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| That's you [Pv the Mosquera] | |
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| Sujet: That's you [Pv the Mosquera] Dim 6 Mai - 12:51 | |
| Des années. Des années qu’il avait foutu le camp pour retourner dans sa ville natale. En même temps, il avait pas vraiment eu le choix de foutre le camp de sa vie de merde pour se retrouver à Tijuana. Va savoir pourquoi il avait dû se rendre dans une ville aussi lointaine. Nath n’avait rien eu à dire, il s’était rendu là-bas pour se retrouver ans une famille absente qui n’en avait rien à foutre de son existence. Il se demandait encore pourquoi ils avaient décidé de l’adopter, si c’était que pour servir de décoration dans l’hôtel ou tenir compagnie à leur gamine bien foutue. Quoi qu'il en soit, il avait dix-sept sept ans quand il est arrivé là et elle en avait douze, à ce moment, rien de bien intéressant. Une gamine, sans plus. C’est quand il avait vingt et un ans et elle seize que les choses se compliquaient. Elle commençait à devenir de plus en plus traînée, couchant à gauche et à droite. Son petit cul bien rebondissant et ses petits seins fermes, il commençait franchement à avoir envie de le baiser et ca a presque eu lieu. Ils jouaient, elle jouait avec lui et il la repoussait. Il voulait pas baiser avec sa sœur, même si théoriquement elle ne l’était pas vraiment. Il l’avait quand même vu grandir pour devenir une belle petite pute. Après cette histoire d’elle frottant son entrejambe sur son membre alors qu’il empoignait ses seins et son cul, il avait décidé de foutre le camp dans sa ville. Premièrement, parce qu’il avait envie de jouer de la musique, certes il jouait un peu partout à Tijuana, mais c’était pas la même chose. Il voulait plus. Beaucoup plus. Il avait passé deux ans là-bas, à se droguer, à baiser, à jouer et avait même aidé une pute à se sortir de la merde. D'ailleurs, elle devait encore être dans la chambre d’hôtel, lui avait un ou deux trucs à faire. Ca faisait à peine une semaine qu’il revenait de mettre les pieds ici et il n’avait pas encore croisé sa sœur. Il espérait que cette espèce de tension sexuelle entre eux allait disparaitre, si ça ne pouvait être que ça. Nathanaël n’aimait pas la voir e faire sauter par tous les clients de l’hôtel, mais il n’était pas vraiment mieux. Il baisait à gauche et à droite, se droguant et faisant ce qui lui passait par la tête. C’était une relation particulière, il n’y avait pas de doute là-dessus.
Nathanaël était sortie faire le plein de drogue, il en prenait, Dylan en prenait et il en vendait aussi de temps en temps. Il en avait juste besoin. Rare était les fois où il était pas complètement défoncé, c’était son état naturel. Il descendait de sa voiture de sport, pour entrer une nouvelle fois dans l’hôtel. C’était l’après-midi et le soleil était particulièrement fort, il avait toujours cette apparence de drogué, musicien. Ses cheveux mi-longs placés n’importe comment, un jeans, des converses et un t-shirt blanc. Rien de bien passionnant, mais c’était lui. Il avait pas changé, juste plus vieux de deux ans et surement qu’elle aussi. Le musicien ne savait pas si sa sœur lui en voulait d’avoir foutu le camp sans rien dire, du jour au lendemain, il partait sans donner de nouvelle. Il ne savait pas comment elle allait réagir en se rendant compte qu’il était revenu. Elle avait dû faire sa vie de petite salope et se foutre de l’existence de son soi-disant frère. C’est ce qu’il pensait, mais il pouvait toujours se tromper. Il allait porter la dose de drogue dans sa chambre, posant son regard sur Dylan qui était en train de se changer. Elle venait de sortir de la douche et elle baladait son petit cul anorexique dans une paire de jeans bien moulants. Elle était seins nus et cherchait quelque chose à se mettre sur le dos. Un sourire passait sur ses lèvres, une envie de la sauter le traversait, mais il avait pas mal de choses à faire aujourd’hui et elle aussi, allait trouver de quoi s’occuper. Il n’était pas son père, elle faisait ce qu’elle voulait de sa vie. « -Bonne journée blondie.»
C’est en assénant une tape à son joli cul qu’il sortait de la chambre pour tomber nez à nez avec Dolorès qui sortait de la sienne habiller comme une pétasse de bas étage. Elle n’avait pas changé, sauf peut-être encore plus bandante et dans le stade de jeune femme majeur. Il montait les lunettes de soleil sur sa tête, posant son regard sur le visage de la jeune femme qui était en train de le dévisager. « -C’est bon. J’ai pas changé tant que ça, arrête de me dévisager comme une idiote.» Belle façon de dire, hey je suis content de te voir. Enfin, si elle pensait qu’il allait sortir des conneries de la sorte de sa bouche, qu’elle se tire en bas d’un pont avant, ce serait plus efficace. En même temps, il ne jouait pas dans les sentiments et Dolorès était surement la seule nana qui arrivait à lui faire ressentir de la jalousie ou un peu de respect, avec Dylan qui était aussi une amie, mais c’était pas la même chose. Il ne bougeait pas, restant devant sa sœur à la regarder. « -Bon. T’allais où habiller comme ça? Danser sur une barre?» Il avait de ses façons de dire les choses, en même temps, il aimait pas que tous les mecs puissent poser son regard sur son petit cul encore plus bandant qu’il ne l’était dans ses souvenirs.
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| Sujet: Re: That's you [Pv the Mosquera] Lun 7 Mai - 18:36 | |
| Lorsque Dolorès se réveilla, la journée était déjà bien entamée. Elle n’avait que quelques bribes de souvenirs de ce qui s’était passé la veille. Elle se souvenait être sortie et s’être saoulée. Rien de plus. Rien de bien extraordinaire en somme. Il fallait toujours attendre quelques heures avant que ses souvenirs reviennent tant ses soirées étaient toujours décadentes. Elle avait l’habitude. Encore pâteuse, avec la gueule de bois, elle s’assit sur son lit se prenant la tête entre les mains. Le réveil était difficile. Lorsqu’elle vit un papier avec un numéro de téléphone sur sa table de nuit, elle soupira. Sûrement le mec ou la fille avec qui elle avait passé la nuit qui espérait qu’elle le rappelle. Comme si c’était son genre... Elle jeta le papier à la poubelle et se leva. Elle ne savait pas encore très bien ce qu’elle allait faire de sa journée mais, ce qui était sûr, c’est qu’elle n’avait pas envie d’aller au cours. Elle ne voulait pas non plus restée cloîtrée dans sa chambre d’hôtel. Autrement dit, elle allait sortir. Elle improviserait sur le coup pour savoir ce qu’elle allait faire exactement une fois qu’elle serait dehors. Elle se rendit dans la salle de bain, se lava, se maquilla et s’habilla. Une fois qu’elle eut fini de se préparer, elle ne ressemblait plus à une épave prête à mourir mais plutôt à une salope vu la couche de noir qu’elle s’était mise sur les yeux. Elle sourit, satisfaite. C’était exactement l’effet recherché. Ses vêtements complétaient en outre parfaitement le tableau. Une robe moulante beaucoup trop courte. Des talons beaucoup trop hauts. Son style vestimentaire préféré. Elle se faisait traiter de tous les noms par les filles. Elle se faisait baiser par les mecs. Équilibre parfait. Laissant un bordel sans nom dans sa chambre, elle attrapa son sac à main. Les femmes de chambre étaient là pour ça de toute façon. Elle payait assez cher pour que l’on s’occupe d’elle. Certes, elle aurait pu faire un effort pour ranger avant de partir mais, ce n’était pas son genre. Elle n’avait aucune considération pour les autres. En bonne fille à papa égoïste, elle ne s’intéressait qu’à elle-même. Après tout, comparé à elle, les autres personnes étaient inintéressantes. Justes bonne à baiser. Et, encore, pas toutes. Elle sortit de sa chambre et se retrouva nez à nez avec un mec qu’elle se mit à dévisager. Dolorès avait bon nombres de projets pour remplir sa journée mais, bizarrement, revoir son « frère » foutu le camp depuis des années n’en faisait pas partie. Automatiquement, un sourire se dessina au coin de ses lèvres. Voilà qui allait sans doute bousculer le planning qu’elle n’avait pas.
Les retrouvailles furent exactement comme elle s’y était attendue. Il ne perdit pas une seconde avant de l’insulter. Malheureusement pour lui, ça ne la touchait plus. Ça ne l’avait pour ainsi dire jamais touchée. D’autant qu’elle ne le « dévisageait » pas. Son regard se baladait plutôt de son torse vers son entrejambe. Le reste ne l’intéressait que moyennement. Avec ses lunettes de soleil dans ses cheveux, il avait l’air encore plus arrogant qu’auparavant. Toutefois, son caractère ne la dérangeait pas. Tout ce qu’elle voyait – et qu’elle pouvait deviner – c’est qu’il était plutôt bien foutu. Encore plus qu’avant son départ. Elle passa sa langue sur ses lèvres. Elle en aurait bien mangé. Ça faisait à peine deux minutes qu’il était revenu et il s’intéressait déjà à son emploi du temps. Charmant. Elle ne put s’empêcher de sourire d’un air provoquant. « Qu’est-ce que ça peut te foutre la manière dont je m’habille ? De toute façon, j’aurais plus aucun vêtement sur moi avant la fin de la journée » dit-elle d’une voix tendancieuse. Elle se rapprocha de lui de manière provocante tentant de coller son corps parfaitement moulé dans sa robe contre le sien. Tentant de lui faire sentir son souffle dans son cou. Tentant de faire monter le désir en lui. « Je t’aurais bien proposé de prendre la place du mec que je vais rejoindre mais tu risques d’encore t’enfuir comme une pucelle à l’autre bout du pays parce que t’assumes pas de vouloir me baiser » Elle s’éloigna tout en riant. Elle aimait le provoquer. Elle aimait le faire sortir de ses gonds. C’est dans ces moments-là qu’il était le moins chiant. « J’ai besoin d’un mec qui agit au lieu de parler tu vois. D’un mec viril qui puisse prendre possession de tout mon corps. De ma bouche, de mon intimité et de mes fesses » souffla-t-elle histoire de lui laisser le loisir d’imaginer ce qu’elle était capable de lui faire. Et, surtout, ce qu’elle était prête à accepter qu’il lui fasse. Elle n’avait aucune limite. Le fantasme de tout homme. Alors qu’elle tentait de l’exciter par sa voix sensuelle, elle parla tout un coup sur un autre ton. Elle lui cassait sans doute les scènes qu’il s’était éventuellement imaginé. « Tout le contraire de toi quoi » dit-elle d’un ton moqueur en le regardant de haut en bas avec dédain. Elle se foutait de sa gueule. Elle mettait sérieusement en doute ses capacités au pieu. En même temps, la seule fois où ils avaient commencé quelque chose, il était parti en courant. Pitoyable. Elle lui en voulait encore de l’avoir faite espérer pour rien cette nuit-là. Mais, elle était trop fière pour le dire. Elle allait simplement se venger en jouant avec ses nerfs et, en temps venu, le repousser comme il l’avait fait. Bon plan. |
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| Sujet: Re: That's you [Pv the Mosquera] Jeu 10 Mai - 14:43 | |
| Il était revenu depuis peu et disons que pour s’installer, il avait pas mal de choses à faire. Cette ville ne lui avait pas réellement manqué, mais il en avait marre de s ville natale et du fait qu’il se faisait suivre par un tas de cons armés d’appareils photo. Il aimait pas être populaire et devoir faire une réputation, la sienne était merdique et il avait bien profité de son statut de vedette du rock pour se taper un tas d’amatrices. Elles ne demandaient que ça. En sortant de sa chambre, il croisait directement sa sœur, enfin sa sœur adoptive. Son regard se posait sur elle, l’observant. Elle n’avait pas changé ou peut-être qu’elle avait l’air encore plus salope qu’elle ne l’était quand il était encore là. Lui aussi avait changé, mais peu importe. On s’en fou. Il observait ses vêtements, la laissant se coller à lui sans rien faire. Il n’allait pas non plus lui sauter dessus comme un pervers, sa petite robe trop courte était loin de lui donner envie. Nathanaël laissait la brune jouer à son petit jeu de salope qu’il commençait à connaître parfaitement. Immobile, il se contentait de l’observer un moment avant qu’elle ne se mette à parler. Un rire passait entre ses lèvres alors qu’il entendait le commentaire de la jeune fille, il prenait ses lunettes de soleil entre ses doigts pour les remettre sur son nez. À quoi est-ce qu’elle était en train de jouer? Elle tentait de le provoquer, de le rendre fou. Pou le moment ça ne faisait rien d’autre que de poser un sourire moqueur contre ses lèvres. « -Évidemment Belleza, les putes finissent toujours sans vêtements à se faire sauter. Ça ne m’étonne pas que ce soit ton cas.» C’était toujours comme ça entre eux. Ça avait toujours été comme ça et surement que ça n’allait pas changer. Va savoir pourquoi Nath refusait de coucher avec elle, alors qu’il en avait clairement envie. Surement un des seuls principes qu’il avait et surement qu’il aimait bien la repousser. De toute façon, elle pouvait se taper tous les hommes qu’elle voulait, alors pourquoi ferait-il partie de son petit harem. Il laissait la jeune femme jouer, silencieux. Le souffle de la brune venait se perdre dans son cou, il ne posait même pas une main sur elle, se contentant de la fixer quand elle faisait quelques pas en arrière en continuant de le provoquer. « -Je n’ai juste pas envie de te baiser, arrête de te faire des putains d’idée.» Il souriait avant d se mettre en marche pour la contourner simplement. « -De toute façon, avec tous les mecs que tu dois te taper, t’as pas besoin de moi et si je veux baiser une pute, je vais allez m’en payer une. J’ai pas besoin de toi.» Un rire de sa part alors qu’il sortait une clope de ses poches pour la poser entre ses lèvres.
Nathanaël se mettait en marche pour sortir de l’hôtel, il n’avait pas la moindre envie de rester enfermé ici tout la journée. Surtout qu’il avait bien mieux à faire. « -Bon arrête ton petit jeu merdique, si tu penses que tu vas me faire réagir comme ça. Je pense qu’une grosse me donnerait encore plus envie de baiser que toi. Arrête de jouer à la pétasse et fou moi un peu la paix, t’es collante.» Il tirait sur sa clope une fois de plus pour se mettre en marche sans lui jeter le moindre regard. Elle était toujours aussi agaçante et bandante, mais ça il n’allait pas lui dire et juste la faire chier à lui dire qu’il ne voulait pas d’elle. Pour le coup, il n’avait pas envie de passer tout son temps à subir les assauts de sa jeune sœur, quoiqu’il avait bien envie de la baiser, mais qu’importe. Il commençait à prendre goût à lui foutre des vents, plus il le faisait, plus elle devenait provocante et ça l’amusait. Il tirait une nouvelle fois sur sa clope en poussant la porte de l’hôtel pour se retrouver dehors. Le soleil lui tapait sur le visage, il faisait chaud comme toujours dans cette foutue ville. Un regard à sa montre. Il devait allez chercher de la drogue pour la ramener chez lui. Il aimait bien vendre et cela lui ramenait pas mal de fric même s’il n’en avait pas réellement besoin. Il finissait sa clope alors que la porte de l’hôtel se faisait entendre, il tournait le regard pour observer la personne qui en sortait. Dolorès. Un sourire se posait sur ses lèvres alors qu’il se tournait pour la regarder. « -On t’as jamais dit que t’étais insistante.» Putain il faisait chaud à en crever, après deux ans, il avait perdu l’habitude d’une chaleur aussi suffocante. Il laissait son regard passer le long de son corps avant de jeter son mégot sur le sol.
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| Sujet: Re: That's you [Pv the Mosquera] Sam 12 Mai - 21:25 | |
| Cela faisait à peine quelques minutes qu’elle lui parlait et il parvenait déjà à la mettre hors d’elle. Il avait toujours cet air arrogant collé au visage, un peu comme Dolorès en fait. D’une certaine manière, ils étaient trop semblables pour pouvoir s’entendre. L’on dit souvent que les opposés s’attirent mais, le truc, c’est que l’inverse vaut aussi. Les personnes trop semblables passent leur temps à se repousser l’une l’autre. Ça avait toujours fonctionné comme ça entre eux : ils se disputaient, ils s’insultaient et, finalement, se chauffaient. Avec dédain, elle le regardait remettre ses lunettes de soleil sur son nez. S’il pensait avoir l’air d’une super star comme ça, il se mettait le doigt dans l’œil. Il avait juste l’air d’un gros connard prétentieux. Au final, elles lui allaient assez bien. Elles reflétaient exactement sa personnalité. Etant donné qu’elle lui avait lancé quelques piques, elle attendait simplement qu’il lui réponde histoire de vérifier qu’il avait encore autant de répartie qu’avant. Comme toute réponse, il la traita de pute. Pas très original. D’autant plus que ça ne la vexait pas étant donné que c’était plus ou moins le cas. Un mince sourire étira ses lèvres. « Et les pseudos artistes sans talent finissent toujours pas rentrer à la maison. Ça ne m’étonne pas que ce soit ton cas » Elle n’avait pas entendu parler de la carrière qu’il avait mené. Elle s’en foutait. Ce n’était pas son genre d’être nostalgique ou de regretter des personnes de son entourage. Pour elle, il était mort dès l’instant où il avait quitté la ville. Elle n’y avait plus pensé une seule seconde. Toutefois, maintenant qu’il était de retour, elle pouvait recommencer à appuyer sur ses points sensibles. Comme tout artiste, il ne devait pas aimer s’entendre dire qu’il n’avait aucun talent. Même si ça venait d’elle, ça devait quand même lui faire quelque chose. Elle l’espérait en tous cas. Après lui avoir répondu, elle s’avança vers lui et entama un petit jeu de séduction en se collant contre son corps. Qu’il ne la touche pas, c’était une chose. Qu’il lui fasse cette réponse, c’en était une autre. Elle ne put s’empêcher d’éclater de rire. Il n’était juste pas crédible. « C’est pas ce que tu disais quand tu m’as plaqué contre le mur et que tu m’as sauté dessus. Mais, continue à te voiler la face si ça te chante. On sait tous les deux que t’en peux plus de mon cul et que tu meurs d’envie de te glisser dedans » Etant donné qu’il bougeait, elle décida d’en faire de même. Elle passa devant lui histoire qu’il puisse mater ses fesses. Elle ne comptait pas rester ici toute la journée à parler avec lui. Elle avait beaucoup d’autres choses à faire.
Finalement, ils sortirent de l’hôtel plus ou moins en même temps. Il en conclut directement qu’elle le suivait. Comme si elle allait changer quoique ce soit à son planning uniquement pour ses beaux yeux. Il pouvait toujours rêver. Elle n’était pas du tout entrain de le suivre, juste de chercher un taxi afin de s’éloigner de lui le plus vite possible. Il commençait à la saouler, et pas qu’un peu. Se croyant fort, il lui dit qu’il préférait encore baiser une grosse qu’elle. « Ça tombe bien c’est tout ce que tu peux te permettre chéri » répondit-elle du tac au tac. L’ignorant complètement, elle se contenta de mettre une main au dessus de ses yeux histoire d’y voir un peu plus clair. Elle voulait voir si un taxi était prêt à arriver ou non. Elle en avait marre de rester là. Elle était habituée à la chaleur, c’était plutôt l’inactivité qui la rendait folle. Après quelques minutes, elle entendit encore la voix de son demi-frère, entrain de parler tout seul. Elle leva les yeux au ciel. C’était elle qui était insistante alors que c’est lui qui n’arrêtait pas de parler ? De mieux en mieux. « Putain ferme la deux minutes » Tandis qu’un taxi s’arrêtait pour elle, elle l’entendit s’approcher par derrière. Manifestement, il en cherchait un lui aussi et était bien décidé à prendre celui là. N’y prêtant pas attention, elle monta. Il pouvait la suivre s’il en avait envie. Ce qu’il fit. Ils donnèrent tous les deux leur destination au chauffeur. Elle, celle d’un mec qui pouvait la baiser. Lui, elle ne savait pas trop. Ce qui était sûr, c’est qu’elle arriverait à destination avant lui et que le trajet ne durerait pas bien longtemps. Furieuse de devoir encore subir sa présence, elle s’enfonça dans les fauteuils du taxi et croisa les bras. Elle brisa le silence qui était entrain de s’installer. « Tu m’as mise de mauvaise humeur dès le matin avec tes conneries. Quand est-ce que je serais de nouveau débarrassée de toi ? Normalement, Papa doit atterrir demain matin. Tu pourras lui téléphoner, il te fera un chèque et tu pourras repartir » Pour elle, il était évident qu’il était revenu uniquement pour l’argent. Après tout, rien d’autre ne l’avait jamais intéressé dans cette famille. Elle était pareille. Elle prenait l’argent de son père, point. Elle était incapable de montrer le moindre attachement pour quiconque. Histoire de faire la conversation – elle détestait le silence – elle embraya sur l’adresse où il se rendait. Elle ne connaissait pas cet endroit. « Tu vas rendre visite à un de tes vieux amis gay ? Ah mais non, à la grosse dont tu m’as parlé tantôt. Vu que tu peux te taper que les mecs et les grosses c’est un peu dur de savoir. De toute manière, le niveau n’est pas très haut à ce que je vois » Toujours dans la provocation gratuite. Elle était simplement une pétasse qui adorait faire chier son monde. Et, à ce jeu là, elle était plutôt douée.
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| Sujet: Re: That's you [Pv the Mosquera] Mar 15 Mai - 14:07 | |
| En la voyant aujourd’hui, il se demandait pourquoi il avait voulu coucher avec elle. À chaque fois qu’elle ouvrait la bouche c’était pour dire de la merde et la seule chose qu’il avait envie de faire c’était de lui foutre une claque en plein visage. Elle avait le dont de lui taper sur les nerfs, comme il avait surement le don de faire la même chose pour elle. Ils n’étaient pas réellement frère et sœur, mais il avait le même putain de comportement. Ils s’insultaient, ils se comportaient comme deux gros imbéciles. Au final, il ne sait pas ce qu’il voulait vraiment d’elle, autre que la foutre en bas d’un pont pour qu’elle cesse de dire de la merde. À l’entendre, elle ne savait que faire ça et baiser. Elle allait foutre quoi de s vie? Surement rien. Lui avait fait quelque chose quoi qu'il en soit et ça avait très bien été, même que son nom était particulièrement connu aux États-Unis. C’est ce pourquoi il se mit à rire quand elle parlait de sa pseudo carrière. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle était en train de dire et elle avait complètement tort. Qu’importe. Si elle voulait dire de la merde sur sa vie, qu’elle se renseigne un peu avant de dire n’importe quoi. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle disait et de ce qu’il avait pu faire. Maintenant, il n’avait plus réellement besoin de l’argent de papa pour vivre, contrairement à elle qui ne jurait que par cela. Il cessait de rire un moment. N’ayant simplement pas envie de répondre à cette provocation. Elle l’ennuyait. Bordel qu’elle était emmerdante. Elle était beaucoup plus excitante quand elle fermait sa putain de gueule, quand elle parlait, on voyait à quel point elle n’avait rien dans la tête. « -C’est ça.» C’est tout ce qu’il allait répondre, sur un ton nonchalant. Il n’allait pas parler de ça avec elle, puisqu’au final, il savait parfaitement qu’il avait raison et qu’elle disait n’importe quoi. Il la laissait faire alors qu’elle se collait contre lui. Elle n’avait pas changé. Ce n’est surement pas en agissant comme ça qu’elle allait lui donner envie de quoi que ce soit. « -C’est bon. Tu te souviens de ce soir là. On a tous compris. Maintenant parle d’autres choses, tu veux.» Elle commençait à lui taper sur les nerfs et c’est pour ça qu’il se reculait d’elle pour se mettre en marche.
Il poussait la porte pour se trouver dehors, laissant une nouvelle fois le soleil lui percuter le visage. Il n’avait plus réellement l’habitude de cette foutue température qui est démesurément trop chaude. Qu’importe. Il allait vivre avec. Il avait des choses à régler cette après-midi. Sur le bord de la rue, il attendait un taxi qui ne semblait pas vouloir se pointer et le seul qui finissait par arriver, faisait aussi office de déplacement à sa supposée sœur. Qu’importe. Il entrait à son tour, redevenu silencieux depuis tout à l’heure et il se posait tout juste en arrière. Son bras se posait sur le rebord de la fenêtre alors qu’il disait son adresse au chauffeur en posant son regard sur la rue. Elle voulait parler? Il allait la laisse parler toute seule pendant un moment. Il finit par tourner la tête pour poser son regard sur elle. « -Écoute j’en ai rien à faire de lui ou de son argent. Il peut bien brûler en enfer avec. J’ai pas besoin de rien venant de lui. C’est pas pour ça que je suis là, alors si t’es pas contente alors tant pis. J’y peux rien. Tu vas devoir t’y faire.» Voilà. Il venait de lui dire qu’il en avait rien à faire du fric de son papa chéri. Elle pouvait le garder pour elle si ça l’amusait. Avec sa carrière en musique, il n’avait plus besoin de l’aide de qui que ce soit. Surtout pas de parents qui se pensent tellement utile alors qu’ils ne servent que de porte-monnaie ambulant pour des gamins sans cervelle. Il détournait son regard d’elle, se replongeant dans son silence. En fait, il se retenait pour ne pas la lancer en bas de la voiture. Il se taisait. Il n’avait plus vraiment rien à lui dire, si elle avait envie de continuer à lui prendre la tête, tant mieux, mais elle allait le faire toute seule. Un long soupir s’extirpait de ses lèvres quand elle se mettait à parler de nouveau. Elle ne pouvait pas la fermer deux secondes. Elle était chiante, agaçante, stupide et un tas de qualificatifs bien disgracieux. Nath n’avait même plus envie de lui répondre tellement tout ce qui sortait de sa bouche était un gros merdier. Il n’avait pas du mal à ce taper qui que ce soit, et pour ce qui était des grosses, surement pas. Il aimait mieux les petites anorexiques trop minces. Qu’importe. « -Ouais. ouais. » C’est tout? Oh. Il ne lui donnait pas vraiment raison et n’abandonnait pas, c’était juste le moyen de dire, ferme dont ta putain de gueule et fou moi la paix un peu. Après un petit moment de route, il décidait de sortir de la voiture. Va savoir ce qui allait se passer. Ça serait tout comme rencontre? Dommage. Étonnant qu’elle lui suive. À moins qu’elle soit vexée dans son orgueil qu’il n’ait plus envie de jouer à ce petit jeu emmerdant. « -Arrêtez ici. J’vais sortir ici.» Il sortait quelques billets, les balançant sur le siège à côté et sortait de la voiture. Elle pourrait bien baiser qui elle veut, quand elle veut. Il n’en avait juste rien à foutre. Un salut était lancé et il sortait dehors.
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| Sujet: Re: That's you [Pv the Mosquera] | |
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| | | | That's you [Pv the Mosquera] | |
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