Limits exist only in the mind

Cela faisait maintenant un an qu’Ally travaillait dans le club de strip-tease de Wayne. Le temps était passé à une vitesse folle. Au début, pas très à l’aise, elle avait fini par prendre ses marques. Elle avait rapidement appris tout ce que l’on devait savoir pour rendre les hommes fous. Que ce soit les pole dance lascives ou les lap dance sensuelles, la blonde était devenue experte dans tous les domaines. A présent, elle aimait son métier et se rendait toujours au travail de bonne humeur. Après tout, c’était plutôt flatteur pour une femme de pouvoir exciter un homme juste en se déhanchant devant lui. Du moins, elle, elle adorait cette sensation. Loin de se considérer comme un objet, elle s’imaginait plutôt comme une tentatrice. Même si les clients voulaient coucher avec elle lorsqu’elle en avait fini avec eux, c’était à elle seule que revenait le choix final d’accepter ou de refuser. Elle avait tout pouvoir sur eux. Et, cette sensation était vraiment grisante. Avec le temps, elle avait pris énormément confiance en elle et cela se voyait. Elle était devenue l’une des danseuses les plus appréciées du club. Toujours le sourire aux lèvres, elle était un enchantement pour les yeux. Elle rapportait beaucoup d’argent à Wayne, c’était certain. Son salaire était plutôt correct sans être astronomique. Toutefois, il n’était pas suffisant pour rembourser ses dettes qui s’accumulaient sans cesse. Raison pour laquelle, de temps en temps, elle s’accordait des petits extras et acceptait de coucher avec les clients. Bien entendu, le patron n’en savait rien. Elle n’avait aucune envie de le lui dire étant donné qu’elle ne savait pas comment il allait réagir. Dans sa loge, assise devant son miroir, Ally était entrain de se remaquiller. Sans être superficielle, elle tenait à être parfaite en toutes circonstances. Après tout, dans ce métier plus qu’ailleurs, la beauté passait par le physique. Elle devait se rendre constamment désirable pour être au top dans ce qu’elle faisait. Après s’être recoiffée en passant ses doigts dans ses cheveux, elle se changea complètement et enfila des sous-vêtements noirs en dentelle. C’était la première fois qu’elle les mettait. La première fois qu’elle en mettait de ce genre. Sans bretelle, il suffisait de tirer sur la ficelle – placée devant - pour que son soutien-gorge tombe. Elle ne manquait jamais d’imagination pour surprendre ses clients. A la base, elle voulait les réserver à un de ses VIP mais, tout compte fait, elle leur avait choisi une autre utilisation. Elle se regarda une derrière fois dans le miroir et, ensuite, sortit de sa loge. Habituée, elle se dirigea immédiatement sur la scène faisant claquer ses talons sur le sol. « Tu fermes ? » cria-t-elle en direction de Wayne pour couvrir les bruits de la musique. Question purement rhétorique. Elle se doutait de la réponse puisqu’il lui avait dit qu’elle pouvait partir plus tôt aujourd’hui. Au lieu de ça, elle avait fait mine de ne pas comprendre et avait été retourner se changer avec une tout autre idée en tête.

Elle espérait qu’il remarque le changement de costume. Comme plusieurs des filles, elle avait déjà essayé de le draguer. Sans succès. Elle espérait bien qu’aujourd’hui soit différent. Il y avait encore quelques clients dans la salle. Toutefois, ils étaient simplement entrain de finir leur bière. Ils étaient sûrement trop saouls pour lui accorder de l’attention. De toute manière, elle s’en fichait. Elle avait déjà dansé pour eux dans son show précédent. Sa cible était différente. Elle attendit que Wayne se rapproche légèrement d’elle pour qu’ils puissent parler sans hurler. Le sourire aux lèvres, elle baissa les yeux vers lui et s’accroupit pour être à sa hauteur. « Je sais que tu m’as dit que je pouvais partir mais, tu vois, j’aime bien mériter mon salaire. Et vu que tu me paies pour encore une heure … » Son sourire s’agrandit. Sans un mot, elle se releva et se dirigea vers la barre de strip-tease qu’elle agrippa d’une main. « J’me suis dit que tu aimerais te rendre compte de mon évolution. On aura qu’à dire que c’est mon évaluation annuelle. Alors, tu préfères quoi ? Le pole dance ou le lap dance ? » Histoire de lui donner un avant goût des deux, elle tourna autour de la barre avec grâce et sensualité ne le quittant pas des yeux. Elle était toujours pleine d’énergie, même au petit matin. Elle multiplia les mouvements de son bassin et de ses jambes allant même jusqu’à faire le grand écart dans les airs tandis qu’elle était sur la barre. Avec des mouvements félins, elle descendit de la scène pour se retrouver à côté de lui. Vivement, elle le fit tomber assis dans un fauteuil. Elle se pencha alors vers lui, ses longs cheveux blonds le frôlant par instants. Elle accrocha son regard et lui sourit. Elle était assez douée pour capter l’attention des hommes. Généralement, une fois qu’elle les emprisonnait, ils restaient avec elle, comme hypnotisés. Elle posa les bras de Wayne sur les accoudoirs afin qu’il ne puisse pas la toucher. C’était sa propre règle après tout. Ensuite, elle remonta les siens pour les passer autour de son cou. Elle commença à danser doucement, près de lui, au rythme de la musique de fond. Elle était très proche tout en gardant quand même une distance entre eux. Après tout, il n’avait pas encore dit oui. Histoire de le mettre en appétit, elle se mit à caresser brièvement son torse à travers sa chemise avant de reporter ses mains sur son propre corps. Elle caressa son ventre et ses seins avec des gestes langoureux et sensuels tant en gardant son visage non loin du sien. Ses doigts parcourraient ses sous-vêtements avec érotisme. Ce n’était pour l’instant que des effleurements qui avaient pour but de lui donner envie de voir le reste. Négligemment, elle joua même avec la ficelle de son soutien-gorge. « Personnellement, j’ai une petite préférence » Vu l’enthousiasme qu’elle y mettait, il était clair qu’elle préférait cette situation. En plus, elle avait déjà une idée sur la façon dont elle allait se déshabiller, sans qu’il puisse y participer.

Une grosse soirée. Le club devenait de plus en plus fréquenté et il y avait de plus en plus d’hommes qui venaient profiter des belles femmes. Wayne avait passé une bonne partie de la soirée dans son bureau pour régler des affaires de chiffres. Quelque chose qu’il n’aimait pas particulièrement. De son bureau, il entendait la musique et les cris de complaisance des hommes. Il savait comment faire tourner ses affaires, il savait comment s’y prendre pour faire entrer l’argent. Il n’en manquait pas avec le réseau de prostitution qu’il était en train de mener. Wayne était une ordure. C’est ce qu’on pouvait en déduire. C’est ce qu’il était et il n’allait surement pas changer. Un soupir passait entre ses lèvres. Un mal de tête important commençait à se faire ressentir. Son regard se posait sur sa montre. Il était presque l’heure de fermer l’établissement. Souvent, il devait lui-même sortir quelques hommes parce qu’ils traînaient dans l’espoir d’avoir quelques bénéfices. Il en avait vu de toutes les couleurs. La porte de son bureau se poussait et il se dirigeait vers la salle. Son regard se posait sur Ally, une danseuse qui était ici depuis environ un an. Au début, elle avait eu du mal, mais avec le temps, elle était devenue une de ses petites préférées. Elle savait comment y faire avec les hommes, elle savait comment lui faire gagner de l’argent et c’était loin de lui déplaire. Il laissait son regard glisser sur le corps de la jeune femme, annonçant la fermeture de l’établissement pour la soirée. Les hommes sortaient et comme toujours, il y en avait qui restait. Wayne retournait vers le fond de la salle pour se diriger vers son bureau. Alors qu’il passait entre les tables, il remarquait qu’Ally était encore là. Un nouveau costume sur le dos. Un sourire en quoi se posait sur ses lèvres. À quoi était-elle en train de jouer? Pas facile à dire. « -À quoi tu joues Ally? Tu veux bien me le dire.» Alors qu’il venait de lui poser cette question, elle se reculait pour mettre en marche la musique et se mettre à danser autour du poteau. C’est vrai que depuis le début, elle avait particulièrement évolué. Ce n’était plus du tout la même chose. Wayne se taisait. Laissant son regard se poser sur elle. Elle tentait de l’allumer? En tout cas, c’est ce qu’elle faisait avec le reste des clients dans la salle.

Il observait autour de lui pour reposer son regard sur la jeune femme qui était maintenant devant lui. Wayne se laissait poser contre le fauteuil. Sa langue passait rapidement contre ses lèvres alors qu’il posait un regard gourmand sur le corps de la jeune femme. Elle commençait à onduler devant lui, il ne bougeait pas, laissant la jeune femme jouer à son petit jeu. Ses yeux glissaient lentement sur le corps de la jeune femme. Sourire en coin. Il laissait la jeune femme danser pour lui. Wayne ne pouvait pas nier qu’Ally avait un beau corps, il avait une petite préférence pour elle. Étonnant qu’il n’ait pas encore couché avec la jeune femme, il en avait certes envie, mais il tentait de ne pas céder. Il fermait les yeux un moment, quand il sentait les doigts de la jeune femme passer contre son torse. Il poussait, un soupire. Il ne pouvait pas rester indifférent à la jeune femme. Sa main bougeait, le bout de ses doigts glissait contre son flanc pour passer contre sa hanche et contre le côté de sa cuisse. Il caressait sa peau lentement. Il ne pouvait pas coucher avec elle. Il tentait de ne pas trop allez loin, de ne pas trop se laisser allez, mais il aimait le corps de la femme ondulant quasiment contre le sien. « -Tu peux continuer de danser ici. J’aimerais bien voir ce dont tu es capable.» Défaite? Surement. Il en avait envie. Elle avait réussit à attirer l’attention de son patron et maintenant il en voulait un peu lus. Normal non? Il avait une déesse en train de danser devant lui, il n’allait pas se cacher les yeux pour résister. Ce n’était pas son genre. Ce n’était pas lui de jouer au prude. « -Il y a encore des spectateurs. Laisse-moi les foutre dehors.» Il se levait. Un petit moment avant qu’il ne jette les hommes restant dehors et il reprît sa place initiale. Tout était fermé. Ils étaient seuls.

Ally, en commençant sa danse, n’avait aucune idée de la manière dont son patron allait réagir. Pour avoir déjà tenté sa chance plusieurs fois, elle avait compris qu’il ne couchait pas avec ses employées. Pourtant, cette fois, la danse qu’elle effectuait pour lui avait l’air de lui plaire. Un sourire éclaira son visage. Tant mieux. Il commença à la caresser. Directement, elle lui fit reposer ses mains sur les accoudoirs. « T’as pas le droit de toucher » lui rappela-t-elle gentiment. Après l’avoir laissé mettre les derniers clients à la porte, elle reprit sa position initiale : penchée sur lui. Elle ne décrocha pas son regard du sien et lui fit écarter les jambes afin de se rapprocher toujours plus de son corps. Maintenant, les choses sérieuses pouvaient véritablement commencer. Sensuellement, elle commença par jouer avec ses longs cheveux blonds en les faisant tournoyer doucement contre son torse pour le lui caresser. Elle descendit petit à petit son visage vers son pantalon pour finir par remonter brusquement. La clé du succès était de jouer avec sa frustration pour le rendre fou. Afin d’éviter qu’il essaie de la toucher, elle mit ses deux mains sur ses poignets. Ainsi, ses doigts pouvaient effleurer ses avants bras par la même occasion. Avec des gestes langoureux, elle se mit à caresser son corps en se servant du sien. Ses mains remontèrent sensuellement vers ses épaules pour finir par se loger contre sa nuque. Son visage était à quelques millimètres du sien tandis qu’elle continuait à onduler sur lui. Il pouvait sentir son souffle sur ses lèvres. Les lèvres de la blonde s’approchaient dangereusement des siennes mais, à chaque fois qu’il faisait mine de s’approcher, elle se reculait légèrement pour rester hors d’atteinte. En même temps, elle prenait bien soin d’effleurer négligemment ses parties sensibles avec ses genoux pour lui offrir encore plus de sensations. Elle le caressait avec toutes les parties de son corps : ses cheveux, ses mains, ses seins et ses jambes. Elle mettait tout en œuvre pour le faire craquer se couchant parfois littéralement sur lui pour l’exciter davantage. Lorsqu’elle vit qu’il tentait de nouveau de la toucher, elle s’éloigna légèrement et entama des caresses sur son propre corps. Elle se touchait sensuellement tout en le regardant toujours fixement dans les yeux. De temps à autre, elle jouait négligemment avec la ficelle de son soutien-gorge. Il n’y avait qu’à tirer dessus pour qu’il tombe. Toutefois, elle n’allait pas encore le faire maintenant. Elle caressa lascivement toutes les parties de son corps à tour de rôle : ses seins, son ventre, ses fesses. En résumé, elle le narguait étant donné que, lui, ne pouvait pas la toucher. Encore une fois, cela servait uniquement à augmenter sa frustration pour le faire céder. En même temps qu’elle le chauffait, elle se donnait envie à elle aussi. Elle mourrait d’envie qu’il la touche mais, en bonne professionnelle, fit encore durer le moment fatidique. Elle avait encore beaucoup d’idées en tête avant d’en arriver là.

Désirant faire monter la température, elle s’assit sur lui. Dos à lui, elle entama des mouvements circulaires avec ses fesses à travers son pantalon pour stimuler son membre. Elle prenait bien soin de cambrer ses fesses au maximum pour lui offrir une jolie vue sur sa chute de reins. Elle vint ensuite coller son dos sur son torse et gémit sensuellement en se caressant les seins histoire de lui donner envie d’elle. Son manège dura quelques minutes. Finalement, elle décida de revenir face à lui. Sans hésiter, elle posa un genou de part et d’autre de son corps pour monter sur le fauteuil. Vu sa position, sa tête était au niveau de ses seins. Pendant quelques secondes, elle s’approcha de lui pour finir par se reculer subitement, toujours dans l’idée de le frustrer. Toutefois, elle finit par décider qu’elle était beaucoup trop habillée. Contrôlant totalement la situation, elle fit glisser la ficelle de son soutien gorge entre ses dents de son patron. Elle passa ses mains dans ses cheveux bruns et attendit qu’il tire. Lorsque ce fut le cas, son sous-vêtement tomba sur le sol. Encore une fois, elle prit bien soin de se cambrer histoire de mettre sa poitrine en avant. Elle empoigna alors les mains de son « client » et les fit glisser le long de son ventre. Elle le laissa aller jusqu’à la limite de ses seins mais l’empêcha de les toucher. Elle rejeta sa tête en arrière histoire de profiter du doigté exquis de son patron qui était entrain de lui donner des frissons. Une fois qu’elle fut topless, elle redescendit sur le sol et se mit à caresser son torse avec le bout de ses seins. Histoire qu’il la sente plus, elle défit les boutons de sa chemise et en écarta les pans. Il avait un torse de rêve. N’y tenant plus, elle se laissa glisser à genoux devant lui. Elle fit tournoyer doucement ses cheveux sur son entrejambe pendant qu’elle lui retirait sa ceinture. « J’espère que tu aimes les strip façon Vegas » Normalement, elle n’était pas censée le déshabiller. Toutefois, à Vegas, c’était une pratique assez courante. Elle le faisait rarement mais, aujourd’hui, elle en avait envie. Continuant sur sa lancée, elle déboutonna son pantalon et le lui enleva complètement. A la vue de son boxer serré, elle savait que ce qu’elle faisait était entrain de lui plaire. Elle posa son visage contre son membre, à travers le tissu, effectuant des mouvements suggestifs. Vu qu’il ne couchait pas avec ses employées, elle ne voulait pas le forcer à le faire. Toutefois, elle finit rapidement par lui abaisser ce bout de tissu gênant ayant ainsi le loisir de voir son membre dur pointer dans sa direction. Elle passa sa langue sur ses lèvres. Il lui faisait envie. N’y tenant plus, elle aspira son membre entre ses lèvres humides sonnant ainsi la fin de son strip-tease. Par conséquent, il avait maintenant le droit de la toucher autant qu’il en avait envie. C’était même conseillé.

Elle dansait devant lui, montrant à son patron comment elle savait y faire et il se laissait prendre au jeu. Une fois revenu contre sa chaise, il laissait son regard se poser sur le corps de la jeune femme. L’endroit était complètement vide. Ally et Wayne étaient seuls. La plupart des lumières étaient éteintes, laissant une ambiance feutrée à la danseuse. Son corps plaisait au brun, il laissait la jeune femme jouer avec lui avec un plaisir et une envie non dissimulée. Elle jouait avec lui, tentant de faire monter l’envie et de le rendre fou avec les frottements indécents de son corps qui ondulait devant le sien. Ses dents se serraient pendant un moment. La frustration prenait lentement place, cette envie folle de la prendre et de la baiser sur le comptoir le grugeait lentement. Ses yeux suivaient par moment l’ondulation de ses hanches, ses mains glissant contre les courbes parfaites de son corps. Elle l’empêchait de bouger. Elle l’empêchait de poser ses mains contre sa peau. Un sourire se posait sur ses lèvres. « -Tu as bien appris.» Il voulait dire par là que d’un, elle faisait particulièrement bien cela et que de deux, c’est vrai que les hommes ne devaient pas toucher. Il n’était pas adepte des extras qui causaient parfois trop d’ennuis avec les hommes qui devenaient jaloux et possessif. Il se doutait qu’il y avait pas mal de choses qui se passaient, mais peu importe. Il laissait couler, sans vraiment se prendre la tête. C’était question de ne pas abuser et de ne pas devenir une maison close, mais restée une boîte de strip. Il avait déjà assez de son réseau, pas besoin de plus. Quand elle venait se tourner pour frotter sa croupe contre son membre, il sentait un frisson passer le long de son échine. Ses yeux faisaient lentement le chemin de sa colonne pour venir glisser sur ses fesses qui ondulaient sensuellement devant lui. L’excitation commençait à prendre de plus en plus de place sous les frottements et la danse enivrante de la jeune femme. Habituellement, ce genre de petite danse ne lui faisait rien. Disons qu’il passait la plus claire partie de son temps à voir des nanas bouger les seins pour des vieux pervers qui se branlaient en rentrant dans leur vie morne et emmerdante. Là. Il sentait l’espace réduire dans son pantalon sous les fesses de la blonde qui se frottait sur son membre, elle devant elle-même le sentir. Il la laissait faire. Il se laissait faire quand le bout de tissu passait entre ses dents. Il avait envie de plus. De voir. Il tirait sur le bout et laissait le bout de tissu tomber sur le sol. Un sourire en coin sur son visage, ses yeux qui observaient les seins nus de la demoiselle. Il bougeait, suivant les indications de la jeune femme et glissant ses mains contre son ventre pour les remonter contre ses côtes.

Il savourait. Observait. Crevait d’envie. Une fois qu’elle fut à genoux devant elle, il glissait sa main dans sa chevelure blonde pour qu’elle penche un peu la tête vers l’arrière pour le regarder. « -Tu es excitante.» Son regard était directement posé dans le sien. C’était un compliment sortant de sa bouche. Il la trouvait séduisante, excitante, attirante. C’était rare qu’il prenne la peine de parler de ça et de dire ce genre de chose.Il soupirait un peu quand il sentait sa ceinture trouver le chemin du sol. Wayne n’avait simplement pas envie de lutter, ce n’est pas comme s’il forçait la jeune femme à faire quoi que ce soit. Elle agissait comme bon lui semblait et il semble qu’elle avait envie de lui, elle était justement en train de lui prouver à ce moment même. Son corps se tendait quand il sentait les lèvres de la jeune femme passer sur son membre à travers le tissu. Ses doigts étaient toujours dans ses cheveux et elle pouvait le sentir presser un peu contre son crâne. La suite passait rapidement. Il râlait, quand il sentait son membre passer entre les lèvres de la blonde. Un râle qu’il n’avait pas pu retenir. Son membre gonflait entre les lèvres de la jeune femme, ses doigts appuyaient pour qu’elle le rentre plus loin dans sa bouche. Wayne laissait la jeune femme s’appliquer pendant un moment, il aimait la sensation de se trouver dans sa bouche. Un moment. Il la laissait faire. Ensuite, ses mains venaient faire remonter la jeune femme. Son regard se posait dans le sien.

Il se levait, laissant ses vêtements sortir de ses chevilles, retirant le reste de ses vêtements. Wayne la portait sur une table pas très loin, posant la jeune femme sur le dos contre le bois un peu froid, il s’approchait. Ses lèvres venaient rendre possession des siennes pendant un moment. Contrairement à ce qu’on pouvait penser de lui, Wayne n’était pas du genre à y allez droit au but, il aimait faire monter le désir et il n’avait jamais été de nature violente. Il avait, certes une bonne poigne, mais il n’était pas comme on pouvait s’attendre à ce qu’il soit. Ni tendre, ni brusque. Juste entre les deux. Ses lèvres quittaient les siennes pour embrasser son cou, il s’était placé entre ses jambes, debout, alors qu’elle était étendue devant lui. Sa voix rauque se faisait entendre dans son cou, il embrassait sa peau. « -Tu vas finir par avoir ce que tu veux Ally. J’ai pas vraiment envie de te résister cette fois. T’es parfaite.» Il lui prenait quoi? Elle le rendait fou. Ca faisait un moment qu’ils jouaient ensemble, qu’ils se parlaient, côtoyaient. Voilà. Ses lèvres venaient se perdre sur un de ses seins, s’appliquant à sucer/lécher/mordre l’extrémité de son sein. Ses doigts retiraient le dernier bout de tissu qui trouvait le chemin sur sol. Penché contre elle, elle pouvait sentir son membre venir effleurer son intimité de temps en temps. Ses lèvres entreprenaient une descente lente pour finalement se poser à son bas-ventre, des baisers fusaient sur sa peau. Il levait un regard sur elle. Sa langue bougeait pour venir glisser entre ses cuisses. Caresses lentes apposées sur sa peau, il appuyait aux bons endroits question de la faire gémir. Wayne avait bien envie d’entendre sa voix. Se perdant dans sa chaleur, il laissait sa langue assurée la parcourir. Pas de doute sur son expertise sur le sujet. Entrant par moment en elle pour mieux revenir appuyer contre son clitoris qu’il entourait de ses lèvres, jouant du bout de sa langue contre la petite boule de chair.

Lorsqu’elle glissa son membre entre ses lèvres, elle sut qu’elle avait gagné la partie. Après tout, aucun mec normalement constitué ne l’aurait poussée à arrêter à ce moment précis. D’autant plus qu’elle s’y prenait vraiment bien. Comme pour le strip-tease, elle savait exactement ce qui plaisait aux hommes, sur quels endroits appuyer. Elle était devenue une véritable experte à tous les niveaux dans ce domaine. D’ailleurs il alla même jusqu’à lui dire qu’elle était excitante. Elle sourit. C’était le but. C’était ce pourquoi elle était payée. C’était ce en quoi consistait son métier : être attirante. Ce n’était pas son premier essai avec Wayne ; elle avait déjà essayé plusieurs fois de coucher avec lui. Il s’y était toujours refusé. Cependant, cette fois, elle avait mis le paquet. Elle avait décidé d’y mettre tous ses efforts et ça avait plutôt bien marché. Il faut dire que, plus le temps passait, plus elle devenait expérimentée. Il remonta son visage vers le sien. Elle le regarda profondément de ses yeux clairs. Toutefois, ils ne s’embrassèrent pas. La strip-teaseuse ne savait pas vraiment comment il se comportait avec les femmes. Mais, vu son charisme et sa fonction dans le club, elle avait toujours supposé qu’il devait être plutôt dominant. Après tout, quand on peut avoir qui on veut quand on veut, on ne s’embarrasse pas de préliminaires.

Lorsqu’il l’emmena sur la table, la blonde était persuadée qu’il allait la prendre directement. Toutefois, il se pencha au dessus d’elle et vint l’embrasser. La belle profita de ce baiser qui s’éternisa pour son plus grand plaisir. Alors qu’elle était couchée, à sa merci, il prit son temps. Elle s’entendit même dire qu’elle était parfaite. Elle était agréablement surprise des compliments qui pleuvaient sur elle depuis quelques minutes. Un grand sourire vint éclairer son visage. Elle était radieuse. Il lui retira son dernier bout de tissu. Elle frissonna. Son membre vint effleurer son intimité sans la pénétrer. Elle se releva légèrement. Peut-être avait-il changé d’avis finalement ? Mais, à sa grande surprise, elle vit son visage s’approcher de ses cuisses. Il couvrait sa peau de baisers faisant naître quelques frissons incontrôlés. Elle sentit alors sa langue entrer en contact avec son intimité. Ne cherchant plus à comprendre quoi que ce soit, elle laissa retomber son buste sur la table. Elle ne pensait plus à rien mis à part au plaisir qu’elle ressentait. Ses mains vinrent se glisser dans ses cheveux. Elle ne cherchait pas à le guider puisqu’il faisait ça très bien, juste à rester en contact avec lui. Elle soupirait de plaisir. Plus il continuait à se diriger vers ses points sensibles, plus ses gémissements se faisaient réguliers. Son bassin ondulait sensuellement pour ressentir encore plus de choses. Elle prenait vraiment son pied. D’habitude, lorsqu’elle baisait avec des hommes (pour de l’argent) elle ne prenait jamais vraiment de plaisir. En même temps, elle n’était pas là pour ça. Elle était là pour que, eux, en prennent. Avec le temps, elle avait presque oublié l’effet que ça faisait qu’on s’occupe d’elle comme son patron était entrain de le faire. Jamais elle ne se serait attendue à ça venant de lui. Sous l’effet de surprise, son cœur se mit à s’emballer dans sa poitrine. Elle était entrain de ressentir quelque chose. Quelque chose qui dépassait le simple plaisir physique. Quelque chose qu’elle n’aurait pas dû ressentir. Elle ferma les yeux et se reconcentra sur ces mouvements de langue qui lui procuraient tant de frissons et de chaleur. Elle en profita jusqu’au dernier instant. Et, quand ses jambes se mirent à trembler, elle se releva. Même si c’était tentant, elle ne voulait pas venir tout de suite. Elle voulait d’abord coucher avec lui. Elle en mourrait d’envie. La blonde passa ses bras autour de son cou et s’agrippa à lui pour qu’il la soulève. Ses jambes s’enroulaient autour de son bassin. Ses deux mains sur ses joues, elle venait l’embrasser avec envie. Sa langue venait chercher sensuellement la sienne dans un baiser enflammé. Pour elle, cela n’avait plus rien de sexuel mais tout de sensuel. Elle perdait totalement la tête devant lui. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas eu envie de quelqu’un à ce point. Elle mit fin à leur baiser et sourit contre ses lèvres. « Emmène moi dans ton bureau » Cette pièce l’avait toujours fascinée. A chaque fois qu’elle y allait, elle le retrouvait ultra concentré sur des papiers auxquels elle ne comprenait rien. Et, à chaque fois, elle plaisantait avec lui sur son moyen infaillible pour le détendre. Sauf que, maintenant, ça allait vraiment se faire.

Durant le voyage, elle couvrit son visage de baisers brûlants. Ce qu’il venait de lui faire avait eu l’effet escompté : elle avait très envie de lui. Lorsqu’ils arrivèrent dans la pièce, elle regarda l’environnement. Encore ces éternels papiers sur son bureau. Elle lui caressa le dos et le torse. Vu qu’il la portait, il pouvait choisir l’endroit où il allait la prendre. Contre la porte, sur son bureau, dans son canapé ; le choix était vaste. A elle, tout lui irait. Elle était simplement impatiente qu’il se décide. Sentir son membre effleurer de temps en temps son intimité sans jamais la pénétrer la rendait fiévreuse. Finalement, il prit une décision et lui asséna un premier coup de rein. Il lui arracha un râle de plaisir. Le premier d’une longue série. La blonde profitait de tout ce qu’il lui offrait. Elle restait cramponnée à lui, ses bras autour de son cou. Elle ne voulait pas le lâcher. Elle voulait simplement que son corps reste collé au sien. Qu’il continue à la faire rêver et à s’occuper d’elle comme il était entrain de le faire.

Comment pouvait-il avoir envie de résister à la jeune femme? Elle y allait de manière forte et en allant vers le point ferme de n’importe quel homme. Il ne ressentait pas la moindre envie de la repousser. Wayne avait envie de plus. Envie de lui faire plaisir. Envie de sentir le corps de la belle se cambrer sous le sien, sous sa langue. Le corps de la blonde se posait contre la table, ses lèvres venaient se poser sur sa peau et sa langue entre ses cuisses. Il aimait sentir les soupires de la jeune femme alors que sa langue s’attardait contre ses points sensibles. Ses doigts se posaient contre une de ses cuisses pour l’écarter encore plus question d’avoir un accès plus grand à l’intimité de la demoiselle. Pression contre sa cuisse. Il laissait sa langue passer le long de sa peau, passer en elle comme appuyer sur le petit bout de chair qui renfermait trop de plaisir. Plus elle gémissait, plus il avait envie de continuer et il ne cessait de s’appliquer à la faire gémir de plus fort. Il avait envie d’elle. Il avait envie de lu donner un peu plus de plaisir que devait le faire la majeure partie des hommes. La demoiselle finissait par bouger, ses jambes passaient autour de sa taille. Wayne se relevait pour poser son regard dans celui de la jeune femme, un sourire en coin posé contre ses lèvres. Leurs lèvres venaient de nouveau se sceller dans un baiser. Il prolongeait le baiser avec envie, jouant lascivement avec sa langue en venant glisser ses mains dans le dos de la jeune femme. Un sourire. Ses mains se posaient contre ses fesses pour venir la tenir contre lui, pressant le corps de la jeune femme contre le sien. Un léger rire de la part de l’homme quand il entendait ce que lui disait la demoiselle. « -Avec plaisir.»

Avec la femme contre lui, il se dirigeait vers son bureau en prenant soin d’apporter les vêtements de son autre main. Il n’allait quand même pas laisser tout là. La porte se poussait du pied et il venait de nouveau la refermer. Quelques frissons passaient de temps en temps contre sa peau alors qu’il sentait les lèvres de la jeune femme le couvrir de baisers. Le dos de la jeune femme se posait contre le canapé alors qu’il prenait place entre ses cuisses. Sa main droite venait écarter sa cuisse pour qu’il se glisse en elle dans un coup de reins profond. Un léger râle s’extirpait de ses lèvres alors que son bassin commençait de lents mouvements de va-et-vient. Il glissait la jambe de la jeune femme derrière son bassin question de pouvoir entrer en elle avec plus de profondeur. Son autre main passait sur son flanc pour venir caresser ses seins pendant un instant. Jouant avec son téton, son souffle venait se perdre sur ses lèvres. Ses mouvements de bassin se faisaient de plus en plus profonds, prenant soin de combler tout l’espace qu’il y avait entre ses cuisses. Wayne venait de temps en temps prendre ses lèvres pour l’embrasser. Il se glissait en elle avec envie. Elle subissait ses assauts.

Un mouvement. Il bougeait pour que la jeune femme se retrouve par-dessus lui. Envie soudaine de la voir et de la laisser prendre le dessus. Il passait ses mains contre ses hanches pour venir inciter la demoiselle à commencer à onduler le bassin contre lui. Il levait le sien, pressant contre ses hanches pour forcer un peu le mouvement. Certes, il aimait prendre le dessus, mais il avait envie de lui laisser un peu le champ libre. De laisser la jeune femme faire. Trop souvent, elle devait ne pas avoir le contrôle alors il avait bel et bien envie de la laisser faire. Il s’était assis, le dos contre le dossier de son canapé. De cette façon, il sentait les seins de la jeune femme venir se presser contre son torse quand elle bougeait de plus en plus vite contre lui. Ses doigts venaient se poser contre sa joue pour prendre ses lèvres contre les siennes une fois de plus. Un nouveau baiser. À nouveau sa langue venait chercher celle de la jeune femme dans un ballet sulfureux. Il reculait ses lèvres pour venir les glisser dans son cou. Des râles se faisaient entendre de temps en temps. Ses mains appuyaient fort contre ses hanches pour qu’elle s’empale sans la moindre retenue contre lui.

Finalement, Wayne avait décidé de l’emmener vers le canapé. Excellent choix. Elle s’y laissa tomber sans se faire prier. L’envie rendaient leurs gestes plus précipités. Après s’être rapidement positionné au dessus d’elle, il la pénétra d’un coup sec. A chacun de ses coups de reins, la blonde entrait ainsi en collision avec les coussins moelleux du sofa. Elle était aux anges. A intervalles réguliers, elle lâchait un râle de plaisir. Il s’y prenait vraiment bien et alternait les mouvements amples et plus rapides. Il la rendait folle. Afin de le laisser la pénétrer plus profondément, elle plaça ses jambes autour de ses hanches. De son côté, la jeune femme effectuait également quelques mouvements de bassin afin de mieux le sentir en elle. Son corps commençait à suer contre le sien tant l’instant était jouissif. Elle aimait les baisers brûlants qu’ils échangeaient tandis que son corps butait contre le sien dans des bruits sexuels. Elle n’avait qu’à subir ses assauts et elle adorait ça. La sensation de se faire prendre par son patron était enivrante. La maniant comme si elle n’était qu’une poupée, il la souleva et la fit basculer au dessus de lui. La blonde ne put s’empêcher de sourire. Il faisait tout pour lui rendre la vie agréable. C’était clairement un bon amant. Pleine d’envie, elle s’empala sur lui dans un geste lent. Soutenues par ses mains viriles sur ses hanches, la belle entama quelques mouvements plus rapides afin de lui faire ressentir le plaisir qu’il méritait. Même si d’habitude elle ne se donnait pas à fond, aujourd’hui, c’était une autre histoire. Elle voulait le satisfaire pleinement. Elle voulait entendre ses râles et sentir son souffle sur sa peau. Elle voulait que le moment soit tellement intense qu’il lui demande de recommencer dans un futur proche. Elle voulait le rendre fou tout simplement. Elle était électrisée par tout ce qu’elle avait ressenti grâce à lui. Accrochant son regard, elle passa ses mains sur son torse tandis qu’elle rebondissait inlassablement sur lui avec force. Ses seins se pressaient contre son torse. Ses lèvres attrapaient les siennes avec envie. Leurs corps moites ne faisaient plus qu’un. La seule chose que l’on entendait dans la pièce étaient leurs gémissements. Ally rejetait sa tête en arrière pour le laisser dévorer ses seins. Ses doigts passaient dans ses cheveux. Elle exerçait une pression sur son crâne pour qu’il ne se retienne pas. Elle avait envie de se laisser posséder. Tout à coup, une sensation de chaleur envahit son corps lui faisant perdre tous ses moyens. Sa respiration s’accéléra brusquement. Ses muscles se contractèrent violemment. Ses ongles s’enfoncèrent légèrement dans le dos de son patron sous la vague de plaisir. Ses yeux roulèrent vers l’arrière tandis qu’elle atteignait le septième ciel. Il faisait de même. Épuisée, elle l’embrassa une dernière fois avant de se laisser tomber sur le côté se décollant ainsi de lui. Son corps se relâcha. Elle se sentait bien. Comblée.

Sa cage thoracique se soulevait à un rythme de plus en plus régulier. Elle était entrain de reprendre ses esprits. Alors qu’elle aurait dû tout simplement partir, elle resta là à le regarder. Même si elle savait que, pour lui, elle n’était qu’une conquête de plus, de son côté, ce n’était pas le cas. A la base, elle l’avait toujours vu de cette manière, toutefois, la façon dont il s’était occupé d’elle l’avait faite changer d’avis. Elle ne savait pas trop quoi en penser. C’était encore trop tôt. Mais, ce qui était sûr c’est qu’elle n’avait pas envie que ce soit une fois isolée. Elle voulait remettre ça le plus vite possible. Lorsqu’elle croisa son regard, elle se leva. Elle se sentait bête de rester immobile alors qu’il n’attendait rien de plus de sa part. Elle ramassa ses sous-vêtements et les enfila. Etant donné que le silence était entrain de la rendre folle, elle décida de le briser. « Si j’avais su que t’aimais autant ma façon de danser, j’aurais tenté cette approche beaucoup plus tôt » dit-elle avec un sourire charmeur. « En tous cas, si tu as encore envie d’un show privé, n’hésite pas. J’adore faire des heures sup’ de cette manière. Et, j’ai encore des tas de choses à te montrer. Tu m’as toujours pas vue sur la barre d’ailleurs. » Vu que, de toute manière, il n’avait pas su lui résister, il pouvait très bien remettre ça sans culpabiliser. Il est vrai qu’elle était une de ses employées mais, pour elle, ce n’était pas un obstacle. Au contraire, ils pourraient se voir lorsqu’il le voudrait dans son bureau. La proximité facilitait les choses. En plus, vu qu’ils venaient juste de coucher ensemble, le faire une fois ou dix ne changeait rien. Il avait quand même couché avec une de ses strip-teaseuses. Maintenant habillée, elle s’avança vers lui. Il était toujours assis sur le canapé. Elle se pencha et l’embrassa sur la joue. « Pense à ce que je viens de dire. » Etant donné qu’elle ne savait pas trop ce qu’elle devait faire, elle décida de s’avancer vers la porte. C’était comme ça que ça s’était toujours passé pour elle : elle baisait et, ensuite, partait. Les hommes n’aimaient pas parler en règle générale. Elle n’imposait donc jamais sa présence ou une quelconque conversation. Si c’était différent pour lui, il pourrait toujours lui demander de rester. Sinon, elle retournerait dans sa loge enfiler un gilet et rentrerait chez elle. Sa main sur la clinche, elle lui lança un regard. Elle espérait quand même qu’il allait lui demander de rester. De par la manière dont il s’était occupé d’elle, elle avait placé énormément d’espoirs en lui. Sous ses airs de salaud, au fond, c’était quelqu’un de bien. Elle en était sûre.

Il ne s’attendait pas à coucher avec Ally, il ne s’attendait pas à avoir autant envie d’elle. Certes, ce n’était qu’un petit jeu de chat et la souris, mais avec cette danse, elle l’avait pris au piège. Ca faisait un moment que ce petit jeu durait, qui plus est. Il laissait la jeune femme prend place par-dessus loin, se contentant de bouger sous elle pour la laisser s’empaler sans gêne sur son membre. Ses doigts exerçaient une pression forte sur sa peau pour l’aider à allez en profondeur. Se redressant pour être plus assied, ne supportant pas d’être couché et ne servir à rien, il embrassait de temps en temps sa peau. Les râles se perdaient parfois sur la peau de la jeune femme, alors que ses gémissements ne faisaient que l’exciter davantage. Ses doigts se serraient avec force sur sa peau, le rythme devenait plus féroce, la jeune femme n’y allait pas de main morte pour son plus grand plaisir. Après un bon moment, il finit par se vider en elle. À bout de souffle, parcouru de vague de frisson, il laissait ses doigts parcourir la peau de la jeune femme de temps en temps. Elle ralentissait le mouvement jusqu’à ce qu’elle se détache de lui. Son souffle lui manquait encore, son regard se posait sur le corps de la jeune femme et un sourire passait sur son visage. Il bougeait pour s’habiller, n’ayant pas envie de rester complètement nu sur le divan. Silencieux. Elle se levait et il bougeait à son tour, enfilant les vêtements. Cette situation était étrange, il ne savait pas s’il avait envie qu’elle parte ou qu’elle reste avec lui pour parler. Wayne n’était pas à l’aise avec les hommes, il ne faisait que les traiter comme des objets depuis toujours alors pour la courtoisie, il fallait repasser. Wayne n’était simplement pas dans son élément. Il savait comment baiser une femme, mais il ne savait pas ce qu’il devait faire ensuite. Il ne s’était jamais réellement posé la question. Il laissait la demoiselle se diriger vers la porte, sans bouger, et après un moment se décidait à se diriger vers elle. Avec lui, il ne fallait pas trop penser et faire ce qui lui passait en tête.

Ses doigts attrapaient les hanches de la jeune femme pour qu’elle se retourner vers lui, pour lui faire face. Avouons que Wayne n’avait pas l’air de ce qu’il était, il ne se donnait juste pas l’occasion de montrer ce qu’il était, trop obsédé par cette envie de l’argent. Il n’avait jamais pensé s’attacher à qui que ce soit, ou avoir envie de le faire. Ce n’est pas le genre de chose qu’on pouvait contrôler. Ses doigts passaient un instant sur la joue d’Ally avant qu’il ne se recule pour lui ouvrir la porte. « -Je vais te raccompagner à la sortie. De toute façon, je pense rentrer chez moi.» Il passait une main dans le bas de son dos pour l’inciter à sortir avant lui. Une fois cela fait, il fermait la porte à clef et se dirigeait vers la sortie avec elle. Silencieux, il pensait à la proposition de la jeune femme avant de se rendre en bas, d’activer le système d’alarme et de sortir dehors avec la jeune femme. Une fois dehors, il s’arrêtait pour poser son regard dans le sien, un léger sourire passait sur ses lèvres. Elle ne le connaissait pas vraiment, il n’avait rien d’un tendre et surement qu’elle le détesterait si elle en savait plus à son sujet. « -Des anses privées? Tu penses que c’est une bonne idée?» Un rire de sa part. « -Pourquoi pas Ally, mais t’es pas obligé que de danser. J’veux pas trop te faire faire du temps supplémentaire.» C’était sa façon de dire oui. Il quittait la jeune femme en lui laçant un, à la prochaine. Il entrait dans sa voiture et filait chez lui.