« ANA ! T'ES OU SALE GAMINE ? », oh oh ça allait être sa fête. Anastazia, 14 ans, et elle séchait déjà les cours. Elle n'a jamais été une passionnée des études, élève très moyenne, elle a très vite compris que l'école n'était pas faite pour elle. Ce n'est pas qu'elle n'est pas intelligente, non bien au contraire, c'est juste une histoire de flemme. Résignée, la jeune fille alla voir son père. « Oui ? », il fulminait de rage, « T'étais où aujourd'hui ? », la jeune fille haussa les épaules d'un air désinvolte, « Je suis allée me balader ... », la mâchoire du paternel se crispait, c'était pas bon signe, « Même pas la décence de trouver une excuse... Je te préviens Ana, j'ai pas envie de recevoir un nouveau coup de fil de ta putain de prof okay ? Tu veux te planter dans la vie ? J'en ai rien à foutre ! Mais que cette pétasse ne revienne pas me déranger compris ? », et pour ponctuer sa phrase, il donna un coup de poing sur la table qui fit sursauter Ana. Anastazia leva les yeux au plafond, il n'en avait rien à faire d'elle, « Okay... », dit elle avant de s'en aller . Anastazia c'est l'histoire d'une gamine qui n'a jamais connu sa mère. Sa génitrice a pondu 5 mecs avant la naissance d'Anastazia. A croire que ce dernier enfant fut la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase. A peine avait elle accouchée qu'elle s'était barrée sans demander son reste. C'est donc dans une ambiance malsaine que la petite fille a grandit. Autant dire que vivre avec 6 garçons n'était pas de tout repos tous les jours. Son père n'a jamais été un tendre, il n'a jamais montré la moindre marque d'affection envers ses enfants. Alors, tout naturellement, c'est une bande de macho qu'il a créé. Des machos violents... Aussi loin qu'elle s'en souvienne, son père et ses frères ont toujours réglés leurs problèmes avec des hurlements et des coups. Alors quand elle été petite fille, elle se mettait dans un coin, elle se bouchait les oreilles, fermait les yeux et attendait que ça passe. Et puis avec le temps, elle s'en était accommodée, c'est dingue ce que l'être humain peut s'adapter à son environnement, Ana ne se cachait plus, bien au contraire, elle regardait, développant cette étrange fascination pour la violence au fil des années. Le nombre de type qui se sont fait pétés la tronche dans cet appartement minable ... Heureusement qu'elle ne les avait pas compté car elle en aurait certainement eut le tournis. Ceci dit, son père et ses frères ont toujours eut la décence de ne jamais la toucher, bien qu'il y avait des moments où c'était limite ... Surement qu'il préférait la garder auprès d'eux. Après tout qui aurait fait la vaisselle sinon ? Qui aurait appris à se servir de la machine à laver au lieu d'aller jouer ? Certainement pas eux ... Anastazia aurait pu se sentir comme une Cendrillon dans cette environnement, une Cendrillon névrosée.

« Ca va ? », « Oui oui tu peux continuer. ». Du haut de ses 16 ans, Anastazia était en train de vivre sa première fois avec son petit ami de l'époque,Juan. Ils étaient dans l'appartement miteux familial. Son père était absent et ses frères aussi alors, autant profiter du moment. Cette première fois fût une délicieuse douleur sur le moment, puis vint le temps des doux va et vient, Juan la traitait comme une poupée de porcelaine, on aurait dit qu'il avait peur de la casser. Il n'avait pas compris qui elle était et elle même avait encore un peu de mal à se l'avouer à ce moment là. Se dire qu'elle aurait aimé qu'il y aille plus rudement à ce moment était un peu trop pour elle. Alors elle avait fait l'étoile de mer, contemplant le plafond en se demandant quand est ce que cette ennuyeuse danse allait bientôt finir. Juan avait l'air de prendre son pied en tout cas et elle, elle se demandait se qu'elle allait bouffer le soir même. Mais au final le moment se révéla moins chiant que prévu. Ana n'eut pas le temps de réagir lorsque la porte de la chambre s'ouvrit violemment. Le père de la jeune fille entra comme un fou dans la chambre pour attraper l'insolent qui osait se taper sa fille. « SALE PETIT CON ! », il traina Juan sur l sol qui n'avait pas eut l'air de réaliser ce qu'il se passait. Ana ramena la couverture sur elle pour se cacher. « Papa arrête ! », elle savait ce qui allait suivre, elle connaissait son père. Mais celui ci ne l'écoutait pas et honnêtement il se fichait de ce qu'elle avait à dire. Impuissante, elle ne put que regarder son père se mettre à frapper son petit ami, encore et encore et encore, le sang giclait et les coups allaient trop vite pour que le jeune homme puisse répliquer. Ana regardait le spectacle, priant pour que cela se termine vite. Quelques minutes plus tard, le père d'Anastazia avait fini d'exprimer sa colère, Juan était défiguré, le père le fit se relever et le vira de la maison avant de revenir vers sa fille, il se dirigea vers elle sans le moindre mot, il la gifla le plus fort qu'il puisse. Cette gifle fit monter les larmes aux yeux de la jeune fille, elle se frotta la joue, malgré la violence qui régnait dans cette famille, c'était la première fois qu'il posait la main sur elle. Le père de famille pointa un doigt accusateur vers sa fille, « Pas de sale chienne sous mon toit ! », sur ces mots, il quitta la pièce, laissant Anastazia à la fois sous le choc et fascinée, incapable d'analyser la scène qui venait de se passer, se concentrant sur la trace de sang sur le sol..

Comme prévu, les études ne furent pas une grande passion pour Ana, elle se tourna donc vers un métier qui lui convenait mieux. Barmaid. Avec son sacré caractère elle pouvait rembarrer les vieux poivrots qui tentait de la draguer lourdement ou elle pouvait gifler ceux qui parvenaient à mettre leurs sales pattes sur son fessier. Et, tout en servant de l'alcool, elle pouvait observer les envies de violence qui grimpaient en même temps que le taux d'alcoolémie des clients. Autant dire qu'elle se sentait bien dans son métier, tous les ingrédients pour la faire sauter comme un bouchon de champagne y étaient réunis. Mais Anastazia avait découvert quelque chose de bien plus excitant encore. Les combats de free fight... sa nouvelle passion. Anastazia passait la plupart de ses soirées de libre dans cette salle de combat. Elle aimait voir ces hommes se battre, elle aimait entendre le bruit de la chair contre la chair et voir le sang couler des plaies. Et puis il y avait eu ce soir là et ce combattant qui était particulièrement plus excitant que les autres, il représentait la violence à l'état brut et autant dire que c'était quelque chose qui attirait la jeune femme comme une mouche. Elle l'avait donc allumée totalement ouvertement, yeux de biches, mordillement de lèvres, décolleté en avant et cambrure avantagée. Ana avait joué de tout ses atouts avant de s'enfuir en riant. Mais le combattant blond avait décidé qu'il était hors de question que ça en reste là, pour le plus grand bonheur d'Ana au final. Elle ne pouvait pas le chauffer et se barrer sans satisfaire ce qui devait l'être ? Et bien visiblement si... Ana s'était retrouvée dans les vestiaires mais il était venu la retrouver. Autant dire qu'elle avait vite compris que ça allait être sa fête. Elle se souvient encore de la façon dont il l'avait plaqué contre le mur des vestiaires, la sensation de sa chair qui se plaquait contre le plan dur lui avait donné encore plus chaud dans cet endroit qui sentait cette odeur âpre de sueur masculine... Putain, cette nuit là elle avait pris son pied comme jamais. Il l'avait prise sans ménagement, il l'avait sauté de la façon dont elle aimait, il lui avait fait exploser la tête dans une dévastatrice jouissance. Autant dire qu'il était le seul à avoir trouver comment la baiser. Et pourtant, elle en avait eu des amants, mais ils étaient tous plus chiants les uns que les autres, elle avait prit du plaisir avec eux, mais pas comme elle avait pris sono pied ce soir là. Les autres garçons avaient du mal à se lâcher. Peut être était ce parce qu'elle était une fille ? Et alors ? Si c'était ce qu'elle voulait il n'y avait pas de problèmes. Lui, il ne se posait même pas la question. Shawn pouvait l'envoyer sur orbite.