encore, martyrisant presque ses seins. C'est un coup de reins bien placé qui le faisait glisser une nouvelle fois entre ses cuisses dans quelques claquements de leur corps moite. C'est avec force qui la prenait, plaquant à chaque coup son corps contre le mur, tentant de ne pas la blesser tout de même, mais se glissant en elle jusqu'à la garde jusqu'à ce qu'elle se brise les cordes vocales de ce plaisir non dissimulé. Sa main quittait cette poitrine qu'il aimait bien trop pour venir se poser dans le creux de ses hanches, guidant son corps pour que sa trique s'enfonce trop facilement en elle, se glisse au plus profond de son être, ne cessant de plaquer son corps contre le mur. C'est ses lèvres qui venaient passer sur sa nuque, continuant le rythme effréné de son bassin, mordant sa peau de temps en temps, l marquant de son passage sans trop de douceur, avec cette envie qu'elle savait parfaitement faire naître au point de le rendre fou et beaucoup plus brusque qu'il ne l'était un moment plus tôt. Entre les baisers qu'il posait dans son cou, elle pouvait entendre son souffle qui se perdait et les râles s'échapper de sa bouche pour s'échouer sur elle, en même temps que ses coups de reins se faisaient profonds. Loin d'avoir envie d'arrêter, il tentait de lui arracher trop de gémissement, assez pour lui briser les cordes vocales.
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MessageSujet: Re: (r.) darkside of the moon    (r.) darkside of the moon  Icon_minitimeMar 4 Sep - 0:26

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Ce qu’elle avait mis tant d’acharnement à contrôler, à rendre presque respectable, acceptable, la dépassait outrageusement à présent, alors que ses roulements de hanches se faisaient plus incisifs encore, à mesure qu’elle sentait le désir glisser le long de son dos, guider le moindre de ses gestes vers la déraison. C’était une transe, dans laquelle elle se perdait, suivant les claquements rauques de leurs corps pour y trouver sa folie suprême, y perdre toute conscience jusqu’à n’être plus que la traduction des désirs pour lui qu’elle n’avait que trop longtemps refoulés. Elle le sentait, plus puissamment que jamais, prendre possession d’elle avec toujours plus de vigueur, toujours plus d’insistance, limant son entrejambes sous ses passages incessants, desquels elle ne faisait que s’habituer chaque fois plus, prête à lui réserver l’unique propriété, encore et encore, à mesure qu’elle sombrait dans la folie, à mesure que les soupirs lui échappaient, se muant bien trop souvent en gémissements rauques, traductions incontrôlables du brûlant désir qui la dévastait. Elle n’était plus que l’esclave de ses sens, tantôt assagie contre le lit, à subir ses assauts, à les exacerber par les caresses aventureuses de ses mains, ou les ondulations subtiles de son bassin tout contre lui. Esclave de ses bonnes volontés, sans pour autant s’en fourvoyer, si ce n’est pour devenir chaque fois plus demandeuse, plus gourmande, appréciant à sa juste valeur chaque parcelle de ses chairs se logeant aux tréfonds de son intimité, violant ouvertement, l’un comme l’autre, les quelques bonnes volontés qui n’avaient que trop longtemps guidé leur vie. Ils envoyaient tout valser, sans y penser vraiment, s’en évadant à toute vitesse pour ne ressentir que les frissons de la chair, de la chaleur de l’autre, et non pas le quelque effroi de leur éthique brisée à jamais. C’était brûlée par un désir incandescent qu’elle avait retourné la situation, ne tenant guère compte des volontés de Mikhail, ou des habitudes qu’il pouvait avoir avec les autres tout simplement parce qu’elle n’en était pas, une autre, et qu’elle se retrouvait guidée par la force ravageuse de l’océan de désir qu’elle avait toujours eu pour lui. Tout éclatait au grand jour, au combien c’était salace, ils étaient sûrement déjà considérés, pour ce qu’ils faisaient, comme les plus pervers des humains de cette ville, incapables de maîtriser leurs pulsions, comme des animaux qu’ils étaient, à s’aventurer dans les chemins de l’interdit, du tabou absolu. Tant pis, les vibrants émois de jouissance que sa trique glissant en elle lui arrachait en valaient la peine, sûrement, quitte à renoncer à son statut de fille de bonne famille, quitte à renoncer à leur relation de demi-frère et de demi-sœur. Ils étaient bien plus que ça à présent, dans l’indicible de la nuit, dans la violence de leurs passions respectives. Elle se perdait dans la frénésie de l’instant, le sentant rager juste sous elle à la pensée de n’être qu’un pantin entre ses cuisses, ce qu’elle avait soigneusement été, quelques temps plus tôt. Mais elle ne s’en fourvoya guère, s’appliquant, dans ses ondulations des hanches, à le complaire parfaitement, sentant ses caresses sur ses seins se faire parfois plus incisives, à mesure qu’elle l’enfonçait entre ses cuisses, qu’elle s’empalait tout contre lui, laissant à loisir son souffle chaud glisser contre sa peau, ou la cascade de ses cheveux, esquisser quelques caresses contre ses muscles. Elle le sentit, à maintes reprises, user de sa poigne pour la prendre d’assaut plus encore, la possédant jusqu’à la garde, jusqu’à ce qu’une plainte incontrôlable ne s’échappe de ses lèvres, alors qu’elle le sentait sauvagement atteindre les frontières de son antre par la puissance de sa verge. A la nouvelle crispation de son bas ventre, qui rendit le chemin de son sexe en elle plus sinueux, elle se retrouva à enfoncer des crocs désireux dans le cou du jeune homme, retenant avec force un gémissement à même de trahir une jouissance naissante. Trop tôt, leurs ébats, elle l’espérait, ne trouveraient de fin que dans une fatigue imminente, qu’à l’instant où leurs corps seraient brisés de douleurs, alors que leurs esprits continueraient d’en désirer toujours plus. Ils avaient des années à rattraper, une flopée d’indécentes images l’un envers l’autre, bercées par les rêveries qu’ils avaient secrètement gardé, et dont les subtiles soubresauts éclataient à présent au grand jour.

C’était ce qu’elle voulait découvrir venant de lui, alors qu’elle le sentait désireux de reprendre ses droits, dans ces vieilles habitudes qui lui collaient logiquement à la peau. C’était amusant, quelque part, de le sentir en quelque sorte vexé par les quelques interludes qu’elle avait pu lui offrir. Tout à fait digne de lui, et l’instant n’était guère à s’en fourvoyer, alors qu’elle effaçait son soupir de mécontentement par la souplesse de ses doigts, s’agitant doucereusement contre sa verge désireuse de retrouver la chaleur qu’elle venait de lui arracher. Il n’eut ainsi pas le temps de s’en fourvoyer, profitant des vues qu’elle lui offrait, lui arrachant un baiser ravageur sitôt que sa phrase lui eut échappé. Elle ploya à nouveau sous ses exigences, relâchant ses caresses pour laisser ses mains grimper le long du flanc de Mikhail ; tout juste le temps de profiter de ce baiser brûlant, avant de voir un sourire le trahir, lui ainsi que les pensées qui franchissaient déjà son esprit par dizaines, à la demande qu’elle avait faite. Elle y répondit par un ricanement, docile à nouveau, se laissant entraîner à quatre pattes contre le matelas, suivant le guide pour se retrouver plaquée contre le mur, son dos dangereusement cambré pour offrir sa croupe à toutes ses bonnes volontés. Au contact glacial du mur tout contre elle, un long frisson la prit, bien vite effacé par l’indélicate frustration qu’il faisait déjà siéger dans tout son corps. Ainsi positionnée, elle était aveugle aux idées qui traversaient sa tête, ne pouvant que frissonner de surprise sous ses touchers. Ceux qu’il aventura au bas de son dos, contre ses fesses, cherchant à faire brûler de désir l’orée de son antre, en quelques caresses qui la firent aisément soupirer de plaisir. Elle avait commis l’affront de prendre le dessus, de se défaire de leurs ébats, et voilà qu’il lui en faisait payer le prix, avec toute l’imagination dont ses bons rêves pouvaient receler. Et pire torture encore que ses mains aventureuses, ce fut sa trique, se logeant contre ses fesses dans cette chaleur dévastatrice qui se transmit dans tout son dos, électrisant tout son être, toute sa colonne sous l’impuissance, le désir bouillonnant dans ses veines. De ses dents, elle ne put que se mordre rageusement la lèvre et tenter de garder contenance malgré les envies qui ne cessaient d’imbiber son esprit. Elle lâcha un ricanement à sa phrase, parvenant à lui adresser un regard mutin alors qu’il avait soufflé tout contre son cou. « Un échantillon, alors. » A sa poigne contre ses seins, elle ploya légèrement, incapable d’esquisser de geste, alors qu’il avait envisagé la moindre des rébellions qui pourraient la prendre, retenant fermement un de ses bras de sa poigne puissante. C’est ainsi qu’elle se retrouvait livrée à ses caresses, goûtant bien vite à d’autres supplices. Ceux de l’ondulation de son bassin tout contre elle, du placement agile de sa verge contre les lèvres de son sexe, à charrier l’entrée de son antre tentateur sans s’y aventurer, à ravager le peu de bonne volonté qu’elle pouvait avoir. C’est à peine cependant qu’elle émit la moindre résistance à sa poigne, un soupir ravageur remontant du fin fond de sa poitrine alors que la main libre de Mikhail s’acharnait contre ses seins. Il était de tous les bords pour la mettre au supplice, la faire ployer l’échine juste assez pour venir lui asséner un coup de reins meurtrier, qui ficha sa verge bandée dans son refuge chaleureux jusqu’à la garde. S’il s’était fait jusque-là précis à souhait pour la prendre d’assaut avec insistance, c’était à présent toute sa frustration qu’il déversait dans ses coups de reins, usant de cette marionnette pour laquelle il n’avait que trop longtemps ressenti masse de désirs. Lents et mesurés quelques instants plus tôt, ses coups de reins devinrent violents à outrance, rythmés par les claquements sourds de leurs corps, le bas ventre de la jeune femme venant rencontrer le mur contre elle à chaque fois qu’il la possédait complètement. Et si aux premiers instants de leur danse fiévreuse, seuls de longs frissons livrés tout contre lui, quelques soupirs échappés d’entre ses lèvres la trahissaient, à présent elle ne se fourvoyait guère des tortures de son bas ventre, ne se fiant qu’à l’ardeur de son sexe fiché dans le sien, coulissant en elle avec aisance, jusqu’à la posséder de part en part, fracturant son bas ventre dans un désir consumant tout le reste sur son passage. De soupirs en hoquets, ce sont des gémissements, plaintes de son corps, ou plutôt manifestations de son désir toujours plus ardent qui finirent par la trahir, faisant ployer sa gorge avec chaque fois plus de puissance. Guidée sous sa main, elle se cambra plus encore, l’acharnement de sa trique aux tréfonds de son intimité lui arrachant une clameur incontrôlée, manifestation de la vague passionnelle qui venait d’embraser ses reins, la faisant se crisper sous la surprise, assez pour ressentir avec plus de précision ses allées et venues incessantes à même d’égrainer sa jouissance, ou la force des baisers qu’il déposait au creux de sa nuque. C’était avec la même récrimination cependant, qu’elle répondait à ses souffles rauques, en quelques gémissements, ou autres manifestations plus ponctuées, quitte à s’en décrocher les cordes vocales, se frayant un chemin avec force jusqu’à sa gorge, entre ses lèvres. Les rencontres de son bassin contre ses fesses se faisaient, à chaque assaut, plus rudes, les bruissements grivois de leurs ébats brisant le silence de la pièce, avec autant de force que leurs souffles respectifs, que les plaintes de la jeune femme. Sage, depuis bien des minutes déjà, elle n’avait pas esquissé le moindre geste pour se défaire de sa poigne, venant poser son visage contre le mur, alors que l’ardeur devenait passion, que les claquements de leurs corps devenaient une mélopée enivrante, la dépossédant de ses moyens. Plus vite, encore plus vite, plus puissamment jusqu’aux tréfonds de ce qu’elle avait à lui offrir, lui faisant sensiblement écarter les cuisses, courber le dos pour l’y sentir toujours plus fort, à même de totalement la désarmer, la réduire à l’impuissance de n’être que profiteuse de ce qu’il avait à lui offrir, ployable sous ses doigts, au gré de ses envies, brûlant de trop d’insatiables désirs à présent pour lui résister en quoique ce soit.
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A. Mikhail Dashwood
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MessageSujet: Re: (r.) darkside of the moon    (r.) darkside of the moon  Icon_minitimeMar 4 Sep - 2:33


drakside of the moon
Ft. Mikhail & paige


C'est de son corps qu'il aimait abuser sans la moindre retenue. Celui dont il avait rêvé plus d'une fois, que ce soit en se glissant entre d'autres cuisses que les siennes ou en trouvant le sommeil dans ce même lit. C'est la voix de la femme qui le rendait fou, de cette façon qu'elle avait de prendre le dessus, de cette façon qu'elle avait de se montrer allumeuse, se rendant compte qu'elle aurait pu réserver cela à d'autre que lui. Image qu'il chassait rapidement de son esprit, souhaitant qu'elle cède à ses envies non par habitude, mais en faisant ce qui lui passe en tête. C'est les courbes de son corps qu'il découvrait avec une passion violente, c'est le goût de sa peau qui se gravait dans son esprit. Celle dont il se doutait qu'il ne pourrait plus se passer. Ce goût dont il pouvait devenir facilement dépendant. C'est des soupirs rauques qu'il lâchait sans pouvoir les contrôler au fur et à mesure que la tendance devenait plus intense. Tantôt elle prenait le dessus et il se faisait désireux de le reprendre, mais aimant à ce qu'elle était en train de faire, cette idée passait rapidement. C'est de la voir se laisser allez à se faire plaisir contre lui, image qu'il avait vue plus d'une fois dans le fond de son esprit, c'est ce gout qu'il avait pu deviner. Cette façon qu'elle avait de le rendre fou autant qu'il avait envie qu'elle ne puisse plus se passer de ces délices qu'il était en train de lui offrir, autant qu'il était en train de tomber bien plus bas qu'il ne le voudrait en sachant déjà ne plus pouvoir se passer des délices qu'elles renfermaient elle-même. C'est ses seins qu'il torturaient de temps en temps autant que ses hanches ou le gable de ses cuisses qu'il torturaient quand elle était par dessus lui. Elle savait parfaitement faire le rendre fou, faire naître se désir à l'extrême, usant de ses charmes pour l'allumer encore plus qu'il ne l'était déjà.

C'est contre le mur froid que la demoiselle venait à se percuter, lui qui venait prendre possession de son corps. C'est les gémissements qui prenaient place entre ses lèvres qui lui donnaient encore plus envie de continuer, la limant sans trop de douceur. C'est ce qu'elle récupérait après avoir fait monter son envie en flèche. Ses coups de reins se faisaient de plus en plus intenses, ne faisant pas attention à la douleur qu'elle pouvait ressentir en se percutant contre le mur froid. C'est sa peau qu'il mordait, la chaire de son dos qu'il marquait de ses dents et c'est son bras qu'il relâchait pour la laisser apte de ses mouvements. C'est contre ses hanches que ses mains finissaient par se poser contre ses hanches, la forçant le courber le dos pour rendre l'angle de pénétration plus profond, prendre possession que chaque parcelle de son antre dans lequel il se perdait sans trop de douceur. Si tantôt il avait été dans la tendresse, c'était toute autre chose qui était en train de produire. Son souffle se perdait sans arrêt, ayant simplement du mal à reprendre le dessus tellement ses coups de reins se faisaient rapides. C'est la jouissance qui prenait place en lui et Mikhail n'avait pas la moindre envie de lui offrir ce plaisir ultime pour la première fois en ne voyant que son dos, en ne pouvant profiter de ses lèvres. C'est avec difficulté qu'il ralentissait ses mouvements, guidant doucement la jeune femme à reprendre place sur le dos, venant reprendre place dans le creux de ses cuisses. C'est son visage qu'il avait envie de voir, sa voix se perdre contre ses lèvres, leurs souffles se mélanger dans une folie particulière. Il avait de la voir, de voir son visage se crisper de plaisir alors qu'il reprenait lentement ses coups de reins, reprenant son souffle quelque peu avant de reprendre ce rythme endiablé qu'il avait pu avoir un moment plus tôt. C'est une de ses mains qui venaient se poser contre sa joue, venant prendre ses lèvres dans un baiser tendre, reprenant un rythme plus rapide, se logeant au fond de ses cuisses, limant lentement son entrejambe pour reprendre un rythme plus rapide, passant une de ses jambes derrière sa hanche question de la prendre jusqu'à la garde. C'est son souffle qui se perdait contre ses lèvres et ses râles qui reprenaient rapidement place mélangé aux gémissements de sa demi-soeur. C'est son corps contre lequel il tentait de lutter, puisqu'il tentait de garder ce rythme rapide, se logeant aux points sensibles entre ses cuisses pour lui faire perdre pied, se perdre dans une jouissance meilleure que jamais. C'est ses râles qui se faisaient de plus en plus présents, ne pouvant s'arrêter jusqu'à cette jouissance qu'il crevait d'atteindre en elle. Leur corps se percutait dans des sons plus que salaces, leur voix qui se perdait dans des jouissances plus qu'intenses. C'est son corps qui se tendait, un râle plus puissant que les autres, sentant qu'elle était sur le point d'atteindre cet orgasme qu'il voulait lui offrir. C'est dans un coup de bassin final qu'il se déversait en elle, perdant son souffle, se collant un peu plus à elle puisque la pression contre ses bras se faisait pesante. C'est dans son cou qu'il posait son visage, y posant quelques baisers volages pour faire naître les frissons contre sa peau, pour retrouver ce goût qu'il aimait particulièrement et c'est contre elle qu'il tentait de reprendre son souffle, profitant de la chaleur de son corps, n'ayant pas pour habitude d'agir de la sorte. C'est un nouveau baiser qu'il posait près de son oreille avant de souffler dans une voix amusée, mais flatteuse. « -C'est mieux que dans mes songes.» Mikhail finit par se détacher d'elle, se laissant simplement tomber à ses côtés pour tourner le visage et poser son regard sur elle, un sourire en coin posé sur son visage. C'était étrange. C'était bon. Il n'avait pas envie de se poser la moindre question. C'est son souffle qu'il tentait de calmer, simplement, en repassant un bras autour d'elle pour l'attirer contre lui, ayant encore envie de la sentir près de lui. Trop longtemps il avait rêvé de cela et il n'avait pas envie qu'elle file dans sa chambre. « -Tu passes la nuit ici?» Proposition qu'il lui glissait dans aveu, souffle poussé vers elle.
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V. Paige Knox-Dashwood
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MessageSujet: Re: (r.) darkside of the moon    (r.) darkside of the moon  Icon_minitimeMar 4 Sep - 13:06

darkside of the moon.
V. PAIGE KNOX-DASHWOOD & A. MIKHAIL DASHWOOD

Probablement qu’il cherchait à la rendre folle, la rendre dépendante de toutes les folies qui traversaient son esprit à chaque seconde passant, électrisant tout son corps dans une chaleur suffocante, de laquelle elle ne pouvait laisser échapper que de profonds gémissements, rageusement imprimés dans la chair de sa gorge. C’était ardent, chaleureux tout autant que violent à souhait, détenteur d’une agressivité certaine, de toute cette fougue dans laquelle ils s’étaient si souvent perdus à se provoquer, qu’ils usaient à présent à d’autres fins. Leurs ébats ne semblaient trouver aucune fin, tout autant qu’elle n’avait pas envie que cette fièvre en vienne à quitter son corps, à la désabuser de quelque manière que ce soit, elle qui s’était déjà habituée avec presque de la tendresse, à ressentir sa trique logée entre ses cuisses avec soin. Plaquée contre le mur par la force de sa poigne, elle se faisait docile, désireuse de ressentir le moindre des sursauts de passion incandescente qu’il fichait entre ses cuisses, avec chaque fois plus de précision, plus de hargne encore qu’aux précédents coïts. C’était donc comme ça qu’ils allaient à présent se détruire l’un l’autre, alors qu’elle le sentait, pris de chaleurs, esquissant de profonds râles tout contre sa peau, alors que c’étaient des gémissements chaque fois plus tonitruants, s’approchant sensiblement de la jouissance naissant au bas de son ventre qu’elle émettait, sans pouvoir se contrôler. Sans même le vouloir. Ployant l’échine sous ses coups de reins, cambrant son dos avec plus d’insistance, jusqu’à ce qu’il vienne buter dans les fonds sinueux de son antre, en découvrant le moindre recoin sans s’en lasser, jusqu’à y revenir, encore et encore. Avec plus d’insistance, plus de fougue à même de la faire frissonner, son corps se crispant de manière incontrôlable, tout contre ce mur qui lui dévastait le bas ventre de brûlures, à chaque nouveau coup de reins l’abattant avec force. Sensiblement, alors qu’il la possédait de la sorte, qu’elle se faisait malléable sous ses mains, elle l’avait senti devenir plus hargneux, dévoré par l’ardeur de ses passions, par les mille idées qui germaient dans son esprit à chaque fois qu’il la quittait, juste pour mieux revenir. C’était une sueur plus lourde que jamais qui rendait sa peau moite, qui accentuait chaque fois plus les claquements de leurs corps, les résonnances de ses gémissements, alors devenus plus puissants, annonciateurs de l’orgasme tant désiré qui faisait vibrer chaque fibre de son corps. Un peu plus. Encore plus. Jusqu’à le sentir ployer juste ses cuisses, le sentir se faire arracher cette sensation dévastatrice également. Et alors qu’elle avait cru qu’il était devenu incontrôlable, à la limer avec toujours plus d’insistance, elle le sentit sensiblement ralentir, ses mains postées sur ses hanches en une poigne qui avait rendu ses allées et venues toujours plus assassines, logées dans les recoins sensibles de son sexe avec une précision meurtrière, qui lui avait d’ores et déjà assez décroché les cordes vocales jusqu’à la douleur, cette même douleur qui embrasait ses reins quand il la possédait à l’extrême, jusqu’à la garde de sa verge puissante. Au milieu de leurs souffles saccadés, c’est une plainte de frustration qui la trahit, alors qu’un long frisson lui léchait le dos, en le sentant mesurer de la sorte ses coups de reins retardant irrémédiablement l’instant où l’explosion de plaisir la détruirait de part en part. Peut-être bien que c’était encore sa façon d’égrainer sa petite vengeance, ou de profiter plus longuement encore de cet instant, suspendu dans le temps, où ils se laissaient enfin aller à briser les interdits que d’autres avaient posé entre eux. Pour un temps fugace, elle se retrouva à quatre pattes sur le lit, quittant le mur pour retrouver le matelas, tous ses muscles se faisant parcourir d’un spasme grisant alors qu’il la quittait, la vague crainte d’être laissée sur sa faim de la sorte la rattrapant. Qu’importe, elle était elle aussi pleine de ressources, assez pour savoir prendre ce qui lui faisait tant envie encore, malgré les choix qu’il avait pu prendre quant à posséder son corps juste assez pour la laisser frustrer. Il n’en était rien, cependant, et elle le comprit bien assez tôt, alors que la poigne de Mikhail la faisait basculer sur le dos, retrouver le confort du matelas, si réconfortante après la froideur du mur qu’elle avait incendié par la hargne de sa passion.

Et c’est sans la moindre retenue aucune, qu’elle lui ouvrit ses cuisses, la brûlure de son désir siégeant encore avec férocité entre ses cuisses. Echaudée de la sorte, elle en vint à plaquer son bassin contre celui de son demi-frère, alors qu’il se laissait le temps de lui arracher un baiser, duquel elle profita pour laisser glisser sa frustration d’elle à lui, dans un subtil gémissement esquissé tout contre ses lèvres. Il la désarma totalement en retrouvant sa place, devenant à nouveau détenteur de son feu au creux du ventre, alors qu’il reprenait ses ondulations du bassin, la possédant jusqu’à la fracturer de part en part, tandis qu’elle se laissait retomber, dos contre le matelas, échine courbée tout contre son bassin, empalée contre sa verge de laquelle il usait et abusait pour faire taire toutes ses résistances. Ses gémissements devinrent folie, gagnant en intensité à mesure que les claquements de leurs corps devenaient grivois à souhait, échaudant l’atmosphère de la chambre avec autant de puissance que les plaintes de la jeune femme, que les souffles rauques du jeune homme. La crispation la rattrapant, ce n’étaient plus des mains sinueuses et discrètes qu’elle glissait dans le dos de son demi-frère, mais bien des griffes acérées, qui laissèrent quelques marques au creux de ses reins, le long de sa colonne ou même au niveau de ses épaules, à mesure que la tension la dévorait. C’était imminent, alors qu’il se perdait en elle entièrement, alors qu’elle le sentait transpercer les limites de son antre comme pour y accéder plus encore. C’est en le sentant se tendre, tout contre elle, qu’elle sentit la vibration entre ses entrailles devenir grisante, dévastatrice, les papillonnements passionnels devinrent folie, qui se transmit dans chaque membre de son corps, chaque parcelle de sa peau, chaque recoin de son être, explosant de mille parts tout contre lui, dans un orgasme à même de la rendre folle, de lui décrocher les cordes vocales, lui vriller l’esprit avec indécence, dans un tremblement rageur qui la désabusa complètement. Pour de fugaces secondes, alors qu’elle l’avait senti trouver jouissance au creux de ses cuisses, alors qu’elle se sentait posséder par l’offrande qu’il venait de glisser en elle, elle eut l’impression que son air avait disparu, tout autant que sa capacité à respirer, au combien son rythme cardiaque avait, jusque-là, été précipité à outrances. Et ce n’est qu’une fois le souffle chaud de Mikhail caressant son cou qu’elle lâcha un profond soupir, sa poitrine se soulevant avec force pour inspirer de l’air, chercher un secours dans le brasier incandescent qu’elle était elle-même devenue. Il ne semblait pas vouloir l’aider à calmer la folie qui s’était immiscée sous sa peau, alors qu’il laissait tomber quelques baisers contre son cou, éveillant un frisson incontrôlable tout le long de son dos. Il était fou, tout autant qu’elle, alors qu’elle n’esquissait guère de résistance à ces petites attentions qui ne pouvaient que la briser un peu plus. Un ricanement la prit, à la petite confidence qu’il glissa dans son oreille, et son souffle encore saccadé, son esprit encore enivré, elle ne put que se mordre délicatement la lèvre comme seule réponse. C’était pour elle, toute cette nuit qui avait pris un sens bien différent, une tournure bien plus particulière que les affres habituels dans lesquels elle avait cru devoir se jeter une fois de plus, entre les bras d’un type qui n’aurait jamais, au grand jamais, su doucereusement la torturer à ce point. Ce n’est qu’une fois qu’il l’abandonna, s’allongeant à côté d’elle, qu’elle reprit contenance, son souffle s’étant calmé, sans pour autant que l’ardeur de son esprit n’en soit apaisé. Et c’est sans opposer la moindre lutte qu’elle le laissa la ramener à lui, en profitant même pour se blottir, un instant durant, le temps de laisser échouer ses lèvres contre l’épaule musculeuse de son demi-frère. Avant de venir l’escalader, se postant sur lui sans la moindre pudeur, donnant le loisir à leurs corps de se transmettre la fièvre dont ils étaient encore victime. « Je ne vais nulle part. » Esquissa-t-elle contre les lèvres du jeune homme, sa voix amusée reprenant ses droits, alors qu’elle se laissait aller à venir cueillir un baiser à celles de Mikhail. Elle était encore loin d’être rattrapée par quelque remord que ce soit, si tant est que la réalité vienne à s’effondrer sur ses épaules à un moment ou un autre. Contre lui, dans le secret de cette chambre, rien n’existait, pas même la raison. Juste lui, eux. C’est avec douceur qu’elle laissa glisser sa main sur sa joue, ses doigts agiles esquissant quelques tracés sur celle-ci, alors qu’elle se pensait encore incapable de se défaire de ses lèvres plus de quelques secondes. « J’adore faire l’amour le matin. » Un nouveau ricanement passa entre ses lèvres, après ces mots lourds de sous-entendus, ou peut-être lancés comme une douce invitation. Elle ne lui laissa guère le temps d’y penser, aventurant ses lèvres le long de sa gorge, en quelques fugaces baisers. Avant de s’abandonner à se blottir contre lui, se lover dans ses bras puissants sans penser à l’instant d’après, sans penser au jeu d’actrice invétérée qui l’habitait sans cesse. Presque vulnérable, elle logea son visage contre son cou, se délectant du parfum de leurs ébats, encore présent contre la peau du jeune homme, c’était, peut-être bien une douce nuit qu’ils allaient passer.
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