▻ Manies et habitudes
fume la cigarette depuis toujours et ne compte pas arrêter ☞ a du mal à s'adapter à vivre à deux ☞ est quelqu'un qui aime s'instruire et savoir ce qui se passe dans le monde, surtout qu'il peut être concerner comme il est recherché ☞ ne fais pas facilement confiance aux gens ☞ est un très bon orateur et professeur ☞ il a tué quatre femmes en tout, c'est plus fort que lui et pratiquement incontrôlable ☞ il a sa capacité olfactive développer plus que les autres, il sent parfaitement les odeurs ☞ c'est surtout l'odeur de quelques femmes précisément qui lui donne cette envie puissante de tuer, comme si cela affolait ses sens et qu'il avait ce besoin profond de prendre tout ce qu'il peut de cette personne ☞ il semble particulièrement normal, il est calme, ne s'emporte pas facilement et pense toujours envie d'agir sauf quand il est question de tuer ☞ il n'est pas du genre à parler de sa vie ☞ il a eu une enfance bien banal, rien à redire la dessus ☞ ca fait longtemps qu'il n'a pas vu ses parents ☞ il ne boit que de la bière ☞ il aime écouter des films de temps en temps, il reste assez solitaire, mais aime sortir pour prendre un verre ☞ il ne consomme pas de drogue ☞ cela lui arrive de ramener quelques femmes dans son lit ☞ il n'aime pas se sentir observer ☞ est facilement irritable, n'aime pas qu'on parle de lui ☞ adore son travail et a couché avec quelques étudiantes ☞ il n'a pas ou très peu d'ami, ne reste pas longtemps dan la même ville et n'a pas le choix de bouger pour ne pas se faire prendre ☞ aime l'eau et la pluie ☞ n'aime pas particulièrement la journée ☞ il boit du café noir

▻ Votre dépendance
Dépendance. S'il y en a vraiment une. Il ne peut pas rester aux mêmes endroits, changer de ville fait partie de sa vie. Il fume la cigarette et vois de l'alcool, mais rien pour être dépendant à ne plus vivre. Ce qui affecte une bonne partie de sa vie, c'est ce qui le rend spécial, cette capacité à ressentir les odeurs plus que les autres et ces odeurs qui guident parfois beaucoup trop ses instincts. C'est tuer. Tuer parce qu'une odeur se fait trop bonne ou trop forte. Cela ne s'expliquer pas. C'est en lui. C'est impossible de lutter contre. Comme s'il devenait une autre personne. Comme si quelqu'un prenait possession de son corps. Sentir l'odeur, l'imprégner contre ses doigts, ne plus pouvoir s'en passer. C'est ce qui le guide et ce qui fait que sa liste de victime est bien réduite. Heureusement. C'est surement sa plus grosse dépendance, parce qu'il ne peut s'empêcher d'agir ainsi.

C'était une odeur qui affolait ses sens. La première fois qu'elle l'affectait à ce point, la première fois que cette senteur se glissait en lui comme un poison dont il ne pouvait se séparer. Emryck avait toujours eu cette capacité étrange, un de ses cinq sens particulièrement bien aiguisés, mais c'était la première fois qu'il ne pouvait pas contrôler les gestes qu'il était en train de poser. C'est une odeur féminine qui prenait possession de son corps, du moindre de ses sens, pour qu'il se mette en marche vers elle, calquant ses pas aux siens. Il ne savait pas ce qu'il était en train de faire, mais il ne pouvait faire autrement que de la suivre, que de rester derrière elle pour respirer cette odeur qu'il ne voudrait pas perdre. C'est son esprit qui divaguait dans d'autres mondes, c'est son esprit qui s'attachait à cette jeune femme blonde, jeune femme qui arpentait les rues a des heures trop tardive, jeune femme qui renfermait une odeur tel un nectar précieux qu'il avait envie de capturer. Ses mains s'enfonçaient dans le creux de ses poches alors qu'elle ne quittait pas cette silhouette du regard, marchant derrière elle, s'approchant de plus en plus, sans penser qu'elle pourrait finir par avoir peur. Rien ne le dérangeait réellement à ce moment, autre que son parfum qui le rendait complètement fou. C'est au coin d'un mur qu'elle tournait et il la suivait de près pour se heurter à elle, elle l'attendait pour lui demander ce qu'il lui voulait. C'est des cris qui sortaient de ses lèvres alors que son odeur heurtait tout le corps de son vis-à-vis. C'est sa main gantée qui se posait contre sa bouche en plaquant la jeune femme contre le mur pour qu'elle cesse de faire le moindre bruit. Cette odeur était plus qu'envoutante et affolait complètement ses sens. C'est contre elle qu'il se collait, venant s'approcher pour mieux la respirer, même s'il pouvait amplement le faire de loin. Elle se débattait entre ses doigts et il ne pouvait empêcher ses mains de se serrer trop fort contre sa bouche, contre son corps, respirant l'odeur de sa peau sans arrêt, laissant cette folie prendre le dessus, laissant ses sens se perdre et son esprit divaguer dans des terrains qui lui était bien inconnus. La première fois d'autre moment qui allait se reproduire éventuellement. La première fois qu'il était autant charmé par l'odeur de qui que ce soit, incapable de contrôler cette envie intense qui prenait place en lui, cette envie de la posséder, de posséder cette odeur qui lui filait entre les doigts. C'est sans penser, sans contrôler qu'il finit par la briser à force de se débattre entre ses doigts masculins. Le corps de la jeune femme se percutait contre le sol et il se penchait, incapable de cesse de respirer son odeur entêtant jusqu'à ce qu'elle se dissipe dans l'air, jusqu'à ce qu'elle disparaisse laissant le corps de la jeune femme échouer dans une ruelle de la ville. C'est l'odeur qui n'existait plus et c'est une prise de conscience qu'il était en train de faire. Qu'est-ce qu'il venait de faire.


Quatre autres femmes. Quatre personnes dont il avait simplement retiré la vie. C'était en train de le rendre fou. De le ronger jusqu'au sang, à la moelle, tellement il ne savait pas ce qu'il devait penser de cela. Les regrets ne le prenaient plus depuis longtemps et mainte fois il s'était dit qu'il ne se laisserait pas emporter de la sorte. Ça n'avait pourtant rien de facile. Cette odeur. Ces odeurs qui le rendaient complètement fou. Il ne pouvait faire autrement que de se laisser emporter sans le vouloir jusqu'à briser la moindre parcelle de cette personne. Emeryck ne savait pas comment faire et avec le temps, il prenait goût à cet acte plus que pervers dont il ne devrait pas user. C'était étrange de sentir la vie défaillir sous ses doigts et il n'y avait aucune façon de le contrôler, de repousser. C'est une autre fois qu'il se heurtait à une odeur plus que particulière à son odorat, qui le transperçait sans qu'il ne puisse le contrôler. Ce n'était pas le parfum, mais l'odeur de la personne, de sa peau. C'est une nouvelle fois qu'il se calquait dans les pas de cette blonde fragile, la suivant jusque dans un bar, l'épiant sans se montrer subtil. Emplissant ses narines de cette odeur délectable. C'est des regards suspects qu'elle lui jetait alors qu'il s'approchait trop près d'elle, usant de cet espace réduit entre eux, se faisant silencieux alors qu'il l'avait coincé dans un coin reculé, ne pouvant rien faire puisque trop de regards indiscrets pouvaient se poser sur eux. C'est son odeur qu'il se contentait de respirer, alors qu'elle ne comprenait pas ce qui était en train de se produire. Étrange sensation qui prenait place en lui. Cette envie de tuer, mais aussi une envie de ne pas se faire échappe cette odeur. Odeur qui finissait par se dissiper quelque temps après la mort. Une femme qui ne semblait pas voir de toit fixe, qui ne semblait pas posséder grand-chose. C'est surement quelques remords qui prenaient place en lui. Élan de folie qui le prenait alors qu'il se reculait pour la regarder, tentant de lutter pour ne rien faire, tentant de ne pas dérailler devant cette foutue odeur trop particulièrement. C'était étrange. C'était étrange de vivre comme ça, possédé par des sensations telles que les odeurs qui vous affectent trop. « -J'ai un toit à proposer si jamais tu as besoin d'un.» C'était un moyen de laisser cette odeur s'imprégner dans chaque parcelle de sa maison à Tijuana. Odeur trop particulière pour la faire disparaître. Ce n'était surement pas un élan de générosité de sa part, mais une idée subite qui lui était passé en tête. Autant il avait pu avoir l'air étrange tout à l'heure, autant il pouvait paraître saint d'esprit à ce moment. À voir ce qu'elle allait décider de faire.