Call me maybe.
ROBYN & IMOGEN

On a tous nos moments de faiblesse. Quand on est au bord du précipice et qu'on ressent cette envie irrépressible de se jeter dans le vide. On ne peut pas lâcher le fond du vide du regard, imaginant chaque détails de la chute qui s'annonce longue. Il faut savoir contrôler ses impulsions, penser à l'envie de survivre que l'on aurait toujours. Mais je trébuche, tombe et me réveille en sursaut dans un appartement éclairait par les lumières festives du centre-ville. En sueur, je ne parvins pas à me souvenir de comment j'avais finis par revenir à mon appartement. Un mal de crâne sur-humain, des parcelles de souvenirs me revenaient peu à peu. Un visage angélique me hantait tel un démon : une blonde souriante, au rire étincelant et à la voix enfantine. Avais-je réussi à lui voler son sourire le temps de satisfaire mes impulsions sadiques ? Je me levai, nue, filant sous la douche. L'eau froide coulant le long de mon dos, je me remémorai peu à peu les faits de la veille.

LA VEILLE.

J'avais quitté mon appartement après avoir avaler un sandwich, étui de guitare au dos, je m'étais rendu à une répétition avec mon groupe. Les banalités passées, j'avais passé le reste de l'après-midi à errer dans un centre commercial de Tijuana, tentant ainsi d'échapper à la chaleur extérieure en faveur des climatisations des magasins de luxe qui ne m'étais pas accessibles. La fille qui vit à l'appartement en-dessous du mien m'appela, m'invitant à une soirée typiquement de mon genre : de l'alcool à flot et de quoi vous retourner le cerveau. Il était clair que je serais de la partie. Rentrant chez moi pour me préparer, je me douchai, tentant de faire abstraction de mes envies de violence, de frapper ou bien mordre quelque chose. Baiser était sans doute la meilleure manière de faire passer ces envies. Propre et coiffée, j'enfilai un short noir mettant en valeur mes jambes. Je passai par-dessus mon soutien-gorge noir à dentelles un fin et large débardeur blanc en lin. Je me maquillai comme à mon habitude. Je fourrai quelques cigarettes et un briquet dans mon sac, j'attrapai une bouteille d'Havana Club avant de quitter mon appartement pour descendre d'un niveau.

J'y suis donc, la soirée a débuté depuis un moment, tout le monde commence à être joyeux et quelques dérapages ont déjà débutés. Je suis dans un coin avec la propriétaire du lieu, j'ai un regard sombre et les idées de plus en plus floues, j'ai bu de trop mais suffisamment peu pour encore contrôler mes faits et gestes à la perfection. Je ris à tue-tête pour une blague stupide à propos d'une rencontre entre E.T. et Alien. Mon rire se stoppe net quand mon regard croise celui d'une belle blonde. Fine, avec des courbes plus que désirables, un regard de biche, une démarche de reine. Je la désirai. Je me levai, me rendant compte que j'étais pieds nus, je n'avais aucune idée d'où étaient passées mes chaussures. Je les avais surement balancé à la tête de quelqu'un. Ma bouteille de rhum ambré dans la main, ma démarche était pourtant droite, telle une flèche, je savais exactement quelle était ma cible à atteindre. Elle discutait avec une autre demoiselle à qui je n'accordais aucune importance. Impolie, je me postai devant la belle blonde, coupant les deux filles de leur conversation. Mes yeux rivés sur les siens, je ne comptai plus la lâcher. — Bonsoir.. Ma voix était sensuelle, charmeuse, je la voulais enivrante.

Call me maybe.
ROBYN & IMOGEN

Mes jambes simplement vêtues d'un short, j'étais pourtant loin de me sentir vulnérable. Une musique mexicaine résonnait dans tout l'appartement, nous plongeant ainsi dans une ambiance des plus chaude. Je suis maigre, je peux ainsi paraître frêle et faible mais c'était définitivement qu'une simple carapace. Une réelle force sommeillait en moi et j'avais continuellement cette envie de l'exposer au monde. De crier et tout envoyer valser. Un sourire à moitié charmeur et à moitié sadique était affiché sur mes lèvres. Mes pensées divaguaient, me laissant complètement aller, j'imaginais déjà la belle blonde nue comme un ver, frêle et toute à moi. Je n'étais qu'à un étage de chez moi, à la limite de fuir l'endroit pour satisfaire mes envies sadiques et sexuelles en solitaire. Mais ce soir ne serait pas ainsi. Je comptais bien n'être pas la seule à satisfaire mes envies. Je voulais me rendre heureuse et faire une heureuse. Marquer quelqu'un à tout jamais aussi bien en souvenir qu'en marques physiques. J'avais tendance à me laisser aller durant l'acte, mordre la chair à pleine dent, enfoncer mes ongles dans une peau ardente, lécher la moindre parcelle de peau me passant sous le nez.

L'alcool et la vue de la charmante demoiselle m'excitaient déjà. Je remarquai le verre vide que la blondine tenait dans sa main, instinctivement, je le remplis avec le contenu de ma bouteille. J'avais décidé de ne droguer aucune demoiselle ce soir, en tout cas, pas avant d'en avoir trouvé une tout simplement d'accord. Son verre remplie, je portai ma bouteille à mes lèvres, ne la lâchant toujours pas du regard. J'avale une gorgée puis passe le bout de ma langue sur ma lèvre supérieure. Je n'étais pas du genre implicite. Je montrai ouvertement mes envies sans aucune limite. Je sentis la présence de la jeune blonde qui était dans mon dos s'effaçait, elle avait du nous quitter pour trouver une nouvelle personne à qui parler. Mon regard plongé dans celui de la mystérieuse inconnue, ce qui se passait dans le reste de l'appartement m'échappait totalement. Je me décidai enfin à parler. — J'espère ne pas avoir dérangé une conversation importante. mais à vrai dire, je me fichai bien de la réponse. Oui ou non, ça aurait été la même chose : je ne regrettai pas d'avoir pris cette initiative. Je préférai aller vers les femmes plutôt qu'elles ne viennent à moi. Complètement dominatrice certaines femmes ayant du cran m'excitaient également, tant que c'était toujours moi qui détenais le contrôle pour le reste de la nuit.

Avec ma main libre, je venais frôler du bout des doigts le haut de son bras. Le touchant à peine, le caressant vers le bas jusqu'à sa main, sa peau était brûlante. Le contraste des températures de nos corps devaient certainement lui donner des frissons. Je lui pris la main naturellement. J'étais du genre à croire aux contacts physiques. Pas vraiment bavarde, je préférai toucher, communiquer par le regard et les caresses.

Call me maybe.
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L'appartement était petit, il y avait beaucoup de monde, les gens fument et boivent. Faites le calcul : la température ambiante doit frôler les 38°C et je ne suis pas du genre à supporter la chaleur (je viens d'Irlande après tout). La chaleur me montait à la tête tout comme l'alcool, je n'avais pas encore fumer une cigarette mais c'était tout comme. Je ne quittai pas la belle du regard, une seule pensée me hantait désormais : l'envie de la baiser. Crue ? Certainement, mais je n'ai pas d'autre mot pour qualifier ce désir. Elle semblait être tombé du ciel, m'être destinée, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas ressenti une attirance physique aussi rapide envers quelqu'un. Je ne connaissais absolument rien d'elle mais je l'aimais déjà, d'un point de vue sexuel.

Elle avait commencé à m'expliquer sur quoi portait sa précédente discussion lorsque mon geste semblait la couper net. Sa réaction me fit sourire. Elle tourne la tête et je ne résiste pas à la tentation de regarder moi aussi vers quoi porte son regard : un couple visiblement en chaleur. Nos regards se croisent de nouveau et tout semble être gagner pour moi. Elle me demande de la suivre et elle pose son verre. J'ai toujours sa main dans la main et je ne la lâche pas. Elle ouvre une porte, j’aperçois bien trois ou quatre personnes nues sur le lit mais je n'ai pas le temps de comprendre comment ils s'amusent. Je la suis toujours et on se retrouve dans la salle de bain. Très précaire, petite, équipée d'un simple lavabo et d'une baignoire mais l'espace était loin d'être un critère important pour moi. Je pose ma bouteille que j'avais toujours dans ma main depuis le début. Elle m'embrasse, je prend quelques instants avant de comprendre ce qui m'arrive : je ne pensais pas que tout aller s'enchaîner aussi vite. Mes mains saisissent son visage, je lui rend son baiser. Mon cœur s'emballe, les pulsions s'accélèrent et je commence à sentir mon corps se lâcher, perdre peu à peu le contrôle. Je pose ma main droite sur son sein gauche, par-dessus sa robe. Le saisissant fermement, je la pousse contre la porte avec force. Mes lèvres ne lâchent plus les siennes. Ma main gauche dérape, passant bien trop vite par-dessous la robe de la belle, rejoignant son entre-jambe pour la saisir de manière... viril. Je n'avais aucune idée de jusqu'où elle voulait aller. Si elle désirait seulement prendre plaisir à embrasser une fille ou si elle allait me laisser aller bien plus loin.

En entrant dans la petite pièce, mes pensées étaient encore floues. Même si j’avais très envie de la jeune femme, je n’étais pas certaine de vouloir réellement aller plus loin. Je ne savais rien d’elle, pas même son nom, et coucher avec une parfaite inconnue me gênait un peu. Je n’avais pas du tout l’habitude et la première fois que j’avais couchée avec une femme remontait à un peu près un an. C’était encore tout frais et nouveau pour moi, j’avais toujours pensé n’aimer que les hommes.

Tout s’est très vite enchaîné, après notre entrée dans la salle de bain. Je ne résistai pas à l’envie de l’embrasser, et, à peine l’avais-je fait que déjà sa main s’emparait de mon sein gauche. Elle me poussa presque violemment contre la porte, qui trembla légèrement quand mon dos la heurta. Ma langue se mêla à la sienne mais j’étais néanmoins beaucoup moins entreprenante qu’elle. Je n’avais pas l’habitude de me conduire de la sorte avec des femmes et puis, elle était tellement différente ! Je continuai de l’embrasser, pendant que mes doigts glissaient lentement sous son tee-shirt, effleurant sa peau. J’avais si chaud ! Des perles de sueur naquirent dans ma nuque, alors que ma main s’activait à dégrafer son soutien-gorge.

Soudain, la jeune femme glissa sa main gauche sous ma robe et prit possession de mon entre-jambe. Ma petite culotte était humide, un nouveau signe prouvant le désir que j’éprouvais à ce moment-même. Je laissai échapper un couinement de surprise et écartai un peu les jambes. Je n’avais jamais ressenti autant de désir pour une femme, ce n’était pas possible que ce soit l’alcool qui me fasse autant d’effet. Il allait falloir que je l’assume, il semblait être clair et net que j’étais également attirée par les femmes. Ma bouche quitta la sienne, afin de reprendre mon souffle. Les doigts de ma main gauche, toujours sous le tee-shirt de la demoiselle, titillèrent le téton de son sein droit, jouèrent avec, pendant que mon autre main déboutonnait son short. Il n’y avait plus d’hésitations possibles, plus d’incertitudes, je voulais qu’elle me fasse l’amour, je la voulais.

Call me maybe.
ROBYN & IMOGEN

On pouvait facilement entendre les cris et amusements des invités qui faisaient toujours la fête dans la pièce voisine. C'était un bruit loin de me gêner. D'une part car je me sentais capable de pouvoir faire l'amour dans n'importe quelle condition et d'autre part car mes oreilles étaient bien trop occupées à écouter le souffle de la belle. C'était sans doute pervers d'y porter si attention mais le souffle était pour moi la parfaite traduction des émotions de son partenaire. Le sien était doux et irrégulier, s'accordant parfaitement au mien, rapide et puissant. Malgré mon perpétuel désir de vouloir lui faire l'amour sur-le-champ, de soulager mes envies rapidement, je me contrôlai. Je ne voulais pas la traiter comme un simple bon coup durant une soirée arrosée. Je voulais lui laisser un bon souvenir et profiter également de ce moment. L'ambiance n'était pas des plus romantique mais je me sentais étonnement bien dans cette salle de bain, au son des basses du salon au bout du couloir.

J'avais simplement envie de lui déchirer sa robe et d'en finir mais au lieu de ça, je posai délicatement mes mains dans son dos pour rapidement baisser sa fermeture éclair. Des frissons me traversaient tandis qu'elle s'occupait de ma poitrine. Elle semblait avoir envie d'aller loin, d'aller jusqu'au bout. Tant mieux. Ma bouche se collait à elle, mes lèvres dans son cou, je la goutai avec délectation. Je baisse sa robe jusqu'à ses chevilles, mon corps s'ondule le long du sien, je finis accroupie à ses pieds, retirant ses talons avec soin et la débarrassant par la même occasion de sa robe. Elle est désormais en simple sous-vêtements. Je lève le regard pour admirer cette vue. Le bout de ma langue se colle à sa cuisse gauche, remontant lentement jusqu'à son bas ventre, je voulais faire monter la tension. Je me redresse, afin de l'embrasser une nouvelle fois. Nos corps parfaitement collés l'un à l'autre, je lui retirai son soutien-gorge, je voulais la mettre à nue rapidement. Mon bassin contre le sien, je l'ondulai d'une manière sexuelle, les frottant lentement l'un à l'autre. Le frottement de nos tissues tirait peu à peu la culotte de la belle vers le bas.

La pièce dans laquelle nous nous trouvions, la jeune fille et moi, était ridiculement petite. L’endroit était assez étroit, c’était surtout la baignoire qui prenait beaucoup de place. Celle-ci était ovale, et on pouvait facilement s’y allonger, sans avoir à se tortiller dans tous les sens. Il y avait aussi un grand miroir, accroché au-dessus du lavabo, ce dernier étant installé à côté de la cuvette.

Alors que mes doigts jouaient avec son sein, la demoiselle passa ses mains dans mon dos et baissa la fermeture éclair de ma robe. Nos langues se lièrent à nouveau, avant que je ne sente ses lèvres dans mon cou. Ses doigts habiles firent glisser ma robe à mes pieds et la jolie blonde s’accroupit face à moi afin de l’enlever complètement. Elle me débarrassa également de mes talons, qui commençaient d’ailleurs à me faire mal aux pieds. Malgré la légèreté de ma tenue, je n’avais pas froid. Je brûlais, intérieurement. J’étais toujours collée à la porte lorsque je sentis sa langue contre ma cuisse gauche, remontant dangereusement jusqu’à mon bas-ventre, celui-ci s’enflammant aussitôt. Mon dieu, j’avais terriblement envie d’elle. Ma petite culotte devint soudainement humide et moite, et les caresses de sa langue sur ma peau m’arrachèrent un petit gémissement de plaisir.

A ma grande déception, la jeune femme se releva et vint joindre sa bouche à la mienne. Je l’embrassai fougueusement, et la laissai enlever mon soutien-gorge. Mes tétons étaient durcis par l’excitation, et ma poitrine brûlante. Je lui enlevai son tee-shirt et fit glisser son soutien-gorge déjà dégrafé au sol. La demoiselle vint frotter son corps au mien, faisant onduler son bassin contre le mien. Ces gestes ne firent qu’augmenter mon désir, pendant que ma petite culotte glissait lentement sur mes cuisses, ceci étant provoqué par le frottement de nos corps. Je frottai ma cuisse à la sienne et collai ma poitrine contre les seins de la sulfureuse blonde, pendant que mes lèvres goûtaient à nouveau à sa bouche.

Call me maybe.
ROBYN & IMOGEN

Je ne prononçai pas un mot. J'étais comme ensorcelée, l'esprit vagabond, libre de pensées. Je ne voulais pas passer aux choses "sérieuses" trop rapidement : la faire languir était bien meilleure. Mais il était certain que je n'allais pas tenir bien longtemps ainsi. Je me retrouvai sans haut, mon short à mes chevilles, je m'en débarrassai afin d'être à niveau égal avec la demoiselle. Me frottant à elle, le désir de la posséder était d'autant plus fort. Nos seins collés les uns aux autres, nos deux corps ardents n'auraient pas pu être plus proches. Je prolongeai ses baisers langoureusement, mes mains se baladaient le long de ses hanches, en prenant parfois possession pour l'obliger à s'onduler davantage afin d'augmenter son plaisir. J'entrecroisai nos jambes afin de pouvoir frotter mon entre-jambe contre l'une de ses cuisses et qu'elle puisse faire de même.

Ma main droite descendait le long de son dos pour finir au creux de ses reins. Je me baissai légèrement afin de pouvoir la faire descendre davantage entre ses deux cuisses. Maintenant que sa culotte avait descendue de plusieurs centimêtres, je pouvais facilement me faire un chemin. Je fis entrer mon simple index en elle, prenant peu à peu possession de la demoiselle. Mes lèvres se délectaient de la chaire de sa poitrine. Les menant à son sein gauche, je m'amusai à dessiner des cercles autour de son téton à l'aide de ma langue. Ma main libre malaxer en même temps son autre sein tandis que je coinçai son téton entre mes deux lèvres, le suçant avant de le mordiller. Mon index allait et venait en elle très lentement, pas assez pour lui donner du plaisir mais simplement pour lui donner encore plus envie de poursuivre.

Puis mes lèvres quittèrent son sein, ma langue descendit jusqu'à son nombril, y marquant une petite pause avant de m'asseoir à genoux face à la demoiselle. Mon index sortit une fois pour toute d'entre ses lèvres intimes pour me revenir. Je baissai rapidement sa culotte, m'activant pour la lui retirer complètement comme si je ne pouvais plus attendre avant de pouvoir enfin la gouter. Je pose mes mains sur chacune de ses cuisses, la forçant à écarter ses jambes. Je lui adressai un dernier regard avant de porter mes lèvres à quelques millimètres de son intimité. Je suçai d'abord quelques instants le haut de l'intérieur de sa cuisse gauche. Puis je m'y lançai enfin, donnant d'abord un léger coup de langue à son bouton de chaire avant d'y coller mes lèvres. Ne pouvant plus attendre, j'avais laissé les choses tendres de côté pour m'activer à l'entendre gémir. Mes mouvements de langues étaient rapides. Je roulai une pelle à son entre-jambe avant de coinçai son bouton de plaisir entre mes lèvres, m'en emparer, le sucer, l'aspirer, tirant légèrement dessus par moment. J'y avais enfin gouté.