▻ Préférence : un peu des deux, c'est plus amusant. ▻ Célébrité : amber heard. ▻ Messages : 211▻ Date d'inscription : 09/06/2012
Sujet: ▲ decadance hysteria (shawn) Mar 12 Juin - 1:44
decadance hysteria
ERIN B. MARTINEZ & SHAWN M. EVERDEEN
Le vacarme qui s’échappait de l’endroit résonnait comme une douce mélodie à ses oreilles. Fait de cris, de résonances de coups en tout genre ; emprunt de violences déchaînées, de pulsions détraquées, l’instant illusoire dans lequel elle pénétrait avec envie la charmait déjà. Et elle laissait la magie opérer, venir embrumer ses pensées, exacerber ses sens avec douceur. La nuit ne faisait que commencer, quand bien même la lune avait déjà trouvé son zénith haut dans le ciel de Tijuana. La Tijuana si active, si dynamique sous le voile noir du ciel. C’était il y a peu, qu’elle avait découvert les endroits secrets de la ville, ceux à même de lui faire apprécier sa nouvelle vie, jouir de plus belle face à la liberté qui lui ouvrait les bras. Il faisait chaud encore, et c’était encore une fois dans une robe affriolante et dangereusement cintrée sur ses charmes qu’elle avait décidé de faire son entrée dans l’endroit. Au cœur même du danger, parmi les brutes qui se rouaient de coups, les fougueux étalons qui ne reculaient devant rien pour laisser libre cours à leurs bons plaisirs. Tout autant qu’elle aurait pu un tant soit peu en douter la première fois qu’elle avait risqué son chemin jusqu’ici, elle avait malgré tout appris des dernières leçons qui lui avaient été assénées. Dans un coin reclus de l’endroit, derrière une portée qu’elle apercevait à la dérobée parmi la foule. Ce soir, tout était en activité, et ce n’était pas l’agitation qui manquait. Tout ce dont elle avait besoin pour se vider la tête, pour goûter aux plaisirs de sa soirée. Elle était venue seule cette fois-ci, à la limite de l’insouciance comme l’avait gracieusement souligné son amie à l’instant où elle avait fait comprendre à celle-ci qu’elle allait se faire une petite virée dans les rues de la ville. Qu’importe, elle faisait comme une overdose de surprotection, comme celle qu’elle avait connue pendant des années. Il était tant qu’elle s’amuse, et malgré l’attention de tous focalisée sur le combat qui se déroulait au centre de la pièce, elle savait que personne n’oserait la toucher plus que de mesure tant qu’elle restait agglutinée au reste de la foule.
Il était coutume dans des endroits pareils – elle l’avait appris à sa dernière visite – de servir quelques boissons aux parieurs et c’est assez facilement, qu’elle retrouva du regard le stand improvisé d’alcool. Parfait, elle en avait, encore une fois, bien besoin ce soir. Non pas que ses études ou son travail soient particulièrement difficiles à supporter, tout simplement parce qu’elle estimait qu’une bonne soirée ne pouvait pas se faire réellement sans soigneusement rassembler tous les éléments à même de la faire chavirer. Arrivée devant le chargé du service, elle le gratifia d’un sourire charmeur, cadeau de la maison, accompagné d’un petit billet qu’elle ne manqua pas de gracieusement sortir de son décolleté : prudence avant tout, elle n’avait aucune envie de se faire piquer son sac à la dérobée dans un endroit pareil, si bien qu’elle avait opté pour le système D à savoir tout caser là où elle le pouvait. Ce qui faisait très plaisir à l’homme en face d’elle, duquel elle obtint une bière. Satisfaite, elle fit volte face, son attention étant automatiquement focalisée sur l’objet de ses convoitises. L’aimant irrépressible qu’elle était revenue trouver, ici, victime éhontée qu’elle était. Dans un genre de syndrome de Stockholm, bien vite né chez elle, un genre de tare qui la ramenait auprès du danger le plus vicieux. Ce danger là, avant tout pour l’envoûter, déchirer sa fierté si tenace en temps normal. Un blondinet, généralement pas son genre d’homme mais. Mais il avait tout pour compenser. De sa musculature sculptée par les dieux, à ces lueurs dans ses prunelles. Celles là même qu’elle avait eu plaisir à voir s’intensifier lorsque sa main aventureuse avant, la dernière fois, appris à connaître son corps, détaillé les formes de celui-ci, jusque dans le moindre détail anatomique pointant jusqu’à elle. La meilleure partie de leur échange, n’avait pourtant pas été là. Pas été quand elle avait été l’aguicheuse animale qu’elle aimait tant être, ni même quand elle avait pu sentir ô combien elle était capable d’insuffler le désir en n’importe laquelle de ses cibles. Lui y compris, à ses risques et périls. Ce jeu n’avait été qu’un fade aperçu, et si elle aurait pu s’en contenter, les délices auxquels elle avait goûté la laissaient dores et déjà sur sa fin, alors qu’elle penchait son visage vers l’homme aux bières, auquel elle daigna même adresser quelques mots. « Le blondinet, là-bas, c’est quoi son nom ? » Une innocente question qui tournait dans sa tête depuis qu’il l’avait violemment plaquer contre un mur pour prendre toute possession de son corps. Et aussi parce qu’elle aimait l’idée de pouvoir avoir une longueur d’avance.
L’information obtenue, elle s’éloigna de sa démarche chaloupée, presque invisible, furtive au milieu de la foule, bien que certains regards ne manquent pas, encore une fois, de s’accrocher dangereusement à sa silhouette. Il n’y avait plus que lui, pour ces fugaces secondes de suspens où elle finit par le rejoindre, esquivant quelques autres spectateurs, manquant de se faire bousculer par d’autres, qui lui proposaient alors d’aller s’excuser dans un coin un peu plus loin. Soit elle les ignorait, dans le meilleur des cas, soit elle leur répondait par une petite pique à même de faire redescendre leur fierté pour d’assez longues minutes afin de lui foutre la paix. Bien qu’elle ignorait s’il avait déjà eu le loisir de la voir, elle se sentit guindée de confiance, à mesure que ses pas la rapprochaient dangereusement de son tortionnaire. Son délicieux tortionnaire. C’est mutine et innocente qu’elle s’arrêta juste à côté de lui, le dédaignant le temps d’observer le combat qui se jouait un peu plus loin. De si près, elle avait tout le loisir de remarquer à quel point les coups étaient percutants, dénués de toute retenue, l’adrénaline en son sein était à son comble et c’est sans retenue qu’elle se mordilla légèrement la lèvre, avant de reporter son attention sur son cher ami de vestiaires. « Impressionnant. » Ricana-t-elle légèrement, sous entendant d’un haussement des sourcils que ça n’avait pas encore de quoi lui plaire totalement. Manque de passion, d’ardeur. Tout ce qu’il avait été capable de lui offrir, la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Non pas de l’ardeur pour elle, mais une toute autre fougue, la même qu’elle partageait insidieusement, en tant que victime de ces violences. « Alors, Shawn, c’est ton tour après ou j’ai tout loupé ? » Ce qui serait dommage, ô combien l’idée de l’avoir rien que pour elle quelques nouveaux instants était tentante, elle avait eu le loisir de découvrir, à sa dernière visite, qu’il était tout aussi plaisant à regarder de loin, dans ce genre de moment unique, comme un combat de free fight. Et qu’est ce qu’il excellait dans ce domaine, tout comme dans celui de d’échauder une femme en des coups de reins tonitruants. « J’aimerais beaucoup te voir gagner, encore une fois. » Arquant un sourcil emprunt de sous entendus, elle laissa son regard naviguer sur le corps de l’homme. Et encore une fois, elle ne put résister à la tentation de dessiner le tracé de ses muscles de ses yeux gourmands : à voir ses bras, elle ressentait à nouveau la poigne qui s’était emparée de son bras, l’avait violemment retenue contre le mur, jusqu’à lui arracher ses vêtements, la réduire à l’état de chienne jusqu’à l’instant suprême de venir la percuter avec force de sa verge puissante. Des souvenirs desquels elle se berçait parfois, qui avaient dores et déjà un goût de passé. Elle en revoulait et tout autant que son regard aguicheur le criait, elle détourna les yeux, lui laissant un arrière goût de retour vers le passé, à lui aussi. Quitte à ce qu’ils soient deux à devenir nostalgiques. Et déjà, dans son jeu d’actrice, elle reposait son attention sur d’autres, sur les deux chiffonniers qui continuaient de s’assommer à coups divers et variés. En espérant que sa soirée connaisse d’autres distractions plus palpitantes.
A. Mikhail Dashwood
◮ I want to hurt you babe
▻ Préférence : Les femmes ▻ Célébrité : Jamie Dornan ▻ Messages : 344▻ Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: Re: ▲ decadance hysteria (shawn) Mar 12 Juin - 17:34
Dix-sept heures. Un combat qu’il devrait livrer ce soir. Un autre. Les combats étaient un exutoire pour sa colère, lui permettant de se délivrer et de ne pas agresser la première personne qui lui prenait un peu la tête. Les coups partaient vite quand il était question de lui. C’était sa drogue. C’était la seule chose dont il ne pouvait se passer depuis toujours. Sa drogue. Sa dépendance, sans qu’il ne veuille vraiment se l’avouer. Son enfance avait été construite à partir de coup et de violence verbale. Vulgarité et violence. C’est ce qu’il connaissait depuis toujours et il ne pouvait simplement pas s’en sortir. C’était en lui. Poison qui arpentait ses veines depuis tellement d’années qui était simplement impossible de s’en défaire. La mort de sa sœur avait empiré les choses. La culpabilité l’avait changé en monstre. En ce qu’il était aujourd’hui. Pourtant, une partie de bien s’entêtait à subsister en lui. Elle le rongeait. Les souvenirs étaient douloureux et impossibles à éliminer complètement. Sa sœur restait dans le fond de ses pensées et c’est ce qui le rendait aussi mal en point. Il devait éliminer toute cette colère lui, ce qui le rendait fou et c’est par la violence qu’il pouvait la consumer pendant quelques instants. Ce soir il devait se battre et comme chaque soir, il en avait envie. Amour pour la violence. Briser les autres lui faisait un bien qu’il ne pouvait décrire. Sensation délivrante qui le rendait nostalgique. C’est pour cette raison qu’il était violent à temps plein, pour se sentir mieux. Sa drogue. Cette putain de drogue qu’il détestait depuis toujours. Tout le monde avait sa drogue et lui c’était la violence.
Il sortait. Il se rendait à destination. Là où il passait le plus clair de son temps. Là où il laissait sa rage briser d’autre légalement. Il avait trouvé un endroit où il pouvait se battre sans que personne ne puisse rien y dire. Les gens préféraient miser de l’argent sur lui, comme en temps normal il en sortait vainqueur. La sensation était simplement indescriptible, euphorique, délicieuse. Son corps passait dans la foule. Il se faisait un chemin. Shawn ne passait pas tout de suite, mais il aimait observer les autres. C’est de cette façon qu’il arrivait à trouver leurs points faibles pour mieux les détruire quand c’était à lui de les affronter. Il observait, analysait et trouvait. Quelques femmes posaient leurs regards lubriques sur lui, mais il n’y portait pas réellement attention. Elles n’avaient rien d’autre d’intéressant qu’une poitrine trop opulente pour lui donner envie. Son regard se détournait des yeux aguicheurs pour poser son regard sur le combat. Il avait encore quelque temps devant lui, mais il allait devoir se changer. Se battre en jeans et en t-shirt ce n’était pas recommandé. Loin de se douter qu’il allait avoir une visite bien précise en cette soirée. Shawn n’étant pas le genre d’homme à prendre le numéro de téléphone pour donner des nouvelles, il n’avait pas cherché à revoir la demoiselle. Il en avait assez à faire avec une seule autre qui faisait un peu trop partie de sa vie. Loin de se douter qu’elle était une amie d’enfance qu’il n’aurait jamais mise dans son lit quand il était jeune, elle avait changé en tout point et lui aussi. Étant jeune, il n’était pas aussi grand, défini, et son visage avait changé et elle. Jamais il ne pourrait la reconnaître si ce n’était que son nom où son lieu de naissance. Qu’importe. Il ne voyait qu’en elle, une femme parfaite qu’il avait envie de percuter sans la moindre réserve. Les coups fusaient et son regard était captivé dans qu’il ne se rendre compte qu’une délicieuse blonde se posait près de lui. Concentré, pensif, une voix venait le sortir de sa torpeur et son regard se détournait pour se poser sur la jeune femme qu’il avait prise sans le moindre remords dans le vestiaire. Elle ne pouvait pas jouer sans obtenir les conséquences qu’elle était en train de provoquer. Ses yeux se posaient sur elle, un sourire en coin prenait place sur les lèvres du free fighter. « -Tu trouves. J’ai déjà vu plus intéressant.» Il parlait de quoi. D’elle et de lui dans les vestiaires ou réellement d’un combat de free fight. Peut-être les deux. Elle pouvait penser ce qu’elle voulait de sa réponse. « -Tu as pris la peine de t’informer sur moi ma belle. Je vais commencer à trouver que c’est pas mal étrange.» Un rire. « -Tu n’as rien manqué. J’allais justement me changer parce que c’est à moi dans pas longtemps.» Il se penchait un peu vers elle pour attraper son bras et l’attirer vers lui brusquement, obligeant son corps à se coller contre le sien. « -Malheureusement, je n’ai pas le temps de jouer avec toi avant, mais on verra ensuite, j’ai tout mon temps.» Ses doigts lâchaient le bras de la demoiselle alors qu’il laissait son souffle en souvenir sur sa peau pour la contourner et se diriger vers les vestiaires pour enfiler sa tenue de combat, dévoilant son torse, ses muscles, les marques multiples sur sa peau.
L’attente. Dans le couloir qui menait sur le ring, il attendait que ce soit son temps. L’adrénaline commençait à se faire sentir, le rendant euphorique de se battre dans les instants qui allaient suivre. L’attente avant la délivrance tant recherchée. Son nom se faisait entendre et il s’avançait pour prendre place. Il voyait les yeux se la jeune femme sur oui et un sourire provocant se posait sur les siennes. Le free fight était encore plus dangereux que la boxe, le combat était presque à mains nues et les blessures beaucoup plus douloureuses. La pression, la sensation prenaient possession de son corps alors que le combat se mettait en route. Les coups. Le mal. La douleur qu’il ressentait alors qu’il recevait un coup au visage, provoquant un saignement. Les coups le rendaient encore plus agressif et les siens devenaient de plus en plus violents, venant se percuter sans le moindre remords contre son adversaire. Il prenait rapidement le dessus, devenant incontrôlable, devenant presque effrayant tellement les coups fusaient sans le moindre remords. La chaleur. Le mal. La délivrance. Se battre le temps de quelques minutes et encaisser les coups qui marquaient encore plus son corps qui l’était déjà bien assez. Son adversaire finissait pas s’écrouler sur le sol, le sang coulant contre sa peau, les marques et blessures. Shawn devait se retenir pour ne pas continuer de le frapper tellement la sensation était agréable. Son corps lui faisait mal, des ouvertures sur son torse et son visage, une douleur percutante contre ses jointures, mais il n’en avait rien à faire. L’annonce. Il avait gagné comme toujours. Un tas de personnes misaient sur lui et venaient de se faire du fric. Endolori, il se dirigeait vers les vestiaires question de passer sous la douche. La porte se poussait. C’était complètement vide, les combattant dans la salle en train d’attendre ou de se battre. La porte se poussait alors qu’il posait son regard sur la personne qui venait d’entrer. La jolie blonde. Un rire de sa part alors qu’il passait une main sur le sang qui coulait contre sa peau. « -Tu me suis maintenant? Je dois avoir peur?» Lui, peur d’elle? Surement pas. Il n’avait pas encore eu le temps de passer sous la douche. Il faisait quelques pas vers elle, passant une chaise devant la porte pour l’empêcher de s’ouvrir. « -Ou tu as envie de renouveler l’expérience.» Il était juste en face d’elle, son visage s’abaissait pour la regarder, amusé.
V. Paige Knox-Dashwood
MEMBRE PERVERS • part of the dark
▻ Préférence : un peu des deux, c'est plus amusant. ▻ Célébrité : amber heard. ▻ Messages : 211▻ Date d'inscription : 09/06/2012
Sujet: Re: ▲ decadance hysteria (shawn) Mer 13 Juin - 1:07
decadance hysteria
ERIN B. MARTINEZ & SHAWN M. EVERDEEN
Sirène de la nuit qu’elle était devenue, Tijuana semblait être l’océan propice à son amusement. Le bouillonnement alentours, les agitations qui faisaient chavirer son palpitant dans sa poitrine, tous les éléments étaient rassemblés afin d’exacerber ses sens et éveiller son intérêt. Tout autant que cette journée avait dores et déjà été remplie, la soirée ouvrait tant d’autres perspectives qu’elle ne ressentait aucune fatigue à l’idée de vivre une double vie. Etudiante érudite et travailleuse d’un côté, qui laissait tomber le masque de cette perfection apparente pour laisser la nuit la griser en d’autres affres. De ces délectables instants, fugaces, mordants, qui ne trouvaient d’égale en saveur une fois le jour levé. Un peu comme s’ils n’appartenaient qu’à des illusions, des rêveries qui ne duraient jamais une fois l’aurore pointée à l’horizon. C’était ça, aussi, le rythme effréné de la liberté. Occuper chaque seconde, en profiter, ne rien laisser s’échapper. Et essayer de survivre, dans cette façon là de se passionner pour la vie. Ce soir, sa soirée ne lui échapperait pas, un peu comme une maniaque du contrôle qu’elle pouvait souvent être : ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était l’idée de ressentir l’étau de son intérêt se resserrer autour d’une occupation furtive, de fractions de secondes palpitantes, dangereuses, qui seraient à même de teinter son quotidien d’un arôme acidulé on ne peut plus délectable. Ô combien il l’avait obsédée, il ne pouvait probablement pas l’imaginer, dans cette fougue qu’il avait de posséder la vie, qu’il avait eue, également, pour la posséder elle. Loin de son esprit l’idée de croire qu’elle pouvait exister en ses souvenirs différemment qu’un entrejambe bouillant qu’il avait pilonné avec force. Elle espérant en tout cas, avoir des saveurs différentes d’autres femmes, rien qu’histoire de se détacher un peu de la banalité. C’était avec une poigne de fer qu’il avait tenu à la faire sienne pour quelques secondes, qu’il avait réduit toute décence, toute éthique rien que pour l’avoir. Là où elle ne lui aurait pas fait cette grâce ; et tout ça avait forcément laissé des traces. Et elle eut tout le loisir de le remarquer aux premières attentions qu’il lui apporta. Tout autant que sa poigne de maître sévère était restée gravée à son esprit, quelque chose en elle, avait également capté son attention. Les jours étaient passés, mais quelques souvenirs subsistaient là, insidieux, voilés dans les sous entendus qui se lançaient comme des piques assassines.
L’indifférence dont elle fit preuve à sa première réplique, laissant tout juste un sourire naître à la charnière de ses lèvres, avait tout pour rappeler celle avec laquelle elle s’était si aisément défaite de lui lors de leur première entrevue. Cette fameuse fois où elle avait glissé ses doigts sur lui ; avidement appelé son corps du sien, avant de mimer la froideur. S’il faisait dores et déjà des conclusions hâtives en entamant le sujet de leur passion partagée à la dérobée, quelques jours plus tôt, elle exprima clairement qu’elle n’en était pas déjà là, reportant le sujet de la conversation sur le combat. Ou sur lui, sur les cartes qu’elle dévoilait sans mystère, s’affichant pourtant déjà comme l’énigme de la soirée. Pour lui, elle était encore ‘la blonde’ qui apparaissait, se chauffait, disparaissait. Celle qu’il avait sauvagement prise pour satisfaire ses besoins, mais qui revenait, sans réellement qu’il ne puisse dire pourquoi. A vrai dire, elle non plus, sa fierté l’empêchait presque d’être encore plus lascive, encore plus frondeuse juste devant lui de sorte à le faire se dérober ici, recommencer tout de suite. Elle était experte dans le domaine, et il le savait bien, pour avoir déjà craqué une fois. Elle ricana tout autant que lui, le dardant de son regard pour lui faire comprendre que s’il appréciait le flou dans lequel il demeurait vis-à-vis d’elle, l’inverse n’était pour autant pas identique. Tout autant qu’elle avait aimé cet attaquant plein de mystères, le bon plaisir d’avoir une longueur d’avance sur lui s’avérait être tout aussi délectable. Peut-être qu’il lui mettait déjà toutes sortes de petits noms au fond de son esprit, cherchant le prénom qui lui collerait le mieux à la peau, ou celui qu’il aimerait lui donner. Il avait perdu une part de mystère, devant redoubler d’effort pour redevenir l’amant téméraire vers lequel elle retournerait sans se faire prier. Peut-être qu’après tout, sous son air enjôleur, elle pouvait elle aussi se targuer d’avoir déjà connu mieux. Son intérêt retrouva un nouvel élan, lorsqu’il lui fit comprendre qu’elle n’était pas arrivée en retard, et surtout, qu’elle ne s’était pas déplacée pour rien. C’était lui qu’elle voulait. Sur le ring, ou pour la prendre par la force, et le regard qu’elle posa sur lui, en guise de réponse, annonça la couleur tout aussi efficacement que des mots. Parfait, parfait. Finalement, sa soirée allait délicieusement compenser tous les travers de sa longue journée. Pour combler à l’impatience qui prenait insidieusement place en elle, il la saisit de sa poigne brutale, l’amenant contre lui, comme un rappel de ce qu’ils avaient partagé. Comme un prémisse de ce qui pourrait venir d’ici peu. Un petit avant goût, auquel elle ne put réprimer un sourire mutin, gourmand ; elle s’y était fait, désormais, à l’idée de se faire prendre avec tant de force, un brin de sauvagerie dans le mouvement, avec cette petit subtilité dans le geste, à même de la faire rageusement frissonner. Sa phrase, son invitation subtile, elle ne l’écouta qu’à moitié, joueuse indomptable qu’elle était subitement devenue, elle avait laissé ses dents enserrer sa lèvre inférieure avec amusement ; prenant par la même occasion, le soin délicat de s’imprégner de son corps, collant ses formes contre celles du free fighter. Si seulement elle pouvait exiger plus, là, maintenant ; ressentir à nouveau son cœur palpiter intensément dans sa poitrine. Sa gorge se faire brûlante, ses hanches parcourues de frissons envoûtants, son corps en transe. Son échine fut délicatement chatouillée de douces vibrations, tandis qu’il la relâchait. Si tôt. « Bien. Je ne bouge pas. Je ne manquerais ça pour rien au monde. »
Elle était rieuse à nouveau, charmante et charmeuse en sentant la griffe de son souffle tout contre sa nuque. Comme soudainement assagie, redevenue patiente rien qu’à l’idée de pouvoir goûter aux mets de son choix. Exigeante qu’elle était. Sirotant sa bière, elle n’était à présent plus vraiment captivée par le combat qui se poursuivait à quelques mètres de là : de son regard sinueux, intuitif, elle avait vu l’homme disparaître un peu plus loin. Son caractère ne lui avait jamais réellement permis de poiroter sagement, mais c’est ce qu’elle s’appliqua à faire une fois le combat terminé. Parfait, parfait, et déjà, régnait le chaos au fond de ses tripes, la fièvre remontant au creux de son ventre, à même d’éveiller une soif impossible à étancher d’une simple bière. Elle entreprit malgré tout de la vider rapidement, abandonnant le cadavre de celle-ci aux mains du premier mec passé par ici, sans même lui octroyer le moindre regard. Ce qu’elle voulait à présent, c’est que sa patience soit récompensée, par un spectacle digne de ce nom. La rétribution tant désirée ne se fit pas prier, apparaissant d’un bout du ring, face à un adversaire visiblement prêt à en découdre. L’imprudent face au fougueux, un titre phénoménal qui naquit dans ses pensées à l’instant où elle devina le sourire au coin des lèvres du free fighter : l’idée collait bien à l’instant, et fut précisée au coup d’envoie. L’autre ne faisait pas le poids, sans surprise. Car après tout Shawn avait une spectatrice avisée, critique et demandeuse, hors de question de perdre, rien que par fierté. Mais déjà il était possédé par cette rage sans borne, les coups volant à tout rompre, la force le prenant de toute part, bandant ses muscles avec force. Réduisant l’autre idiot à néant, rejeté au sol sous les éclats de voix alentours. Tout n’était que lointain pour elle, qui ne voyait que l’instant qui se jouait sous ses yeux, chaque coup se percuter avec force contre la carcasse de l’autre. Et ô combien il encaissait les trempes qui lui étaient envoyées en retour, il se relevait à chaque fois, n’en étant que plus forcené, enragé. En parfaites conditions pour gagner, et aussitôt, d’une bascule d’une fraction de seconde, il avait repris le dessus, arrachant un sourire carnassier à la jeune femme. C’était comme l’ultime rappel de leur corps à corps, la force qu’il mettait dans chaque coup lui rappelant l’ardeur dont il avait fait preuve pour la culbuter ; la dominer sans vergogne et faire d’elle ce qu’il voulait. C’était désormais le même feu qui faisait valser les coups du jeune homme, qui incendiait le bas ventre de la jeune femme. Si elle avait eu un tant soit peu la folie d’oublier ce qui l’avait irrémédiablement attirée chez lui, le retour à la réalité était on ne peut plus plaisant. Le coup de fin ne fit qu’éveiller une certaine amertume chez elle : ça avait semblé si court. Envers et contre tout, elle le gratifia de quelques applaudissements, mêlés à ceux des autres ainsi qu’aux cris qui s’éveillaient déjà de partout.
Elle s’était déjà dérobée, furtive et féline, tandis qu’il avait disparu pour aller savourer sa victoire. Elle pouvait toujours semblée demandeuse, insatiable, qu’importait et le seul arrêt qu’elle eut avant de passer cette porte qu’elle connaissait bien, c’est afin de prendre soin de réajuster sa robe sur ses genoux. Une fois entrée, elle profita du fait qu’il lui fasse encore dos pour observer ses muscles, ceux là même qui avaient roulé sous ses yeux quelques instants plus tôt, qui l’appelaient encore et encore. Qu’elle avait à nouveau envie de ressentir tout contre elle, la dominer. Pompeuse, comme devenue subitement frigide, elle vit quelques pas vers lui, se laissant à observer les lieux, les reconnaissant sans difficulté. Et déjà son regard se posait contre le mur de ses souvenirs, celui qui avait emprisonné son corps et recueilli ses jouissances. Qu’elle fit mine d’ignorer, dardant son adversaire un instant, ne manquant pas de laisser échapper un rire à la réplique de l’homme. « Tu as l’air de plutôt bien te défendre. Je n’ai pas le droit de venir te féliciter ? » Ou réclamer son du, la promesse insidieuse qu’il lui avait faite quelques instants auparavant. Elle n’y fit pas la moindre allusion, faisant volte face pour le voir les emprisonner. Parfait. Mais aucun sourire ne vint la trahir cette fois-ci, uniquement ses sourcils, qui se haussèrent, un brin de tentation dans le regard, comme si, sa prison se refermant autour d’elle, ne faisait qu’alimenter le flot d’excitation qui l’avait déjà prise. Et au milieu de tout ça, régnait une peur sourde, envers et contre tout, cette adrénaline si indispensable, qui gagna en amplitude lorsqu’il revint vers elle. Si près, elle pouvait encore une fois détailler chaque parcelle de son corps, tout autant qu’il pouvait deviner à nouveau, à travers ses vêtements à elle, tous les charmes qu’elle était à même de lui offrir. Ou qu’il pouvait prendre, au gré de ses envies. Dans la joute de leurs regards, elle ne se donna pas la peine de répondre à la dernière phrase qu’il venait de prononcer. Juste de le pousser à faire ces conclusions hâtives avec plus d’insistance encore. Qu’il se serve sans lui demander son avis, comme il l’avait fait. Et c’est ce que ses prunelles lui hurlaient, probablement, alors qu’elle soutenait son regard.
D’un doigt délicat, elle vint détailler les contours d’une cicatrice sur son torse, entrouvrant légèrement la bouche, laissant sa langue darder sa bouche pulpeuse comme elle aurait pu innocemment le faire pour garder l’équilibre de son doigt si précis autour de la nervure de sa peau. Il était précis, emprunt d’une certaine douceur, bien que la sensualité soit de mise avant tout. Candide, jusqu’à ce qu’il commence à se détourner cette simple marque sur sa peau, descendant en une vive caresse pour vriller son torse, ses abdominaux parfaitement sculptés, les premiers signes de son maillot, sur son aine, et dangereusement plus aventureux. Quelques secondes de délice, quelques secondes d’appel, avant qu’elle ne fasse comme si de rien n’était, écartant sa main, comme si elle pouvait si facilement oublier de l’avoir senti si précisément sous le passage d’un simple doigt. « C’est marrant. Je connaissais un Shawn, plus jeune. Un gars sympa. » Le seul à vrai dire, à ses souvenirs. Mais loin d’elle l’idée d’évoquer le passé, elle le chassa de son esprit en un soupir, s’écartant pour venir se poser sur le banc un peu plus loin, toujours avec l’agilité féline dont elle pouvait faire preuve, gracieuse à l’instant d’attraper la serviette qu’il avait probablement réservée pour sa douche. Allongeant ses jambes juste sous son nez, elle finit par les croiser, amenant sa robe à dangereusement se relever sur sa cuisse, sans pour autant qu’elle ne s’en préoccupe en quoique ce soit. « Certainement pas du même type que toi. » Laissa-t-elle pourtant échapper, loin d’elle l’envie de raconter sa vie, mais la nostalgie la prenant, dans un nouveau soupir. Pour sûr, il était comme le paradoxe complet du Shawn qu’elle avait connu plus jeune, tout autant qu’elle était l’exact opposé de la gamine qu’elle avait pu être. Méconnaissable, et c’était tant mieux. Incapable de tenir en place, en proie à toutes ces images brusquement ramenées à son esprit, elle se releva, revenant vers lui, réduisant à nouveau la distance entre eux comme il l’avait fait quelques instants plus tôt. Et son regard fut irrémédiablement attiré par les lèvres du jeune homme, légèrement ouvertes, il avait du se prendre un coup par ici, mais affreusement tentatrices, pleines de gourmandises probablement. « Alors ? Tu es tout rouillé maintenant, ou toujours en forme ? » Une invitation à passer aux choses amusantes ? Peut-être à lui de voir, mais pour rajouter à ses paroles, elle lui tendit sa serviette, juste entre leurs corps, les séparant, ou un bon prétexte au rapprochement, toujours est-il qu’elle affichait envers et contre tout un masque d’assurance, appuyé par son regard, ses yeux aux prunelles profondes, qui parlaient pour elle, l’appelaient dans une sérénade que des mots seraient incapables de retranscrire.
A. Mikhail Dashwood
◮ I want to hurt you babe
▻ Préférence : Les femmes ▻ Célébrité : Jamie Dornan ▻ Messages : 344▻ Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: Re: ▲ decadance hysteria (shawn) Mer 13 Juin - 18:55
Se battre. Frapper. Briser. Détruire. La sensation de briser un être presque aussi séduisante qu’une femme, ses courbes et les formes de son corps. Entre violence et plaisir, le choix était surement facile. Jamais il ne pourrait cesser d’user de sa force pour une femme. Sa délivrance était dans l’acte de briser ce qui lui passait sous la main. Tijuana était le meilleur endroit pour s’adonner à ce genre de vice. Une fois, il avait retiré la vie de quelqu’un. Le dealer de sa sœur. Les coups avaient fusé dans qu’il ne puisse cesser de l’accabler de toute la colère dont il était rongé depuis des années. Les coups fusaient encore alors qu’il était sur le ring, laissant s’abattre ses poings sans la moindre douceur. Brisant la mâchoire, ouvrant la peau et en faisait délivrer le sang opaque. Les coups de semblaient pas l’atteindre tellement la fureur était présent. Un guerrier livrant son dernier combat. Sous l’acclamation de la foule, il quittait la salle. Des gouttes de sueur encore sur sa peau, du sang tachant ses vêtements et l’odeur âcre de l’effort qu’il venait de mener. Une douche s’interposait. La porte se faisait entendre, laissant deviner un corps qu’il connaissait bien, laissant apparaître les courbes qu’il avait salement entrepris de souiller. Son regard se posait sur la femme qui faisait son entrée alors qu’il décidait de la coincer avec lui dans les vestiaires. Le free fighter n’ayant pas envie qu’elle lui échappe, se doutant qu’elle n’avait pas non plus envie de se dérober à lui, sinon elle ne serait pas venue le gratifier de sa présence. Amusé, il se doutait qu’elle avait envie de renouveler l’expérience, mais surement de façon différente. Appréciant la grâce dont elle pouvait faire preuve, aimant à la voir tenter de le séduire ou le provoquer, il laissait la jeune femme poser son terrain de jeu. Jouant tantôt de ses mots mielleux ou des formes aguichantes de son corps délicieux. Quelques pas vers elle pour réduire cette distance. Il n’était pas dans le meilleur de ses états, encore humide de sueur, souillé de sang, c’est à elle de voir si elle avait envie de se perdre contre son corps usé. « -Je sais me défendre oui et tu es en droit de faire ce que tu veux.» Un léger rire de sa part ainsi qu’un haussement d’épaules. Ses yeux gourmands l’observaient, mais ne se précipitaient pas. Shawn n’allait pas lui sauter dessus comme une bête enragée avide de son corps, il s’avait se contenir et pouvait jouer avec la demoiselle si l’envie lui prenait. Certes, un jeu comportement quelques différences comme le free fighter y allait plus dans la violence que dans la séduction.
La distance entre leurs corps était bien inexistante et pourtant, aucun contact n’était créé par l’américain. Calme. Posé. Usé. Endolori, il se contentait de reprendre un peu de force avant de jeter son dévolu sur la jeune femme qui savait, visiblement, ce dont elle avait envie à l’instant précis. Les doigts fins roulaient sur son torse, comme une caresse fine, jouant sur les lignes de ses muscles et un faisant un tracé qu’elle avait déjà tenté. Rapidement, elle avait pu s’apercevoir que le charmer dans donner n’était pas dans ses habitudes. Elle ne lui filerait pas entre les doigts et il allait prendre possession de ce corps tentateur si l’envie lui prenait. Rapidement, elle avait lâché ses caprices de femme abusée pour onduler ses hanches contre son corps, enfonçant sa trique en profondeur entre ses cuisses. Il laissait ses doigts le parcourir sans sourciller. Il laissait le souffle de la jeune femme se perdre sur sa peau sans crever d’envie. Elle ne pouvait penser tout avoir quand elle le voulait, mais certes, son corps éveillait des envies bien salaces en lui. « -Mademoiselle qui à une longueur d’avance et qui ne veux pas me gratifier de son prénom.» Il marquait une pause, se penchant un peu vers elle, laissant son souffle s’échouer sur la peau de son cou alors qu’il lui parlait. « -La seule fille que j’ai connu en étant jeune était tout à fait différente de toi, mais je ne crois pas que cela t’intéresse particulièrement.» Loin de se douter que c’était exactement elle qu’il avait sous les yeux. Son corps avait muté pour lui offrir la vue qu’il pouvait contempler en ce moment. Agilement, elle se détachait de lui alors qu’il retirait une partie de ses vêtements, dévoilant entièrement son torse et les lignes sculptées de ses abdominaux. L’envie se sentir l’eau couler sur sa peau était bel et bien présente et inventer la jeune femme à le joindre faisait partie de ses plans. Aucun bruit en dehors des vestiaires. Heureusement pour eux, personne n’avait envie de venir se rafraichir et les combats étaient encore en jeu. Son regard glissait sur elle un moment, échappant un ricanement face à l’attitude de femme fatale qu’elle s’employait à lui démontrer. Elle l’amusait. Son corps était entêtant et faisait naître des envies particulièrement perverses dans son esprit, mais le combat ayant eu le loisir de le rendre un peu plus calme, il pouvait contenir cette envie qu’il avait de la baiser dans la moindre retenu. Shawn s’amusait dans le jeu de la blonde, aimant qu’elle s’éloigne pour mieux revenir l’instant d’après.
Son dos se tournait, laissant à la vue de la blonde des cicatrices particulièrement présentes sur sa peau. Marque de ses combats multipliés, que ce soit ici ou n’importe où, des coups il en avait reçu depuis on enfance. Ses vêtements en partie retirés, il se retournait pour voir la jeune femme se coller une nouvelle fois à lui, contre son corps encore moite, ce qui ne semblait pas lui causer le moindre problème. Pour la première fois depuis qu’elle avait commencé son petit manège, une de mains de Shawn venait se poser dans le creux de ses reins, son regard se posait dans le sien. Ses doigts montaient lentement dans sons dos pour attraper la fermeture éclair qui retenait la robe contre son corps délicat. « -Je vais très bien, je pensais cependant à prendre une douche pour nettoyer tout ce sang sur ma peau.» La fermeture s’ouvrait lentement contre pour en dévoiler la peau de la blonde, le bout de tissu tenant encore par miracle contre son corps. Sourire en coin sur ses lèvres alors que ses mains venaient se poser dans le creux de son dos, tenant le corps de la jeune femme contre le sien, poigné de fer dans le bas de son dos. « -Tu viens ou tu vas te défiler comme tu l’aurais fait en temps normal. Tu sais parfaitement que jouer les aguicheuses avec moi ça ne se fait pas mademoiselle.» Un mouvement et laissait le corps de la demoiselle en plan pour retirer le reste de ses vêtements envie de filer sous la douche. Il l’avait invité. À elle de voir ce qu’elle avait envie de faire. Se défiler maintenant ou pousser le vice encore un peu plus loin. Lui, il profitait de la chaleur de l’eau contre sa peau souillée, il entreprenait de retirer le sang encore frais sur sa peau. Ses mains passaient sur sa peau, entreprenant de retirer la sueur et le sang qui pouvait y rester. Des pas se faisaient entendre. Son regard se tournait pour voir la silhouette de la blonde se dessiner sous ses yeux et un sourire sur ses lèvres.
V. Paige Knox-Dashwood
MEMBRE PERVERS • part of the dark
▻ Préférence : un peu des deux, c'est plus amusant. ▻ Célébrité : amber heard. ▻ Messages : 211▻ Date d'inscription : 09/06/2012
Sujet: Re: ▲ decadance hysteria (shawn) Jeu 14 Juin - 2:39
decadance hysteria
ERIN B. MARTINEZ & SHAWN M. EVERDEEN
A mesure que les centimètres s’amenuisaient, que leur corps à corps devenait intime, l’étau de son jeu se resserrait peu à peu sur elle. Inconsciente charmeuse qu’elle avait été la dernière fois, profitant sans laisser profiter, offrant quelques empruntes, caresses, sans pour autant se donner plus que de mesure. Elle savait à quoi s’attendre à présent, et pourtant, son chemin l’avait ramenée ici ; hasard dérouté, ou choix délibéré de se jeter dans la gueule du loup. Un loup affamé la dernière fois qu’il avait eu le loisir de profiter de son corps, sauvage et aventureux qui avait été à même de décrocher ses cordes vocales au fond de sa gorge, tout autant que chuter la muraille d’inaccessibilité qu’elle laissait généralement planer entre elle et n’importe lequel de ses partenaires. Dans ses plans initiaux, elle n’avait pas été celle qui se faisait réduire à l’état de corps baisable, pas elle qui se faisait prendre avec hargne, plaquée contre un mur comme l’aurait été un objet tout juste bon à consommer. Et pourtant, il y avait ajouté une petite touche, personnelle, bien à lui, dont elle voulait encore goûter la saveur. Folle qu’elle était devenue, accroc, comme une droguée, non pas à lui, mais à la violence de sa poigne, à la fureur de ses coups de reins et à tout ce qui la traversait, comme frissons et comme jouissance quand il s’immisçait en elle à la dérobée. En son corps et en son esprit, il avait laissé une marque indélébile, différente d’autres. Oh bien entendu, elle en avait connu des masses et des masses avant celui-ci, des sauvages, des fougueux, des pressés, et si certains avaient été des mets qu’elle avait apprécié goûter à nouveau, encore et encore ; cette fois-ci, elle voulait être à nouveau le met dans lequel il se servait sans lésiner. Pour avoir su s’y prendre une fois, elle savait dores et déjà qu’il avait les mêmes exigences que tous, et qu’amener le désir enflammé en lui serait une tâche plutôt aisée : quelques mouvements calculés, caresses gourmandes, regards émeutiers et attentions avec parcimonie. S’il y a quelques jours de cela, elle avait éveillé l’intérêt de la curiosité chez lui, elle avait le don de l’amuser à présent. Il avait de ces sourires presque moqueurs, auxquels elle répondait à l’identique, parfois avec plus de retenue comme pour lui laisser un arrière goût mystérieux, ne laissant le fin fond de ses pensées ne transparaître sur son visage que rarement. Ô combien, il avait pourtant probablement déjà compris ce qu’elle attendait de ce face à face. Et à vrai dire, chacun de ses gestes parlait pour elle, tout autant que la chaise bloquant parfaitement la porte des vestiaires parlait pour lui. Il ne voulait pas être interrompu ou il ne voulait pas qu’elle risque de s’en aller, deux idées qui avaient le don de doucement consumer les braises du désir né en elle. Et ce, depuis qu’il avait été sur le ring, à dévoiler à ses yeux la passion qui l’animait en ces instants, et la bestialité dont il pouvait faire preuve. Probablement qu’il s’était bien défoulé jusque là, et probablement qu’il aurait à présent d’autres attentes. Qu’importe. Sa première réponse à la litanie qu’elle initiait sonna comme une invitation. A lever un peu du mystère qui l’entourait, livrer son nom, une partie de son identité. Mais la seule réponse qu’il eut d’elle, c’est un sourire en réponse à celui qu’il offrait, au milieu de sa réplique. Qui sait, peut-être qu’elle finirait par le lui donner, appréciant encore malgré tout l’idée de n’être qu’une silhouette appétissante à ses yeux, un mystère encore épais, duquel il ne pourrait pas se repaître sans tout savoir. Le rendre insatiable de leurs entrevues, désireux de la revoir, rien que pour satisfaire ces petits et insidieuses curiosités qui germaient dans son esprit.
« Tout le monde change un jour, je suppose. » Répondit-elle simplement, dans un haussement des épaules purement désintéressé. Oui, ça la fatiguait déjà d’inlassablement être ramenée dans son passé, sans pour autant avoir à partager celui de quelqu’un d’autre. Elle avait elle-même beaucoup changé, bien heureusement, depuis son enfance misérable. Il en était de même pour lui, à en croire le témoignage qu’il venait de lui apporter. Le souffle du free fighter narguant sa nuque était, à vrai dire, une distraction assez délicieuse pour qu’elle n’ait besoin de guère plus, pour le moment. Se détournant de lui, glissant jusqu’au banc, innocemment, patiemment, posément. S’il affichait encore un air complètement charmeur mais détaché, il en était de même pour elle et à vrai dire, seuls leurs regards parlaient pour dire les vérités que leurs mots n’avaient pas encore envie de révéler. Prends moi, ici ou où que ce soit d’autre. De ces mots ordonnateurs et suppliants qu’elle ne se permettrait jamais d’avoir, pour quelque homme que ce soit, ou quelque étalon parfaitement bandé. Il était d’ailleurs dos à elle, aveugle à ses attentions lorsqu’elle se permit de lorgner une nouvelle fois sur lui. De son regard avide, vorace. Et son corps se faisait déjà friand de plus, la tempête dans son bas ventre ne prenant qu’une tournure plus violente encore, déchirant ses tripes avec énergie, bien qu’elle reste fixée à sa place, comme soudainement curieuse à l’idée de découvrir les quelques affaires qui traînaient ici. Elle ne résista malgré tout pas bien longtemps à revenir vers lui, soutenir plus intensément leur petit combat, lui adresser quelques paroles auxquelles il offrit des réponses on ne peut plus alléchantes. Une main, pour la première fois depuis leur entrevue hors de ces vestiaires, posée avec sensualité au creux de ses reins, remontant avec une délicatesse mutine dans son dos. Suivant une courbe qui était parfaitement calquée sur sa colonne vertébrale, si sensible, qu’elle eut grand peine à retenir un frisson d’expectative. Crochet par crochet, elle se défaisait, l’emprise de ses bretelles se faisant moindre sur ses épaules, l’une d’elle dégringolant avec nonchalance, l’autre, menaçant bientôt de faire de même. Et, son regard perché dans celui du jeune homme, elle abandonnait toute pudeur, n’esquissant pas le moindre mouvement pour retenir le bout de tissu de tomber. Coincé entre eux deux, infiniment serrés, il ne bougea pas d’un pouce, pas même lorsqu’elle sentit une poigne plus puissante la presser contre le corps musclé de son interlocuteur. Désireux, tortionnaire, il se détourna d’elle dans sa simple invitation. Elle se mordit légèrement la lèvre, son sourire revenant hanter ses lèvres, avant qu’elle ne desserre la pression de ses bras pour faire tomber sa robe, la laisser rejoindre le sol sans même s’en préoccuper. Il avait dores et déjà disparu, et, aussi farouche eut-elle été à leur première entrevue, elle n’avait pas l’intention de se défiler. Pas encore, en tout cas. Et quand bien même elle le ferait, ce ne serait que pour s’assurer qu’il la retienne.
Laissant glisser son tanga le long de ses jambes, elle dédaigna celui-ci avec sa robe, se dirigeant sur le sillage du free fighter. En des recoins qu’elle n’avait pas eu le loisir d’explorer, à son dernier passage par ici. Appuyée contre le mur, féline, alors qu’il posait les yeux vers lui, elle le darda un instant ; de haut en bas. Et c’était la première fois qu’elle détaillait ouvertement le corps qui l’avait tant fait vibrer, celui là même qui avait sans vergogne pris place contre le sien, dans le sien. Ce n’était qu’à cet instant précis, qu’elle réalisait que la première fois, elle n’avait pas eu le loisir de l’observer si précisément avant qu’il ne s’immisce entre ses cuisses. « La porte était fermée. » Annonça-t-elle avec cette même fausse innocence, avant de le rejoindre, s’avancer vers lui en tout cas, dans un haussement des épaules. « Et puis, c’est vrai que tu étais tout transpirant et plein de sang. » C’était excitant, fougueux, fou, ça lui avait plu, ça l’avait irrémédiablement attirée, mais par la même occasion, ça avait laissé quelques traces sur son corps à elle. Dont elle se débarrassa une fois sous le jet d’eau, avec une aisance certaine, l’eau chaude lui faisait du bien à elle aussi, bien qu’elle n’ait pas été la gagnante d’un quelconque combat. D’un geste souple, elle envoya ses cheveux derrière ses épaules, passant la paume de sa main, puis le bout de ses doigts à l’orée de son décolleté, dont il pouvait admirer à présent les monts jusque là secrets, planqués sous les tissus de sa robe. Il n’avait pas pris la peine de la déshabiller non plus la dernière fois, si ce n’est dans son imagination, probablement et tout ce qui s’était si facilement deviné à son esprit jusque là, était à présent offert à ses yeux. Pour ces fugaces secondes, elle l’ignora complètement, avec tout le détachement dont elle était capable, avant de reporter son attention sur lui. C’est vrai qu’il avait beau avoir un côté sauvage très excitant plein de sang et de sueur, c’était beaucoup plus abordable après quelques coups d’eau. Cette pensée lui arracha un nouveau sourire, alors qu’elle s’approchait de lui, rabattant une nouvelle fois ses cheveux en arrière, ceux-ci se retrouvant désormais abondamment trempés. « Tu avais raison. C’est beaucoup mieux comme ça. » Et dans une incontrôlable pulsion, elle se mordit encore la lèvre, l’eau roulant sur ses muscles, là, juste sous son nez, éveillant un amusement certain chez elle. Quand bien même, depuis qu’elle était à Tijuana, elle s’amusait infiniment à être complètement différente de celle que l’on pouvait vouloir qu’elle soit. Différente de ce que ses frères imaginaient probablement. Et sa vie américaine était à des années lumière de ses pensées, là, maintenant, tout de suite. Ne régnait dans son esprit que l’envie de profiter, le besoin de vivre, palpiter. Et insidieusement, elle collait à nouveau son corps contre le sien, aimantée, appelée, happée par l’envie de sentir son cœur partir dans des embardées d’adrénaline. C’était ses hanches contre celles, musclées et puissantes, du free fighter, ses seins venant darder avec insistance son torse, et quelques frôlements de ses jambes, de son aine, son bas ventre contre ce qu’il avait à revendre. Elle laissa ses doigts se déposer sur son torse en quelques touches, comme elle l’aurait fait en posant un index incisif pour lui donner une bonne leçon, mais avec une douceur mielleuse, obséquieuse. « Je ne me défile pas, tu sais. Habituellement, c’est ce qu’on appelle, faire du repérage. » Tenter, darder, séduire et se détourner. Laisser l’autre en déroute, en plan, et revenir quelques temps plus tard, si tant est que ça en vaille la peine. Le schéma habituel. Qu’il avait aisément brisé, si différent des autres tout en étant d’allure similaire aux exigences qu’elle pouvait attendre d’un homme. Imprudent qu’il était, il lui avait fait goûter à d’autres schémas, les siens, qui lui plaisaient tout autant. Voire plus, mettant à mal le côté fougueux qui sommeillait en elle.
A. Mikhail Dashwood
◮ I want to hurt you babe
▻ Préférence : Les femmes ▻ Célébrité : Jamie Dornan ▻ Messages : 344▻ Date d'inscription : 13/02/2012
Elle jouait avec lui. En temps normal, il ne se laissait pas avoir de la sorte et se laissait facilement de ce genre de jeu qui avait le don de faire naître de la lassitude en lui. Il n’aimait pas les femmes qui jouaient sans arrêt ou que l’on pouvait qualifier d’allumeuse. Shawn aimait prendre ce qui lui faisait envie et il n’aimait pas les femmes qui se prenaient pour des femmes fatales. Pourtant, malgré le fait que c’est ce qu’elle semblait être, il aimait cette façon qu’elle avait de jouer et elle était particulièrement attirante. La blonde savait comment jouer avec lui et il aimait cette façon qu’elle avait de l’attirer dans ses filets. Elle jouait, mais il ne la laisserait pas faire ainsi pendant des heures. La jeune femme allait fini par récoler ce qu’elle avait semé. Plus elle laissait son corps se mouler au sien, marquant le sien de quelques traces de sang, laissant l’emprunte du sien, plus il sentait l’envie monter en lui. Il jouait d’un peu d’indifférence pour ne pas lui dévoiler qu’il crevait d’envie de la retourner dans tout les sens. Abuser de son corps, l’user jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus tenir. Elle se collait à lui et il l’observait, laissant pour la première fois ses mains venir parcourir son dos lentement pour ouvrir le tissu de sa robe sur les merveilles de son corps. Il passait ses doigts entre les pans de la robe qui étaient ouverts, caressant sa peau pendant un instant. Il retenait cette envie féroce de la prendre comme la fois d’avant. Ses yeux en disaient aussi longs que ceux de la jeune femme qui semblaient lui demander de la prendre. Attendre encore un peu, rendre le tout encore plus insoutenable, jouer avec elle-même si en temps normal, il n’aimait pas jouer. Avec elle, il en avait bel et bien envie. Il laissait ses doigts caresser sa peau, son corps se coller au sien avant de simplement laisser la jeune femme en plan et se dévêtir pour entrer sous la douche. La porte close empêchait d’autres personnes d’entrer, prouvant qu’il n’avait nullement l’intention de se montrer sage, surtout pas avec la demoiselle qui savait comment le faire crever d’envie. Déjà physiquement, sans qu’elle ne fasse quoi que ce soit, elle était le genre de femme dont il avait envie d’abuser. Quand elle l’allumait, il pouvait se montrer incontrôlable et suivre ses envies les plus salaces.
Il quittait le corps de la jeune femme, poussant un soupire quand il sentait l’eau couler contre son corps. Toujours agréable de sentir l’eau chaude la parcourir après un combat féroce. Ce ne fut pas long qu’il pouvait apercevoir la silhouette de la demoiselle se dessiner dans le cadre de la porte. Son corps nu dévoilé à ses yeux faisant remonter l’envie qui était déjà bien présente quelques instants plus tôt. Sourire malsain ornant ses lèvres alors qu’elle venait le rejoindre sous l’eau pour mouiller son corps somptueux. Ses yeux glissaient sur les formes de son corps, gourmand, il en observait les détails et les formes. Il se mordait la lèvre un instant, l’envie se faisait de plus en plus présente. Shawn ne pouvait tout de même pas rester indifférente devant le corps nu et délicieux de la demoiselle devant elle. Observation alors qu’il terminait de prendre sa douche avant que le corps de la demoiselle ne vienne se mouler au sien, sentant les courbes fines et la chaleur de celui de la demoiselle. « -J’avoue que tu ne pouvais pas partir et tu avais besoin de venir avec moi, j’ai dû te tacher un peu de sang.» Un sourire sur ses lèvres. Sa voix avait baissé d’un cran et quand elle venait se coller à lui, il passait ses mains dans son dos pour la tenir contre lui. « -Si tu veux te défiler, je vais devoir te retenir une fois de plus.» L’eau chaude coulait sur leur corps et c’est étonnant que personne n’ait tenté d’entrer dans les vestiaires. Qu’importe de toute façon, il n’avait pas fini ce qu’il voulait faire et n’avait pas l’intention de partir maintenant. Surtout qu’elle venait le rejoindre. Une de ses mains caressait lentement son flanc pour descendre lentement contre ses fesses qu’il empoignait sans réelle douceur. « -Je pense que je n’ai pas envie de te laisser partir.» Son visage avait bougé pour qu’il vienne parler dans son cou.
Brusquement, il faisait tourner la demoiselle pour que son dos se plaque contre son torse et qu’une de ses mains ne vienne se poser contre un de ses seins qu’il palpait lentement. La blonde pouvait sentir qu’il commençait à avoir sérieusement envie d’elle, son membre se faisait sentir contre sa peau alors que son autre main la tenait fortement pour qu’elle ne s’éclipse pas de sa poigne. Il collait le corps de la jeune femme au sien alors que ses lèvres venaient embrasser son épaule et son cou lentement, laissant ses dents trainer de temps en temps sur sa peau pour la mordre sans lui faire mal. Sa virilité se faisait de plus en plus importante contre ses fesses, mais il n’allait pas le prendre maintenant, pas tout de suite. Sa main continuait de caresser son sein alors que l’autre se faisait de plus en plus aventureuse, glissant vers son bas ventre et effleurer son intimité sans y appuyer trop fortement. Ses doigts passaient pour allez sur ses cuisses pour en caresser l’intérieur lentement sans se rendre trop loin. Il voulait rendre l’envie encore plus présente en elle, la rendre folle et lui donner envie de rester avec lui. L’eau mouillait leur corps alors que ses doigts remontaient entre ses cuisses, tenant fermement son bassin contre le sien pour qu’elle sente qu’il avait envie d’elle. Son membre se faisait de plus en plus imposant alors qu’il découvrait son corps. « -Tu n’iras nulle part jeune inconnue.» Il ne savait pas son nom, mais il n’allait pas insister. Occuper à autre chose, il laissait ses doigts parcourir son intimité pour appuyer sur son bouton de plaisir et la caresser lentement en l’empêcher de quitter son corps. Après un moment, il tournait la demoiselle pour l’appuyer contre le mur de la douche et coller son corps contre le sien. Ses doigts arpentaient son corps lentement, caressant ses seins, son ventre, ses épaules, ses bras et venant poser directement son visage devant le sien. Son souffle qui se mêlait au sien. Le corps de la demoiselle était coincé contre le mur et celui de Shawn, son regard se posait dans le sien. « -Ton repérage se passe bien sinon?» Ils ne s’étaient pas embrassés la première fois. Ce n’était qu’une baise volée, un viol consentant dont il abusait. Là, il prenait le temps de jouer avec elle, de découvrir son corps, sentir ses formes et goûter au délice de sa peau. Ses lèvres venaient effleurer les siennes lentement alors que ses doigts venaient de nouveau sur sa poitrine, caressant son téton lentement.
V. Paige Knox-Dashwood
MEMBRE PERVERS • part of the dark
▻ Préférence : un peu des deux, c'est plus amusant. ▻ Célébrité : amber heard. ▻ Messages : 211▻ Date d'inscription : 09/06/2012
Délicieuse créature qu’elle savait devenir juste sous ses yeux. Déroulant, à chaque seconde qui passait, chacun de ses charmes juste sous son nez. Là, si proche et pourtant hors d’atteinte, à le regard subrepticement, avant de détourner les yeux, se concentrer sur les quelques caresses qu’elle laissait glisser sur son propre corps. Le plus naturellement du monde, en apparences, sa main s’aventurant à ces endroits stratégiques qu’elle avait mis en avant, tout contre le corps du free fighter quelques instants plus tôt. Ceux là même qui avaient besoin d’une douche précise et poussée, tandis que c’était bientôt tout son corps qui se retrouvait inondé, l’eau se dérobant sur sa peau avec souplesse, rendant sa silhouette serpentine encore plus tentante. A mesure que chaque filet d’eau venait dessiner ses formes, se répandre sur son buste pour côtoyer les sommets généreux de sa poitrine, glisser dans son cou, sa nuque, son dos dans une délicate caresse. Sirène à même de l’ignorer pour quelques instants, elle revint rapidement vers lui, insatiable, prise à son propre jeu ou resserrant encore plus fermement son étau piégeur autour de l’objet de ses désirs les plus obscurs. Celui là même qui, alors qu’elle avait rabattu son corps contre le sien, son regard plongé dans ses prunelles, comme un défi insidieux de poursuivre, ou de résister s’il le pouvait. C’était probablement la première fois qu’elle remarquait qu’il avait des yeux aussi bleus, aussi profonds et complexes à analyser. Certes, y demeuraient dores et déjà les éclats lubriques semblables à ceux régnant au fond des pensées de bien des hommes qui avaient vue ouverte sur son corps ou sur le corps de toute autre femme. Dénudée, impuissante face à sa poigne, elle se présentait sans crainte, comme la proie idéale autour de laquelle il pouvait resserrer toute sa sévérité. User de sa poigne assassine, de ses coups de reins meurtriers ; et ô combien il pouvait être désireux d’autres choses, le regard de la blonde parlait pour elle. Envoûtant, comme pour le placer à sa merci, elle arqua légèrement un sourcil, avant de confortablement sentir son bras la retenir. Là, au creux de ses reins, impérieux, il avait trouvé sa place, usant de l’indécence pour presser son corps contre le sien, ne laisser qu’un mince filet d’eau séparer encore leurs corps rendus fiévreux. Et encore, malgré l’eau qui continuait de se déverser sur eux, c’était un feu ardent qui l’avait prise au creux du ventre, la tordant au supplice. Ne pas griller les étapes, s’emparer fougueusement de ses lèvres, le dompter par le désir charnel le plus primaire. Non, elle voulait se faire pointilleuse, difficile, ô combien il pouvait être l’étalon à même de lui décrocher les cordes vocales en des jouissances profondes. Elle voulait mettre sa patience à lui à mal, le pousser à bout, le pousser à la prendre de force, la retourner sans retenue, lui maintenir les hanches pour enfoncer sa frondeuse trique profondément ; montrer ce qu’il voulait, et la dominer sans sourciller. Une transe, à même d’égaler celle qui lui avait fait tourner la tête, l’avait faite chavirer lors de leur premier corps à corps. Qu’il la fasse non pas frissonner, mais trembler de plaisir, non pas gémir ses jouissances mais les hurler à qui voulait bien les entendre. Cette main, posée en son dos pour l’empêcher de s’enfuir, déjà, n’était qu’un délicieux prémisse de ce qui s’agençait entre eux, lentement mais sûrement. Les mots qui suivirent, susurrés comme une confidence, eurent tôt fait d’éveiller encore un peu le feu en elle, souffler sur les braises de son désir, et c’est en se cambrant légèrement, insidieusement, dans un quelconque frisson qu’elle vint resserrer sensiblement le contact de leurs bassins, la recherche de contact indécent, d’appel enjôleur.
Ses bonnes intentions ne furent qu’à peine entamée par la main gourmande qui vint caresser son flanc, prendre contact avec ses fesses, les empoigner avec force et rigueur. Retenant un soupir, d’expectative, de surprise, elle se mordit légèrement la lèvre, échappant, par chance, au regard de Shawn qui était déjà parti s’aventurer dans son cou. Le frisson qui aurait pu la prendre à l’instant où ses mots s’imprimèrent sur la peau dans son cou, dans un souffle, fut difficile à réprimer. Corps à corps de la sorte, il lui serait aisé de ressentir le moindre des émois de la jeune femme, la moindre des trahisons que lui envoyait son corps. Pas maintenant, pas maintenant qu’elle savait qu’il empruntait le même chemin qu’elle. Essayer de la faire craquer en premier, lançant, par la même occasion, un délectable défi à côté duquel elle ne pouvait pas passer. Pas le temps de se tarir en plus d’instants faussement innocents, c’est avec la même fougue que dans ses souvenirs qu’il la força à se retourner, ce qu’elle fit sans faire preuve de la moindre résistance, profitant de l’occasion de lui faire dos pour laisser échapper un soupir du fond de sa poitrine, sentant les muscles de son bas ventre, de son entrejambe se crisper dangereusement, en proie à quelques spasmes violents, éveillés par chaque passage de sa main. Son bras encerclé autour de son corps, c’est pourtant sa main qui s’activait sur son sein qui était à même de la faire chavirer, à chaque pression de ses doigts, à chaque fois que sa paume écrasait sa poitrine avec force. Là, à dangereusement la peloter avec fougue, il jouait avec le feu, son plaisir cherchant également la jouissance, en sa trique commençant à naître au creux de ses fesses. Là, collée contre lui, elle était aux avants postes pour sentir son désir pour elle augmenter, à mesure de chaque seconde qui passait, à mesure de chaque soupir rauque et sensuel qu’elle ne parvenait pas à retenir. L’attente avait déjà été trop longue, et elle ne faisait pas montre de la moindre résistance, là, rabattue contre lui, ses volontés s’étant envolées, pourtant si fermement imposées à son esprit il n’y a pas si longtemps. Il était doué, incontestablement, et elle était sensible à chaque doigt sur sa peau, chaque parcelle de ses lèvres, qui vinrent s’aventurer dans son cou. Eveillant encore son plaisir, lui arrachant un gémissement discret à l’instant où elle le sentit pour la première fois. Aventureuse, une des mains de la jeune femme vint violemment empoigner les cheveux du free fighter, les triturant avec acharnement, insistance, sans pour autant l’inciter avec force à continuer. Elle voulait être son objet, qu’il désire d’elle, qu’il prenne d’elle plus que l’inverse, et quand bien même ses gestes guidés par le chaos qui siégeait en elle en devenaient maladroits, rien encore ne la plaçait en reine de la danse. La main aventureuse du jeune homme ne rencontra aucune lutte, à l’instant de descendre sur son bas ventre, sur sa cuisse, à l’intérieur de ses cuisses qu’elle ouvrait comme par réflexe, les écartant légèrement pour laisser tout le loisir à sa main de continuer son chemin gourmand jusqu’aux joyaux même de son désir. Ce qu’il fit, en quelques paroles qui lui arrachèrent un sourire, et à l’instant où sa main vint darder l’orée des lèvres de son sexe, sa deuxième main à elle se posa avec force contre la fesse du jeune homme, la première à sa portée. Guidée par l’embrasement de l’instant, elle le serra contre elle avec plus de poigne encore, ses râles précipités devenant à présent des gémissements se perdant au fond de sa trachée. Ô combien elle pouvait se mordre la lèvre avec force pour les retenir, ils se manifestaient toujours, brisant le silence de l’endroit. Quelques signaux de plaisirs qui eurent tôt fait de renforcer la fougue du jeune homme.
Et c’est dans le but de faire grandir ce désir, bander son plaisir à l’extrême, qu’elle ondula suavement du bassin, profitant un peu plus encore de ses doigts charriant son plaisir, lui laissant à lui, tout le loisir de sentir ses fesses fricoter avec son membre. Le durcir encore plus, le rendre plus imposant, prêt à se tracer un chemin en elle, prêt à l’empaler avec toute la violence qui serait à même de lui faire atteindre le septième ciel. Entre ondulations lancinantes et touchés scandaleux, l’instant sembla durer que de courtes secondes, avant que tout ne se brise, lui arrachant un soupir de frustration, que pour quelques fractions de seconde en tout cas. Plaquée contre le mur, coincée contre lui, sa vue ayant tout le loisir de plonger au bas de son ventre pour apprécier la force du désir qu’il avait pour elle à présent, elle ne pouvait qu’apprécier cet autre genre de spectacle. Cette suite des événements, on ne peut plus logique. Demandeuses encore, ses mains à lui la parcouraient entièrement, comme pour la découvrir plus avant, dans chaque parcelle de sa peau, de la plus intime à la plus commune. Cette sensation délectable lui arracha un ricanement nerveux, insatiable. Laissant encore quelques soupirs la prendre, elle le laissa faire. Qu’il en profite, qu’il brûle tout autant qu’elle, incapable de savoir si ce qui mouillait leur corps encore, était la sueur de l’instant ou l’eau qui continuait de se déverser sur eux. Leurs regards se retrouvèrent, découvrant dans l’un comme dans l’autre plus d’appétit encore, tandis que leurs lèvres étaient dangereusement proches, à se chercher, à tenter quelques confrontations, n’y laissant que des empreintes, avant de s’éloigner. Son souffle raccourci par l’excitation, elle ne put empêcher un sourire d’étirer ses lèvres à sa question et, pour seule réponse première, elle laissa le bout de son pouce venir darder sa langue, celle-ci l’humidifiant légèrement, inutilement sous le flot d’eau qui les trempait à chaque seconde. Le regard désireux, coquin, c’est en laissant ses yeux dans ceux du free fighter qu’elle vint attraper la verge bandée de celui-ci, dans une poigne pleine d’assurance. Et de son pouce innocent, elle entreprit de caresser, en quelques petits cercles rapidement exécutés, le sommet de son gland durci à souhait. Pour quelques secondes à peine, le temps de sourire légèrement, comme elle l’aurait fait quelques instants plus tôt, dans leur joute encore habillée. « Intéressant. » Répondit-elle simplement, abandonnant ses caresses sitôt qu’elle sentit celles-ci faire leur petit effet, entreprenant quelques lents mouvements tout le long de son sexe, pour réveiller toute sa rigueur, le masturber avec gourmandise, envie, et une certaine patience fausse dans le geste. Ne pas traduire sa tension, éveiller plutôt la sienne à lui, regard plongé dans regard. Esseulant sa trique, elle remonta sa main sur son aine, son flanc au niveau de sa hanche, alors que c’était enfin sur ses lèvres qu’elle jetait son dévolu. Juste le temps d’y goûter, d’entreprendre une danse demandeuse avec sa langue, lui laisser le temps d’apprécier la fougue dont elle faisait preuve. C’est en lui mordillant légèrement la lèvre qu’elle le repoussa, tout juste pour décoller son dos du mur, alors qu’elle avait été si confortablement installée. « Mais je pense que ça peut l’être encore plus. » Elle coupa l’eau d’un simple geste, déposant quelques baisers papillons sur ses lèvres, avant de se laisser glisser, lentement mais sûrement. Sautant quelques passages, ses baisers revinrent marquer quelques impressions au niveau de son abdomen, sur ses muscles dont elle pouvait sentir la sculpture précise sous les passages de ses lèvres. Et c’est en prenant son temps, le temps d’apprécier le moindre de ses baisers, le moindre de ses passages qu’elle atteignit bientôt le sésame tant attendu. Le bon plaisir de son farouche étalon. Celui-là même qui se montrait désireux, son intérêt étant toujours tendu à l’extrême, offert à sa vue dans toute sa splendeur. Elle se fit malgré tout désirer, s’aventurant tout près, s’éloignant à d’autres instants, laissant sa langue caresser d’autres endroits plus sensibles encore. Après d’infinies secondes de précieux traitement, ce n’est qu’enfin qu’elle entama le clou du spectacle, laissant d’abord sa langue se balader avec envie tout le long de sa trique, l’éveiller encore un peu, avant de la prendre en bouche. Mettant fin à un supplice rendu probablement interminable par chaque passage de ses lèvres, de sa langue. D’abord mimant la timidité, ses lèvres appliquèrent un traitement tout particulier à cette extrémité si particulièrement, dévorant peu à peu plus d’espace, revenant parfois en arrière, fuyantes à nouveau, avant de revenir en force. Avec plus d’envie, plus de plaisir, d’appétit insatiable, laissant à sa langue également le privilège d’y laisser son empreinte, léchant avidement son sexe bandé, faisant montre de ses capacités, de son application, lui arrachant le contentement à même de pousser son désir à l’extrême, avant de le prendre entièrement en bouche, lui faisant découvrir les tortueux fonds de sa gorge, lui laissant la chance de s’y loger, de s’imbiber de la chaleur de ces lieux, avant de le relâcher, le quittant presque, ne se laissant pourtant que guère peu de temps pour reprendre son souffle. Accompagnant l’acte impertinent de la fellation d’une de ses mains, c’est dans un regard, relevé à son adresse qu’elle lui signifia de laisser libre cours aux pulsions qui le prenaient, dominatrices, ordonnatrices, sévères ou violentes, c’était tout ce qu’elle attendait.
A. Mikhail Dashwood
◮ I want to hurt you babe
▻ Préférence : Les femmes ▻ Célébrité : Jamie Dornan ▻ Messages : 344▻ Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: Re: ▲ decadance hysteria (shawn) Mer 20 Juin - 17:14
Elle venait dévoiler son corps à sa vue, offrant les délices sublime de sa peau et elle pensait qu’il allait rester indifférent. Cela devait être humainement impossible quand on se retrouvait dans sa position et qu’une délicieuse jeune femme venait se dévoiler comme ça. Shawn ne pouvait pas rester inactif, sans rien faire, sans laisser ses mains se balader sur son corps. L’envie de prendre possession de son corps devenait de plus en lus féroce, surtout quand elle venait mouler ses formes voluptueuses contre lui. Ses mains aventureuses se faisaient lentement insistantes sur son corps, venant pour la première fois, prendre la peine de le découvrir lentement. Les formes, la douceur de sa peau, la tension de ses muscles. Il aimait en découvrir la douceur, lentement, en laissait ses doigts parcourir ses seins alors que son envie devenait particulièrement insoutenable. Plus il laissait ses mains la parcourir, plus l’envie inondait son corps. Le jeu prenait maintenant place entre eux et il se décidait à participer, couvrant son corps de caresses indécentes jusqu’à finalement venir se perdre entre ses cuisses, collant le dos de la demoiselle a son corps, lui faisant sentir l’envie qu’il avait pour elle. Son membre prenant de plus en plus d’expansion et se faisait sentir contre ses fesses. L’ondulation de ses hanches lui faisait pousser quelques soupirs alors que ses doigts se montraient un peu plus insistants. L’emprise dans ses cheveux ne faisait qu’augmenter l’ardeur de ses gestes, augmenter la pression de son corps contre le sien, laissant à la jeune femme le loisir de le sentir en force contre elle. Les mains de la jeune femme faisaient naître un sourire sur ses lèvres alors qu’il laissait ses doigts parcourir son intimité, la caresser, sans pour autant se glisser en elle. Ses lèvres se posaient en baiser lent et farouche sur sa peau, mordant de temps en temps la chair ferme de la jeune femme, marquant son passage de ses dents. Ses doigts finirent par quitter la chaleur où ils s’étaient posés un instant plus tôt pour plaquer la demoiselle contre le mur, son corps venant de nouveau prendre place contre le sien. Son membre durci venait effleurer ses cuisses alors que ses lèvres effleuraient lentement celle de la demoiselle. Effleurement lent, se lèvres ne venaient pas se poser aux siennes et il lâchait un léger soupire quand il sentait les doigts de la demoiselle venir contre son membre. Son corps se bandait un peu et l’envie faisait un tour rapidement dans ses veines, devenant beaucoup plus puissante. Hors de question qu’elle lui file entre les doigts une fois de plus, pas maintenant, il ne lui laisserait pas cette chance. Alors que ses doits quittaient son membre, il lâchait un râle, parce qu’il en voulait plus, parce qu’il voulait qu’elle abandonne sa main sur son membre imposant. Un sourire malsain passait sur ses lèvres alors qu’elle lui répondait pour venir le reprendre en main, lui arrachant un râle léger alors que sa main libre venait attraper sa nuque, penchant sa tête pour venir prendre son cou de ses lèvres. Un baiser finit par naître entre eux, sa langue venait chercher la sienne, baiser langoureux, baiser intense, baiser délicieux. Leurs lèvres se quittaient alors que son souffle un peu plus affolé se perdait sur les lèvres de la demoiselle. « -J’ai hâte de voir cela. Hâte de voir comment cela peut être encore plus intéressant.»
L’eau se coupait question de laisser leurs corps en paix et elle venait poser des baisers sur sa peau, lentement, elle se penchait devant lui et ses doits venaient se perdre dans sa chevelure dorée. Renversant rapidement les rôles pour pouvoir s’appuyer contre le mur alors que le chemin tracé par ses lèvres devenait évident. Des frissons de désirs passaient sur sa peau alors qu’elle faisait tarder le plaisir, jouant avec lui, faisant rendre le tout encore plus insoutenable qu’il ne l’était déjà. La langue sur sa peau faisait tendre ses muscles, faisait naître, un soupire, un râle et la pression de ses doigts dans les cheveux de la jeune femme. Son corps se tendait. Son souffle se coupait alors qu’elle enfonçait son membre au creux de sa bouche. Il laissait la demoiselle prendre soin de lui, serrant un peu ses doigts, poussant un peu contre sa tête pour que sa trique se rende encore plus loin entre ses lèvres. Sous ses râles, son membre prenait l’entièreté de l’espace entre ses lèvres, imposant, bandé, durci par ses soins. Un long soupire de sa part alors que son membre quittait la chaleur dans laquelle il se complaisait un moment plus tôt, il aurait voulu qu’elle continue, mais elle voulait autre chose et lui aussi crevait de cette envie.
Il attrapait fermement la demoiselle pour la forcer à se relever rapidement et plaquer la demoiselle contre le mur, passant ses mains sous ses fesses pour qu’elle passe ses jambes autour de lui. Son membre venait lentement caresser son intimité, jouant avec elle, caressant lentement son corps, venant de temps en temps caresser ses lèvres avant de finalement les prendre tout en assénant un coup de reins à la demoiselle pour prendre place en elle, laissant son membre s’enfoncer entre ses cuisses. Un râle perdu, un nouveau baiser qu’il lui offrait alors que son dos se percutait le mur à chaque coup de reins qu’il pouvait lui offrir. Comblant l’espace entre ses cuisses sans douceur, suivant cette envie particulièrement intense, percutant sans vergogne son intimité. Il s’acharnait en elle sans a moindre douceur, cherchant à faire naître les gémissements de la demoiselle, cherchant à lui faire perdre le souffle alors que ses coups de bassin la marquaient sans le moindre remord. Ravageant son entre cuisses avec envie, bougeant, palpant ses fesses, venant l’embrasser de temps en temps pour reculer ses lèvres, mordre sa peau. Ses mouvements prenaient de l’ampleur, allant en elle jusqu’à la garde, jusqu’à lui faire mal, jusqu’à ce que la douleur soit aussi le plaisir, serrant ses doigts sur sa peau, la marquant de son passage. Ses râles se perdaient sur sa peau, ses coups étaient pratiquement violents, le dos de la demoiselle se percutant sous chaque coup et les claquements de leurs corps était délicieux.
V. Paige Knox-Dashwood
MEMBRE PERVERS • part of the dark
▻ Préférence : un peu des deux, c'est plus amusant. ▻ Célébrité : amber heard. ▻ Messages : 211▻ Date d'inscription : 09/06/2012
Sujet: Re: ▲ decadance hysteria (shawn) Jeu 21 Juin - 17:06
decadance hysteria
ERIN B. MARTINEZ & SHAWN M. EVERDEEN
La danse devenait transe, guidée par leurs mains aventureuses se perdant en touchers insidieux, une drogue qui commençait à lui faire perdre pieds, devenir insatiable. Devenir instable. Il n’y avait plus que ses mains à présent, qu’elle brûlait de sentir sur sa peau, contre son corps, aventureuses et sinueuses. Et, comme abandonnée de cet air si farouche qu’elle avait affiché à leur dernière entrevue, elle en redemandait. Encore et encore, et non plus avec simplement des regards belliqueux à présent, dangereusement plongés dans les siens à lui. C’était une toute autre joute qui se faisait à présent entre eux, en les mains expertes du free fighter brisant toute intimité de la jeune femme, usant d’une fausse timidité de prime abord pour darder les lèvres plaignant attention de son vagin. Quelques petits touchés, qui lui arrachèrent des sourcils, quelques soubresauts, un vague gémissement prédisant aisément la fin de tout combat avec elle-même, la fin de toute potentielle fuite qu’elle pourrait accomplir. Quand bien même il ne le devine pas avec autant d’aisance qu’elle, c’était d’ailleurs mieux ainsi, et histoire de refermer sa toile déjà bien tissée autour du jeune homme, elle laissa son empreinte à elle sur son corps à lui. Ferme et puissant, alors qu’elle empoignait son fessier d’une main, venant se frotter sans vergogne contre lui, agiter le ferme de ses fesses contre la fougue de son désir, afin de le sentir grossir encore. Grandir, germer plus encore, s’émanciper jusqu’au supplice. Ce qu’elle s’appliqua à faire, encore et encore, lascive et lancinante, sirène dont l’appel se faisait plus insistant parfois, plus innocent à d’autres moments. Les premiers soupirs le trahirent, et elle se laissa aller à lâcher les siens, soufflant avec lui, laissant échapper des râles de désir pour répondre aux siens, insister, revenir, s’appuyer avec plus d’intensité, écarter plus fermement les cuisses, contracter le creux de son ventre afin de sentir chaque parcelle de ses doigts avec plus d’intensité encore. Il ne se faisait pas assez violeur de ses volontés, dominateur, et, en des mouvements plus sinueux, sensuels, elle fut à même de le faire craquer, retenant une nouvelle lamentation avide alors que ses dents à lui faisaient bataille dans son cou à elle. Laissant probablement quelques marques, qui resteraient, pour de fugaces instants après ça, en marque de leur échange fiévreux. En la seconde qui suivit, son dos avait rencontré le mur glacial de la douche, lui laissant le loisir de prendre les rênes de l’instant : tout assez pour exacerber sa fougue encore, en quelques baisers, en quelques jeux dangereux qui venaient à présent aventurer ses lèvres pulpeuses au niveau de sa verge tendue, demandeuse d’attentions. Celle là qu’elle était à même de lui donner, avec docilité, englobant la trique de ses lèvres, jouant dessus en la léchant, la dardant avec insistance, lui faire profiter d’autres délices que ceux du creux de ses fesses, découvrir sa gorge. Et il en devint désireux à nouveau, sa poigne agrippant sa tignasse l’entraînant à continuer, la motivant à agir avec plus d’application encore. A chaque passage de sa bouche, son sexe prenait ses aises, chaque parcelle de place dans sa bouche, jusqu’à lui couper le souffle à chaque fois qu’il la poussait à dangereusement l’avaler entièrement. Jusqu’aux fonds inexplorés de sa gorge, y trouvant un foyer qui fut à même de lui donner toute sa rigueur. Rigueur dont elle avait bien envie de profiter, ne se relevant malgré tout, qu’une fois qu’il le lui fit comprendre, comme une bête soumise qu’elle n’était pas totalement. Plaquée contre le mur avec hargne, elle sourit, le laissant faire encore à l’instant où il empoignait ses cuisses pour l’attraper, la priver à présent de toute fuite. Elle n’en avait de toute manière plus envie, elle serait pour plus tard, ou une autre fois. C’était à son tour de jouer, ce qu’il fit avec maîtrise, usant de sa verge tentatrice pour la faire fulminer, poireauter elle aussi. Avec aisance, il la faisait s’aventurer sur les chemins intimes de son antre imbibé de cyprine, avant de lui faire rebrousser chemin, de caresser d’autres endroits. Il n’eut aucun mal à lui arracher un gémissement, douloureusement désireux, alors qu’elle se cambrait au possible dans sa position pour frotter son bassin au sien, trouver enfin le contact qu’il ne voulait pas encore lui donner. Don qu’il lui fit, en un coup de rein s’assénant dans tout l’espace offert de son sexe à elle, lui arrachant une agonie maladroite, avant qu’elle ne se mordre la lèvre avec force pour retenir le moindre des émois qui passait violemment du creux de son ventre gourmand, jusqu’à sa gorge crispée.
Résultante d’une trop longue frustration, d’une volonté de lui laisser le loisir de faire plus, encore plus, au gré de son envie, elle n’esquissa que de longs frissons pour tout émois durant les premiers longs instants, ceux là même où il trouvait sa place, se fondait dedans avec insistance, avec ardeur, la pilonnant avec force pour fendre la moindre de ses résistances. Le seul secours qu’il lui offrit, fut un baiser langoureux, auquel elle répondit avec envie, l’envie de retrouver sa langue, de prolonger un échange avec celle-ci, une rencontre sensuelle à même de la faire vibrer jusqu’au bout des orteils. Le temps qu’il prenne ses marques, elle ne put réprimer un léger mouvement du bassin, à même de les rapprocher encore, de lui donner accès aux tréfonds interdits de son antre, lui laisser tout le loisir de la posséder entièrement, lui montrant volontairement le chemin sinueux à même de la mener à la jouissance. Arme de laquelle il s’empara aussi tôt, en de vaillants coups de reins, qui amenaient son dos à se fracasser violemment contre la paroi de la douche et si ce n’était avant tout que son vagin possédé qui s’échauffait, la douleur la traversa bientôt au creux des reins, lui arrachant ses premiers violents soupirs. Se crispant de sorte à sentir chaque centimètre de chair venir s’immiscer avec force en elle, elle esquissa un mouvement pour se redresser, venir resserrer ses cuisses autour de ses hanches, ses pieds caressant parfois l’une de ses fesses, le poussant d’autres fois à continuer. Continuer ses va et vient, ou ces instants où il se logeait profondément en elle, esquissant quelques mouvements pour la faire chavirer, faire vibrer avec sauvagerie le creux de son ventre. Le bruit des chocs de leurs corps étaient rauques et indiscrets, et ces sons indélicats n’étaient que délice au fond des oreilles de la jeune femme, qui se berçait parfois de chaque bruit, accompagné de chaque passage de sa trique en elle. Bercée par ce plaisir si particulier, ce plaisir si unique avec lui, elle se laissait complètement possédée par sa folie. Et ses mouvements emplis de plus de sévérité à chaque coup de reins, finirent par lui arracher ses premiers gémissements, un foudroiement de plaisir la traversant toute entière, arrachant un spasme à son corps alors qu’elle se serrait tout contre lui. C’était de la passion, c’était de la douleur qui la figeait, poupée baisable pour quelques secondes, docile comme jamais, tout juste faite pour intensifier les gémissements qui naissaient au fond de sa gorge. Là, contre son épaule, nichée au niveau de son cou, elle esquissa un sourire mutin, guindée par l’exaltation qui siégeait en elle. Retenant difficilement le grognement qui la prit, elle passa ses mains sur les fesses du jeune homme, en profitant pour remonter ses cuisses, lui offrir encore plus son intimité, avant d’enfoncer avec violence ses ongles acérés dans sa chair. Ragaillardi par ce contact si particulier, il vint l’empaler avec plus d’insistance, la prendre avec violence. C’est une main meurtrière, faite de griffes à même de creuser des estafilades qu’elle laissa remonter dans son dos, les plongeant à nouveau dans sa chair à chaque impulsion qui traversait son corps. Quand bien même elle était incapable de lui rendre la douloureuse passion qu’il faisait éclater en elle à chaque coup de reins, elle espérait presque déjà éveiller un énervement chez lui, une lassitude de la fougue qui la prenait. Elle était déjà comme lassée de cet instant, qu’il se montre violent avec le reste de son corps tout autant qu’avec sa trique, qu’il prenne son corps, le fasse sien, le retourne au gré de ses envies, le porte au moindre endroit de cette pièce, contre ce même mur, où il lui avait pris toutes ses volontés. En un nouveau souffle rauque, emprunt de passion, se terminant sur un gémissement significatif, elle se força au silence en plongeant ses dents dans sa peau. Non pas avec la même douceur dont il avait pu faire preuve, peut-être dans le désir de lui faire mal. Pour quelques secondes en tout cas, avant qu’elle ne doive relâcher, laisser échapper ses soupirs. Dans un instant de calme après – ou avant – la tempête, elle laissa son dos se reposer contre le mur, soufflant légèrement, laissant sa main libre vaquer sur son torse, le caresser, laisser la charnière de ses ongles griffer légèrement sa peau, alors qu’elle le regardait. Sans le lâcher du regard, elle laissa sa main glisser au niveau de son entrejambe, sur son clitoris, s’offrant quelques caresses du bout des doigts, tout juste le temps de réveiller son bassin, le faire onduler légèrement, s’enfoncer sur son sexe à lui avec plus d’insistance, l’attiser à nouveau en quelques mouvements. Qui prirent plus de vigueur, à l’instant ou elle repassa ses bras autour du cou du jeune homme, se resserrant contre lui, plaquant sa poitrine contre son torse, repassant ses doigts dans ses cheveux. « Tu crois que ça peut être plus intéressant ? » Susurra-t-elle au creux de son oreille, dans un souffle sensuel et demandeur, avant de venir mordiller son lobe d’oreille, avidement le goûter avec sa langue. Cette même langue qu’il savait déjà ô combien experte. Demandeuse, sans réellement se l’avouer, elle sourit légèrement, soupirant une nouvelle fois sous le coup du plaisir qu’elle avait à l’accueillir si intimement en elle. Et comme pour souligner son insistance, sa main ne se fit pas inactive, ses doigts glissant entre leurs sexes liés pour venir trouver les autres joyaux qu’il avait encore exposés à ses yeux. Avec douceur, sensualité, lenteur lascive, elle le caressa, faussement timide à nouveau, à quand bien même elle lui était à présent totalement disposée, s’activant afin de le rendre à nouveau fougueux, frondeur. Désireux de découvrir chacune des offres qu’elle pouvait lui faire, chacune des indécences qu’ils pourraient partager, juste cette fois. L’avenir restant incertain.
A. Mikhail Dashwood
◮ I want to hurt you babe
▻ Préférence : Les femmes ▻ Célébrité : Jamie Dornan ▻ Messages : 344▻ Date d'inscription : 13/02/2012
Sujet: Re: ▲ decadance hysteria (shawn) Ven 29 Juin - 2:45
Elle avait sur le pousser à bout, le faire céder, le rendre fou. Elle jouait avec lui, son envie, la sensualité de ses formes et de son corps qu’il avait abusé la première fois. Il laissait ses doigts l’arpenter alors qu’elle laissait ses lèvres le découvrir. Envie salace prenant encore plus place aux creux de son corps. Cette envie de la prendre sans la moindre douceur, de lui briser et ravager son intimité. Ses doits avaient attrapé les cuisses de la jeune femme pour la forcer à passer ses jambes autour de lui. Sentir son corps contre le sien. Jouer de cette envie. Jouer avec elle, comme elle jouait avec lui. Pas question qu’elle soit celle qui domine, c’était son rôle.
D’abord taquin, il avait laissé sa trique passer contre ses lèvres humides pour ensuite se glisser en elle sans la moindre douceur. Coup de reins ravageur, coup de reins briser la barrière de son intimité. Mouvement indécent qui prenait place en elle, son membre qui se frottait à ses parois, qui emplissait son antre, qui percutait son vagina. Ses mains se serraient sur ses fesses, laissant des sillons sur sa peau douce, des marques de ses doigts. Ses coups de reins, imposants, ruinant son antre et les gémissements de la demoiselle qui se faisait entendre de plus en plus. La vitesse qui prenait de l’ampleur, sa trique qui prenait possession de chaque parcelle possiblement vide. Usant d’elle, donnant des coups beaucoup plus violents en sentant les ongles de la demoiselle entrer dans sa chaire, briser sa peau, créer des marques dans son dos. Quelques râles perdus contre ses lèvres, entre quelques baisers ardents et sensuels. Sa langue qui venait passer la barrière de ses lèvres pour chercher celle de la demoiselle alors que ses coups de reins ne cessaient leurs assauts entre ses cuisses. Son corps se couvrait d’une fine couche de sueur, la chaleur étant oppressante entre leurs corps, mais les mains de free fighter forçaient le bassin de la blonde à onduler suavement pour qu’il puisse se glisser plus profondément en elle. Mouvement de hanche de la jolie femme alors que ses mouvements se faisaient puissants. Elle était avide de plus, elle en voulait plus et il n’allait pas cesser et lui refuser cette demande qu’elle semblait vouloir voir comblée. Les dents de la demoiselle briser sa peau, lui arrachant quelques râles alors que la voix de la blonde le faisait sourire. Sourire malsain sur ses lèvres. Idées malsaines prenant place dans son esprit. Elle lui demandait plus, elle le provoquait encore sans se lasser. La rage qui reprenait place dans ses entrailles, lui donnant envie de chose qui biserait plus que son antre féminin, mais son corps. Ses doigts passants contre son corps avant qu’il ne finisse par retirer son membre d’en elle.
Il quittait la chaleur de son intimité, ne lâchant pas le corps de la demoiselle et sortir de cette douche humide. Arrivé à destination, il posait la demoiselle sur le sol et tournait son corps pour plaquer la demoiselle avec force contre les casiers. Aucune douceur. Elle allait souffrir de sentir son membre imposé se glisser en elle, à un endroit plus étroit, à un endroit plus sensible. Ses mains caressaient ses fesses alors que son membre se glissait contre elle, sans pour autant entrer où que ce soit. Laissant son membre caresser cet orifice encore vierge de la pénétration de sa trique imposante. Son râle, son souffle encore affolé qui se perdait dans son cou pour dire quelques mots. « -Je crois que oui.» Ses doigts écartaient ses fesses, tandis que son autre main se passait autour de sa gorge, serrant un peu son étreinte, lui coupant le souffle alors que son membre humide de son passage antérieur se glissait entre ses fesses rapidement. Acte qu’il aimait accomplir, pratique qu’il aimait faire. Son antre encore bouillant d’envie de plus était à maintenant vide de tout contact. Il augmentait la pression contre sa gorge alors que son membre prenait la place déjà retreinte. Coups de reins qui se faisaient maintenant beaucoup plus multiples et violents. Elle le poussait à bout et elle récoltait simplement les fruits de ce qu’elle avait semé un peu plus tôt. Il prenait place en elle, sans douceur, étouffant sa gorge, faisant des marques sur sa peau, mordant son omoplate pour entrer ses dents dans sa chair. Coups de reins rapides alors que sa main quittait sa gorge pour arpenter une chute vertigineuse. Palpant ses seins sans douceur, laissant la marque de ses doits contre sa peau, brisant son ventre et ses seins pour ensuite venir se glisser entre ses cuisses. Ses coups de reins se faisaient violents alors que ses doigts venaient de nouveau caresser son intimité. Ses doigts appuyaient entre ses cuisses, laissant des caresses adroites sur ses lèvres, contre son intimité avant de se glisser en elle après l’avoir délaissé pendant un moment. Glissant ses doigts en elle, alors que sa trique s’enfonçait jusqu’à la garde, ses râles se faisaient présent, aimant cet espace étroit dans lequel il était en train de se glisser. Ses coups étaient brusques. Ses coups étaient violents alors que ses doigts commençaient rapidement des mouvements, aussi rapides que celui de son bassin. Il souillait tout son être, prenant chaque parcelle de son corps, autant qu’il le voulait. Peu importe si elle ne voulait pas de cela, il laissait son membre prendre sa place sans douceur. Plus le temps avançait, plus les coups devenaient de plus en plus profonds et violents. Aucun ménagement. Elle en voulait plus et c’est ce qu’il allait lui donner. Usant d’elle sans le moindre remords. Les gémissements de douleur et de plaisir de la demoiselle qui se faisait entendre, et qui se faisait de plus en plus présent. Son corps appuyé fortement sur les casiers, ses doigts qui s’enfonçaient loin en elle, sans douceur. Son membre gonflé qui la brisait. Ses mouvements qui ne cessaient jamais, son souffle qui lui manquait. Il en crevait, mes ses mouvements rapides et profonds ne cessaient pas.
V. Paige Knox-Dashwood
MEMBRE PERVERS • part of the dark
▻ Préférence : un peu des deux, c'est plus amusant. ▻ Célébrité : amber heard. ▻ Messages : 211▻ Date d'inscription : 09/06/2012
L'embrasement la détruisait à chaque coup de reins, à chaque centimètre de sa trique dévorant son intérieur, tout ce qu'elle avait à lui offrir, les dons précieux qu'elle lui faisait en écartant les cuisses. Docile et asservie à sa violence, initiée qu'elle était devenue à sa poigne de fer, à sa puissance s'enfonçant en elle jusqu'à la garde. Chaque gémissement, s'échappant au fond de sa gorge lui hurlait de continuer, se muant parfois en râles, en rugissements de son désir, appels lancinants des affres de ses pulsions honteuses. Pantin qui prenait des libertés, repoussant les limites de la décence entre eux, en quelques mouvements de bassin, ondulations sinueuses qui le poussaient dans des tréfonds inconnus, des joyaux inexplorés de son vagina. C'était tout ce qu'elle avait à lui offrir, collant son corps au sien, moulant ceux-ci en poussant ces échanges gracieux jusqu'à l'extrême. Encore. Encore. Muée par le besoin de le sentir, elle devenait lionne au creux de son cou, mordant sa chair avec hargne, tout autant que dans son dos, là où ses ongles laissaient quelques tracés sinueux sous la force de leur pression fiévreuse. C'était une drogue, qui la faisait planer, lui arrachait ses meilleurs instants, édulcorant sa journée comme nulle autre pareil. Le sexe. Lui. Cet étalon inconnu et violent, qui lui avait arraché toutes ses volontés à leur dernière rencontre, tout autant que ses vêtements, la plaçant finalement à sa merci. Dans une dépendance indigne d'elle. Elle était devenue joueuse, aventureuse, un genre de garce dont elle jouait que rarement, mais il semblait qu'il soit l'exception à même de confirmer les multiples règles de son tempérament de feu. De ses exigences multiples et si habituelles. L'espace restreint de la cabine de douche se faisait étouffant, oppressant à chaque bouffée de chaleur l'envahissant dans toute sa poitrine, faisant gonfler celle-ci avec force, de sorte à ce qu'elle ne puisse laisser échapper la pression qu'en de profonds gémissements, mutant peu à peu en jouissances naissantes, l'approche d'une apogée, d'un zénith tant désiré, qu'il lui décrochait pourtant si facilement. Leur joute n'avait pas été vaine, et chaque tracé des mains du free fighter sur sa peau ne faisait que l'exacerber encore plus, sirène onduleuse qu'elle était, rageuse subitement, assénant ses coups de reins comme il le faisait, s'empalant sur sa verge avec envie, avec délices. Avec des demandes d'encore, de plus, de ne jamais s'arrêter. Si seulement. Un genre de rêverie comme une transe de droguée, ne faisant qu'appuyer le pathétique de sa petite personne, ou l'unicité d'un eux, de leur relation. Si tant est qu'il y en ait une. Ses griffures éveillaient l'ardeur sauvage de son étalon, si bien qu'elle reprit de plus belle, en traçant d'autres au creux de ses épaules, sentant ses muscles rouler sous ses ongles avec résistance, tout autant qu'elle sentait la chair de sa trique se forcer un passage dans son antre, la dévorer de l'intérieur, l'étouffer comme il avait asphyxié sa gorge par son importance, quelques instants plus tôt. Ses lèvres devenaient la triste exposition de combats entre raison et désirs, alors qu'elle retenait ses jouissances d'arriver en mordant les chairs rosées de celles-ci à chaque fois plus fort. La chaleur lui faisait tourner la tête, tout autant que le moindre des assauts de son attaquant, et la sueur avait pris place, en une fine pellicule sur sa peau, à la place de l'eau de la douche d'il n'y a pas si longtemps que ça. Bien, elle n'aurait plus qu'à recommencer, pour la douche, une fois que tout serait fini. Loin d'elle étaient ces pensées, à l'instant où il se retirait d'elle, la délaissant, suite à sa demande, lui arrachant un grognement de frustration, soufflé tout contre son oreille. Gourmande, avide, vénale, elle rabattit son attention sur celle-ci, collée à lui, frustrée sur son lobe, le léchant, mordillant, suçotant avec finesse. Et sa main agit avec la même dextérité, en galbant la trique de son étalon, en de vifs mouvements calculés dans une masturbation énergique et vigoureuse. Il n'y avait plus de place pour la moindre fausse timidité, c'était à présent une dévoreuse aguerrie qui avait pris place dans son esprit, l'instinct fou qui n'avait trouvé, dans le viol semi consentant de leur première rencontre, que mille plaisirs inégalés. C'est sans lui laisser le moindre échappatoire qu'il l'abandonna, lui laissant l'occasion d'un changement de décor, en la plaquant fortement contre les casiers du vestiaire. A ce contact glacial et sous sa poigne de fer, elle ne put réprimer un frisson, la parcourant du bas de l'échine, jusque tout le long de sa colonne vertébrale, la rendant totalement interdite, figée, simple spectatrice des prochains instants.
Douce saveur d'adrénaline, pimentant le bout de sa langue, celui-là même qui franchit ses lèvres, les caressant légèrement alors qu'un sourire mutin apparaissait sur ses lèvres. Seul son souffle court, saccadé trahissait la peur qui la prenait, insidieusement. Il avait tout le loisir de profiter, de faire d'elle sa chose, ô combien elle le lui avait fait comprendre, en ses gestes, en ses paroles ou en ses regards. Ce qu'elle était devenue maintenant, maintenue contre un mur comme l'aurait été un objet, le peu de douceur qu'il avait pu avoir à son égard sous la douche, ayant à présent disparu. Dominateur, puissant. Et sa trique n'en était que plus désirable, logée contre ses fesses tandis que ses mains, gourmandes et entreprenantes, agissaient comme un avant gout de la suite. Lui arrachant un subtil gémissement, un léger mouvement comme pour se dégager, crispation de son corps, recherche d'une fuite, instinct de survie quelconque, qu'il réduisit à néant de sa verge. Lancée avec force, c'est entre ses fesses qu'elle se ficha avec violence, lui arrachant une plainte douloureuse, étouffée dans l'étranglement que sa main accomplissait déjà autour de sa fine gorge. Un besoin d'air, qui lui fit ouvrir la bouche, chercher de l'oxygène, mais ne pouvoir émettre des lamentations sous le déchirement de son sexe bandé s'insinuant là où il n'avait jamais été. Là où rares avaient été, à même de pouvoir la posséder jusque là, à même d'oser la prendre de la sorte, avec tant d'indécence, en ces actions si salasses. Pour respirer, elle tenta de se dégager une nouvelle fois, surtout de sa poigne autour de sa trachée, sans succès, la brûlure au bas de son dos la plaquant, impuissante, livrée aux délicieux martyrs qui foudroyaient son corps. La crispation la prit, serrant ses épaules alors qu'il plantait ses crocs dans sa peau, rendant plus étroit et douloureux encore, le chemin de son membre en elle. Ce n'est qu'en prenant part à la danse, entrainant ses mouvements en harmonie avec ceux de son bourreau, qu'elle put enfin trouver un quelconque confort, les coïts du free fighter devenant plus souples, coulissant plus facilement en elle, s'enfonçant plus aisément en longueur, chaque nouveau centimètre venant se ficher en elle, lui arrachant une plainte nouvelle. Mais, honteusement, alors qu'il avait abandonné son antre pour lui préférer son cul, le feu au bas de son ventre reprenait de plus belle, les plaintes devenant synonymes de délectations, d'orgasmes à même de germer au creux de sa gorge. Gorge qu'il avait délaissée, palpant, tordant, écrasant ses seins sans douceur, rendant presque ses mouvements de reins plus doux que ses mains. Ou pour avertir des brusqueries à venir, son membre venant prendre entièrement possession d'elle, entrant jusqu'à la garde, sans la ménager, comme ragaillardie par les douleurs qu'elle manifestait. A la recherche d'un quelconque secours, ce n'est que contre le froid des casiers que ses doigts purent se refermer, ses poings se crispant avec force, les plaintes devenant des cris à chaque passage de sa trique. Suintements de son éprouvante passion, lui tordant les tripes sous cette nouvelle fougue la prenant. Ses coups de reins, lancinants aux tréfonds de son orifice interdit avaient suffi à faire disparaître toutes ses barrières, avant même que ses doigts ne viennent offrir quelques délices supplémentaires au corps de la jeune femme. Empalée, prisonnière, elle écarta docilement les cuisses, lui offrant accès à tous les Eden dont elle était gardienne, le priant presque d'agir, de continuer, de prolonger, de s'enfoncer plus encore. Et à mesure qu'il répondait à ces appels, qu'il agissait selon ses pulsions, se faisant hargneux à la sodomiser, son corps ployait, se pliant peu à peu, sous le poids de ces afflictions, ou pour le plonger plus loin encore, ouvrir les voies de son orifice pour que sa verge y trouve une place chaleureuse et accueillante, une drogue de laquelle il ne pourrait pas se passer. La sueur était devenue transpiration, recouvrant son corps sous le coup des foudroiements de douleur, des éclairs de plaisir, de ses doigts s'enfonçant profondément en elle pour aller chercher les trésors recelés au fond de son vagin. Tant d'assauts qui décrochaient déjà ses cordes vocales, en des plaintes jouissives, que le brouhaha à l'extérieur rendait silencieux à de potentielles oreilles indiscrètes. Ils étaient seuls, et ils le savaient assez bien pour laisser cours au salasse de l'instant. Les secondes passaient comme une éternité, et une fraction d'elles-mêmes en même temps, et c'était tout le corps de la blonde qui était déchiré entre ces sentiments contradictoires, ces pulsations différentes qui secouaient tout son être. Avide, en le sentant faiblir, elle se redressa, reprenant quelque peu de sa splendeur, gardant pourtant son statut de chienne au cul baisable, en l'appelant à rester en elle, à sévir encore. En cette magie de l'ondulation de son dos, agitant ses seins, ses fesses pour venir se coller autour de son membre, se resserrer et lui promettre une chaleur trop confortable pour être quittée. Des appels, petits jeux à même de revigorer sa fougue, la replonger dans sa transe faite de tourments enflammés, d'apothéoses dont elle venait hurler les bienfaits, les étouffant parfois dans un de ses bras, les laissant, d'autres fois, atteindre les oreilles qui passeraient par là. Il la bouffait de l'intérieur, avec sa trique, avec ses doigts, avec cette obsession qu'elle avait pour lui, pour sa poigne. Gourmande, elle esquissa un sourire, relevant le regard vers son tortionnaire délicieux, attrapant sa main pour l'extraire de son antre, laissant à sa trique tout le loisir de la faire jouir à elle seule. En portant la main du jeune homme à ses lèvres, elle entreprit quelques imitations de sa langue sur son pénis, léchant avidement, sans pouvoir réprimer les gémissements et les frissonnements que ses coïts continuaient d'éveiller au son sein. Lécheuse, suceuse, sa langue serpentine goûtait à la chaleur de son entre jambes, avec agilité, suçotant de ses lèvres le bout de ses doigts, avant d'enfoncer ceux-ci dans sa bouche, comme une sérénade lancée à sa bonne volonté, un cercle vicieux, hypnotique duquel elle était prisonnière.
A. Mikhail Dashwood
◮ I want to hurt you babe
▻ Préférence : Les femmes ▻ Célébrité : Jamie Dornan ▻ Messages : 344▻ Date d'inscription : 13/02/2012
Elle demandait plus à lui. Salaud en manqué de sexe, cherchant à abuser de ce corps dont il aimait de plus en plus prendre possession. Il avait fait preuve d’un peu plus de douceur, aux premiers abords, sous ses gestes brutaux, la prenant moins comme un objet à même de se faire baiser et ne servant qu’à se déverser en elle sans la moindre honte. Il la prenait sans douceur, usant son entrejambe, détruisant ses intérieurs sans vergogne. Il la basait contre le mur de la douche, entendant les gémissements de la demoiselle devenir de plus en plus intenses, ses râles se faisaient tout aussi insistants. Il sentait la demoiselle désireuse de jouir, mais tout autant désireuse de plus, faisant naître la bête en lui, celle qui allait la briser sous tous les angles sans douceur et sans retenue.
Il s’était détaché d’elle pour la sortir de cette pièce oppressante, pour laissant son membre errer dans des endroits bien interdits qu’il aimait visiter. Il sentait l’envie de fuir, la peur en elle, mais ses mains toujours aussi avides d’elle la retenaient sans qu’elle ne puisse partir. Hors de question qu’elle évite cet assaut qu’elle avait cherché et provoquer. Son membre s’enfonçant en elle, sans trop de douceur, faisant se crisper son corps de douleur, faisant se tendre ses muscles et brisant son corps d’une tendresse ravageuse. Sa main s’acharnait déjà contre sa gorge, lui brisant doucement cette chance de respirer aisément pour arpenter son corps et se glisser entre ses cuisses. Pour lui rendre le plaisir dont elle manquait alors que ses coups de reins se faisaient trop intenses, arpentant cet endroit où il ne devrait pas se trouver et ou l’espace réduit avait le don de le rendre encore plus excité, l’espace se refermant sous chaque coup de reins, rendant les sensations délicieusement atroces. Il grognait contre sa peau, lui offrant la douleur de ses dents la marquant alors qu’elle commençait doucement à se détendre, lui laissant une marge de manœuvre bien plus grande, rendant ses coups de reins bien plus souple, laissant ses doigts arpenter son intimité pour rendre l’acte un peu plus agréable. Ses coups de bassin ne pouvaient réduire en vitesse tellement l’excitation était intense, son membre se faisant très imposant en elle et rendant surement ses mouvements un peu plus douloureux. La demoiselle ondulait lentement les hanches, laissant son membre s’enfoncer jusqu’à la garde, laissant ses doigts la fouiller sans retenue. Indécise entre le plaisir et la douleur, la jeune femme y prenait lentement gout et les mouvements du bassin de Shawn se faisaient de plus en plus profonds.
La main de la jeune femme venait retirer celle du free fighter d’entre ses cuisses, son autre main se posait sur ses hanches question de pouvoir entrer encore plus loin en elle. Vision d’excitation alors qu’elle venait porter les doigts de Shawn à ses lèvres. Ses coups de reins se faisaient plus fort alors qu’un râle s’échappait de ses lèvres. Son membre bandé comme jamais, il la plaquait encore plus fort contre les casiers froids, laissant ses doigts allez dans sa bouche lentement, jouant contre sa langue. Il grognait de plaisir. Continuant ses coups de reins, malgré la fatigue qui se faisait sentir. Apogée de plaisir alors qu’il continuait en enfonçant lentement ses doigts entre ses lèvres avec la forte envie de s’immiscer entre ses lèvres et qu’elle le prenne en bouche une fois de plus. Vision délicieuse. C’est dans un coup de reins profond qu’il se déversait en elle dans un râle non contenu, ses coups de bassin qui continuait jusqu’à ce qu’elle fasse de même. La sueur contre sa peau, la chaleur qui prenait possession de son corps alors que les gémissements de la demoiselle ressemblaient plutôt à des cris. Ralentissement de ses coups de hanches alors qu’il retirait ses doigts d’entre ses lèvres pour les poser contre ses hanches, assénant encore quelques coups lui servant à se vider complètement. À bout de souffle, il posait son front contre le visage de la demoiselle. Son souffle court, son souffle perdu alors qu’il ne se retirait pas encore d’elle, prenant simplement quelques instants pour respirer correctement, son visage posé sur la peau moite de la belle. Des baisers déposés au hasard contre sa peau alors qu’il parlait dans le creux de son cou. « -J’ai le droit de savoir ton prénom ou tu vas encore jouer la mystérieuse?» Un rire alors qu’il finit par se détacher d’elle doucement, sans trop lui faire mal, elle devait déjà être bien sensible à tous les niveaux. Lui, la toisait encore un moment, aimant cette vue de son corps délicieusement bandant. Son souffle commençait à reprendre un rythme normal, son cœur battait moins fort et la chaleur se faisait moins étouffante. Il attrapait la demoiselle dans ses bras pour la poser sous la douche avec lui, ils allaient en avoir besoin tous deux. Le temps de quelques minutes, pour ne pas laisser leur corps en sueur. « -Alors. Scénario possible numéro un. On se barre chacun de notre côté. Scénario deux, tu viens prendre un verre avec moi quelque part et peut-être récidiver un peu plus tard dans la soirée.» Un souffle dans son cou et il se reculait pour sortir de la douche et commencer à s’habiller.
V. Paige Knox-Dashwood
MEMBRE PERVERS • part of the dark
▻ Préférence : un peu des deux, c'est plus amusant. ▻ Célébrité : amber heard. ▻ Messages : 211▻ Date d'inscription : 09/06/2012
La sirène dangereuse et tentatrice n’était plus, ayant perdu de sa superbe pour s’offrir aux jouissances profondes d’une arrachée passionnelle, aux bons plaisirs de sa transe honteuse, cette drogue à ses souvenirs, à son esprit qui ne trouvait de répit à ces tortures assénées quelques temps plus tôt. C’était son corps, sa fougue, ses moindres gestes qui avaient envahi l’esprit si humain de la jeune femme, la rattrapant inlassablement dans ses songes, cauchemardesques tout autant que délicieux, au souvenir de sa trique en elle, ç’avait été son bassin qui s’était dangereusement crispé, ne trouvant que le vague réconfort de ses doigts experts, peu prometteurs en comparaison des traitements qu’il lui avait faits de force. C’était tout bonnement en esclave de ses pulsions qu’elle était revenue ici, irrémédiablement ramenée vers un fantôme du passé, oubliant sa fierté bafouée pour l’offrir en sacrifice, l’obtention de nouveaux instants frivoles, dévastateurs de passion, échaudés et brûlants au creux de ses reins. Elle avait été maîtresse de leurs joutes verbales, feignant l’indifférence avec talent, ne trouvant pourtant pas d’étalon aussi prometteur que le blondinet sur lequel elle jetait un implacable dévolu : ce soir il était à elle, elle s’en était fait le serment en l’apercevant de loin, le dévorant d’un regard affamé. Et maintenant, elle était sienne, offrant son corps aux sévices débordant de son esprit, tous les affres violents qu’il voudrait bien lui offrir, ces attentions fougueuses à même de faire taire l’incendie de son corps, l’insatiable désir qu’il avait éveillée en elle, en abusant de son corps avec envie et passion, en asservissant la moindre parcelle de son esprit à ces inlassables souvenirs délicieux. Nul besoin de savoir son nom, de savoir à quoi résonnait cette rage qui l’avait réduite à néant quelques jours plus tôt, bien peu important dans ces informations futiles, il n’y avait que lui, son corps monstrueusement tentateur, son ardeur à même de la faire ployer, tout ce qu’elle offrait, tout ce qu’il prendrait. La mascarade avait merveilleusement bien fonctionnée, passant d’intègre à indécent, prisonniers l’un comme l’autre du souvenir de cette baise volée, de l’énigme sempiternelle que l’autre pouvait représenter. C’était sur ça qu’elle jouait, éternellement, à s’offrir à lui sans se dévoiler complètement, gardant une part d’intérêt, un mystère qui le poussait à aller plus loin dans le vice, dans les tourments de son esprit, à la recherche de réponses. Manipulatrice de sa fougue pour quelques instants, la dirigeant à l’endroit précis, réceptacle de ses désirs les plus sombres, juste assez pour qu’il soit enivré, envouté, désire son corps tout autant qu’elle avait rêvé du sien. La mascarade avait opéré aussi simplement que dans un claquement de doigts, les rencontres rauques de leurs bassins rythmant le silence épais de l’endroit. C’était une intimité bouillante, demandeuse et gourmande qu’elle lui avait offerte, écartant les cuisses avec envie, dans un appel tonitruant de sa verge à pénétrer son antre, la posséder, la faire ployer, la rendre esclave, enivrée, envoûtée, charmée. Il regorgeait encore de cette même violence, qu’elle avait doucement appelée dans chacun de ses gestes, chacune de ses attitudes faussement candides, son regard appelant à l’indécence là où ses actes auraient pu se faire innocents, maladroits. C’était tout un brasier qui l’avait prise, l’amenant fatalement aux quelques prémisses de jouissance qui atteignirent ses lèvres, sensiblement audibles à ses oreilles, difficilement tus au fond de sa gorge alors qu’il s’était fait lascif, lancinant, puissant et impérieux. Et la situation lui avait échappée, sans pour autant qu’elle n’en soit gênée en quoique ce soit, se réduisant à l’état d’objet dont il profitait avec plaisir, usait et abusait avec aisance, sans qu’elle ne fasse montre de la moindre résistance. Folle qu’elle était devenue, happée dans le chaos de ses pulsions profondes, ces désirs inavouables, ces faims violentes qui la torturaient, l’amenaient dans des travers de ce genre, se faire ravager par un inconnu, sans s’en fourvoyer plus que de mesure, avoir joué avec lui, et en redemander. Se faire docile, à l’instant où il la plaquait avec force contre la froideur des casiers, la laissant désormais totalement asservie au flot d’envies qui le prenait, il disposait d’elle sans hésitation, sans vergogne. Elle récoltait ce qu’elle avait semé, dans une douce punition s’enserrant autour de sa gorge alors qu’elle esquissait un mouvement à la recherche d’une échappatoire. Rabattue à son état de pantin, de simple poupée dont il avait abusé à leur première rencontre. Mais c’était la douleur des conséquences de son imprudence qui la prenait, sévère au creux de son dos, brûlante entre ses fesses, à l’endroit où la trique imposante du free fighter prenait possession d’elle, la réduisant à sa merci, en quelques émois douloureux écorchait sa gorge, franchissant ses lèvres en des plaintes meurtries.
Desquelles il ne se fourvoya nullement, se servant de sa fougue pour se faire plus imposant, dominant exclusif de l’instant, là où, impuissante, écrasée par le plaisir et la douleur, elle ne pouvait que subir. Le rythme tonitruant de son bassin se choquant avec indécence contre son dos, les centimètres imposants de sa chair s’immisçant en elle, la fracturant entre peines et jouissances, faisant monter des larmes douloureuses de passion à ses yeux, sans pour autant que l’acidité de ce sel ne se déverse sur ses joues, la fierté déplacée dont elle faisait preuve en ces quelques instants l’amenant à se faire farouche. Ou plus docile encore, alors que la crispation la quittait peu à peu, s’assagissant en sentant l’ardeur avec laquelle il s’aimait à prendre possession d’elle. Si la douleur ne la quittait pas, c’était le désir brûlant revenant au galop qui lui faisait écarter les cuisses, détendre les muscles de son bas ventre, s’offrir à ses doigts, s’offrir à son membre bouillonnant de fougue. Elle était celle qu’il baisait avec ardeur et puissance, réduite, il fallait se l’avouer, à ce qu’elle avait tant désiré, tant attendu de leur échange, de chaque regard qu’elle avait posé sur lui. Faussement candide, exposée à ses travers les plus sombres, les afflictions devenant passion, envies mordantes qui la faisaient onduler du bassin avec impudeur, l’invitant à prendre possession d’elle, de son corps, de chaque parcelle de sa bonne volonté. Les rares plaisirs qu’il avait daigné lui offrir, en ses doigts décrochant ses cordes vocales à s’abattre contre son intimité, elle se le supprima, tirant sur la main du free fighter pour se contenter de sa trique assassine plantée séant, cherchant encore quelques retranchements à sa passion. Qu’elle ressentit comme meurtriers, alors qu’il emplissait ses mouvements déjà rauques au fond d’elle, dans cette parcelle privée de son corps, alors que sa langue s’acharnait à goûter chaque saveur de sa cyprine déposée sur ses doigts, aguicheurs, passionnés, dévorés et dévorants à la fois, elle se faisait gourmande, exigeante, frondeuse et affligée à chacun des gémissements rauques qui s’échappaient du fond de sa trachée. C’est avec une nouvelle force, ragaillardie, qu’il l’amena à violemment retrouver la froideur des casiers, la redressant avec hargne, resserrant brusquement l’espace intime où il s’était imposé, redonnant tout le scabreux de la douleur à ses coups de reins. C’était à nouveau la douleur qui la déchirait, en quelques plaintes à la criée sans qu’elle ne puisse les retenir, impuissante, se contentant de déverser sa hargne à elle sur les doigts qu’il enfonçait dans sa bouche, laissant ses dents les écorcher, sa langue les caresser, et sa gorge les imprégner des plaintes qui lui échappaient. L’épiphanie de leur instant lui fut offert dans une attaque tonitruante, s’abattant au fond de ses fesses avec un élan grivois, lui déchirant le bas ventre dans une plainte à la charnière de la jouissance. Qu’il s’appliqua à provoquer, la lui amenant en quelques lascifs mouvements s’enfonçant en elle, l’orgasme la prenant de part en part, crispant ses jambes avec force, créant une bataille violente au creux de son ventre, incendiant ses reins en des braises brûlantes, et la réduisant à chercher un tant soit peu de fraîcheur, moulant son corps contre le métal des casiers, son souffle se perdant au creux de l’instant, contre sa peau rougie pour l’effort, les flammes qui continuaient de faire palpiter son cœur à toute allure. Son corps était devenu salement moite, elle ne s’en rendit compte que lorsqu’il cessa enfin ses attaques, les gémissements qui avaient ponctué cette fin passionnée redevenant des soupirs, des souffles saccadés qui retrouvèrent peu à peu leur calme, une certaine maîtrise, à peine, alors qu’il n’avait pas encore daigné la quitter. Et elle n’en avait pas envie, de toute manière, complètement asservie qu’elle était, désireuse de revenir quelques secondes en arrière, profiter encore de toute sa fougue bandée à souhait, se faire détruire par cette jouissance ravageuse. Elle laissa son souffle se mêler à celui du jeune homme, n’esquissant qu’un vague sourire alors qu’il retrouvait sa place dans son cou, en un questionnement lancinant, qui continuait visiblement d’envahir ses pensées. Bien. C’était un statut d’étrangère qui lui plaisait somptueusement.
« Ne me dis pas que ça te lasse déjà, que j’aie une petite longueur d’avance sur toi. » Baiser une inconnue, quel luxe dont il était probablement le seul détenteur, alors qu’elle ricanait légèrement, passant une main sur son visage, laissant son pouce dangereusement darder le charnu de ses lèvres, en un sourire mutin. « Je peux te dire mon nom. Mais une part de mystère, c’est toujours plus excitant, non ? » Et elle était toujours la blonde hypnotique et sexy, au lieu d’être Erin, juste Erin. Elle s’en complaisait parfaitement. C’est son dos qui vint rencontrer la fraîcheur, ses fesses dangereusement enflammées qui retrouvèrent un secours, alors qu’il la quittait, cachant le vide qui la prenait subitement, en se retournant pour lui faire face. Ne répondant qu’un sourire au regard gourmand qu’il laissait vaquer sur elle, se mordillant légèrement la lèvre inférieure. Ça n’avait en rien tari l’irascible désir qu’elle avait pour lui, encore et encore, que plus puissant encore, des souvenirs qu’elle conservait en son esprit encore échaudé. Le secours qu’il lui offrit, la ramenant sous les jets délicats de la douche, lui arracha un soupir de complaisance, alors qu’elle se débarrassait de la sueur de leurs ébats, de la douleur dont les quelques répercutions la hantaient encore au bas de l’échine. Elle se laissa cette fois-ci à tremper ses cheveux, se laisser complètement happer par cette douce récompense, qui perlait sur sa peau laiteuse, sans qu’elle ne s’en soucie. Les mots, envoûtants susurrés au creux de son cou appelèrent à nouveau son esprit à se faire bataille, dans un supplice qui la laissa silencieuse, malgré le sourire qui traçait ses lèvres. Entre ses certitudes farouches, qui l’auraient faite partir sans se retourner, et ces désirs indomptables dont elle restait toujours plus quémandeuse. Quelle guerre, entre la femme indépendante et celle irrémédiablement désireuse. C’est quelques minutes sous la douche encore qu’elle se laissa le temps d’hésiter, rejoignant le jeune homme, passant juste sous son nez pour s’emparer de sa serviette – elle n’en avait pas amenée une dans sa robe après tout – laissant le tissu duveteux et déjà trempé s’aventurer sur ses courbes, sirène à nouveau, reprenant son aplomb de charmeuse inconditionnelle. Dos à lui, elle retrouva ses vêtements, commençant par repasser son sous vêtement le long de ses jambes, avant d’enfin daigner lui faire montre d’un attention, jetant un regard amusé par-dessus son épaule. « Je bois de la tequila. De la bonne, ça doit être plutôt facile à trouver, non ? » C’était lui qui régalait après tout et en ces paroles, elle chassait ses doutes et l’incertitude qu’elle avait laissé planer jusque-là, le rejoignant après avoir soigneusement enfilé sa robe. Comme si de rien n’était, avec toute la simplicité du monde. « Je te suis, et peut-être qu’en bons récidivistes, tu pourras retenter ta chance pour trouver mon nom. » Le lui décrocher, au milieu de ses certitudes, son silence oppressant, envoûtant et déroutant. Pour ponctuer ses mots, elle arqua simplement un sourcil, l’invitant à mener la danse, il le faisait si bien.
A. Mikhail Dashwood
◮ I want to hurt you babe
▻ Préférence : Les femmes ▻ Célébrité : Jamie Dornan ▻ Messages : 344▻ Date d'inscription : 13/02/2012
Elle l’avait rendu fou et elle avait récolté ce qu’elle avait su parfait provoquer. Shawn n’était pas un joueur comme elle, ses limites et ses barrières étaient bien basses, surtout quand il était question de sexe. Il n’avait pas envie que la plantureuse blonde lui file entre les doigts, surtout quand elle laissait à sa vue es courbes de son corps et les charmes dont elle semblait abuser. Il ne voulait pas être son pantin et en dominant qu’il était, il ne laisserait pas la jeune femme l’allumer à souhait. Elle avait pu le remarquer alors qu’il violait son corps dans tous les sens, prenant ce qu’il voulait prendre sans lui demander quoi que ce soit. Laissant ses doigts passer en elle, laissant son membre se fondre dans le creux de ses reins sans la moindre douceur, jouissant de cette douleur qu’elle pouvait ressentir alors qu’il arpentait l’espace qu’elle ne voulait pas lui offrir. Faisant naître les râles entre ses lèvres rougis par le plaisir, laissant son souffle masculin se perdre sur la peau de la demoiselle. Pratique qu’il aimait et qui allait surement se reproduire si elle continuait de venir lui quémander des séances aussi salaces. Il allait abuser de son corps alléchant sans le moindre remords comme il venait de le faire, sans prendre garde à prendre soin d’elle et comblant ses envies masculines avant de combler les siennes. Percuté dans tous les sens, il avait fini par déverser son sang blanc dans le creux de ses fesses, laissant son corps brûlant se mouler au sien pendant un court moment, le temps de reprendre son souffle, volant quelques baisers à sa peau moite. Il se laissait contre elle, tentant de retrouver l’envie de bouger pour faire autre chose que de souiller son petit corps. Ses doigts caressaient rapidement ses hanches pendant un moment, laissant son souffle se perdre sur sa peau. Envie de prendre une douche, envie de prendre un verre et de quitter ces vestiaires avant qu’on ne se plaigne puisqu’il était hors d’accès.
Son corps se détachait du sien, entraînant une nouvelle fois la demoiselle sous la douche, pour une tout autre raison. Il laissait l’eau froide coulée contre sa peau, laissant la sirène en plan pour entreprendre de se vêtir jusqu’à ce qu’elle ne laisse sa présence venir flâner près de lui, volant la serviette qu’il avait encore autour de sa taille alors qu’il s’employait en enfiler ses vêtements. Une envie de prendre un verre, une envie d’en savoir un peu plus sur elle, mais elle semblait vouloir rester muette sur le sujet. Ce n’était pas son genre de se montrer insistant alors il se contentait de se vêtir et de venir retirer la chaise qui bloquait la porte en posant son regard sur elle, sourire en coin posé contre ses lèvres. « -Je vais me lasser de ne pas savoir ton nom. À trop jouer, le jeu devient ennuyeux. Fais attention.» Il poussait la porte pour attraper la demoiselle par le bras et l’entraîner dans son mouvement qui les menait tout droit vers la sortie. Il se frayait facilement un chemin entre les corps et les êtres absorbé par les combats qui ne semblaient pas cesser ce soir. La porte se poussait, le vent frais venait percuter le visage du free fighter dans un soupire. Après la chaleur intense qui avait parcouru son corps, le vent frais de la nuit faisait passer des frissons sur sa peau. Elle avait dit oui pour le verre alors il faisait venir la demoiselle vers sa moto pour lui tendre son casque, il allait s’en passer. La route filait sous ses yeux, il se dirigeait vers un bar quelconque. Qu’importe. La vitesse. La sensation de rouler, il avait toujours aimé. La moto se stationnait et il faisait signe à la plantureuse blonde de le suivre pour entrer dans le bar et se poser à une table. Il laissait demoiselle prendre place où bon lui semblait et il faisait un signe à la serveuse pour qu’elle amène son petit cul, question de leur servir quelque chose à boire. Il n’avait pas que cela à faire, attendre. « -De la téquila pour de la demoiselle et je te prendrais une bière.» Pas de merci, pas de politesse, il n’y avait pas de cela avec lui. Son regard gourmand observait la demoiselle, glissant sur ses formes avant de remonter lentement à ses yeux, sans la moindre gêne. Loin de se douter qu’i avait déjà vu ses formes auparavant, sous d’autres jours bien moins gracieux, il laissait quelques billets trainer sur la table alors que la serveuse revenait poser les verres contre le bois de la table. Shawn n’aimait pas parler pour dire des choses vides de sens. « -En temps normal, je ne demande pas le nom des femmes qui passent un moment avec toi. Tu devrais cesser de jouer à ton petit jeu avant que je ne me lasse.» Ce n’était pas une menace, mais un fait. Il prenait sa bière entre ses doigts pour prendre une longue gorgée, ne quittant pas le regard de la demoiselle du sien. « -Je ne suis pas du genre à mener une petite enquête pour en savoir plus, je préfère que tu me donnes ce dont j’ai envie.» Il arquait un sourcil, prenant une nouvelle et longue gorgée de son verre, après le combat et cet ébat, il mourait simplement de soif.
V. Paige Knox-Dashwood
MEMBRE PERVERS • part of the dark
▻ Préférence : un peu des deux, c'est plus amusant. ▻ Célébrité : amber heard. ▻ Messages : 211▻ Date d'inscription : 09/06/2012
C’était la réalité qui, peu à peu, reprenait son emprise autour de l’instant. La ramenant brusquement au cœur de la chaleur qui ravageait son corps, la douleur qui rattrapait quelques parcelles de sa peau, et la folie qui la hantait encore ; rendant la farouche blonde gourmande à souhait, chercheuse de quelques autres instants fougueux et honteux. Pas maintenant, il semblait vouloir s’appliquer à redonner un tant soit peu de décence à leur soirée, fait exceptionnel, là où à leur première joute, il n’avait eu aucun remord à l’esseuler après avoir abusé d’elle au gré de ses envies. Il se faisait ignorant et indomptable, comme si les longues minutes qu’ils venaient de partager dans la sueur et la passion n’avaient pas existé, comme s’il n’avait pas cédé aux appels lascifs de son corps. Qu’il agisse tel qu’il le souhaitait, si tant est qu’il ne cesse de la prendre avec autant d’ardeur et de violence. Si elle était une charmeuse aguerrie, il en allait de même pour ce qui était de feindre l’indifférence, si bien qu’elle s’appliqua à en faire de même, profitant à elle seule de la fraîcheur de la douche pour de longs instants, se débarrassant de la sueur de leurs ébats pour retrouver un semblant de dignité, cet air pompeux avec lequel elle était arrivée ici, se rendant ainsi tout son pouvoir de séduction : après tout, même s’il fallait que pour une quelconque raison la soirée vienne à se finir avec lui, il pouvait toujours y avoir un nouvel Apollon pour croiser son chemin. Quoique. Après ces doux plaisirs dont les jouissances résonnaient encore dans son esprit, elle saisissait sa chance sans réfléchir, acceptant le verre qu’il lui offrait : en guise de courte trêve ou de nouvelle phase de préliminaires. Il n’était pas du genre, ça crevait les yeux, à inviter les minettes qu’il baisait à boire un verre juste pour le plaisir de papoter, et ce fait qui la rendait unique lui laissait une saveur d’assurance au creux des reins. Tout autant qu’il était devenu une drogue palpitant dans son sang, elle avait su trouver une place bien particulière dans son esprit à lui ; loin d’elle l’envie que ça aille plus loin qu’une baise violente, dénuée de sentiments. A mesure que ses vêtements retrouvaient leur place sur son corps, elle redevenait l’ingénue dont elle se grimait, se contentant d’un sourire mielleux à son premier avertissement. Etonnant qu’il fasse une telle fixation sur ce qu’il ignorait, un simple nom, comme si le savoir pourrait changer quoi que ce soit en la fièvre de leurs ébats. Qu’importe, elle l’ignora tout simplement, s’accrochant à son bras pour profiter de son corps puissant et se frayer un chemin plus facile au milieu de la foule : il semblait pouvoir écarter les attroupements plus facilement avec sa carrure plutôt qu’elle. Outre le fait que la plupart des hommes s’applique surtout à se coller à elle pour capter son attention, elle était plus petite que le free fighter, bien moins repérable aux premiers abords, malgré ses charmes plantureux indéniables. L’air frais fut un énième délicieux présent à cette soirée, le petit vent s’étant levé sur Tijuana, exacerbant l’écart de température entre son corps encore puissamment fiévreux, et le monde qui avait continué de tourner malgré leur échange secret dans les vestiaires. Docile à nouveau, elle laissa ses pas s’ancrer dans ceux de l’homme, le suivant alors qu’il se dirigeait vers une imposante moto quelques mètres plus loin : ça ne l’était guère, de le voir chevaucher une telle monture, si bien qu’elle arqua simplement un sourcil lorsqu’il lui proposa un casque. Rares étaient les hommes fiers et machos qui avaient daigné lui faire connaître un trip à leur côté, probablement persuadés qu’elle était une petite effarouchée craignant de faire quelque trajet que ce soit sur un engin pareil. Pauvres fous, mais elle ne s’en était jamais fourvoyée plus que de mesure, obtenant, de toute manière, à chaque fois ce qu’elle souhaitait. Sous la vitesse, l’excitation la prenant à nouveau aux tripes, le vent se faisait plus violent à s’abattre contre son corps, en de délicieuses sensations brutes qu’elle n’avait plus connues depuis son départ des Etats-Unis. A ses souvenirs, il n’y avait eu que son frère aîné pour lui faire vivre de telles sensations sur une simple moto, la faire vibrer sous la célérité d’une simple bécane lancée à toute allure sur les routes qui leur ouvraient grands les bras.
C’était donc ici, dans ce bar où il jetait son dévolu, qu’allait se poursuivre leur joute. En mettant pied à terre, elle laissa ses azurs découvrir un peu l’endroit, le silence alentours ; ils étaient quelque peu sortis de la ville, sans pour autant la quitter réellement. Bon choix, du moins elle l’espérait, comme si la tequila pouvait avoir différentes saveurs selon l’endroit. Ils entrèrent et alors qu’il lui laissait le loisir de choisir leur table, elle jeta son dévolu sur une un peu à l’écart des autres ; seule, charmeuse et aventurière, elle se serait posée au milieu du bar, à la vue de tous, offerte comme une marchandise à qui pourrait la charmer, mais maintenant, attirer l’attention n’était pas son but premier. Elle avait après tout, sa compagnie pour le reste de la soirée. En s’y installant, son regard vaqua une nouvelle fois autour d’eux, partant en reconnaissance pour trouver quelques autres personnes, dont la serveuse qui approchait au premier signe du free fighter. Il prenait les rênes, elle le laissait faire, reprenant un statut de chasseuse observatrice pour de fugaces secondes. Jusqu’à sentir le regard brûlant du jeune homme se poser sur elle, capturant à nouveau toute son attention. Elle retrouvait enfin les prunelles de ses yeux, esquissant un sourire presque inconsciemment, se penchant légèrement sur la table alors que la serveuse ramenait leurs verres. Au moins, elle captait assez l’attention de Shawn pour qu’il ne daigne même pas laisser s’aventurer ses yeux sur les formes gracieuses – mais bien moins plantureuses, avouons-le – de la si jolie serveuse. Tant mieux, ça aurait presque eu le don de la rendre jalouse ; en bonne sirène qu’elle était, elle n’accepterait probablement pas de se faire voler la vedette par qui que ce soit d’autre. Pas ce soir en tout cas. Pas tant qu’elle était là, pour ce qui était du reste, il pouvait bien vouer sa vie à faire ce qu’il voulait. Prenant sa consommation entre ses mains, elle laissa le liquide clair tourner dans son verre, lentement, esquissant quelques mouvements lents de ses doigts fins. Le même avertissement revenait, présenté sous des formes plus flatteuses, qui lui arrachèrent un ricanement. Et là où elle avait laissé ses yeux charmer l’alcool qu’il lui avait offert, elle retrouva son regard, le soutenant de ces lueurs félines et insondables dont elle avait parfaitement su jouer, à quelques kilomètres de là. « Eh bien. Et est-ce que l’insistance que tu mets à trouver le mien me rend spéciale alors ? » Il était la blonde dont il était trop gourmand pour pouvoir agir avec décence, peut-être bien qu’elle était spéciale, unique d’une manière bien grivoise. Ou peut-être que c’était sa façon d’agir avec n’importe quelle demoiselle. Sous son insistance lancinante, elle arqua un sourcil, se penchant un peu plus comme pour lui livrer un secret, ce qu’elle fit, un air de défi luisant au fond des yeux. « Si tu m’avais laissé faire mon repérage comme prévu la dernière fois, tu saurais probablement déjà mon nom. » Elle marqua une hésitation, joueuse, haussant les sourcils ; elle n’échangerait ses abus contre de la patience pour rien au monde, mais se faire désirer était définitivement un art dans lequel elle excellait. En buvant une gorgée de sa tequila, elle se laissa aller à faire durer le suspense encore un peu, songeuse. En le regardant à nouveau, elle ricana, riant légèrement de l’impatience qu’il avait sans cesse ; s’il pouvait avoir son corps par la force, il n’en était pas de même pour les tréfonds de sa personne, les pensées sinueuses qu’elle pouvait avoir, les secrets dont elle recélait ; en effet, son nom n’était pas écrit au creux de ses reins ou au fond de son antre. « Tu n’aimes pas vraiment avoir un train de retard, n’est-ce pas ? » Ce n’était pas tellement un besoin irascible de savoir son nom qui le poussait à insister, juste de la fierté. Qu’importe. Elle était lassée également, c’est ainsi qu’elle daigna laisser sa fierté de côté, pointant sa main dans la direction du jeune homme avec souplesse, comme pour le saluer. « Très bien. Salut Shawn, moi c’est Erin. » Shawn et Erin, ça lui rappelait bien des souvenirs, de ces pensées auxquelles elle ne voulait pas se confronter, un sale passé qu’elle avait laissé de l’autre côté de la frontière. Capituler n’était pas dans ses habitudes, mais peut-être qu’ils étaient tous les deux prêts à sortir des sentiers battus pour profiter encore d’instants fiévreux avec l’autre. Elle sourit, comme pour combler à la potentielle réaction du jeune homme, se reculant dans une subite attitude de replis, elle détestait cette étiquette, et le passé que leur simple confrontation ramenait. « Alors ? C’est le genre de nom que tu m’aurais donné si je t’avais laissé choisir ? » Son sourire devint un léger rire, plus pour effacer ces indélicats souvenirs qui la rattrapaient. Elle avala ainsi une bonne partie de son verre, soufflant légèrement. Toute cette phase de sa vie, ce passé disgracieux dont elle était la seule gardienne, elle comptait bien le laisser derrière elle, le plus loin possible de toute manière.
A. Mikhail Dashwood
◮ I want to hurt you babe
▻ Préférence : Les femmes ▻ Célébrité : Jamie Dornan ▻ Messages : 344▻ Date d'inscription : 13/02/2012
Il n’y avait rien à dire sur le fait que la demoiselle savait capter son attention, autant son corps que sa façon de se comporter. Elle savait user parfaitement de ses charmes, comme lui savait prendre ce dont il avait envie. La blonde captait son attention, parce que son comportement l’allumait, comme il avait envie de prendre un verre avec elle. En temps normal, il se contentait de baiser et de partir vaquer à ses occupations sans rien demander de plus. Peut-être donnait-elle d’assez bonnes séances pour qu’il daigne lui donner un peu d’attention. Elle était intéressante. Elle savait se faire désirer, mais il ne fallait pas qu’elle abuse avec lui. La patience n’était surement pas une qualité du free fighter. Il aimait avoir ce qu’il voulait sans plus attendre, déjà qu’elle le fasse languir ne le laissait pas indifférent. Shawn lui donnait un peu de considération, l’inventant à prendre un verre, la trainant avec lui vers la sortie pour lui donner son casque. Après tout, il n’avait pas envie de lui fendre la tête s’il arrivait quoi que ce soit, étant donné qu’il aimait la vitesse. Sa moto avait filé rapidement des rues, s’éloignant doucement pour se laisser guider vers un bar quelconque. Peu importe. Il s’en fichait complètement de l’endroit, tant qu’il puisse se poser et étancher sa soif d’alcool et d’elle par la même occasion. Il avait senti les doigts de la demoiselle autour de lui, alors qu’il prenait souvent des tournants un peu serrés, mais il savait parfaitement manier la bête. La vitesse était une autre chose qu’aimait particulièrement l’homme et qui accentuait ce côté cliché du bad boy qu’il pouvait être. Il ne faisait semblant de rien, étant simplement ce qu’il était, sans vouloir impressionner qui que ce soit. C’est sa vie qui avait fait de lui ce qu’il était, son passé, loin d’être blanc comme neige. Shawn n’était pas le type le plus net qui soit, surtout qu’il avait tué.
Il avait fini par se poser dans un bar avec la demoiselle. Douce créature jouant de ses charmes sur lui et attirant les regards, éveillant le côté possessif du free fighter. Il n’aimait pas qu’on touche à ce qui lui appartenait, parce qu’elle lui appartenait en quelques sorte. Particulièrement possessif, il n’hésitait jamais à user de ses poings pour défendre son territoire. La plantureuse serveuse s’approchait de leur table et il se contentait simplement de commander, sans prendre garde au regard qu’elle pouvait lui lancer. Ce soir, il n’en avait rien à faire et loin l’envie de lui de draguer deux nanas dans la même spirée, surtout que la blonde en face de lui arrivait à le tenir doucement en haleine. Heureusement pour elle. Le regard de l’homme, toujours aussi gourmand, se posait sur elle, ne manquant pas de la dévisager. Les verres se posaient devant eux et il ne manquait pas de reprendre sur le sujet qui lui tracassait un peu l’esprit, n’aimant pas en savoir moins sur elle qu’elle en savait sur lui. « -Si je te fais venir ici pour prendre un verre, tu es surement un peu plus spéciale que les autres. Je ne fais jamais ce genre de connerie en temps normal, alors si cela peut te faire plaisir, oui.» Les femmes aiment tellement à ne pas être comme les autres, tentant de se montrer exceptionnelles pour des raisons qui lui étaient inconnues. Shawn n’allait pas se perdre dans les compliments, mais lui faire réaliser qu’il ne prenait pas souvent la peine de passer ce genre de moment. Elle se penchait vers lui, il se contentait de prendre une gorgée de son verre. Il n’allait pas s’affoler à chaque fois qu’elle usait un peu de ses charmes. Il n’était pas un gamin en crise de puberté qui sautait sur tout ce qui avait une paire de seins. Un sourire carnassier passait sur ses lèves alors qu’il attrapait le poignet de la demoiselle pour l’attirer un peu plus vers lui, parlant dans le creux de son cou. Elle n’était pas la seule à pouvoir jouer. « -Je préfère abuser de ton corps plutôt que de laisser faire tes conneries.» Une fois cela dit, il lâchait simplement le bras de la demoiselle pour qu’elle puisse reprendre correctement place. Il se calait un peu plus dans le fond de son siège, reportant son regard calme sur la demoiselle, buvant simplement sa bière qu’il avait amplement méritée après son combat et cette séance privée dans les vestiaires. Un sourire passait rapidement sur ses lèvres alors qu’il haussait simplement les épaules, amusé. « -Tu as tout compris. Il doit y avoir un peu d’intelligence derrière tout ça.» Il se moquait gentiment d’elle, en aucun cas, il n’avait insinué qu’il la prenait pour une idiote de toute façon. La demoiselle finit par lâcher son nom le plus simplement du monde, laissant le free fighter perplexe pendant quelques instants. Ses yeux se plissaient pour observer la demoiselle alors qu’elle affichait un simplement sourire. Drôle de hasard. Elle avait connu un Shawn et lui un Erin. Ce n’était pas deux prénoms particulièrement connus. En aucun cas, elle ne ressemblait à la blonde qu’il avait pu connaître pendant son enfance, plutôt disgracieuse. Il était le seul garçon, autre que ses frères, à lui apporter un peu d’intérêt. « -En fait, non. Ce n’est pas du tout le genre de prénom que je t’aurais donné.» Il se tournait complètement vers elle, prenant appuie de ses bras contre la table. « -En fait, j’ai connu un Erin pendant mon enfance et elle était loin d’avoir ton physique, ni ton charme. Donc, non ce n’est pas le genre de prénom que je t’aurais donné.» Il venait, sans le savoir, de lui donner quelques indices. Il trouvait cela trop hasardeux pour que ce soit réel et elle n’avait aucun point commun avec la jeune femme de ses souvenirs. C’était simplement impossible à ses yeux. Le free fighter finissait son verre pour faire signe à la serveuse de leur apporter la même chose une fois de plus.
V. Paige Knox-Dashwood
MEMBRE PERVERS • part of the dark
▻ Préférence : un peu des deux, c'est plus amusant. ▻ Célébrité : amber heard. ▻ Messages : 211▻ Date d'inscription : 09/06/2012
Elle avait ces allures dociles et quelque peu abordables ; malgré les réflexes gourmands qu’elle avait de jouer sans cesse avec les proies qu’elle pouvait viser dans sa ligne de mire. Mais pourtant, contrairement à ce que beaucoup trop avaient tendance à penser sitôt qu’elle se laissait trop aisément approcher, elle n’était en rien la petite chose fragile qui se laissait inviter en quelques gloussements de pucelle effarouchée, encore moins du genre à apprécier les instincts masculins qui les rendaient généralement trop guindés : certes, ce soir elle lui avait offert son corps, l’avait suivi, en avait redemandé, mais il se rendait bien vite compte qu’il n’était pour autant pas le dominateur exclusif de la situation. A son plus grand malheur, conclusion à laquelle elle arrivait aisément en se confrontant à tant d’insistance de la part du jeune homme pour rattraper la longueur de retard qu’il pouvait avoir sur elle : c’était, malgré tout, un délicieux amusement que de le voir presque suspendu à ses lèvres, en l’attente d’une potentielle révélation qu’elle pourrait faire. Qu’il apprenne donc qu’elle n’était pas qu’un corps duquel il pourrait redemander mille délices d’ici quelques temps ; ô combien, quand il avait fallu profiter, elle s’était placée en ce statut d’être pour le moins inférieur, un genre de cadeau donné à ses pulsions animales et violentes. Il n’était pas le seul à avoir pris son pied, et maintenant que les vêtements étaient à nouveau de mise, il en allait de même pour le caractère pour le moins farouche et assuré de la jeune femme : un genre de joute qui se jouait à présent, une petite bataille qui ferait un délicieux préliminaire, qu’il veuille le croire ou non, dans sa trop grande fierté et sa patience rapidement atteinte. Oh oui, elle s’en était déjà rendue compte à bien des reprises, usant et abusant de cette tare du free fighter pour obtenir doucement tout ce qu’elle pouvait attendre de lui. Peut-être que finalement, elle était bien un genre de manipulatrice, celle-là même qui menait la danse sans même vouloir se l’avouer. Non, il s’amusait tout autant qu’elle, elle l’espérait en tout cas et l’invitation lancée par le jeune homme ne l’assurait que sur cette lancée : ils avaient après tout, bien le droit de tous les deux profiter de ces délices si particuliers. Quitte à se confronter, pour quelques instants, au sale caractère dont l’autre pouvait faire preuve parfois. Le liquide clair tournoyait dans son verre à mesure qu’elle remuait le liquide avec douceur, en quelques gestes suaves qui avaient le don de souvent accrocher son regard : contrairement à d’autres, elle n’était en rien dépendante de l’alcool, encore moins pour ce qui était d’enjoliver sa soirée, mais si partager un verre avec le jeune homme était un si grand privilège que ça, elle n’allait certainement pas se défiler. C’est un sourire pour le moins narquois et amusé qu’elle esquissa à la réponse de son interlocuteur : ça se lisait dans son regard, sur son facies avec une aisance particulière, ce qu’il venait de dire n’était qu’un semi compliment, acidifié par la fierté dont il pouvait faire preuve, et un brin de machisme que tout homme possédait : en rien ils ne cherchaient à entrer dans quelque autre phase que ce soit que de la séduction pure et dure, échauffer encore une fois le corps de l’autre jusqu’au supplice, s’ajoutant en plus à présent, le défi des autres alentours, du lieu public et de la discrétion avec laquelle ils allaient devoir jouer. C’aurait été une plaisante et excitante sensation, qu’il la prenne avec fougue sur cette table sans se donner la peine de réfléchir aux autres, autour, mission impossible qu’ils ne réaliseraient certainement pas : qu’importe, la nuit ne faisait que commencer et contrairement à lui, elle savait se montrer tout aussi patiente que tentatrice.
Désireuse de faire durer le plaisir, sirène énigmatique qui laissait encore planer un voile de mystère sur sa petite personne, elle faisait durer le suspense, empruntant des chemins tortueux pour révéler son nom : comme s’il s’agissait d’un bien précieux, un genre de propriété qu’il pourrait avoir sur elle plus encore. Le lui donner ne dérangerait certainement pas la jeune femme, elle espérait juste qu’il puisse faire preuve d’un tant soit peu plus de subtilité ou d’imagination pour obtenir ce qu’il voulait : ce n’était pas avec une misérable tequila bien moins chère qu’autre part dans la ville qu’il pourrait l’avoir, qu’il se le tienne pour dit, et ce n’était pas cette misérable bonne intention qui lui ferait écarter les cuisses le moment venu, mais bien son envie à elle… ou sa fougue à lui, celle-là même dont il avait parfaitement su user quelques instants plus tôt. Ou lors de leur première rencontre. La force dont il fit preuve pour lui saisir le poignet eut le don de la surprendre, l’interdire sous la stupéfaction de ces fugaces secondes où il vint susurrer quelques mots au creux de son cou. Dans un jeu dangereux qui éveilla rapidement quelques douces vibrations d’expectative au creux de son ventre, lui arrachant un ricanement. Subtile, douceâtre, elle glissa un de ses pieds le long de la jambe du free fighter, dardant dangereusement l’orée de sa cuisse avec toute la discrétion du monde avant de se pencher un peu plus elle aussi. « Je sais. » A peine l’eut-il relâché qu’elle se recula, s’adossant contre le fond de sa chaise, croisant les bras dans une légère expression de défi, sourcil arqué, regard frondeur et gourmand. Dans une ultime caresse glissant de sa cuisse à son mollet, elle interrompit ses secrètes caresses également, reprenant sa stature pour toiser le jeune homme du regard. Avec amusement avant tout, tandis que les plaisirs dangereux de cet échange furtifs contrebalançaient grandement la légère douleur qui la prenait au poignet à présent. Un court interlude, avant que tout ne reprenne son cours, la fierté de la jeune femme galbée à nouveau à l’extrême, sans pour autant qu’elle ne lui résiste bien longtemps : comme toujours, il devait connaître ça à force. Son prénom n’était de toute manière pas un secret d’état, et elle était si loin de chez elle que ça ne poserait en principe pas le moindre problème. Sans même s’en rendre compte, en quelques gestes réflexes, elle avait déjà vidée son verre, rendue désireuse par la chaleur qui avait si longtemps habité son corps probablement, et le deuxième passage de la serveuse ne fut pas de refus, finalement, alors qu’elle attrapait son verre pour finalement ponctuer sa révélation. Celle qu’il avait attendue avec presque assez de patience, s’essayant à l’humour même sur sa dernière réplique. Pourtant, à peine son nom ayant franchi la barrière de ses lèvres, elle le regretta, rien qu’à voir les sursauts trahissant les traits du facies de son interlocuteur. Un nom ne pourrait de toute manière pas braver toute la hargne qu’il y avait entre eux mais pourtant, le scepticisme s’affichant sur le visage du free fighter eut le don de suspendre pour de bon l’attention de la jeune femme. Sans paraître concerné, il affichait malgré tout plus d’intérêt qu’elle ne l’aurait soupçonné lors de leur petit joute. Pourtant, sa réponse eut, pour premier réflexe, d’auto protection sûrement, d’éveiller un ricanement au sein de la jeune femme, s’échappant d’entre ses lèvres sans grande discrétion. Il faut dire qu’aux premiers abords, c’était tellement marrant. « Bien entendu ! Que la vie fait bien les choses. Je te dis que j’ai connu un Shawn et subitement, tu as connu une Erin. »
C’était tout simplement impossible, invraisemblable et surréaliste, si bien qu’elle refusait d’y croire : hors de question qu’à des centaines de kilomètres de chez elle, elle se retrouve confrontée à un pan de son passé, aussi sympathique eut-il été : de toute manière, ce type hargneux et violent à souhait ne lui rappelait en rien le Shawn avec lequel elle avait grandi quelques temps durant. Et même si elle avait pu être disgracieuse et moche à souhait dans son enfance, il y avait bien à parier qu’elle n’était pas la seule Erin de cette planète à s’être métamorphosée de la chenille au papillon au cours des années. Comme échappatoire, elle avala cul sec son verre, détestant cette dévastatrice sensation de se sentir désemparée et désarmée, chassant ces pensées parasites de son esprit. « Oublions ces histoires de prénom. Tu connais le mien maintenant, j’espère que ça t’es moins frustré. Après tout, ça a aussi ses inconvénients d’être une star des combats à mains nues. » Désarçonnée qu’elle l’avait été trop longtemps, elle se grima à nouveau de l’allure charmeuse de la dévoreuse d’hommes qu’elle s’appliquait à être, vrillant de ses azurs le regard du jeune homme. C’avait été facile comme un claquement de doigts, de connaître son nom, il avait légèrement plus galéré, ça devait être les aléas de cette passion dévorante qui le rendait si violent. Non, non, c’était totalement impossible que ce Shawn soit le Shawn de son enfance. Ils n’avaient rien en commun, vraiment rien, si ce n’est un regard ravageur – et encore, ses souvenirs d’enfance éveillaient surtout des yeux pleins d’une certaine tendresse, un genre d’affection que d’autres n’avaient jamais eue pour elle, tout simplement parce qu’elle était la moins jolie de la classe. Irrémédiablement, ses doutes finiraient par la rattraper, la piquant au vif à n’importe quel moment, exacerbant une toute nouvelle curiosité pour le jeune homme : tout aurait dû être si simple entre eux, juste de la baise, quelques rencontres diverses et variées, des souvenirs brûlants desquels elle se serait bercée avec amusement. Mais rien d’autre. Dans un ultime espoir de chasser ces parasites de son cerveau, elle laissa ses doigts venir caresser la main du free fighter, quelque peu esquintée par le combat qu’il avait rudement mené quelques temps plus tôt. Suavement, avec douceur, le bout de ses doigts venait charrier la peau de sa main, avant de glisser lentement le long de ses doigts à lui, en des passages lascifs et lancinants qui capturèrent son regard. « J’aimerais savoir… qu’est ce qui me rend si spéciale au point qu’on se retrouve ici, toi me payant un verre ? Je doute que ce soit simplement pour savoir mon prénom. » Ponctuant sa phrase, elle ficha un regard gourmand de celui du jeune homme, haussant les sourcils dans un air de défi : qu’il lui dise tiens, s’il n’était pas du genre à faire ce genre de conneries. Elle n’avait pas résisté à la proposition très longtemps, mais visiblement ça n’avait rien d’habituel pour lui, à son tour de se montrer curieuse, voire entreprenante.
A. Mikhail Dashwood
◮ I want to hurt you babe
▻ Préférence : Les femmes ▻ Célébrité : Jamie Dornan ▻ Messages : 344▻ Date d'inscription : 13/02/2012
Elle était une joueuse hors pair et lui n’aimait pas attendre pour avoir ce qu’il voulait. Prenant presque dans un viol les corps qu’on lui refusait, comme il avait pu le faire avec elle. S’il l’avait invité ici, c’était surement parce que les parties de jambe en l’air en valaient la peine. Ce n’était pas lui de se perdre dans ce genre de moment futile et de faire la conversation inutilement. Si elle était ici, ce n’était pas sans raison et c’est qu’elle avait parfaitement su attraper son attention, sans le moindre mal. C’est en insistant qu’il avait pu tirer cette information qu’il avait pu vouloir depuis tout à l’heure, n’aimant pas à se savoir un peu en arrière et n’aimant pas qu’elle possède une longueur d’avance sur lui. Ce nom qui faisait naître d’étranges coïncidences entre eux, remarquant quelques passages instables sur le visage de son interlocutrice, elle qui semblait pourtant tellement sûre d’elle. Étrange situation puisqu’elle avait connu un Shawn et elle une Erin. Cela ne pouvait pas avoir lieu, aussi loin, dans une autre ville qui n’était pas du tout a leur, mais c’était visiblement le cas, trop incertain pour se dire que cela pouvait être vrai. Ce ne pouvait être elle. Aucune ressemblance. En aucun cas il ne se serait vu prendre sauvagement le corps de la demoiselle qu’il avait connu pendant son enfance, mais pour ce qui était d’elle, c’était toute autre chose. Il rêvait de la prendre avec force contre la table, ne se souciant que très peu de regard alors qu’il s’acharnerait entre ses cuisses. Un rire passait entre ses lèvres alors qu’il écoutait la jeune femme. Comme s’il allait s’amuser à lui mentir pour avoir son attention, ce n’était pas du tout son genre et ce qu’il disait avait tout de vrai. Un ricanement et il prenait une nouvelle gorgée de son verre. « -Si seulement j’étais en train de mentir. Je ne vois pas pourquoi je te mentirais sur ça. J’ai connu une Erin. Simplement. Je ne cherche pas à jouer ou capter un peu plus ton attention.» Qu’elle ne se fasse pas d’idée. Qu’elle ne pense pas qu’il était en train de lui mentir, il n’en voyait pas l’utilité. Il laissait la jeune femme jouer comme bon lui semblait, laissant son pied passer sur sa jambe, effleurant peut-être distraitement de temps en temps la peau de son mollet, juste une simple caresse posée sur sa peau.
La jeune femme ne semblait pas vouloir parler de son passé, comme il ne voulait pas parler du sien, sa vie n’avait rien de simple et disons qu’il devrait surement se trouver en prison à ce moment. Jeunesse dont il n’aurait pas voulu et la perte de sa sœur qui avait tout changé de lui. Ce n’est pas le genre de chose dont on aimait parler en temps normal, mais reste que l’annonce de son nom créait certains doutes dans le fond de son esprit qu’il tentait de chasser comme il se devait. Ça n’avait rien de facile. Un sourire passait sur ses lèvres alors que de nouvelles boissons se posaient sur la table. Elle voulait changer de sujet. Lui aussi. De toute façon, ils n’allaient pas passer le reste de la soirée à discuter de leur prénom respectif. Sa bière venait à nouveau rouler dans sa bouche, prenant un peu possession de ses sens, appréciant l’effet de l’alcool sur son corps. « -J’avoue que cela a dû être particulièrement facile de faire ta petite enquête sur moi. Puis tu sembles bien aimer voir me battre alors, autant continuer.» Un ricanement qui prenait à nouveau place entre ses lèvres alors qu’il prenait une nouvelle gorgée de son verre, ne portant pas son attention autre part que sur la blonde. Elle bougeait, chassant rapidement les idées du combattant, lui laissant poser son regard sur la main qui jouait avec sa peau. Son comportement aguicheur chassait les pensées du jeune homme, laissant les doigts de la jeune femme jouer avec sa peau, se penchant un vers elle pour réduire la distance que la table créait entre eux. Pour le moment, il trouvait qu’elle était un peu trop loin et avait bien envie qu’elle vienne se poser à côté de lui sur la banquette. Il avait envie de laisser ses doigts courir sur les cuisses fermes de la jeune femme qui ne cessait de laisser sa main parcourir la sienne lentement. Il souriait. « -Tu es curieuse.» Il riait un peu en prenant une nouvelle gorgée de son verre, attrapant fermement son poignet pour la forcer à venir s’asseoir près de lui. C’est ce qu’il voulait, il allait l’avoir. Son visage se tournait vers elle, son regard toujours aussi lubrique qui se posait sur elle. S’il le pouvait, il passerait son temps à la prendre tellement elle savait faire naître l’envie en lui. Sa main passait contre sa nuque, passant dans ses cheveux, manipulant sa tête pour venir embrasser son cou avec gourmandise. On aurait pu les prendre pour un couple, nouveau, qui ne pouvait vivre sans le contact de l’autre, ce n’était pas le cas. Baisers qui fusaient lentement sur sa peau alors qu’il venait parler dans le creux de son oreille, lentement. « -Surement les délices que renferme cette robe qui me donne envie de passer du temps avec toi. L’envie de te prendre sans arrêt, dans tous les sens, user ton corps sans la moindre gêne, le souiller jusqu’à ce que tu me demandes d’arrêter. Alors non, ce n’est pas pour savoir ton nom, mais parce que j’ai envie d’abuser de ton corps pendant toute la nuit et peut-être une autre nuit ensuite.» Non seulement il lui disait qu’il avait envie d’elle, mais qu’il aurait surement envie de renouveler cette expérience. Ses doigts lâchaient rapidement la demoiselle, remettant de la distance entre leur visage et c’est son regard qui venait se poser dans le sien, un sourire amusé sur son visage. Son autre main s’amusait à créer des sillons contre ses cuisses. « -Ça te va comme réponse?» C’était la vérité et ce serait bien étonnant qu’elle souhaitait entendre des paroles à l’eau de rose.
V. Paige Knox-Dashwood
MEMBRE PERVERS • part of the dark
▻ Préférence : un peu des deux, c'est plus amusant. ▻ Célébrité : amber heard. ▻ Messages : 211▻ Date d'inscription : 09/06/2012
C’était un engagement qu’elle avait pris, une fuite en avant dans laquelle elle s’était jetée à corps perdu, que d’essayer d’oublier qui elle avait pu être depuis qu’elle avait quitté sa ville natale ; toutes ces moqueries qu’elle n’avait que trop souvent essuyées dans son enfance, tout l’acharnement avec lequel elle avait essayé de changer, de modifier, façonner à une autre image pour éveiller d’autres sentiments que des rires impérissables au fond de ses oreilles. La magie avait fonctionné, octroyant le bon plaisir à la chenille de devenir papillon, reine de beauté qui inversait la vapeur en usant de ses charmes sous les regards d’hommes qui ne pourraient jamais l’avoir. C’était à son tour de se faire moqueuse et exigeante, pointilleuse et critique, usant et abusant des pouvoirs dont elle s’était saisie avec force, brûlant parfois de l’insatiable envie de retrouver tous ces crétins de l’enfance pour leur étaler tous ses charmes à leurs regards lubriques. Elle avait préféré une autre option, un départ inopiné de l’autre côté de la frontière, traçant une subtile distance entre elle et son passé, entre cette nouvelle Erin, charmeuse et sensuelle et l’ancienne qu’elle n’avait que trop longtemps portée comme un lourd fardeau. Si se retrouver face à un Shawn n’avait éveillé que son amusement, la réaction de son interlocuteur la déstabilisa à souhait, fracturant ses certitudes entre fuite et irascible besoin de s’accrocher à l’espoir qu’il ne disait ça que pour se moquer d’elle, ou tout simplement pour exacerber une quelconque curiosité chez elle. C’était plus tentant, plus réconfortant presque de croire qu’il avait l’audace de titiller son attention plutôt que de s’imaginer se retrouver, comme l’enfant qu’elle avait été, face à une vieille connaissance… une du genre qui avait pu avoir à ses yeux offerts toutes les faiblesses qu’elle cachait si bien à présent. Loin d’elle l’envie de replonger à cette époque lugubre de sa vie, bien trop désireuse de jouir de cette liberté à laquelle elle avait tout juste accédé. Elle se contenta donc d’arquer un sourcil narquois, moqueur voire charmeur à sa réplique : il affichait clairement un certain dédain quant à se donner une quelconque peine de la séduire. Heureusement pour elle, ce n’était pas ça qu’elle attendait de lui, ni même d’un homme tout simplement ces derniers temps, que ce soit par de drôles de coïncidences ou des paroles suavement mensongères. Au moins, on pouvait toujours lui reconnaître une franchise à couper au couteau, qui dénotait parfaitement bien de l’homme fougueux qu’il savait être en de meilleures circonstances : toutes ces réactions quant à quelques piques le rendant séducteur ne la surprenaient guère, lui arrachant quelques sourires amusés. Il n’était pas comme tous les hommes, comme il le clamait ouvertement, mais il allait falloir qu’il laisse filtrer à son cerveau la possibilité qu’elle non plus, ne soit pas comme toutes les femmes. Les illusions à l’eau de rose, elle les avait abandonnées depuis bien longtemps déjà, les laissant derrière elle, si loin, aux Etats-Unis, ne se grimant du masque de l’innocence que pour donner des nouvelles à ses frères : histoire de tout simplement ne pas éveiller leurs soupçons quant à l’insatiable séductrice qu’elle était devenue par ici. Presque connue comme le loup blanc, ayant d’ores et déjà sa réputation de blonde sulfureuse et anonyme dans le petit endroit secret où il combattait à mains nues, y étant peut-être trop souvent venue jusque-là. Pourtant, la lassitude ne l’avait pas encore prise, que ce soit face aux violences déchaînées dans cet endroit, ou tout simplement pour le regarder lui, profiter des délicieux plaisirs qu’il voulait bien lui offrir.
Elle se faisait à nouveau indomptable et énigmatique, et pourtant cette fois-ci il ne fut pas désireux d’entraîner la conversation plus loin, en des révélations à même de pouvoir briser l’instant, si les quelques hypothèses germant en l’esprit de la blonde venaient à se vérifier : et peu désireuse qu’elle était de perdre son temps en plus de paroles frivoles, elle reprit de plus belle ses séances de charme, laissant ses regards gourmands lorgner sur sa peau, ses gestes se faire suaves et désireux, chaleureux et frissonnants à la fois. A même de décrocher leur petit effet, sur le visage du free fighter, lui arrachant un sourire narquois alors qu’elle le regardait à nouveau. C’est docile qu’elle se laissa attirer à ses côtés, ne résistant guère à la force de sa poigne venant la poser à côté de lui et il le savait déjà, se faisant hargneux, désireux et violent à souhait avec elle, elle se laissait à chaque fois être le réceptacle de tous ses désirs. Ils se correspondaient bien, en quelque sorte, répondant l’un comme l’autre aux volontés sourdes que l’autre pouvait émettre sans même avoir besoin de mots. Un sourire gourmand la prit, à l’instant où il échoua ses lèvres dans son cou, électrisant son corps de sensations délicieuses, lui léchant l’échine à mesure que les lèvres du jeune homme revenaient découvrir une place qu’elles connaissaient bien. Un soupir la prit, collée à lui avec une certaine indécence, faisant fi pourtant des potentiels regards aventureux se posant vers eux, qu’importe, le reste de sa nuit en vaudrait la chandelle et attirer l’attention était un bon plaisir duquel elle ne pouvait à présent plus se passer. En sentant les mots du free fighter se graver contre son épiderme, un ricanement la trahit, rauque et baigné d’envie. Ô combien ces mots auraient pu faire frémir d’autres femmes, ils lui arrachaient des longues caresses d’expectative, faisant bouillonner son bas ventre avec rage. Comme seul replis pour jouer à armes égales et guindée par la fougue embrasant son corps, elle porta distraitement ses doigts contre le galbe de son pantalon, à l’orée de son entrecuisse, pile à l’endroit receleur de tous ses plaisirs les plus dévastateurs. Là où ses baisers frivoles avaient attiré quelques regards, sa main se faisait discrète, uniquement offerte à lui, en quelques caresses sinueuses, doigtés desquels elle n’était qu’à chaque fois plus experte. Il ne lui avait suffi que de quelques mots susurrés à son oreille pour mettre à mal ses instincts farouches et elle comptait bien précipiter les choses avec talent : les verres de tequila avaient rapidement le don de la lasser, et sans la délicate sensation de l’alcool palpant dans ses veines, elle aurait probablement déjà senti l’ennui la prendre dans de telles circonstances : l’un comme l’autre, ils se découvraient dénués de toute patience, et c’était tant mieux ainsi. Il l’avait laissée légèrement s’écarter, vrillant de son regard les yeux de la jeune femme, elle s’y perdit de longues secondes, caressant sa cuisse avec envie malgré le tissu qui séparait le contact de sa fine main contre ses muscles. Elle sourit à sa question, se collant à nouveau à lui avec soin, venant à son tour déposer quelques baisers dans son cou, en un facies qui aurait pu ressembler à celui d’une amoureuse transie gluée à son homme. Cependant dans l’intimité de ses lèvres rencontrant sa peau, elle se faisait tout sauf niaise, tout sauf amoureuse, mordillant avec saveur sa peau, laissant même parfois l’appétit à ses lèvres de sucer légèrement ses chairs. Et sa main, glissant à nouveau avec toute la discrétion du monde, décrivit le chemin inverse de sa trajectoire précédente, passant à nouveau de l’innocence à l’indécence en de lascives caresses contre son membre encore bien caché. « Tu t’arrêterais quand je te le demandais, vraiment ? » On aurait presque pu dénoter une pointe de déception dans sa voix, malgré la moquerie qu’elle affichait ; il avait été, à leur première rencontre et ce soir encore, fougueux et désireux jusqu’à lui arracher des jouissances contre son gré. Elle laissa son souffle s’échouer avec chaleur dans son cou, signifiant plus encore la pression de ses doigts entre ses jambes, en des caresses plus insistantes, lascives à souhait à mesure que ses touchers sentaient avec précision le désir le rattraper. « Je ne crois pas... » Susurra-t-elle comme dernière réplique, dans un rire qui lui signifiait ouvertement que c’était bien ce qu’elle attendait de lui. Comme si de rien n’était, comme si elle était subitement prête à le dédaigner avec aisance, elle s’écarta de lui, après avoir remonté légèrement sa main sur le bas de son ventre, sous le tee-shirt qu’il avait mis, ne laissant seulement que le bout de ses doigts charrier sa peau. Voilà qu’elle jetait à nouveau son dévolu sur son verre, sans pour autant bouger de la place qu’il lui avait attitrée à présent, à ses côtés. « Je ne suis pas venue non plus pour savoir ton nom. » Et son sourire mutin s’arrachant à ses lèvres ponctua sa phrase avec grivoiserie, prolongeant encore cet appel lascif qu’elle lui lançait à chacun de ses gestes, après tout, elle le savait, il brûlait du même feu qu’elle, l’un appelant irrémédiablement l’autre, en œillades discrètes, en touchers indiscrets. Finalement, il avait beau se masquer d’indifférence, il savait prendre part aux jeux de charme avec un parfait talent, jusqu’à la dérouter, la faire entreprenante à son tour.