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 De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle)

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MessageSujet: De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle)   De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle) Icon_minitimeLun 12 Mar - 12:34

    Depuis un certain temps, ou un temps certain, Gabriel était en contact avec une jeune américaine qui cherchait à prendre des renseignements sur un certain Wayne. Celle-ci semblait à chaque fois attendre une nouvelle des plus importante au sujet de cette recherche mais malheureusement même si la voix de la jeune femme semblait réellement marquée par la conviction, lui se méfia. Pourquoi se méfier d'appels d'une jeune damoiselle en quête d'un homme précis? Et bien pour lui c'était une évidence… Gabriel avait quitté les U.S.A. de façon "précipitée" pour éviter les autorités, pour ne pas être interrogé sur la mort d'un client du Casino de son père, un client retrouvé battu dans sa chambre, mais aussi pour la mort de Madame Northlander, son épouse, qui était passée au travers de la fenêtre de cette même chambre ou gisait le cadavre du client. Tout cela s'était produit il y a 9 ans, encore une année et son affaire serait classée, une année pour avoir la certitude que jamais ce fantôme ne viendrait le revoir. Et la d'un coup cette jeune Américaine qui ne cesse d'entrer en contact avec lui? Peut être est ce de la paranoïa, peut être se fait il un mauvais film, mais pour lui c'était bien trop risqué de laisser couler sans vérifier.

    Du coup après le dernier coup de téléphone de cette jeune femme, Gabriel fit agir son statut de commissaire pour avoir des informations précises sur l'identité de la personne qui le contactait, savoir qui elle était, ou elle vivait, quel était son travail… Bref avoir un maximum d'informations sur cette personne. Ce n'est qu'une dizaine de jour plus tard qu'un de ses contacts vint l'appeler au bureau, lui apporter des nouvelles oh combien intéressante sur l'interlocutrice qui désirait tant retrouver ce "Monsieur Wayne".

    Agent : - Hey Gab… J'ai ce que tu m'as demandé…

    "Accouche"

    Agent : - Tu as de quoi noter?

    "Ouai ouai, c'est bon, je t'écoute…"

    Agent : - Bien alors la jeune femme qui te contactait s'appelle Jezabelle Stanford, je te fax son dossier et sa photo, mais attend il y a autre chose qui va t'intéresser… Elle a prit un vol pour le Mexique, un billet aller, pas de retour encore prévu.

    "Quoi? Tu te fous de moi?"

    Agent : - Si si, je t'assure, elle devrait arriver à Tijuana dans 2 heures… Allo? Allo… Gab?...

    A peine avait il entendu cette petite information que Gabriel avait laissé tomber le téléphone pour se relever de sa chaise, prendre sa veste d'uniforme et se diriger vers une des voitures de service. Bien entendu il avait vérifié dans le passé les informations de cette "Jesabelle", et avait même retrouvé Monsieur Wayne, un homme assez "connu" à Tijuana pour travailler dans le milieu chaud, mais aussi un homme qui pouvait être assuré de la collaboration de Gabriel pour bien des choses. En faite, dès que cela touchait à la prostitution, au Stripteaseuse, ou a toute autre affaire avec des femmes pouvant écarter les cuisses, il n'entendait rien, ne voyait rien et ne disait rien, les seuls cas où ce cher Gabriel venait à intervenir en tant que Commissaire c'est quand il cherchait à avoir un tête à tête en cellule avec une de ces personnes. Bien, alors pourquoi se méfie t'il encore si il sait que la jeune femme recherche le "Proxénète" du coin? Et bien dites moi, depuis quand une petite fille à papa Américaine s'intéresse à ce genre d'homme? C'est un peu étrange, du coup il n'avait jamais trop donné d'informations sur Wayne pour tenter d'en avoir plus sur elle, et savoir qu'elle allait arriver ici au Mexique était quelque chose de trop intriguant à son gout, souhaitant réellement être le premier sur cette affaire et connaitre la vérité.

    Alors que Gabriel était dans sa voiture, sirène à fond ainsi que pied cloué au planché, il prit la radio pour rentrer en contact avec la centrale, demandant d'être mit en relation avec le chef de la sécurité de l'aéroport. Il expliqua qu'une jeune femme allait arriver et qu'il soupçonnait celle-ci de comploter quelque chose, de travailler dans quelques petites affaires illégales avec un homme qu'il surveillait à Tijuana. Bon ceci n'était qu'un petit baratin, mais cela son confrère n'avait pas à savoir, tout ce qu'il désirait c'était d'avoir les autorisations pour agir librement et s'assurer que personne ne pourrait entrer en contact avec cette Jesabelle avant lui.. Après encore quelques échanges, quelques accords, il eut son autorisation et se rendit directement à l'aéroport, recevant au cas où le renfort de trois agents de la sécurité. Il attendit en regardant le tableau d'affichage, un impatient de voir débarquer celle-ci, et dès que l'avion vint atterrir, il donna ses ordres et la photo de la jeune femme.

    "Bien, elle ne doit surtout pas nous échapper, voila son portrait… Si vous la voyez, arrêtez-la directement."

    Il ne faisait pas dans la demi mesure, attendant en regardant les passagers débarquer, tous de bonnes têtes de champions, des touristes à arnaquer, des gens rentrant chez eux, puis c'est lui qui remarqua en premier la jeune femme, marchant jusqu'à elle dans son uniforme de commissaire et dès qu'il arriva auprès d'elle, il prit une voix imposante, libérant des ordres assez fermes pour faire bien comprendre que ceci n'était point une plaisanterie, agrippant cette inconnue par le bras pour la bousculer sans ménagement et la pousser face contre le mur. Gabriel avait autant de délicatesse qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine.

    "Mademoiselle Stanford, vous êtes en état d'arrestation… N'opposez aucune résistance et tout se passera pour le mieux"

    Ah non il n'allait pas lui lire ses droits, ils sont au Mexique ici, pas aux Etats unis, il venait juste lui tordre le bras dans son dos alors que les renforts arrivèrent vers eux, sortant de beaux petits bracelets en acier froids pour venir déjà en serrer un, y allant d'ailleurs un brin trop fort, venant ensuite lui menotter l'autre poignet en faisant signe à un des agents de la sécurité d'aller chercher les affaires de cette détenue.
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Alana J. Di Natale
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MessageSujet: Re: De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle)   De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle) Icon_minitimeLun 12 Mar - 17:13

Tijuana, Aéroport

Tranquillement, lentement, l'avion était en train d'amorcer sa descente en direction de l'aéroport de Tijuana. Jezabelle était tranquillement installée, en première classe, et elle terminait de siroter son verre. Les premières classes, c'était vraiment le pied. Ca l'aurait vraiment ennuyé que de voyager à côté d'un bébé qui n'aurait fait que de brailler, ou une petite vieille qui n'aurait pas cessé de lui raconter sa vie. La pauvre Jezzy en aurait eu plein les oreilles. Mais à la place, même si son voyage n'avait été que de courte durée, elle avait eu le droit à une chouette petite musique, et des boisons, alcoolisées, ou pas, quand elle le désirait. Le luxe en tout genre. Et qu'est-ce qu'elle pouvait aimer ça. Mais passons. Une des hôtesses était en train de parler dans le micro afin de demander à tout le monde que de bien attacher sa ceinture et de rester assis, le temps de l'atterrissage. Et en moins de temps qu'il ne le faut pour dire ouf, l'avion était posé sur le tarmac. Les portes s'ouvrirent et les passerelles furent amenées pour que les passagers descendent. Rapidement, donc, Jezabelle se retrouva dans le hall de l'aéroport. Non sans se douter ce qui allait lui arriver. Mais revenons quelques temps auparavant pour vous narrer comment la blonde s'était retrouvée à Tijuana, au Mexique.

**********

Quelques semaines plus tôt.

Jezabelle fouinait dans quelques documents. Elle avait besoin d'un certain papier mais n'arrivait pas à remettre la main dessus. Elle était du genre à vouloir retrouver le document, là, tout de suite, mais rien n'y faisait. Elle fut distraite, durant quelques secondes, par son téléphone portable qui était en train de vibrer sur la table, non loin d'elle. Penchant la tête sur le côté, comme elle le faisait souvent, elle s'en approcha pour décrocher. Un numéro qu'elle appelait, depuis quelques temps, histoire de voir si quelqu'un ne pouvait pas l'aider à avoir des informations sur Wayne. Apparemment, de bonnes nouvelles, si on pouvait dire ça comme ça. "Vous dites ? Gabriel Northlander ? Et vous pensez qu'il pourra m'aider ?" Jezzy eut un léger hochement de la tête et elle raccrocha finalement, après avoir remercié son interlocuteur. Elle allait l'appeler, ce Gabriel. Pourquoi ne pas le voir directement, vous me direz ? Tout simplement parce qu'il était au Mexique. Et que dans l'immédiat, Jezabelle n'avait pas franchement envie de faire le déplacement pour rien. Et pourquoi ne pas laisser son autre contact appeler ce Gabriel ? Parce qu'elle n'avait pas envie, non plus, que de passer, encore et encore, par des intermédiaires. Alors, autant se salir les mains, en quelque sorte.

Combien de fois ? Combien de fois l'avait-elle appelé le commissaire pour avoir des informations ? Bien trop souvent selon elle. Jezabelle aurait préféré, de loin, que cette affaire se règle bien plus rapidement, mais bon, on n'a pas toujours ce qu'on veut dans la vie, n'est-il pas ? Quoi qu'il en soit, après un antépénultième appel, la jeune avait réussi à savoir ce qu'elle voulait. Wayne était, effectivement, à Tijuana et elle allait pouvoir se venger. Au départ, elle n'avait pas pensé s'y rendre tout de suite. Elle avait voulu attendre encore un peu, histoire ... histoire d'établir un plan. Mais plus elle attendait, plus elle risquait que l'oiseau s'envole une nouvelle fois. A éviter donc. Elle avait pris son téléphone et de suite, ou presque, elle avait réservé une place sur un vol pour Tijuana. Mieux valait-il partir maintenant, elle aurait plus de chance que de trouver Wayne et d'autres informations pour se venger.

**********

Ainsi donc, voilà pourquoi Jezabelle se retrouvait au Mexique, dans une ville qu'elle ne connaissait pas du tout. Son avion à peine atterri, la jeune femme comptait bien récupérer ses affaires, et se trouver, rapidement, un hôtel. Et après, elle partirait en chasse, si on pouvait dire ça comme ça. C'était sans compter sur, vraisemblablement, l'intervention d'un type qui avait bien, au minimum, une tête de plus qu'elle, voire deux. Et il était sacrément costaud, pour sûr. Il l'avait carrément bousculée, l'avait attrapée par le bras et l'avait plaquée contre le mur. Bien évidemment, notre tête blonde se demanda ce qui était en train de se passer. Elle ne comprenait pas vraiment. "Mais ... qu'est-ce que vous faites ?" Elle se retrouva, manu, malitari, sans qu'elle n'ait réellement eu le temps de protester, avec des bracelets très désagréables au poignet. Apparemment, on l'arrêtait. "Mais ... Vous faites erreur ! Je n'ai rien fait !" Elle était pratiquement certaine qu'il y avait méprise sur la personne. "Ou alors, vous me faites une blague, c'est ça ?" Il avait l'air plutôt sérieux, donc non, ça ne devait pas être une farce. "Et j'peux savoir de quoi on m'accuse ?" Peut-être qu'il fallait qu'elle pique un scandale en plein milieu de l'aéroport ? Après tout, Jezzy n'avait rien à se reprocher.


Dernière édition par Jezabelle A. Stanford le Lun 9 Avr - 12:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle)   De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle) Icon_minitimeMar 13 Mar - 10:22

    Il faut dire que sur ce coup, notre cher Commissaire Northlander manquait réellement de douceur, venant serrer ces bracelets froids avec une certaine force, assez pour marquer la peau ou couper la circulation. Bien sur la jeune femme protesta, toutes les personnes accusées, arrêtées ou coupables, elle venait clamer l'erreur, l'innocence ce qui rendait finalement l'arrestation facile car même si elle était peut être innocente des accusations que lui éprouvait face à elle, pour les témoins à l'extérieur elle agissait comme toutes les personnes qui seraient criminelles… Avez-vous déjà vu un voleur, un trafiquant, un tueur ou autre chose du genre venir dire à son arrestation "Oh zut, je me suis fais avoir, bien joué les mecs, je suis coupable… Faites moi juger pour mes crimes et mettez moi à l'ombre, je le mérite…" Ce serait bien trop beau pour être vrai vous ne pensez pas? En attendant l'accusée qui n'était qu'une innocente victime de la méfiance de Gabriel demanda les chefs d'inculpations à son encontre, et vu le monde qui admirait la scène, il était obligé de les énoncer pour que les citoyens acceptent la situation mais surtout pour éviter qu'elle puisse faire un scandale à l'aéroport.

    "Complicité dans le Proxénétisme Mademoiselle Stanford, et croyez nous, on ne rigole pas ici quand des américains pensent pouvoir "vendre" nos femmes et nos filles aux touristes…"

    Et le pire c'est que cette histoire pouvait coller, après tout Jezabelle recherchait un homme connu d'une certaine façon à Tijuana pour être le patron d'une boite aux mœurs douteuses et où certaines danseuses viennent écarter les cuisses contre un petit bonus. Et oui, il utilisait la recherche de celle-ci contre elle, venant donc la traiter en quelque sorte de complice de Wayne. Bon à nouveau ne vous trompez pas sur ses intentions, Gabriel était bien content du travail de Wayne et en profitait largement, donc jamais il ne ferait une enquête officielle pour faire tomber son petit réseau et son affaire, ce serait un tel gâchis. Il relâcha les poignets de cette détenue pour la tenir par le bras, regardant les gens autour d'eux en venant alors souffler des mots pour montrer que toutes tentatives de scandales seraient vaines, surtout avec l'accusation qu'il venait de libérer précédemment.

    "Tu vois, ici les gens n'aiment pas trop imaginer leurs filles vendre leur corps à des étrangers pour de l'argent… Alors je te conseil de me suivre sagement car ils n'auront pas vraiment de pitié pour toi…"

    Ce murmure sonnait un peu comme une menace, ou plutôt une façon de dire que si elle tentait de fuir, il était sur qu'un de ces braves Mexicains allait la chopper et lui faire payer ce genre de "trafique". Bref ne tournons plus autour du pot, elle pouvait voir un des agents de sécurités s'emparer de son sac, l'emmener vers l'extérieur de cet aéroport et lui vint la pousser sans ménagement pour commencer à l'attirer dehors, se montrant assez brusque d'ailleurs au point qu'il pourrait la faire tomber si elle ne venait pas à suivre le rythme de ses pas… Certes, il est vrai qu'il pourrait se montrer un bras plus délicat, mais ce n'était pas du tout son genre, et surement pas avec une personne qui avait le don de venir l'inquiéter, ne voyant toujours pas pourquoi une petite Américaine pourrait s'intéresser à Wayne.

    "Vous allez m'accompagner au commissariat et nous allons parler de Wayne et des raisons de votre présence ici Miss Stanford, je suis impatient d'entendre ce que vous aurez à me dire…"

    Il avait ajouté ces mots pour trois raisons, la rendre plus coopérative, lui faire connaitre l'identité de l'homme qui l'arrêtait et voir sa réaction, savoir si elle était vraiment la pour cet homme précisément ou si cela n'était qu'une excuse pour atteindre une autre affaire… Après tout souvent une petite phrase peut pousser une personne à dévoiler ses intentions, ou en tout cas à montrer son vrai visage, et dans le cas présent il était vraiment impatient de savoir ce qu'elle préparait comme tour, ce à quoi il devait s'attendre. Mais rassurons directement la jeune damoiselle, il n'allait pas la brutaliser, non il voulait juste connaitre le fin mot de l'histoire. Il la guida jusqu'à la sortie de l'aéroport, vers sa voiture de fonction, un des hommes de la sécurité venant vers eux.

    Sécurité : - Dès que les valises de l'accusée seront arrivées, nous vous les enverrons au commissariat Monsieur le Commissaire.

    "Merci bien, et veillez à ne laisser personne y toucher, je veux moi-même vérifier le contenu, dites à votre chef que je lui suis redevable…"

    Il échangea vite quelques mots avec celui-ci avant de guider Jezabelle vers l'arrière de sa voiture.




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Alana J. Di Natale
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MessageSujet: Re: De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle)   De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle) Icon_minitimeMar 13 Mar - 19:25

Elle n'en croyait pas ses oreilles. Ou plutôt, ses yeux, dans l'immédiat. Le beau gosse -certes, le flic était assez mignon mais elle n'irait pas le lui dire- l'avait plaquée contre le mur pour lui passer les menottes. Et sans ménagement d'ailleurs. A deux doigts de lui tordre un poignet ou de lui déboîter carrément le bras. Jezzy ne manquerait pas de se plaindre à ses supérieurs et de faire un scandale avec cette affaire. L'arrêter, carrément, à sa sortie de l'avion, sans lui dire ses droits ou bien ce qu'elle avait fait ? Oh, pour sûr que Jezzy n'allait pas laisser cette histoire se produire de la sorte. Ou tout du moins, elle allait le laisser faire ... et elle se vengerait par la suite, d'une manière, ou d'une autre. En portant plainte, en lui faisant du tort. Elle savait très bien s'y prendre et ce n'était pas ce type qui allait lui faire voir comment mener sa barque. Jezzy en était venue à lui demander ce qu'on lui reprochait, pourquoi on l'arrêtait. Apparemment, une histoire de proxénétisme. Ses yeux s'écarquillèrent en grand. On faisait erreur ... Elle était certaine qu'on faisait erreur sur la personne, que c'était une fille qui devait lui ressembler, une autre blonde, et que c'était pas elle qu'on cherchait. "Vous plaisantez là ! Du proxénétisme ? Mais je n'ai rien fait ! Je viens seulement d'arriver !" Et en plus, c'était bien la vérité. Elle n'avait jamais, non, jamais mis les pieds au Mexique. C'était bien la première fois. Et vu comme c'était parti ... Sans doute que dès qu'elle aurait réglé son affaire, elle repartirait pour ne jamais remettre les pieds ici. Pas très accueillant tout ça. Si les mexicains accueillaient comme ça les touristes, bin ... il ne devait pas avoir de nombreux touristes dans les parages. "Je suis sûre qu'il y a erreur sur la personne."

Le flic ne semblait pas vraiment de cet avis, puisqu'il n'en démordait pas et qu'il avait bien l'intention que de l'arrêter. Hmmm ... Elle se vengerait. Elle l'attaquerait en justice pour diffamation envers sa personne, brutalité, et sans doute d'autres trucs qui lui arriveraient pendant cette sombre et fausse accusation. Sérieusement ... heureusement qu'elle n'était pas connue ici Jezabelle, parce que les gens, dans l'aéroport, n'arrêtaient pas de les regarder, elle et lui. Sans doute qu'ils devaient se demander ce qui se passait et si c'était effectivement bien vrai ce pourquoi on l'arrêtait. Une histoire de ce genre, à LA, ça l'aurait bien fait chier, parce que Jezzy avait une certaine réputation à tenir après tout. Mais là, elle n'était pas connue. C'était un avantage ... comme un désavantage en même temps. S'approchant d'elle, tandis que Jezabelle contestait son arrestation, l'homme en vint à lui murmurer de se tenir tranquille et de le suivre sagement, sinon, ils pourraient lui arriver quelques bricoles. La californienne avala sa salive dans un gloups. La manière dont il l'avait dit, c'était plutôt effrayant. Y'avait pas à dire. Mais devait-elle le prendre au sérieux ? Ou était-ce un moyen de lui faire peur et de s'assurer qu'elle ne ferait pas de bêtises ? Va savoir. "Je ... c'est une menace ?" Jezzy avait légèrement tourné les yeux vers lui, histoire de savoir. Mais sérieusement ... il commençait à lui ficher la trouille. Si elle avait su qu'il lui arriverait un truc du genre, sans doute qu'elle n'aurait jamais mis les pieds à Tijuana et qu'elle aurait payé quelqu'un pour faire souffrir Wayne. Dans l'immédiat, oui, il était vrai qu'elle regrettait d'avoir décidé de se salir les mains.

Tandis qu'elle regardait le flic, elle leva un peu la tête, regardant par dessus son épaule, parce qu'il y avait quelqu'un qui venait de récupérer ses affaires. Oh non ... Ils allaient fouiner dans ses affaires ... Rien de compromettant, mais Jezzy n'était pas du genre à laisser des types fouiner dans ses fringues et donc, dans ses sous-vêtements. Bah ... Qu'ils fouinent. Elle n'avait rien à cacher, pas de drogue, pas de cigarette non plus. Rien du tout. Mis à part des fringues. Pas de livre, pas de portable -ordinateur-, rien. Et dans son sac à main ? Oui, un peu de maquillage, son téléphone, son passeport, son portefeuille. Mais rien d'autre. Donc, hein, s'ils fouinaient dans ses affaires pour trouver de quelconques preuves, bin, ils l'auraient dans l'os puisqu'elle n'avait rien. Ses affaires prenant la poudre d'escampette, le grand blond en vint à la pousser vers l'avant, sans aucune douceur, pour la forcer à avancer, et donc à le suivre. Où est-ce qu'il l'emmenait ? Sûrement au commissariat. Elle était peut-être blonde, mais ce n'était pas pour autant qu'elle était stupide. Loin de là même. Tandis qu'ils marchaient, il lui parlait de ses projets, et du sujet de discussion qu'ils allaient aborder. Et il prononça le nom de Wayne. Jezabelle s'arrêta presque sur place à l'entente de ce prénom, mais ce n'était pas pour autant que musclor s'était arrêté, non, il continuait de tirer sur son bras pour qu'elle avance. "Wayne ? Wayne Harrison ?"

Il n'avait pas précisé. C'était peut-être un autre Wayne. Mais si ça se trouvait ... c'était son Wayne qui était derrière tout ça. Si ça se trouvait, il avait peut-être découvert que la blonde allait pointer son nez à Tijuana pour venir l'emmerder et il lui avait réservé un petit accueil ... à sa manière, si on pouvait dire ça comme ça. "C'est Wayne qui vous a demandé de venir me chercher ? Ah ! L'enfoiré !" Elle allait devoir, doublement, se venger de lui s'il était responsable de tout ça. Jezabelle fronça des sourcils durant quelques instants. Comment ça se faisait que le flic ... connaissait son identité, et connaissait Wayne aussi. A part Wayne, elle ne connaissait personne ici. Enfin, y'avait bien ce flic, Gabriel Northlander, à qui elle avait parlé à plusieurs reprises au téléphone, mais elle ne l'avait jamais vu ... Quoi que ... Il avait ... tout de même, une voix qui lui ressemblait un peu. Une façon de parler qui semblait ressembler à celui qu'elle avait eu au bout de la ligne. Se pouvait-il que ce soit les deux mêmes personnes ? Jezabelle fut tirée de ses pensées tandis qu'ils étaient, finalement, dehors, non loin du véhicule du blond. Il s'adressa à un des hommes de la sécurité. C'était lui qui allait fouiner dans ses affaires. Rhaaa ... Il allait mettre ses sales pattes sur ses sous-vêtements ... "Ouais, ouais. Et dites à votre chef qu'une fois cette affaire réglée, j'vous attaque tous en justice et je vous ferais tous virer." Suffirait de graisser la patte à quelques magistrats. Jezabelle était pratiquement certaine qu'avec un peu de blé, elle arriverait à tous les faire virer. Ca puait les ripoux ici. "Et vous êtes qui d'ailleurs ? Vous ne seriez pas Gabriel Northlander ? Si c'est le cas ... j'vous trouvais plus sympathique au téléphone. Et j'vous aurais pas imaginé si grand non plus." De toute manière, que ça soit lui, ou pas, ça ne changerait pas grand chose pour Jezabelle.


Dernière édition par Jezabelle A. Stanford le Lun 9 Avr - 12:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle)   De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle) Icon_minitimeMer 14 Mar - 11:37

    Ah non, au Mexique ils ne lisent pas les droits, tout cela se fait en privé dans la salle d'interrogatoire, et encore certaines fois les arrestations se font armes à la main et bien plus violemment. Non ce n'est point un pays barbare, aux yeux de Gabriel c'est même un pays bien plus civilisé que les Etats Unis même si souvent il parait plus "agressif" ou "violent". En faite ce Pays était beaucoup "libre", plus agréable sur bien des choses et souvent même si la police semblait plus "agressive", elle était plus laxiste. Combien de fois une arrestation se finissait avec une bière autour du bureau? Il ne le calculait même plus… Enfin bref, ici il devait vraiment tenter d'effrayer la mademoiselle pour avoir plus rapidement des informations sur ses réelles intentions. "Il n'y a pas erreur Miss Stanford, maintenant coopérez… " Dit il d'un ton assez froid et dur, venant donc continuer tout ce petit cirque sans aucune délicatesse… Enfin il était encore vraiment tendre à coté de ce qu'il pourrait faire dans le cas d'une vraie arrestation. Elle prit les paroles de Gabriel comme une menace, et c'était bien le cas, une menace et un avertissement car avec ce qu'il venait d'annoncer comme "chef d'inculpation" la plus part des Mexicains seraient heureux de faire sa fête à la damoiselle, lui montrer ce que c'est de vendre son corps pour de l'argent.

    "Comment osez vous insinuer une telle chose? Cherchez-vous à aggraver votre cas? Nous vous accusons de complicité avec Monsieur Harrison… " Dit il en venant continuer à l'emmener vers le véhicule, ayant pourtant déjà annoncé le faite qu'elle était accusée de complicité dans le proxénétisme. Elle devrait d'ailleurs se calmer car commencer à sous entendre qu'il pourrait y avoir de l'entre aide entre un Commissaire et un Proxénète pourrait lui attirer bien plus d'ennuis qu'elle ne le pensait. Puis maintenant elle se mit à venir menacer de faire des procès, de leur nuire, venant se montrer de plus en plus désagréable avec lui, toujours sans comprendre que si lui le voulait, il pouvait dire qu'un sachet de cocaïne avait été retrouvé dans ses affaires et la elle était totalement cuite au Mexique. "C'est ça, continuez Mademoiselle… Nous avons l'habitude, tous les coupables sortent ce genre de discours. ". Il la fit rentrer dans la voiture alors qu'elle semblait enfin comprendre qui était occupé à l'arrêter. Par contre elle n'avait pas tord, il était facile ici de corrompre quelques personnes avec de l'argent, c'est ce qu'il faisait lui même d'ailleurs, par contre elle n'aurait jamais assez d'argent pour le corrompre lui vu qu'il en avait bien plus qu'il pouvait en dépenser. "Commissaire Northlander, Commissaire… " Répondit il pour faire comprendre qu'il y a des formules à respecter, après tout ils n'avaient pas élever les cochons ensembles.

    Il retourna au volant de son véhicule pour démarrer et se diriger directement au Commissariat, se retrouvant seul avec la jeune femme à l'arrière, roulant tranquillement en faisant quelques détours pour profiter déjà du trajet et en apprendre un peu plus sur elle. D'ailleurs elle pourrait facilement comprendre qu'il ne prenait pas le chemin le plus direct, faisant quelques détours par les bas quartiers tout en commençant à parler à la petite damoiselle. Un ton toujours froid mais bien moins menaçant vu qu'ils n'étaient plus en publique pour le moment. "Bon si vous cessiez votre comédie et que vous m'expliquiez ce que vous faites à Tijuana, je me suis renseigné sur vous, et qu'est ce qu'une fille de riche à avoir avec Wayne Harrison? Vous prenez contact avec moi, souvent, et vous venez d'un coup ici? Il n'y a aucune raison que vous vous intéressiez à cet homme à moins de travailler avec lui, ou de rechercher autre chose… Donc il serait bien plus simple d'avouer directement vos intentions… " Il voulait un maximum d'informations, mais avouez que cela parait étrange de voir une telle damoiselle, riche, séduisante, connue, tenter ainsi de retrouver un homme qui est d'un milieu tellement plus sombre et différent, donc du coup la méfiance de Gabriel le laissait croire qu'elle serait peut être présent pour venir lui nuire à lui. Honnêtement elle avait intérêt à raconter la vérité, quoi qu'il ne viendrait surement pas la croire directement et lui ferait passer un long moment en détention ou en interrogatoire avant d'accepter ce qu'elle pourrait confesser. "Epargnez vous des misères, confessez tout et cela ira bien… " Tout a l'heure elle ressentait la menace dans un avertissement, mais maintenant ce cher Gabriel venait de libérer une réelle menace, laissant comprendre ouvertement qu'il pourrait arriver un malheur en cas de refus d'obtempérer avec lui.

    Bref, après ce petit tour en voiture, ces premières questions, il arriva devant le commissariat, arrêtant la voiture en donnant une dernière petite chance à la damoiselle de parler, de dire quelque chose qui pourrait l'intéresser. Elle ne pouvait pas encore deviner qu'il pensait qu'elle était la pour lui attirer des ennuis à lui, et d'ailleurs elle ne pouvait surement pas imaginer non plus qu'il avait un accord avec Wayne Harrison, veillant sur les affaires de ce dernier en échange de quelques services comme de profiter de ses filles… Bon il n'avait pas parler de Miss Stanford à ce dernier mais il pourrait bien le faire par après ou attirer des ennuis à celle-ci de bien des façons. On pouvait dire qu'elle était en quelques sortes dans de beaux draps.
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Alana J. Di Natale
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MessageSujet: Re: De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle)   De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle) Icon_minitimeMer 14 Mar - 14:00

La malhonnêteté ... Jezabelle avait l'impression que tout puait la malhonnêteté chez ce flic. Et encore ... était-il vraiment flic ? Après tout, il ne lui avait point montré sa plaque. Si ça se trouvait, il ne faisait pas partie des forces de l'ordre. Et pire encore, si ça se trouvait ... c'était une sorte d'enlèvement déguisé ... Ou un truc dans le genre. Ouais, bon, d'accord. Elle regardait peut-être un peu trop de films. Mais qui lui disait qu'il avait bel et bien une plaque ? Hein ? Rien du tout. Quoi qu'il en soit, la belle blonde se disait qu'elle était dans un bourbier monstre et qu'elle allait devoir la jouer finement pour s'en sortir. Peut-être ... peut-être que le jeu de la séduction et de la manipulation fonctionnerait. Va savoir. Mais Jezabelle n'en était pas encore à cette extrémité. Après tout, ils n'avaient pas encore discuté et elle ne savait pas pourquoi il la prenait pour quelqu'un d'autre, et surtout, pourquoi il disait qu'elle était complice avec Wayne. D'ailleurs, quand il réaffirma cela, Jezzy aurait été en train de boire quelque chose, sans doute qu'elle se serait étranglée avec sa boisson. Ou bien avec sa nourriture si elle était en train de manger. "Complice ... de Wayne Harrison ?" Dans un autre contexte, sûrement que Jezzy aurait éclaté de rire. Mais même si elle pouvait trouver cela amusant, et bien ... elle n'avait pas vraiment envie de rire. Du tout même. "C'est la chose ... la plus absurde que j'ai jamais entendu." Elle était sur le cul, pour sûr. N'importe quoi. C'était du grand n'importe quoi. Mais plus elle démentissait, moins il semblait l'écouter. A croire que ce qu'elle pouvait lui dire lui passait carrément au dessus de la tête. Du moins, dans l'immédiat. Elle trouverait bien un moyen pour qu'il la croie. Plus qu'à trouver le comment de tout ça.

Jezabelle continuait de clamer son innocence. Mais selon le flic, ce n'était pas la première fois qu'un prétendu coupable lui disait cela. Jezzy poussa un léger soupir et elle leva les yeux au ciel, avant de les rouler quelque peu. "Je présume que le Mexique doit avoir le plus haut taux de procès pour diffamation." Elle avait dit ça plus pour elle-même que pour lui. Poussée dans le véhicule sans aucun ménagement, Jezzy n'arrêtait pas de réfléchir. Personne ... personne ne savait qu'elle venait à Tijuana. Et personne ne savait, mis à part deux ou trois professionnels des forces de l'ordre, qu'elle cherchait quelqu'un qui habitait ici. Alors, soit quelqu'un s'était renseigné sur elle. Soit elle avait affaire à une des personnes qu'elle connaissait, même sommairement. D'où la supposition de Gabriel Northlander. Et elle avait visé juste. Sauf que monsieur s'amusait à lui dire qu'elle devait utiliser son titre, soit le titre de commissaire. Elle grommela quelques trucs qui semblèrent incompréhensibles au policier, mais je n'irais pas non plus vous les répéter. Au moins, maintenant, quand elle porterait plainte pour abus de pouvoir, diffamation et maltraitance envers sa personne -parce qu'il n'avait pas du tout été tendre avec elle et que sans doute, elle allait s'en sortir avec quelques bleus et les poignets rougis-, elle pourrait donner un nom. Enfin, si elle donnait une suite à tout ça. Dans l'immédiat, si les choses ne changeaient pas, oui, probablement qu'elle donnerait suite. Si, au contraire, il reconnaissait qu'il y avait erreur sur la personne ou que c'était un stratagème, ou un autre, peut-être qu'elle se raviserait. A voir, pour sûr.

La laissant à l'arrière de son véhicule, Gabriel était passé devant pour le démarrer et s'éloigner, petit à petit, de l'aéroport. Jezzy poussa, une nouvelle fois, un long soupir ennuyé. Tout ceci l'ennuyait fortement, pour sûr, mais que pouvait-elle y faire ? Pas grand chose à dire vrai. Gabriel en vint à briser le silence qui planait dans le véhicule, histoire d'en savoir un peu plus sur sa venue à Tijuana. A dire vrai, Jezabelle ne savait pas trop si elle devait lui parler, ou tout du moins, lui apporter une explication. Il n'avait pas du tout été sympa avec elle, il l'avait humiliée en public en plus. Brèfle, il était clair qu'elle avait une dent contre lui. Même si, sans doute, celui qui était l'objet de son obsession, dans l'immédiat, c'était Wayne et personne d'autre. Jezzy secoua quelque peu la tête quand Gabriel en vint à supposer, une nouvelle fois, qu'elle était là pour faire des affaires avec Wayne. Il était tellement loin de la vérité. S'en était groteste. "Vous n'avez pas dû capter la moitié de nos conversations. Sérieusement, j'préférais crever plutôt que de travailler avec lui. Surtout pas après ce qui s'est passé." Sans doute que Gabriel devait se demander ce qu'elle voulait dire. Après tout, Jezabelle ne lui avait jamais expliqué le comment du pourquoi de sa recherche sur Gabriel. Ce n'est pas vraiment des trucs qu'on pouvait dire au téléphone. Et elle ne savait pas, non plus, si c'était un truc qu'elle voulait dire à lui.

Jezabelle pouvait très bien jouer la carte de l'incompréhension. Ou tout du moins, l'envoyer se faire foutre. Mais ce n'était peut-être pas la meilleure des solutions. Elle aurait pu demander, aussi, de ne parler qu'en présence de son avocat. Mais sans doute que ça ferait chier son avocat que de se taper plus de 150 miles pour la défendre, même si son père le payerait grassement ... Mais .. .Non, Jezzy préférait se débrouiller toute seule. Parce que si un avocat fourrait son nez la dedans, sans doute qu'il en toucherait un mot à son paternel, et donc, il voudrait savoir tout ce qui s'était passé. Et non, ça, elle ne le voulait pas vraiment. "Ca ira bien ..." répéta-t-elle à plusieurs reprises. "Ca ne va pas si bien que ça puisque j'ai des menottes aux poignets alors que vous savez que j'ai rien fait." Quelle carte devait-elle jouer ? La manipulation ? La franchise ? La séduction ? Peut-être ... Un mix de tout ... Ouais, peut-être que ça l'aiderait à se sortir de ce mauvais pas. Difficile de dire. Elle n'était sûre de rien, mais elle n'allait pas se laisser marcher ouvertement sur les pieds.

Jezzy s'était un peu redressée. Parce que être assise avec les mains dans le dos, ce n'était pas du tout confortable, pour sûr. Et elle espérait que ça serait l'unique fois que ça lui arriverait, même si, dans l'immédiat, elle ne pouvait être sûre de rien. Tic tac, tic tac. L'horloge tourne. La carte de la franchise, dans l'immédiat, ça serait ça. Elle verrait plus tard pour la manipulation ou la séduction. Mais elle n'entrerait, sans doute, pas tout de suite dans les détails. "J'suis là pour me venger de Wayne. Pour lui faire du mal, le faire souffrir comme il m'a fait souffrir." Ca pouvait sonner un peu faux du fait que ... bin, elle avait mis près de dix ans à prendre cette décision. Mais bon, comme le dit le vieux proverbe, mieux vaut tard que jamais. Et puis, hein, c'était la vérité. Et s'il ne la croyait pas, il pouvait toujours la faire passer au détecteur de mensonge. Du moins, si les flics en avaient un dans leurs locaux. "Vous savez peut-être pas. Mais Wayne, il est pas net. Ca tourne pas vraiment rond dans sa tête." En même temps, Jezzy ne savait pas si c'était totalement la vérité. Après tout, elle ne l'avait connu qu'un soir, qu'une nuit. Mais elle faisait tout pour se montrer convaincante et faire en sorte que Gabriel la croie. Lorsqu'elle releva les yeux, la voiture était arrêtée devant le commissariat. Là, ça allait devenir, sans doute, moins drôle pour elle, mais Jezzy ferait avec. De toute manière, elle était certaine qu'elle arriverait à se sortir de ce mauvais pas. Elle n'était pas encore totalement sûre de comment elle allait s'y prendre, mais elle se sortirait de tout ça.


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MessageSujet: Re: De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle)   De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle) Icon_minitimeMar 20 Mar - 19:01

    Gabriel ne s'inquiétait pas du tout des menaces, de ces histoires de "plaintes" ou des réactions qu'elle pourrait avoir après cette arrestation, c'est le Mexique ici, pas les USA, les lois sont biens différentes et le droit aussi. La jeune femme était arrêté d'une façon encore assez standard même si celle-ci se sentait "agressée" mais croyez le, qu'elle ne joue pas trop les petites choses fragiles car il pourrait être bien pire avec elle et vite remettre sur terre la jeune fifille à Papa. Elle n'avait pas cessé de clamer son innocence, mais en attendant il resta sur ces mots car la logique voulait que justement il était improbable qu'une personne comme elle recherche un homme comme Wayne si ils ne se connaissaient pas, donc de premier abord vu qu'il y avait aucun dossier de plainte contre Wayne de la part de la jeune femme, cela voulait donc sous entendre qu'elle avait un lien proche avec lui. Enfin si elle s'intéressait vraiment à Wayne, chose qu'il ne croyait point pour le moment, trouvant dans cette histoire trop de points qui éveillaient sa paranoïa. "Ecoutez, vous n'avez apporté aucune plainte contre cet homme avec qui vous n'auriez aucun lien de complicité, alors expliquez moi votre présence ici, et ce que vous lui voulez… De base quand on recherche une personne… " Lâcha t'il froidement, attendant une réponse autre que "plutôt crever que travailler avec lui". Et c'est après quelques tours en voiture qu'elle vint commencer à parler de vengeance et de souffrance, oh un point de vue intéressant mais qui ne l'arrangerait pas vraiment vu que le travail de Wayne lui apporte des bienfaits. Par contre ces mots étaient comme des aveux bien intéressants à utiliser contre elle.

    "Et bien, donc vous êtes venue dans le but de commettre un crime? " Dit il en prenant aux mots les paroles de vengeance, comme si la jeune femme venait de confesser le faite qu'elle était venue ici pour "abattre" Wayne. En faite il venait de jouer l'idiot de son plein gré et prendre les mots de la belle dans le sens "Je viens pour le tuer." "Vous ne semblez pas vraiment très net non plus… " Répondit il à la fin en s'arrêtant devant le commissariat, sortant de la voiture pour ouvrir la porte arrière et agripper la jeune Jezabelle par le bras, la tirer de force en dehors du véhicule. "Prise d'information sur un Citoyen, départ soudain dans le but de le trouver, vouloir apporter souffrance par vengeance, trouvez vous cela net? " Ajouta t'il avant de tirer la jeune femme par le bras vers le commissariat, la faire rentrer dans ces locaux sombres où se trouvaient déjà les valises de la miss, ouvertes, toutes retournées, et un des agents fidèle à Gabriel vint vers eux avec des petits sachets de poudre blanche. "Monsieur le Commissaire, nous avons trouvez ceci dans la trousse de maquillage. ". Bien entendu cela avait été mit dedans pendant la fouille de cette valise, une sorte d'assurance pour être sur d'avoir de quoi enfermer la jeune femme si besoin. Quoi? C'était injuste? C'était crapuleux et odieux? Oui, ce l'était et il était fier d'avoir ce genre d'acte qui prouvait qu'au moins il faisait tout pour s'assurer une sécurité et ne pas agir bêtement ou aveuglement. "Bien mettez cette preuve en lieu sur et faites un rapport, je m'occupe de cette "accusée", merci. " Gabriel qui n'avait rien de l'ange du même nom, vint trainer celle-ci dans une sorte de salle d'interrogatoire… En faite cela ressemblait plus à une vieille pièce sale et humide, la peinture se détachant des murs à cause de la chaleur, une fenêtre si petite qu'une souris aurait difficile de passer, et tout cela accompagné par une table en bois et deux chaises en fer un peu rouillées. Il poussa alors le petit canon sur une des chaises avant de s'installer face à elle et la regarder droit dans les yeux. "Bien, on a quelques heures devant nous alors vous allez me raconter toute votre histoire depuis le début… ".

    Voila, c'était le moment où lui allait tester la jeune femme, le moment ou il allait poser les questions, chercher à la faire se trahir, chercher les réponses. Bien entendu il s'attendait à ce qu'elle rage, hurle et insulte pour cette histoire de drogue, mais il n'en tiendrait pas rigueur vu qu'il était responsable de ce coup monté, venant simplement s'assoir en face d'elle en croisant les bras sur son torse. "Pourquoi vous voulez vous venger de Wayne? Que comptez-vous faire exactement? Pourquoi Tijuana aujourd'hui sans prévenir personne? " Voici les premières questions, revenant un peu à ce qu'il s'est dit dans la voiture mais d'une façon plus officielle, voulant savoir comment elle comptait se venger, mais aussi pourquoi, voulant voir si l'histoire de la jeune femme tenait debout, et qu'elle ne lui raconte pas que cela date de 10 ans car croyez le, il ne viendrait réellement pas la croire qu'elle ait attendu aussi longtemps pour venir "soulager" sa souffrance contre un homme qui finalement n'a pas fait grand mal à la jeune femme. "Je trouve étrange que vous m'appeliez pour avoir des informations sur lui, mais vous veniez sans prévenir, donc vous aviez surement une idée derrière la tête qui n'était pas très légale? "


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MessageSujet: Re: De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle)   De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle) Icon_minitimeMar 20 Mar - 21:12

Jezzy était un peu hors d'elle, surtout après cette odieuse manipulation de la part de Gabriel. Seulement ... Elle savait très bien que, dans l'immédiat, c'était un peu sa parole contre la sienne. Et comme la blonde n'était personne et qu'elle n'était pas connue, ici, à Tijuana, et bin ... Et bien, ça serait très difficile pour elle que de faire porter sa petite voix. En venait-elle, quelque peu, à regretter d'avoir quitté LA et un foyer où elle avait tout ce qu'elle voulait, où elle faisait ce qu'elle voulait, quand elle le voulait et où, surtout, elle ne se salissait pas les mains pour faire telle ou telle chose ? Peut-être ... Oui, peut-être qu'elle regrettait un peu. Mais dans l'immédiat, ce n'était pas ce à quoi la blonde réfléchissait. Non, elle cherchait un moyen de se tirer de ce bourbier. Comment lui faire entendre raison ? Que lui dire pour qu'il finisse par la relâcher ? Que faire pour qu'il la laisse partir là, tout de suite, sur le champ ? A dire vrai, Jezabelle était à court d'idées. Peut-être parce que, dans l'immédiat, elle ne connaissait pas vraiment son adversaire. Mais ils allaient venir à parler, à discuter, de choses et d'autres, et avec un peu de chance, elle finirait par percer sa carapace. C'était à espérer pour elle, mais Jezzy, de toute manière, ne comptait pas vraiment croupir dans une prison mexicaine très longtemps. Elle avait toujours un atout dans sa manche.

Gabriel avait poursuivi avec son histoire de complicité. Il semblait avoir établi un lien entre Wayne et elle. Selon lui, son histoire n'avait ni queue, ni tête, du fait que la demoiselle n'avait jamais porté plainte contre lui. Porter plainte, à l'époque, ça aurait été un peu exagéré. Et puis, elle n'aurait pas pu le faire. On ne porte pas plainte contre quelqu'un qui vous a dévirginisé et qui vous a abandonné au petit matin en vous laissant seule dans une chambre. Ce n'était pas vraiment un motif valable, pour sûr. Mais à nouveau, Jezabelle niait. Non, elle ne travaillait pas avec Wayne. Préférait même se pendre plutôt que d'accepter un job qui lui aurait proposé. Et puis, elle doutait qu'il travaille dans une galerie d'art. Donc, elle et lui, sur du long terme, la blonde ne pensait pas que ça fonctionnerait. Elle allait le faire marcher, que dis-je, courir même, lui faire miroiter des trucs, un peu comme il l'avait fait, et hop, ça serait à elle de le laisser tomber comme une vieille chaussette. Rien de plus, rien de moins. Seulement ... Seulement fallait qu'elle arrive à se montrer convaincante. Fallait qu'elle arrive à faire rentrer la vérité dans le crâne de ce maudit flic qui lui donnait du fil à retordre. Et lui graisser la pâte avec de l'argent ... Elle n'était pas certaine que ça fonctionnerait. Va savoir pourquoi. Peut-être qu'elle se trompait. Peut-être que si elle lui donnait de beaux billets verts, il finirait par lui foutre la paix. A voir, et à creuser.

Peut-être qu'elle n'aurait pas dû, mais Jezzy en était venue à lui avouer le comment du pourquoi de sa présence à Tijuana. Se venger de Wayne. Et là, tout de suite, Gabriel se mit à penser qu'elle était là pour faire la peau à Wayne. Elle secoua la tête de gauche à droite, en poussant un léger soupir et en levant les yeux au plafond. Ah la la ... C'était pas une lumière ce type, mais elle allait éviter de le dire tout haut, histoire de ne pas vexer monsieur qui semblait très susceptible tout de même. "Si briser le coeur de quelqu'un est un crime ..." Jezzy se stoppa en plein milieu de sa phrase. Elle voulait la compléter avec un "j'avoue" mais elle se retint de le faire. Parce qu'il allait, sûrement, lui coller une tentative de meurtre sur le dos. Et elle ne voulait pas alimenter le fantasme qu'il était en train de se faire dans sa petite tête. Brèfle, ils étaient arrivés au commissariat et Gabriel en vint à lui dire que si elle trouvait que Wayne n'était pas net, et bien, lui pensait qu'elle aussi n'était pas bien nette. Parce que chercher des informations sur un inconnu, puis débarquer dans les jours qui suivent à Tijuana, c'était pas, non plus, ce qu'il y avait de plus sensé non plus. "Faire de fausses accusations à l'encontre d'un touriste et être légèrement parano, vous pensez que c'est net, ça aussi ? Vous non plus vous n'êtes pas net." De toute manière, tout le monde était un peu dingo sur les bords et faisait des trucs complètement loufoques. En tout cas, Jezzy n'avait rien à se reprocher. Elle n'avait rien fait. La seule chose qu'on pouvait lui reprocher ... Hmmm ... Bah non, rien. Elle n'était peut-être pas un ange, mais elle n'avait jamais rien fait de répréhensible, mais à part peut-être quelques contraventions pour excès de vitesse.

Non sans aucune douceur, comme depuis le début, Gabriel avait attrapé Jezabelle par le bras pour la faire sortir de son véhicule et ils pénétrèrent dans le commissariat. Et voilà qu'une bleusaille s'était rapprochée avec des petits sachets. Jezzy écarquilla les yeux bien en grand. Des fausses preuves ? Ils fabriquaient de fausses preuves contre elle ? Du grand n'importe quoi. Elle n'en croyait pas ses oreilles, la belle blonde était vraiment sur le cul là. Tous des ripoux ... Faudrait faire le ménage dans ce commissariat car nul doute que la moitié des employés ... n'était pas net. Jezzy était restée la bouche ouverte durant quelques instants, ne sachant pas quoi répondre, ou bien dire pour sa défense. Incroyable ... Ca faisait quoi ? Même pas une heure qu'elle était arrivée et elle était déjà accusée de complicité de proxénétisme et de détention de drogue. Sûrement que la pauvre californienne était en train de passer par toutes les couleurs, dans l'immédiat. Heureusement qu'elle n'était pas cardiaque ou qu'elle ne faisait pas de l'asthme parce que sinon, nul doute qu'elle se serait sentie mal, pour sûr.

Tirée par le bras à nouveau, Jezabelle fut sortie de ses pensées lorsqu'il l'emmena dans une pièce sombre et glauque. En même temps, hein, c'était le Mexique, et pas les USA. Leurs salles d'interrogatoire faisaient vraiment froid dans le dos, pour sûr. Assis en face d'elle, il en vint à lui poser quelques questions. Il voulait qu'elle lui raconte tout depuis le début. "Toute l'histoire depuis le début ? Je doute que quelques heures suffisent. Faudrait toute une vie. Et j'pense que vous décrocheriez avant mes dix ans." C'était sorti tout seul. Elle l'avait provoqué mais sa langue avait parlé plus vite que son cerveau n'avait pu réfléchir. Est-ce que cette histoire l'amusait ? Bien sûr que non, mais Jezzy se doutait qu'il allait lui poser la question et lui demander si tout ceci n'était qu'un jeu pour elle. C'était pas le cas, pour sûr. Avec son air sérieux sur le visage, il avait croisé les bras. Et la regardant, il enchaîna quelques questions. "D'une, j'ai prévenu des gens de ma venue à Tijuana. Mon père, mon frère, quelques contacts sur LA. Personne à Tijuana par contre parce que j'connais personne ici à part vous et encore, on a seulement échangé quelques coups de fil. Mais après, j'savais pas qu'il fallait que j'vous prévienne. Ou qu'il me faudrait une quelconque autorisation pour venir ici. C'est peut-être dans votre habitude que d'arrêter tous les touristes qui se pointent à l'aéroport." Elle marqua une petite pause pour reprendre son souffle avant de reprendre. Parce que la blonde parlait assez vite. Quand elle était énervée, elle avait tendance à causer très vite. "A moins que vous arrêtiez les gens au hasard simplement parce que leur tête ne vous plaît pas en vous disant "celle-là elle me revient pas. J'vais m'la faire et lui en faire baver." Ou un truc dans le genre." Encore une fois, sa langue avait parlé trop vite. Sans doute qu'il allait voir un sous-entendu dans cette phrase, à moins qu'il n'ait pas relevé tout ce qu'elle avait pu dire.

En tout cas, elle avait carrément évité de répondre aux quelques questions de Gabriel. C'était pas vraiment voulu. Enfin, si, peut-être un peu. Mais elle n'allait sûrement pas parler de sa vie sexuelle avec lui. Après tout, hein, au tout début, il lui avait bien dit qu'ils n'avaient pas élevé les cochons ensemble. Et même s'il portait un badge, c'était pas une raison pour qu'elle lui dise tout sur tout. Jezabelle se casa dans sa chaise et pencha la tête légèrement sur le côté, tout en reprenant son souffle. Habituellement, en penchant la tête de cette manière, elle arrivait un peu à amadouer les autres. Elle était certaine que ça ne fonctionnerait pas avec Gabriel, ainsi, elle se redressa correctement. Peut-être qu'elle devrait utiliser le charme pour lui faire lâcher prise. "Sérieusement ... Pourquoi vous m'accusez de trucs que je n'ai pas fait ? Vous devez un service à Wayne ? J'me fous de vous, de ce qu'il fait, de cette ville. Ce que j'veux, c'est lui briser le coeur." Et c'était bien tout. Sa voix était plus calme, plus posée qu'auparavant. Moins énervée aussi. Avec une pointe de nostalgie, de franchise. Elle ne voulait pas s'attarder ici.


Dernière édition par Jezabelle A. Stanford le Lun 9 Avr - 12:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle)   De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle) Icon_minitimeDim 8 Avr - 11:28

Lui graisser la patte? Elle pouvait tenter, ce serait amusant mais de la à fonctionner ce serait réellement impossible... Coté argent il n’en a vraiment pas besoin et si il travail c’est plus pour profiter du pouvoir de sa fonction et passer du temps, se foutant totalement du salaire minable de sa fonction. Non la coté corruption monétaire elle était mal barrée, et coté histoire elle était aussi perdue car honnêtement, quelle jeune femme censée viendrait ici juste pour se venger d’un mec après tant de temps... Si il avait commit un crime horrible, bah elle aurait porté plainte, elle se serait vengée depuis longtemps, mais la son histoire n’était pas logique, c’était voir surréaliste aux yeux du commissaire qui lui cherchait plus une «raison» qu’elle aurait pour lui nuire à lui qu’à Wayne. A paranoïa quand tu nous tiens dans tes bras... Donc oui, soit elle était une folle meurtrière qui allait massacrer Wayne, soit elle cachait un piège vicieux pour faire tomber des têtes... Mais la elle vint dire que son «crime» en vue était de briser le coeur de l’homme qu’elle recherchait. Briser le coeur? Sens figuré ou propre? Attendez elle n’était quand même pas la pour une si simple chose? Briser le coeur d’un mec pour une partie de jambes en l’air dont il se souviendrait peut être plus... Waow, mais depuis quand elle rumine sa rancoeur pour en arriver la? «Si votre histoire est vraie, franchement pensez à consulter car tourner la page aurait été clairement plus sain et efficace...» Lacha t’il avec une pointe d’ironie dans la voix, se sentant réellement amusé par cette situation du coup. Bon par contre c’est vrai qu’il serait difficile de l’accuser de terrorisme de coeur brisé...

Par contre la belle ne se rendait pas compte d’un détail, ici ce n’est plus les U.S.A., le crime est catalogué autrement et les accusations sont faciles à créer... Même le droit est très différent... Pourquoi pensez vous qu’il y a tant d’Américains qui viennent ici pour s’amuser et autant d’autres qui disparaissent que ce soit dans une rue ou dans les profondeurs d’une cellule... Il était même persuadé que dans les prisons de Mexico il devait avoir des personnes dont même la Loi avait du oublier leur existence. N’y voyez pas une forme d’Anarchie ou de Chaos, mais juste une forme de système judiciaire défectueux et d’un contrôle des autorités assez bafoué. «Peut être que je ne suis pas net à vos yeux, mais en attendant c’est moi qui ait le pouvoir sur vous... Donc à votre place je ne ferai pas trop la maligne...» Ajouta t’il au commentaire de la belle pour faire simplement comprendre que la elle n’était pas vraiment en posture de jouer sur la petite damoiselle supérieur car elle tomberait face à un mur qui ne cèderait pas... Que voulez vous, il connait bien les riches qui pensent que l’argent leur paye tout et qui aiment se montrer plus futé, intelligent ou simplement supérieur car ils viennent d’un plus beau milieu... D’ailleurs la façon dont il vint la secouer pour traverser le commissariat et l’emmener jusqu’à la salle d’interrogatoire montra clairement qu’il n’avait pas vraiment la patience de jouer avec elle au gentil flic et qu’il n’était pas du tout impressionné par tout ce qu’elle avait laissé comprendre sur elle. Mais malgré tout cela elle continua à faire son intéressante... Vous savez un peu comme dans ces mauvaises comédie où quand le policier demande de tout raconter depuis le début et que l’accusé commence par expliquer le processus de sa propre naissance... Bah elle joua un peu ce jeu en laissant croire qu’elle pensait qu’il parlait de sa petite vie et non de l’affaire Wayne. Un soupire s’échappa, hésitant presque sur l’instant de lui en coller une pour la mettre à terre et faire comprendre que l’Ange Gabriel n’est pas un homme qui aime «rire».

«Peut être que vous ne savez pas, mais la moitié des immigrés ici sont des criminels qui fuient les U.S.A., ce qui n’aide pas spécialement à faire la confiance aux touristes... Mais en plus quand ce touriste s’informe sur un habitant, qui plus est un habitant qui apparait dans nos dossiers sous diverses accusations, cela n’a vraiment rien de bien positif... Et vous devriez en plus savoir que la législation c’est endurcie c’est dix dernières années...» D’une certaine façon il venait de se répéter avec elle, mais il cherchait à lui faire comprendre que sa façon de procéder n’avait rien de bien «claire», non point qu’elle devait avoir une autorisation, mais avouez qu’il aurait été peut être plus intelligent de sa part de simplement dire lors d’un de ses appels qu’elle passerait justement en ayant trouvé sa «cible», cela aurait évité bien des ennuis pour elle. Pour la suite des mots qu’elle avait balancé, le Commissaire n’y vit qu’une forme de provocation à la quelle il vint répondre très rapidement. «Et bien votre tête me revient assez bien, et d’habitude les gens qu’on arrête au hasard pour faire croire qu’on travaille, bien on les passe à tabac en premier... Sont toujours plus coopératifs les innocents avec des cotes cassées et le mâchoire brisée.» Bien entendu ce n’était pas vrai, c’était juste pour réconforter cette dernière dans l’image qu’elle se faisait de la justice... Ce genre de cas n’était arrivé qu’une fois et c’était uniquement un service rendu à un habitant car un foutu américain tentait de pervertir la fille innocente d’un de ses collègues en se croyant tout permis avec les petites mexicaines. Oui même si Gabriel est Américain de naissance, il se sent plus proche des mexicains, allez savoir pourquoi... Mais c’était le seul cas de touriste attrapé dans une rue et totalement explosé pour le faire signer des accusations totalement fausse et un tout aussi faux aveu.

Bon en dehors du faite qu’elle n’avait pas répondu aux questions, elle se montra plus calme en venant répéter ce qu’elle voulait, juste le coeur de Wayne brisé et que le reste semblait ne point l’intéresser. Cela semblait presque sincère avec peut être une pointe de tristesse ou de supplication... Enfin c’est ainsi que lui vint le ressentir. Alors doucement il soupira, trouvant un brin craquant quand elle avait incliné la tête. «Soyons clair, je ne dois rien à Wayne, mais j’aime bien les possibilités qu’il offre à cette ville... Je pourrai vous garder ici, ou vous relâcher... Mais je pourrai aussi l’appeler pour lui demander de venir et en lui expliquant que vous vous êtes renseignées sur lui ainsi que votre présence a pour seule raison de lui faire du tord... Je me demande comment il prendrait la nouvelle...» Vlam, c’était envoyé sur le coup avec un calme olympien pour montrer une partie plus sombre de sa personne, mais il allait en venir à une question des plus simples. «Donc avant que vous jouiez à la femme choquée et outragée... Donnez moi juste une bonne raison de vous relâcher sans le prévenir... et évitez les menaces, ainsi que la corruption monétaire, quelque soit votre fortune elle ne sera pas suffisante pour me faire changer d’avis.» Il faut dire que franchement que pourrait il faire d’argent en plus? Le donner aux pauvres? Pas son genre, et l’accepter ce serait le faire trainer dans une banque où il prendrait la poussière pour un héritier qu’il n’aura jamais.
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MessageSujet: Re: De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle)   De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle) Icon_minitimeLun 9 Avr - 14:47

Jezabelle n'avait pas de bol, pour sûr. Elle était tombée, sans doute, sur le pire des flics de tout Tijuana. en même temps, il n'était pas vraiment mexicain et elle savait très bien qu'il était américain. Mais il avait pris, sans doute, de sales manies depuis qu'il était là. Elle qui avait pensé qu'ils auraient pu s'entendre ... Et bin ... Non, du tout. Jezzy et lui n'allaient pas vraiment être potes. Du moins, c'était ce que la blonde se disait. Dans l'immédiat, elle ne voyait pas comment ils pourraient s'entendre. D'une, il ne semblait pas la croire. De deux, il l'accusait de tout un tas de trucs qu'elle n'avait pas fait. Et de trois ... Elle ne voyait pas de petit trois pour le moment, mais qui sait ? Y'aurait peut-être un petit trois dans le futur. A voir comment la discussion allait tourner, pour sûr.

Quoi qu'il en soit, Jezzy ne croyait pas Gabriel. Enfin, elle ne le trouvait pas net, trop bizarre, et tout un tas de trucs. Ouais, il était loufoque. Mais elle n'en avait rien à foutre de lui. Elle, elle était là, pour Wayne. Le reste, les autres personnes, elle s'en cognait. Wayne passait en priorité, en quelque sorte, aux yeux de la blonde. Peut-être qu'elle lâcherait son "os" un peu plus tard, mais pas tout de suite. Après tout, hein, elle venait tout juste d'arriver. Et ce n'était pas les manières de brutes de Gabriel qui allaient lui faire changer d'avis. Enfin, pas tout de suite. Sauf s'il passait à la torture, et encore, ça dépendait du style de torture. Le policier en était venu à lui dire qu'il avait le pouvoir sur elle et qu'elle devait éviter de faire la maligne. Elle aurait pu dire quelque chose d'inspiré, en quelque sorte, histoire de le provoquer un peu, mais ... pour une fois, elle tourna sa langue sept fois dans bouche et en conclut qu'il valait mieux qu'elle se taise. Dans l'immédiat. Elle aurait bien tout le temps de lui parler lorsqu'ils seraient dans la salle d'interrogation.

Ce qui ne tarda pas d'ailleurs. Sans ménagement, ou presque, Gabriel l'avait fait s'asseoir sur la chaise et il s'était installé en face d'elle. Il lui avait demandé de lui parler d'elle, de son histoire. Elle fit un peu d'esprit, elle n'avait pas pu s'en empêcher. Gabriel lui fit un petit laïus sur les choses à faire, et à ne pas faire. Mais à dire vrai, elle ne l'avait écouté que d'une oreille. Non pas que ça ne l'intéressait pas. Mais elle ne voulait pas être ici. Elle ne voulait pas rester là, avec ce flic. Et donc ... Bin, elle l'écoutait que d'une oreille, et pas vraiment de manière attentive. De toute manière, Jezabelle n'avait jamais vraiment été attentive, que ça soit en cours, ou bien dans la vraie vie d'ailleurs. Donc, pourquoi elle l'écouterait attentivement ? D'une oreille, c'était le maximum de ce qu'elle pouvait faire. Quoi qu'il en soit, à tout hasard, Jezabelle lui avait demandé s'il ne l'avait pas arrêté parce que sa tête ne lui revenait pas. Apparemment, non, ce n'était pas le cas. Elle avait une tête qui semblait lui plaire. Heureusement d'ailleurs. Parce que dans le cas contraire, Gabriel lui avoua qu'il aurait pu pu lui arriver quelques bricoles. Jezabelle avala sa salive. C'était la deuxième fois qu'il lui foutait la trouille. "Sérieux ?" Jezzy se réinstalla correctement sur sa chaise. "Je crois que les menaces seront suffisantes avec moi." Après, il pouvait toujours lui faire du charme ou bien la baiser pour qu'elle puisse retrouver sa liberté. C'était sans doute moins grave que se faire tabasser, pour sûr.

Ce qu'il venait de lui dire, là, ça venait, tout de même, de lui en foutre un coup. Parce qu'elle le croyait, elle n'aurait pas cru qu'il était en train de lui mentir sans aucune honte. En même temps, avec son regard de baroudeur, et le fait qu'il était plutôt costaud, ouais, y'avait de quoi avoir peur de lui. Et pourtant, Jezzy n'était pas du genre farouche. Mais ouais, il lui fichait un peu la trouille, y'avait pas de doute là dessus. Plus coopérante ? Ouais, sans doute qu'elle allait se montrer un peu plus coopérante à présent. Enfin, pendant un temps, au moins. Soupirant un peu, la tête légèrement penchée, elle lui avait dit ce qu'il voulait entendre : elle voulait Wayne. Le reste, elle s'en foutait comme de l'an quarante. Elle ne voulait pas s'attarder à Tijuana. Elle voulait rentrer chez elle, dans le luxe de sa maison, reprendre ses soirées dingues avec ses amies, draguer les types et les jeter avant d'avoir fait quoi que ce soit. Cette ville, nan, elle ne lui plaisait pas, elle ne voulait pas rester. Pour sûr. Jezabelle parut un peu curieuse lorsqu'il lui parla de Wayne. Elle pencha la tête un peu plus sur le côté, arquant un sourcil. Elle aurait eu les mains libres, elle lui aurait fait des signes. "Wow, wow ... J'peux pas savoir ce que Wayne fait. J'en ai rien à cirer. ca risquerait de m'apporter encore plus d'ennuis." Gabriel avait ajouté qu'il pouvait très bien l'appeler, d'ailleurs, histoire de voir comment il réagirait à l'annonce de la venue de Jezzy. "Comment ? Hmmm ... Soit il se rappelle de moi, et là, je sais pas si j'dois être flâtée, contente ou je ne sais quoi. Soit, comme je le pense, il se souviendra pas. Et j'serai ultra vexée." Ouais. Wayne ? Se souvenir d'elle ? Elle n'en croyait pas un mot, pour sûr.

Gabriel lui tendait une perche, en quelque sorte, une porte de sortie. Fallait qu'elle trouve quelque chose qui le convaincrait de la relâcher sans qu'il n'appelle ce cher Wayne. Pas de menace, donc, fallait qu'elle évite de dire qu'elle l'attaquerait en justice, lui et toute sa brigade corrompue -de toute manière, c'était bien là les seules menaces qu'elle pourrait proférer à son encontre puisque se battre avec ses petites mains, ça, elle ne savait pas faire et elle risquerait de se péter un ongle-. Et inutile de tenter de lui graisser la pâte avec du fric. Ca limitait les choix. Jezabelle poussa un soupir. Elle leva les yeux au plafond durant quelques instants, réfléchissant à tout ça. Elle pencha la tête de nouveau sur le côté. "La promesse que j'ferais pas de mal à Wayne, du moins, pas physiquement, et qu'il pourra continuer avec ses petites possibilités qu'il offre à la ville ?" Nan, elle doutait que ça suffirait pas. "En tant normal, ouais, sans doute que j'aurais mis sur la table un gros paquet de fric, mais vous êtes clairement pas intéressé, donc, on oublie." Ouais, restait plus grand chose qui pourrait l'intéresser. Les trois mots d'ordre ? Hmmm ... Généralement, on arrive toujours à ses fins avec le sexe, l'argent, ou bien la drogue. L'argent, c'était cuit. Son petit doigt lui disait que la drogue, ça marcherait pas non plus. Le sexe ? Va savoir s'il se montrerait intéressé. Mais là, il pourrait bien la coller derrière les verrous pour racolage. Donc ... Le problème était entier. "J'aurais bien un truc en tête pour tenter de vous convaincre, mais ... J'connais pas vraiment votre politique sur le sujet, donc, je crois que j'vais me contenter de vous regarder dans le blanc des yeux jusqu'à ce que je sache ce qu'il en est." En même temps, en ne lui disant rien, bien, elle pouvait pas se douter ce qu'il en pensait. Un signe ... Qu'on lui donne un signe, c'est tout ce qu'elle demandait.
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MessageSujet: Re: De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle)   De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle) Icon_minitimeMar 10 Avr - 17:15

Attention, peut être pas Mexicain de naissance, mais après neuf ans de vie ici, il aimait ce pays au point de se faire naturaliser et de travailler sérieusement sur certaines affaires comme la traite de blanche, les trafiques plus imposants, bref il laissait planer les petites choses et attaquait les grosses, surtout ce qui était lié à la drogue... Pour lui une personne droguée était une personne déjà morte, sans âme, sans vie... Et un dealer était un meurtrier en série... Pour cela aussi que cela se voyait quelque part que l’accusation de drogue n’était pas sérieuse contre Jezabelle car si réellement elle avait eut cette drogue sur elle, elle serait surement le visage en sang occupée à pleurer à terre... Ce qui veut aussi dire au passage qu’elle n’avait surtout pas intérêt de lui proposer de la drogue pour sa liberté car la ce serait une insulte insupportable pour Gabriel. Certes Gabriel est pas normal, pas comme les autres, mais honnêtement la jeune femme n’avait pas à se plaindre à cotés de certaines qu’il a prit en grippe à sa façon et qu’il fait souffrir physiquement et psychologiquement... Ici elle avait juste à être honnête, à montrer qu’il se trompait sur plusieurs points et à payer le prix d’une certaine façon pour pouvoir trouver la paix.

Elle semblait par contre devenir plus attentive et sérieuse quand Gabriel avait parlé d’une chose qui aurait pu lui arriver si sa tête ne lui revenait pas, et la avec un sourire amusé il vint juste ajouter quelques mots qui ne faisaient que confirmer que ce genre de cas n’était pas impossible. «Vous savez, Mexique, droit de l’homme... Ce sont deux choses bien distinctes... Enfin au moins ici ils l’avouent pas comme aux USA où tout se passe de façon hypocrite...» Il avait dit cela toujours avec un naturel imposant, ne montrant pas réellement de coeur ou d’impulsivité, non en faite il était vraiment dans une situation «normale» à ses yeux et les menaces comme la jeune femme accusée n’avait rien de bien stressant. Ce qui vint le surprendre par contre était le faite qu’elle ne montra aucun intérêt sur le travail de Wayne, comme si elle était réellement intéressée que par la personne en lui même... Bien, au moins c’était claire que cela n’avait plus rien avoir avec les danseuses et la prostitution. Puis vint un comportement digne de la gente féminine, elle venait pour lui briser le coeur et serait flattée si il se rappelle d’elle, vexée si il s’en souvient pas... «Je parie que dans les deux cas vous comptez toujours lui briser le coeur?» Quoi qu’en faite cette histoire ne le concernait plus trop, tant que cela n’empêche pas Wayne d’exercer sa profession, tout va pour le mieux à ses yeux. D’ailleurs cette réponse venant de lui faisait presque passer cet interrogatoire pour une conversation amicale...

Cela devint vite intéressant par la suite, alors qu’il avait tendu une perche pour qu’elle puisse sortir, elle commença à faire la promesse de ne pas blesser Wayne physiquement, s’acharnant assez sur cette histoire pour que le Commissaire en oublie sa paranoïa du début, comme elle fit la promesse de ne pas nuire à son travail... Encore mieux comme point non? Quand elle chercha comment lui graisser la patte, elle commença par déduire que l’argent n’était pas une bonne idée, et de ce côté la elle avait bien raison, il se foutait totalement de l’argent qu’elle pourrait bien lui proposer, attendant de voir alors si elle avait mieux en tête. Alors ainsi elle avait une idée mais n’osait point l’exposer, préférant le fixer dans les yeux... Et bien ce n’est pas ce beau regard qui viendrait suffire à lui offrir la liberté tant espéré. «J’aurai pensé qu’une aussi belle femme que vous aurait eut de meilleures idées que l’argent... Des idées plus excitantes... Dommage...» Dit il en se levant simplement, faisant quelques pas vers la porte et jetant un petit regard en coin sur elle, laissant un sourire naitre. «Je vais vous laisser réfléchir quelques heures à ce sujet et je repasserai... En attendant profitez du confort de cette chaise et de cette pièce, je ne préviendrai pas Wayne... Pour le moment... A tout à l’heure mademoiselle...» Et la il quitta la pièce tout simplement, venant refermer la porte à clé derrière lui sans laisser le temps à Jezabelle de répondre ou de lui annoncer quoi que ce soit, se rendant simplement à son bureau pour venir ouvrir le tiroir, prendre son téléphone mobile, envoyer un petit message manipulateur à Hazel, un autre message à Lynoah car il pensait à elle, puis il prit une bière dans l’autre tiroir, la décapsulant, la buvant tranquillement en se fumant une cigarette dans son bureau, se lançant dans le travail au passage en remplissant quelques papiers, signant quelques rapports et demandant bien gentiment à un de ses collègues de réunir les affaires de leur invitée blonde. Il aurait pu la faire libérer, car après tout il n’avait plus rien contre elle, mais ne serait ce point trop facile de relâcher une jeune femme simplement? Bon par contre, soyons honnête, si elle n’avait rien à proposer à son arrivé, il la relâcherait tout simplement au lieu de continuer cette mascarade, ce n’était point le genre de petites garces qu’il irait abuser, ou forcer... Donc si elle ne donne rien volontairement, autant tourner la page mais il serait vite fixé car après deux heures où il a fait attendre Jezabelle tranquillement dans la pièce, il redescendit, rouvrit la porte et entra dans la salle d’interrogatoire d’un air tranquille avec une nouvelle cigarette entre les lèvres. [b] «Alors, trouvez?»[\b]

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MessageSujet: Re: De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle)   De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle) Icon_minitimeMar 10 Avr - 19:24

Y'avait pas à dire. Gabriel lui fichait vraiment la trouille. Mais c'était sans doute pas plus mal. Du moins, pour lui. Au moins, Jezzy se montrait un peu plus coopérative et elle faisait moins l'idiote, en quelque sorte. Ca leur servait à tous les deux, pour sûr. Quoi qu'il en soit, Gabriel avait laissé entendre dire qu'il pourrait très bien appeler Wayne, lui parler d'elle, lui dire que la blonde lui courrait après. Il lui avait posé une question concernant la réaction du grand brun. Le prendrait-il bien ? Mal ? Jezzy supposait qu'il n'allait pas se souvenir d'elle. Du moins, elle était certaine que c'était le cas. Leur petite histoire s'était passée y'avait de ça dix ans. Cette nuit là avait été torride, chaude, intense et très sportive. L'un comme l'autre avaient un coup dans le nez, mais pas assez pour ne pas se souvenir totalement de tout ce qui s'était passé. Jezzy l'aurait retrouvé une semaine, ou un mois après, oui, sans doute qu'il se serait souvenu de la blonde à qui il avait volé sa virginité dans cette chambre d'hôtel. Cette blonde qu'il avait fait crier de plaisir à maintes reprises cette nuit là. Mais là ... Dix ans étaient passés. Et si Wayne enchaînait les conquêtes comme si c'était des chemises qu'il collectionnait, sans doute qu'il ne se souvenait pas de cette petite blonde qu'il avait sauté dans cette chambre d'hôtel et qu'il avait abandonné à son réveil. "A part lui briser le coeur, j'vois pas ce que j'pourrais lui faire d'autre. J'suis pas une violente de nature. Manipulatrice, oui, mais violente, non." Et payer quelqu'un pour le faire ? Sûrement pas. Elle voulait séduire Wayne. Et elle voulait voir son visage déconfit quand elle le planterait. Pas au sens littéral, mais planter dans le sens laisser tomber. Ah ouais, Jezzy voulait trop voir sa mine déconfite, pour sûr, elle ne louperait ça pour rien au monde. Et puis ... passer à tabac quelqu'un, c'était pas son genre non plus. Et payer pour ça, hors de question. Elle voulait le faire souffrir. Psychiquement, et pas physiquement. C'était tout, point barre. "Enfin, s'il en a un de coeur. Ce dont j'doute mais bon. Ca, j'verrais quand j'le retrouverais." Et c'était pas gagné d'avance. Et elle n'allait certainement pas demander un coup de main à Gabriel vu comment il l'avait accueillie à Tijuana, pour sûr.

Enfin. La discussion avait changé du tout au tout. Gabriel était prêt à laisser partir la blonde. Seulement, fallait qu'elle trouve une très bonne raison pour qu'il le fasse. L'argent, c'était niet. Il le lui avait clairement dit. Ou du moins, sous entendu. Il ne devait pas courir après l'argent. La drogue ? Il avait pas la tête d'un drogué. Et elle connaissait la tête des drogués. Après tout, Jezzy était sortie plusieurs fois avec un drogué. Combien de fois elle avait tenté de le désintoxiquer. Combien de fois elle lui avait demandé de jeter sa came. Mais il n'en avait rien fait. Et après un nouvel ultimatum, elle l'avait laissé tomber. Enfin, elle avait rompu. Et Gabriel n'avait pas la tête de son ex, Josh. Donc, pas de drogue. Restait plus que le sexe. Mais elle n'avait pas osé lui proposer une partie de jambes en l'air, parce qu'elle ne savait pas sa politique sur ce sujet là. Elle l'avait regardé. Gabriel lui avait dit qu'une aussi jolie femme devait, sans doute, avoir quelques idées excitantes pour qu'il la relâche. La blonde tentait de décortiquer ses moindres mots. Et puis, il se mit à sourire et à s'éloigner d'elle. Se rapprochant de la porte, il lâcha la bombe. Il la laissait réfléchir pendant un moment. Jezzy en fut étonnée. "Mais ... attendez !" Elle s'était levée, mais trop tard, Gabriel était parti et il l'avait enfermée. "J'y crois pas ..." Il allait vraiment la laisser mijoter dans cette pièce glauque et sombre ? Bin ... fallait le croire.

Sur le cul tout de même par la réaction du commissaire, Jezabelle s'était rassise. Chaise confortable ... Tu parles. Elle avait mal aux fesses. Elle se laissa choir sur la chaise, tout en poussant un soupir plus qu'ennuyé. Elle se baissa quelque peu et sa tête cogna tout doucement contre la table. Elle ne voulait pas se faire mal, mais c'était un signe de protestation chez elle. Qu'est-ce qu'elle allait faire en attendant ? Bin ... réfléchir ... réfléchir à ce qu'elle pourrait donner à Gabriel. La drogue, niet. Et de toute manière, elle ne faisait pas dans le trafic de drogues, donc elle ne saurait même pas où elle pourrait en avoir. L'argent ? Il lui avait dit que ce n'était pas la peine de compter là-dessus. Des trois, il ne restait donc ... plus que le sexe ... Payer quelqu'un qui viendrait lui faire quelques gâteries ? Non plus. Pourquoi ? Déjà qu'il avait carrément mal réagi quand il l'avait faussement accusée que de faire dans le trafic d'être humain ... A oublier aussi. Enfin, pas totalement. En fait ... Il ne restait que Jezabelle. Se donner à lui ? Y'avait ... peut-être pas d'autre solution. Elle ne voulait pas passer la nuit au poste.

Pendant deux heures, elle tourna le problème dans tous les sens, se demandant si c'était bien, si y'avait pas un autre moyen. Mais elle s'était faite à l'idée qu'elle allait devoir user de son corps et de sa personne pour se sortir de son guêpier. Jezabelle s'était souvent attirée des ennuis, mais elle avait toujours pu les régler avec l'argent. Là, l'argent ne l'aiderait pas. Il lui fallait donc trouver un autre moyen. Et elle l'avait ... Combien de fois elle avait aguiché les mecs pour les jeter cinq minutes plus tard après les avoir bien chauffés ... Là, elle n'y couperait pas. "Allez ma belle ... Tu t'envoies en l'air avec lui et il te relâche ... C'est un bon deal ?" Elle essayait de s'en convaincre. Mais si ça se trouvait, elle y prendrait du plaisir. Sa tête posée contre la table, elle finit par la relever lorsqu'elle entendit la porte qui s'ouvrait. Il était revenu. Elle cligna des yeux et le regarda un instant. "Oui ... je crois que j'ai trouvé." Elle se leva et lentement, elle se rapprocha de lui. "Mais faudrait refermer cette porte ... Et m'enlever ces menottes." Et aussi éventuellement éteindre les caméras de la salle d'interrogatoire. Enfin, si y'en avait. Sauf si monsieur voulait se faire un petit film qu'il garderait pour du chantage ou autre chose. "J'ai bien réfléchi, Commissaire Northlander." Preuve qu'elle avait bien retenu ce qu'il lui avait dit quand il l'avait arrêtée. "Et je crois ... que la seule chose que j'ai à vous offrir ... c'est moi." C'était dit. "Un petit rodéo vous convaincrait-il pour me relâcher ?"
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MessageSujet: Re: De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle)   De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle) Icon_minitimeJeu 12 Avr - 14:13

Pendant qu’il avait laissé la belle blonde enfermée, Gabriel avait prit le temps de réfléchir à la situation, à ce qu’elle avait dit... Donc pour résumer la jeune femme voulait juste vérifier si Wayne avait un coeur, et si c’était le cas le briser... Et bien en faite si il devait avoir un coeur elle en ferait juste un monstre de plus. Mais bon, ce n’était plus son affaire à partir de la et si elle tenait temps à voir l’homme souffrir par la manipulation il n’y avait aucun crime ni aucun mal à tout cela, c’était juste un règlement de compte émotionnel. Donc il était clair qu’il ne pourrait pas la garder en dehors d’accentuer l’accusation de drogue sur sa petite personne, ce qui pourrait être intéressant si il avait envie de faire plus avec la damoiselle, sauf que l’idée lui passa vite par dessus la tête. A l’inverse de bien de ses victimes, la jeune blonde avait de la famille, des gens qui s’inquièteraient si ils n’avaient point de nouvelles. Bref après deux heures de longues attente, il se décida de revenir dans la salle d’interrogatoire, revenir voir la belle femme aux formes bien intéressantes et voir si elle avait enfin prit sa décision sur son avenir à Tijuana. Une fois d’ailleurs dans cette salle il eut très vite la réponse quand la belle Américaine vint se redresser pour se rapprocher de lui en laissant sous entendre qu’elle avait trouvé la solution. Et très vite le sous entendu devint précis, elle allait s’offrir elle pour avoir sa liberté. «Mmmm, une partie de jambes en l’air avec une telle femme ne se refuse pas... Mais je suis pas sur que cela pourrait être suffisant pour acheter ta liberté... Sauf si tu es vraiment exceptionnelle ou que ce rodéo se prolonge à plus d’une fois ce soir...» Gourmand? Pas qu’un peu mais autant en profiter vu qu’elle proposait si facilement et qu’il n’avait pas besoin de plus de moyens détournés. Et dire que si elle avait juste dit «je n’ai rien à offrir», il l’aurait quand même relâché par principe. Donc la première chose qu’il fit fut de se retourner et verrouiller la porte à clé pour que personne ne vienne les déranger, par contre la caméra de surveillance, il la laissa tourner autant pour le souvenir que pour pouvoir peut être l’utiliser plus tard.

«Il faut avouer que cela doit être difficile de dire non à une telle femme... Un corps si bien dessiné, un petit visage d’ange avec des lèvres exquises...» Dit il en venant se rapprocher d’elle, posant une main sur la cuisse de cette jeune femme, sans honte vu que c’est elle qui s’offre à lui et vu que ce n’était point une «agression» rien ne lui interdisait de prendre son temps, d’en profiter et qui sait peut être aussi la faire grimper au rideau pour qu’elle n’ait point à vouloir se venger par après. L’autre main du Commissaire passa lentement dans le dos de l’Américaine pour venir glisser la clé dans le trou des menottes, venant détacher le premier bracelet de métal, laissant sa main glisser sur l’autre poignet pour défaire l’autre menotte de la jeune femme, libérant ainsi ses mains de cette entrave, en profitant directement pour laisser descendre la main sur ses fesses fermes, se retrouvant du coup collé à elle alors qu’il la libère. «On va faire en sorte que la petite Américaine prenne aussi son pied alors.» Souffla t’il au creux de l’oreille de celle si s’attendant malgré tout à une forme de rébellion une fois libre, après tout ce ne serait pas la première à devenir agressive une fois qu’elle a obtenu ce qu’elle voulait, c’est à dire être détachée. D’un coup, d’un assaut, il fit pression sur les fesses de la détenue pour la soulever contre lui et la plaquer, sans violence, dos au mur, que ses pieds ne touchent plus le sol, venant la regarder droit dans les yeux d’un air coquin et pervers. Bon il n’allait pas tout faire, ne croyez pas qu’il allait profiter de cette posture pour directement passer à l’acte ou prendre son corps. Non ce corps à corps était juste une petite démonstration de virilité et un moyen de sentir ce corps épouser le sien, sentir les formes de la belle tout en pouvant impunément caresser ce cul assez intéressant, mais la il en profita pour venir libérer à nouveaux quelques mots. «Montre moi de quoi es tu capable...» Par ces mots il resta des plus vaste, proposant à la jeune femme d’entrer dans l’action comme elle le sentait, que ce soit en lui faisant un petit striptease, que ce soit en venant l’exciter d’une manière ou d’une autre, que ce soit en lui faisant une gâterie, il était resté des plus vastes pour justement voir comment elle allait commencer ces festivités, comment elle déciderait de se lancer dans l’action, mais aussi cela lui permettrait de la jauger, la juger.

Donc lentement après avoir prononcé ces quelques mots, Gabriel se détacha d’elle, la laissant reposer pieds à terre, reculant lentement dans la pièce en l’observant, se plaçant dos contre l’autre mur en face, croisant les bras sur son torse pour voir ce que la jeune femme allait préparer. Son regard la dénudait déjà, passant sur les moindres de ses courbes en se disant qu’il faisait une excellente affaire dans cette histoire.
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MessageSujet: Re: De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle)   De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle) Icon_minitimeJeu 12 Avr - 16:32

Jezzy avait fini par redresser la tête lorsqu'elle avait entendu la porte s'ouvrir. Deux heures ... Il l'avait laissée mijoter pendant deux heures ... Sans doute juste ce qu'il fallait pour qu'elle se fasse à l'idée de s'envoyer en l'air avec lui, que l'idée ne la répugne plus autant qu'au début. Ouais, elle avait accepté l'idée, pour sûr. Si elle avait su ... Si elle avait su qu'elle aurait pu négocier sa "liberté" contre rien ... Mais bon, ça, elle ne le savait pas. S'approchant de lui, elle avait fini par lui proposer, donc, un petit rodéo, un petit tête à tête qu'il apprécierait sans doute. Elle aussi, probablement, peut-être pas au début mais par la suite, elle se laisserait prendre par le moment. Sauf que Gabriel brisa quelque peu ses espoirs quand il était venu à lui dire qu'un rodéo ne suffirait peut-être pas, qu'il lui en faudrait peut-être un peu plus. "Tu ne peux pas savoir à l'avance, puisque tu n'as pas encore goûté ce que j'ai à t'offrir." Ouais, exit le vouvoiement. Après tout, hein, elle allait s'envoyer en l'air avec lui. Donc hein, le vous n'était plus vraiment nécessaire, non ? Jezzy passa sa langue sur sa bouche, histoire de l'aguicher un peu. "Et peut-être qu'on sera amenés à se revoir." Honnêtement, elle espérait que non. Parce que va savoir la prochaine fois pour quoi il essayerait de la boucler. Quoi que ... boucler quelqu'un pour baiser avec elle -ou lui, dépend de qui boucle qui-, c'était une technique de drague comme une autre. Enfin, presque.

Quoi qu'il en soit, Gabriel semblait partant. Ouais, il acceptait sa proposition. Il s'était retourné pour verrouiller la porte, histoire d'être bien tranquille que personne ne viendrait les déranger durant leurs petites affaires. La caméra ? Jezzy en était devenue à se demander si y'en avait vraiment une ... Ou s'il l'avait vraiment mise en route. Après tout, les locaux laissaient un peu à désirer. Si ça se trouvait, ils ne filmaient pas. Comment ça, on ne pouvait pas leur taper sur les doigts si jamais y'avait quelques dérapages. Revenant vers elle, le commissaire lui avait fait quelques compliments, ou du moins, ça sonnait comme tels. Une main sur sa cuisse, il avait passé l'autre derrière elle pour lui enlever les menottes. Un de ses premiers réflexes fut de se frotter les poignets qui avaient légèrement rougi à cause du frottement du métal contre sa peau. Mais ça partirait bien vite et il n'y paraîtrait plus rien.

D'un seul coup, sans prévenir, il l'avait soulevée avec une facilité déconcertante. Fallait dire aussi qu'elle n'était pas bien lourde. Très vite, Jezzy se retrouva le dos contre le bitume, prise en sandwich entre le torse chaud, bombé et musclé du commissaire et le mur froid et dur. Curieuse sensation que de mélanger les deux, pour sûr, mais pas vraiment désagréable. Sa poitrine s'était retrouvée écrasée contre son torse et ses mains continuaient de parcourir son fessier, sans vergogne, la pelotant, l'air de rien. La température venait de monter d'un cran, en quelque sorte. Il lui murmura quelques mots. Il voulait qu'elle prenne les rênes et qu'elle lui montre ce qu'elle savait faire. La blonde aurait pu se défiler et choisir ce moment pour tenter de prendre la poudre d'escampette. Mais elle n'était pas quelqu'un qui revenait sur sa parole. Elle était loyale. Et puis, de toute manière, si elle se barrait, elle savait qu'il finirait par lui mettre la main dessus et le lui ferait payer. En la tabassant, la violant et d'autres trucs de ce genre. Donc, autant que ça vienne d'elle-même et qu'elle y trouve quand son plaisir, non ? La relâchant, il s'était éloigné pour s'adosser au mur, en face. Les bras croisés, il attendait que la belle fasse son show. A elle de jouer et de gagner sa liberté, en quelque sorte.

Lentement, tout en se trémoussant, à droite, à gauche, la belle avait porté les mains au niveau de son chemisier blanc à manches courtes. Sensuellement, elle ôta un premier bouton. Puis un second. La paume de sa main droite s'attarda au niveau de son cou, faisant quelques allées et descendant, petit à petit, vers sa poitrine. Elle remonta lentement son index avant de défaire un nouveau bouton. Comme elle trouvait qu'elle était bien trop loin de lui, Jezzy se rapprochait, petit à petit, tandis qu'elle ôtait ses boutons. Si bien que lorsqu'elle arriva à quelques centimètres de Gabriel, elle avait écarté les deux pans de son chemisier qui avait finalement fini au sol, laissant ainsi apparaître un soutif en dentelles de couleur bleu pâle dont le string était d'ailleurs assortir mais ça, le commissaire aurait tout le loisir que de le voir d'ici à quelques minutes. Jezzy sentait son regard lubrique sur sa peau, mais c'était bien normal. Se rapprochant encore un peu, elle fit glisser sa jupe le long de ses cuisses et comme son chemisier, elle termina au sol. Proche de lui, la blonde en vint à porter l'une de ses mains au niveau de l'entrejambe de Gabriel, histoire de tâter la marchandise. "Monsieur apprécie la vue ?" L'index de sa main gauche s'était posé sur les lèvres de Gabriel et il amorça une longue et longue descente le long de son torse, s'arrêtant au niveau de sa ceinture qu'elle retira. Cela lui permet d'engouffrer sa main dans son pantalon et de mieux pouvoir tâter la marchandise.
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MessageSujet: Re: De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle)   De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle) Icon_minitimeVen 13 Avr - 13:33

Quand il avait proposé de faire perdurer le rodéo, directement la belle vint lancer une sorte de négociation par le déni en venant faire comme si il pourrait être déçu par ce qu’elle avait à offrir... Tsss pas besoin de gouter pour savoir que ce genre de femme possédait de quoi donner son pied à un mâle, de plus même si au pire elle n’était pas trop douée un tel corps est réellement un plaisir à posséder donc pas de soucis, il était persuadé d’être satisfait par ce qu’elle pourrait offrir. Mais elle ajouta un petit mot comme pour continuer la négociation en annonçant qu’ils pourraient se revoir, donc sous entendu qu’ils pourraient à nouveau se payer une partie charnelle. Il faut dire que sur le coup, l’idée de lui passer les menottes pour s’envoyer en l’air sur le capot de la voiture, sur la banquette arrière ou en l’attachant à un poteau avait quelque chose de tentant, surtout si elle se prenait dans le jeu... Bien il y repenserait, surtout avec cette façon de l’attirer en se léchant les lèvres comme si à l’instant elle avait faim de lui, un geste qui avait de quoi exciter plus d’un homme. Pour ce qui était de la caméra, sisi elle était filmée, sauf qu’ici c’est pas comme en Amérique, il y a pas un miroir sans teinte par lequel des hommes surveillent, non il y a un miroir avec une caméra derrière et pour ce qui est de taper sur les doigts, c’est lui le commissaire et il tient justement à savoir ce que font ses hommes ou garder des souvenirs des séances les plus violentes... Ou plus particulière comme celle ci. Bref, sans rien faire ni dire au sujet de cet enregistrement en cours, il la libéra pour se montrer directement plus intime et proche, comme si ce n’était qu’un amant venant retrouver sa compagne de jeu. Et elle avait raison, si elle venait à fuir il la retrouverait et lui ferait payer au centuple, mais heureusement celle ci semblait ne pas choisir cette option.

Adossé au mur d’en face, le regard sur la belle blonde, il attendit de voir ce qu’elle allait faire, la laissant commencer ce petit spectacle intéressant, laissant la jeune femme prendre son temps pour dévoiler son corps sans pudeur, montrant par cela une façon de faire qui indiquait qu’elle ne devait pas être le genre prude à avoir un bâton dans le cul. Plus celle ci s’approcha, plus elle se dévoila, démontant une démarche sensuelle, féline, venant jouer lentement avec ses formes pour rendre tout cela plus chaud. C’est arrivé proche de lui, à porté de main, qu’elle dévoila sa poitrine encore captive du soutien gorge, une belle poitrine qui devait avoir une peau chaude et douce surement, mais il n’eut point le temps de toucher, ne pouvant que regarder, admirant chaque détail sans aucune scrupule. La jupe vint rejoindre le chemisier à terre, dévoilant ce petit string assez mignon, venant faire sourire le Commissaire, surtout quand il sentit celle ci devenir entreprenante et poser la main sur son entre jambe, où d’ailleurs elle pouvait sentir que le spectacle plaisait à cet homme dont la virilité commençait à devenir de plus en plus tendue. «J’apprécie, j’apprécie oui... Je trouve juste dommage que je ne pourrai pas l’apprécier plus souvent...» Comme quoi pour l’instant tout ce qu’il voyait était des plus tentant, d’ailleurs quand elle posa l’index sur ses lèvres, il vint juste le capturer un instant, le mordiller en lui lançant un regard disant clairement qu’il en voulait plus. Mais il ne dut pas demander qu’elle se lança, venant défaire la ceinture pour sentir un peu plus l’engin de l’homme. Et la il faut dire que sentir les doigts de Jezabelle glisser dans son pantalon, rentrer en contact avec son membre ne fit qu’achever le processus, offrant du coup à cette main une verge fièrement dressée et dure qui exprimait tout le désir de pouvoir s’amuser avec ce qui s’offrait à lui.

Bien entendu il avait donné le contrôle à la belle pour qu’elle mérite sa liberté, mais il avait décidé de ne pas la jouer égoïste et rester inactif, sa main venant capturer la nuque de la belle détenue, le visage du commissaire se penchant vers son cou pour capturer la peau entre les lèvres, commencer à embrasser ce point souvent sensible chez les femmes, gouttant ainsi la douceur Américaine alors que son autre main se glissa à la chute des reins de sa captive pour remonter lentement le long de son échine, les doigts passant sur l’attache du soutien gorge et venant d’une simple pression faire sauter ces agrafes pour détacher ce bouclier de dentelle qui protégeait les formes si intéressantes de la damoiselle. «Montre toi douée, et je me montrerai tout aussi généreux avec toi ma belle...» C’était sa façon de lui dire que si la jeune femme participait avec motivation, lui donnant bien des plaisirs et se montrant vraiment coopérative, donc ne pas faire le jeu du «contre coeur», il viendrait lui aussi rendre ce genre d’intention et chercher à lui procurer tout autant de plaisir, d’ailleurs la main qui avait détaché le soutien glissa maintenant jusqu’à ce cul agréable, le caresser sans la brutalité du début. Pendant ce temps les lèvres du commissaires vinrent capturer le lobe de l’oreille de la blonde, le sucer lentement et le mordiller.
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Alana J. Di Natale
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MessageSujet: Re: De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle)   De l'aéroport au Commissariat (Jezabelle) Icon_minitimeVen 13 Avr - 19:24

La blonde était livrée à elle-même pour se sortir de ce guêpier. Lentement, langoureusement, sensuellement, la jeune femme défaisait les boutons de son chemiser et se rapprochait du commissaire. Elle prenait son temps. Elle le charmait, elle flirtait avec lui ouvertement. Non, non, elle n'était pas une professionnelle. Non, non, elle ne faisait pas ça toutes les semaines. Fallait pas croire. Elle avait un certain faire, certes, mais ça lui venait tout naturellement. Jouer avec les hommes, c'était inné chez elle. Et c'était, sans doute, pas plus mal d'ailleurs. Surtout que si ça marchait, là, elle devrait une fière chandelle à son sex appeal, en quelque sorte. C'était quand même dingue de voir qu'elle en était réduite à troquer son corps contre sa liberté, mais bon, elle ferait tout pour la regagner et quitter cet endroit. Elle allait y mettre tout son coeur, et toute son âme. Pour sûr. Jezzy n'était pas du genre à faire les choses à moitié. Et elle n'était pas, non plus, du genre à revenir sur sa parole.

La blonde faisait son show, se rapprochant de Gabriel, petit à petit. Finalement, elle se retrouva contre lui. Enfin, presque. En petite tenue. Exit le chemisier et la jupe. Il ne lui restait plus que sur la peau ses sous-vêtements en dentelles. Et nul doute que d'ici quelques instants, elle n'aurait plus rien du tout. Heureusement qu'elle n'était pas du genre ultra pudique, sinon, elle aurait viré toute rouge. Dénudée, ou presque, Jezabelle en était venue à poser sa main au niveau de l'entrejambe du commissaire. Elle put constater que monsieur n'était pas en reste et que ça lui avait fait son petit effet, ce strip-tease improvisé. Tant mieux. Elle avait toujours le truc pour plaire, c'était un bon point déjà. Il en vint à lui dire qu'il trouvait ... dommage. Dommage dans le sens où il ne pourrait pas profiter souvent de ce petit corps qui semblait bien lui plaire. "Va savoir ... Peut-être que ça ne sera pas notre seul et unique entretien." lui avait-elle murmuré au creux de son oreille, tandis que son index s'était positionné au niveau de ses lèvres. Bah oui, qui sait ? Peut-être que Jezzy allait apprécier ce petit tête à tête. Peut-être que ça lui plairait que de remettre ça, plus tard, un autre jour, avec lui ? Enfin, tout ça ... ça allait dépendre de la suite, en quelque sorte. Elle ne pouvait pas prévoir à l'avance.

Ses deux mains se retrouvèrent au niveau de la ceinture de Gabriel. Elles finirent par l'ôter et avoir, ainsi, un meilleur accès au Saint Graal, si on pouvait dire ça comme ça. L'une de ses petites mains s'était engouffrée dans son pantalon, histoire de faire quelques allées et venues sur son membre, et ce à travers le tissu. Le "chair contre chair", ça serait pour plus tard. Mais ça lui faisait, tout de même, son effet puisqu'elle avait l'impression de sentir que son membre grossissait, petit à petit. Intéressant à savoir. Il n'était pas de ceux à qui il fallait des plombes pour s'retrouver au garde à vous. Gabriel récupéra les rênes durant quelques instants. Ses doigts parcourant sa peau la faisaient quelque peu frissonner. Tout comme ses lèvres lorsqu'elles étaient rentrées en contact avec son cou, déposant ici ou là quelques baisers. Son soutif prit rapidement son envol. Gabriel avait fait sauté les agrafes. Baissant les bras, Jezzy l'avait fait tombé lentement mais sûrement au sol. Plus qu'un ... qu'un petit morceau de tissu sur elle et qui ne cachait pas grand chose d'ailleurs. Ou très peu. A ce qu'il lui dit, Jezzy eut un léger sourire. Douée ... Ouais ... Elle allait faire son possible. Elle ferait de son mieux. Il allait être le seul juge de sa performance.

S'il s'occupait de son joli petit cul et de sa nuque, la blonde, quant à elle, laissait naviguer ses doigts au niveau de son entrejambe. Ses doigts continuaient ses allées et venues le long de son membre qui, sans doute, ne demandait qu'une chose : être libérée de son étreinte. Ce qu'elle ne tarda pas à faire, d'ailleurs. Jezzy avait attrapé le haut de son pantalon pour le baisser un peu. Il finirait par tomber tout seul au sol. La blonde plongea sa main dans le sous-vêtement du commissaire afin de le branler quelque peu. Elle frottait légèrement sa poitrine contre son torse. Est-ce que ça la dégoûtait que de faire ça ? Pas vraiment. Disons que c'était le revers de bâton, le karma qui prenait sa vengeance. Combien de fois elle avait aguiché un mec et qu'elle l'avait laissé en plan. Gabriel, en quelque sorte, c'était celui à qui fallait payer la dette, pour ainsi dire, et tout ce qu'elle avait pu faire. Doucement, lentement, Jezzy se défit de son étreinte. Non pas pour lui fausser compagnie. Mais plutôt pour venir taquiner son membre avec sa bouche, avec sa langue. Ses mains s'en occupaient très bien pour le moment, mais elle se doutait qu'il lui fallait un petit plus.
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