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 a lot of alcohol [pv paige]

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A. Mikhail Dashwood
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MessageSujet: a lot of alcohol [pv paige]   a lot of alcohol [pv paige] Icon_minitimeMar 4 Sep - 21:18


a lot of alcohol
Ft. Mikhail & paige


Ils avaient fini par franchir le pas, cette limite qu'ils avaient tenté de ne pas franchir pendant trop longtemps, pendant des années. Cette limite qui les avait rendus fous au point de se détruire de plus en plus. Cette jalousie qui l'avait rendu fou au point de ne plus pouvoir contrôler quoi que ce soit. Ils avaient franchi cette ligne et c'est soulagé qu'il se sentait à ce moment même, soulagé d'avoir pu la garder aux creux de ses bras pendants le reste de la nuit, soulagé de savoir qu'elle n'était pas ailleurs qu'avec lui à ce moment même, soulagé d'avoir enfin goûté au nectar de sa peau. C'était dans des délices bien trop prenants qu'ils s'étaient perdus pendant cette nuit et surement que sa jalousie allait se faire bien plus prenante qu'elle ne l'était déjà, n'ayant plus la moindre envie de la voir trop près d'un autre. C'est de son corps qu'il avait abusé encore le matin venu, ne pensant simplement à cette limite dont il se foutait à présent. Mikhail tentait de ne plus y penser, ne plus penser à cette ligne qui l'avait obsédé trop d'années durant. C'est elle qu'il avait ce matin en ouvrant les yeux. C'était particulièrement étrange de la voir collée contre lui, d'embrasser ses lèvres et de pouvoir abuser de son corps sans arrière-pensée. C'est plus tard qu'il l'avait quitté, se décidant à prendre une longue douche et c'est plus tard dans la soirée qu'il lui avait passée un coup de fil pour qu'elle vienne prendre un verre avec lui. C'est dans le fond du bar qu'il était posé, ayant enfilé une simple chemise noire dont les manches étaient remontés et un jeans. Rien de plus simple. C'est dans le fond du bar qu'il était posé, ayant préalablement commandé un verre qu'il était en train de boire. C'est elle qu'il attendait. Sa demi-soeur. Douce sirène avec qui il avait envie de passer la soirée. C'est un regard morne qu'il jetait autour, observant les femmes qui se trouvaient dans ce bar. Femmes qui lui semblaient plus qu'intéressantes puisque c'est sa demi-soeur qu'il avait envie de voir ce soir. C'est le liquide après de sa bière qui glissait le long de sa trachée alors qu'il attendait qu'elle se pointe, trop patient, le genre de chose qu'il ne faisait pas en temps normal. C'est dans le fond de son siège qu'il se laissait tomber encore plus, posant son regard sur cette porte d'entrée où elle devait passer à un moment ou un autre.

C'est après un moment d'attente que la porte finit par s'ouvrir sur une silhouette qui lui était plus que commune. Un sourire passait sur ses lèvres alors qu'il prenait une nouvelle gorgée de sa bière, la laissant descendre lentement pour se lever de sa place, ayant amplement l'idée de venir la rejoindre, puisqu'elle ne semblait pas l'avoir remarqué. C'est trop de regards masculins qui se posaient sur cette femme qu'il connaissait plus que n'importe qui. C'est entre les gens qu'il se frayait un chemin, se dirigeait vers la blonde qui ne lui avait pas encore adressée un regard, vers cette femme que trop de gens observaient à ce moment précis. C'est dans son dos qu'il se glissait, ayant posé son verre autre part question d'avoir les mains libres. Les mains de son demi-frère venaient se glisser dans le creux de ses hanches alors qu'il se collait dangereusement à elle. La limite était franchise, espérons qu'elle n'ait pas envie de l'envoyer balader. Ses mains finissaient par atterrir sur son ventre pour coller la jeune femme à lui, laissant son souffle se glisser dans son cou et ses lèvres venir se glisser près de son oreille. « -Bonsoir Paige.» C'est un baiser qui se glissait dans son cou alors que ses doigts se faisaient un brin incandescent contre son ventre, même si des regards étaient posés sur eux. C'est un sourire amusé qui passait sur ses lèvres alors qu'il quittait le confort de ce corps qu'il aimait un peu trop. C'est devant elle qu'il finissait par se poser, arquant un sourcil en observant la jeune femme. C'est ses lèvres qu'il avait envie de prendre une fois de plus, de coller le corps de sa demi-soeur contre le sien. Des envies qui avaient été bien trop présentes pendant des années pour qu'elle puisse s'échapper en une soirée qu'il soit. « -Qu'est-ce que tu bois?» C'est aussi rapidement qu'il avait pu se coller à elle qu'il se détachait pour se diriger vers le bar, se posant contre celui-ci, il se tournait pour pouvoir jeter un oeil sur elle, question qu'elle vienne le rejoindre. Il n'allait pas la laisser seule à se faire reluquer par tous les pervers qui pouvaient se trouver dans la salle. Ce n'était pas dans ses intentions. Il était plutôt du genre jaloux, elle le savait de toute façon.



Dernière édition par A. Mikhail Dashwood le Dim 9 Sep - 20:56, édité 1 fois
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V. Paige Knox-Dashwood
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MessageSujet: Re: a lot of alcohol [pv paige]   a lot of alcohol [pv paige] Icon_minitimeMer 5 Sep - 1:22

a lot of alcohol.
V. PAIGE KNOX-DASHWOOD & A. MIKHAIL DASHWOOD

Elle s’apprêtait avec soin, jusque dans le moindre détail. Tout devait être parfait et elle s’y appliquait depuis de bonnes dizaines de minutes déjà, grisée par l’impatience, par cet incendie qui sommeillait en elle, ne demandant que des retrouvailles entre eux pour la dévorer plus encore. Difficile d’imaginer qu’elle abandonnait son job, ses amusements habituels, les manipulations sempiternelles dont elle usait avec tous les hommes riches de la ville, rien que pour lui. Pour celui pour qui elle ne devrait pas se faire aussi charmeuse et dévastatrice, à enfiler des sous-vêtements choisis avec soin, une robe qui lui mettait parfaitement sa silhouette sinueuse en valeur. Mais elle avait toujours été comme ça, à briser les interdits sans s’en fourvoyer bien longtemps, privée de toute raison sitôt qu’elle avait sauté le pas. Il en était de même pour lui, alors qu’il avait hanté ses songes nocturnes pour ne la rendre que plus désireuse, insatiable, alors que les souvenirs de leurs ébats étaient à présent indélébiles, marqués au fer rouge dans un coin de son esprit. Si intime, et qu’elle lui avait pourtant dévoilé une bonne partie de la nuit durant. Et une bonne partie de la matinée suivante. De longues heures, à se trouver enfin, qui paraissaient bien dérisoires en comparaison de la patience qui l’avait torturée si longtemps, toute la journée durant. Celles-ci étaient d’ailleurs passées comme une éternité toute entière, la menant lentement mais sûrement sur le chemin de la folie, faisant naître une colère sourde au creux de ses reins, un énervement déplacé, mêlé probablement à cette excitation insoutenable qui fracturait son corps tout entier. Les minutes qui avançaient ne faisaient que lui prouver qu’elle serait en retard, comme bien souvent, mais alors qu’elle mettait un soin minutieux à faire de chaque détail, une perfection absolue, elle ne s’en fourvoyait guère, bien trop occupée. Lui qui l’avait vue si souvent passer sous son nez vêtues de toutes les sortes qui soient, portant toutes les coutures avec grâce, c’était avec inventivité qu’elle avait dû se parer, rien que pour le surprendre et lui plaire un peu plus encore. Tout en simplicité cependant, peu désireuse de se faire agresser dans la rue par un pauvre type, elle qui avait pourtant si souvent eu l’habitude de les côtoyer, rien que sous son propre toit, selon les humeurs de Mikhail. L’atmosphère était pourtant toute autre, baignée dans quelques effluves tout à fait particulières, la nostalgie de cette nuit dernière et peut-être bien l’espoir fou et démesuré de ne jamais croiser la moindre encombre quant à ce brusque changement, cette évolution sensible dans leurs comportements à l’un comme à l’autre. Un coin de l’esprit de la jeune femme cependant, s’acharnait à lui répéter que c’était de la plus grande imprudence, que de s’exposer de la sorte au bras de son demi-frère ; ils étaient des têtes plutôt connues dans certaines sphères de Tijuana, et, fière qu’elle était, Paige n’avait pas envie d’être pointée comme l’impie de la ville qui consomme les plaisirs de la chair avec le digne porteur du même sang qu’elle. Trop souvent pourtant, au cours de sa préparation, elle chassa ces pensées parasites, se concentrant sur l’important, sur l’essentiel, à savoir la prestance avec laquelle elle allait faire son entrée, la touche la plus importante de la soirée, à même de le faire brûler d’envie en quelques fractions de seconde, tout en paraissant simple à souhait, ou du moins, habituel sans trop de chichis. C’était une robe noire, d’un tissu soigneusement ouvragée, courte jusqu’à l’indécence – c’était après tout, comme ça qu’elles plaisaient à ces messieurs – mais sculptée de manière à dégager bien plus de charme que de vulgarité qui dessinait son corps, la cascade blonde de ses cheveux soyeux se détachant parfaitement sur celle-ci. Toute la nuit durant, et le matin suivant, elle avait eu le loisir de se rendre compte au combien il aimait à perdre ses doigts dans cette chevelure diabolique, la laissant donc filer en cascade contre ses épaules. Elle était prête, alors qu’elle rassemblait ses affaires, enfilant des escarpins discrets avec la même agilité que si elle avait enfilé des baskets. Ou plus encore, puisque les années avaient déjà bien filé, depuis le jour où elle avait enfilé sa dernière paire de chaussure de sport, ou ayant toute autre forme disgracieuse.

Ce n’était qu’au regard qu’il poserait sur elle qu’elle avait pensé, en mettant tant de soin à souligner ses charmes avec discrétion, et elle s’en rendit compte bien assez tôt, en franchissant l’entrée du bar. Les yeux lubriques qu’elle sentit la toiser sur son passage, elle n’en tint pas compte, son regard se faisant distrait, à la recherche de l’objet de ses longues heures de convoitise. Nulle part, ou du moins, elle ne le voyait pas, ce qui eut le don de la griser quelque peu d’une inquiétude sourde : non, il ne serait pas suicidaire au point de lui poser un lapin de la sorte, hm ? Il savait après tout, au combien elle était capable d’être rancunière, bien plus têtue que lui et surtout, revancharde à l’extrême. Et lui, il était trop jaloux à l’idée qu’elle se retrouve seule dans un tel endroit, que ce soit habillée de cette robe frivole, ou même de haillons repoussant à souhait. C’est donc sans surprise qu’elle sentit une silhouette s’abattre contre son dos, relevant pourtant un regard prudent vers son interlocuteur surprise, prête à envoyer promener l’indiscret qui aurait franchi sans autorisation aucune de telles barrières à sa fierté : peut-être bien qu’elle en avait l’allure, à certains regards qui ne savaient pas voir les signes charmants de sa prestance, mais elle n’était en rien une fille facile, rien que dans son boulot, étant parfois préférée – par certains hommes – pour sa finesse d’esprit plus que pour ses formes généreuses, qui ne faisaient qu’ajouter à ses charmes. Mais elle ne put que sourire, imprudente entre les mains de son demi-frère, sa poigne autour de ses hanches se faisant brusquement familière, éveillant des souvenirs brûlants dans un coin de son esprit. Un ricanement nerveux la trahit, alors qu’elle sentait le souffle du jeune homme s’écraser contre sa peau, alors qu’elle se laissait aller à coller son dos contre son torse, profitant de cette proximité qui lui avait tant manquée. « Bonsoir. Mikhail, c’est ça ? » Elle arqua un sourcil, le regard des autres devenant pourtant soudainement brûlant, alors qu’il déposait un baiser dans son cou, alors qu’elle se rendait compte de la folie avec laquelle ils agissaient. Alors qu’il se laissait aller à la tenter un peu plus encore, le regard de la jeune femme profitait de l’inattention du jeune homme pour chercher une quelconque tête connue dans l’endroit. Comme gagnée par une paranoïa réflexe, elle crut à de nombreuses reprises deviner des visages familiers, alors qu’il l’esseulait pour l’entraîner vers le bar. Qu’est-ce qu’ils faisaient là, tous les deux ? C’était un étau glacial qui se refermait autour d’elle, tandis qu’elle se laissait posséder par les affres douloureux de la raison. Elle qui l’avait si longtemps abandonnée, voilà que cette salope se devait de revenir au galop, au moment le moins opportun qui soit. Tant pis, depuis la veille au soir déjà, elle s’était condamnée à être une cause perdue. C’est ainsi qu’elle abandonna ses brutales rêveries, pour reposer un regard mutin sur le jeune homme un peu plus loin, ignorant les autres avec plus d’aisance qu’elle ne l’aurait cru. Son sourire délicieux se devinant au coin de ses lèvres, elle se joignit à lui, s’appuyant contre le bar juste à côté de lui. A sa question, elle fit une légère moue, presque énigmatique, se penchant vers lui en laissant la réponse qu’elle pourrait lui donner en suspens. C’est sa main qui glissa, sinueuse, contre celle du jeune homme, les charmes qui l’habitaient habituellement reprenant leurs droits. « Hm, qu’est-ce qu’une femme comme moi boit, tu penses ? » Elle espérait au moins qu’il la connaisse par cœur, autrement qu’en ayant laissé balader ses mains et ses lèvres sur son corps de longues heures du jour et de la nuit durant. Et pour appuyer le défi qu’elle venait de lui poser, elle arqua un sourcil, changeant malgré tout, vite de sujet. Elle se redressa légèrement, laissant son regard vaquer autour d’eux. « Tu n’as pas peur que d’autres me subtilisent à toi ? Tu sais, j’aurais été toute à toi dans d’autres circonstances. » Sa voix se faisait charmeuse à outrance, féline, et pourtant assez discrète pour n’être offerte qu’à lui, juste le temps de le provoquer un petit peu, avant de reprendre de plus belle, un léger soupir ramenant la jeune femme à des échanges presque plus sérieux. « Tu m’as attendue longtemps ? J’espère que tu ne t’es pas ennuyé, au moins. » Quoique peut-être une curiosité maladive, le besoin de savoir qu’elle lui avait manqué tout autant qu’elle s’était sentie désistée sans lui dans les parages. Un aveu, sans en être un, mais il savait déjà que c’était tout à fait comme ça qu’elle fonctionnait, non ?
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A. Mikhail Dashwood
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MessageSujet: Re: a lot of alcohol [pv paige]   a lot of alcohol [pv paige] Icon_minitimeDim 9 Sep - 22:30


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Il ne savait pas d'où lui était venue cette idée. Pourquoi avait-il simplement eu envie de sortir de leurs habitudes de jouer à leur jeu dans la maison. C'est toute autre chose qu'ils se devaient de faire devant les autres, mais il avait bel et bien envie de poser ses mains dans le creux de son dos pour attirer le corps de la blonde contre lui. C'était peut-être pour pousser le vice un peu plus loin, pour faire tomber cette barrière à jamais, puisqu'elle revenait de temps en temps hanter son esprit en lui disant que ses actions n'avaient pas lieu d'être, surtout avec elle. C'est des raisons qu'il tentait de chasser de son esprit, n'ayant amplement pas envie de refaire un pas en arrière pour retrouver ce jeu trop destructeur qu'ils avaient mené pendant trop d'années. Trop d'années il avait lutté pour ne pas se laisser allez à ses envies qui devenaient de plus en plus importantes et il avait fini par le faire, ils avaient fini par céder tout deux, ne pouvant simplement plus tenir, surtout depuis leur arrivée à Tijuana. Trop de temps il avait tenté de ne se dire qu'elle ne l'attirait point, mais il y avait tout de faux, ils le savaient tous deux de toute façon. Ce soir, il avait envie de jouer avec le feu, tentant de ne pas trop penser au fait qu'il avait le même sang, qu'ils étaient de la même famille. Mikhail n'en avait plus rien à faire. Il était bien trop tard et il n'avait plus la moindre envie de ne plus goûter à la saveur de sa peau. Bien trop dépendant pour ne pas y penser, pour ne pas ressentir le besoin de laisser sa langue y couler. C'est un brin de patiente qu'il tentait d'avoir alors qu'il attendait la blonde, se demandant si elle s'était simplement dégonflée ou si elle prenait son temps pour se préparer. Il espérait que ce soit la deuxième option, mais il n'eut pas le temps de penser à cela qu'il voyait la jeune femme entrer dans le bar. Ce bar bondé d'homme, puant la testostérone. C'était peut-être pour montrer qu'elle était à lui qu'il agissait de la sorte. Va savoir.

C'est rapidement qu'il se levait, ayant envie de ne plus voir les regards qui se posaient sur elle jaloux de cette proximité entre eux. C'était trop dangereux, surtout que quelques personnes pouvaient les connaître, mais qu'importe. C'est avec un plaisir non dissimulé qu'il retrouvait le confort de son corps contre le sien, de ses mains posées dans le creux de ses hanches, retrouvant le parfum de sa chevelure blonde qui venait charrier son odorat. « -C'est ça.» Un sourire en coin passait contre son visage alors qu'elle se collait un peu plus à lui. Les lèvres du russe venaient rapidement se poser dans son cou, sans qu'il ne pense réellement à ce qu'il était en train de faire, pour goûter à cette peau qu'il aimait un peu trop et il se reculait pour se diriger vers le bar. C'était étrange de se retrouver en si bon terme, quelque part avec elle. En temps normal, ils avaient le don de se prendre la tête et ce soir, il n'avait simplement pas envie de cela. Les prises de tête ne faisaient plus partie de ses plans pour occuper son temps avec elle. C'est contre le bar qu'il se posait, attendant qu'elle daigne le rejoindre, posant une nouvelle fois son regard directement dans celui de la blonde. De temps en temps, il regardait autour, pour observer les regards trop gourmands qui se posaient sur elle. Si un homme se montrait trop insistant, c'est rapidement qu'il avait avoir son poing dans le visage. Il serait mieux pour elle et lui que personne ne l'approche de trop près, elle avait déjà vu ce que cela pouvait donner. C'est un sourire qui passait sur ses lèvres alors qu'il faisait un signe à la serveuse pour qu'elle amène son derrière question qu'il passe commande. C'est facilement qu'il ne regardait pas les autres femmes, ayant amplement ce qu'il voulait devant les yeux. C'est après que la serveuse soit venue et qu'il ne commande deux verres de vodka qu'il reportait son attention sur sa demi-soeur. Il laissait la jeune femme venir traîner sur ses doigts, retenant des pulsions qui prenaient si facilement place en lui, cette envie de reprendre ses lèvres dans quelques baisers langoureux. Un rire passait entre ses lèvres alors que la serveuse venait poser les verres, lui laissait quelques billets tout en ne la quittant pas des yeux. « -Comme si j'allais laisser faire ça. Qu'est-ce que tu crois Paige.» C'est sa main qui venait faire glisser le verre jusqu'à elle, affichant un sourire moqueur. Il ne laisserait pas un homme venir traîner ses mains sur elle pendant qu'il était là et elle le savait très bien. Quand il n'était pas là, il préférait que ça ne se produise pas non plus. Il prenait son verre entre ses doigts, le tendant vers elle pour qu'elle vienne y faire cogner le sien. « -Je me demandais si tu allais finir par venir. Je pensais que tu allais me laisser esseulé dans ce bar.» Il affichait un sourire, ne répondant pas clairement à sa question pour le moment. « -À cette si longue attente que tu as fini par combler.» C'était aussi d'une façon détourné qu'il lui faisait comprendre ce qu'elle voulait entendre. Certes, le temps avait pu paraître long et bien fade lorsqu'elle n'était pas dans son champ de vision, comme toutes les femmes avec qui il avait couché avant et avec qui il avait tenté de combler ce foutu vide. C'est son verre qu'il portait contre ses lèvres pour boire le liquide d'un trait. Étant russe, c'est de la vodka pure qu'il prenait la plupart du temps ou de la bière, heureusement qu'elle aimait aussi la vodka. Il posait son verre pour s'approchait un peu plus d'elle, sans se coller à son corps, juste pour être un peu plus près. C'est son regard qui la dévorait un instant, observant ce qu'elle avait pu porter ce soir. « - Вы вкусно.» C'est quelques mots dans sa langue maternelle qu'il venait de lui dire, surement qu'elle ne pourrait pas les comprendre parfaitement, à moins qu'elle ait appris le russe sans lui en glisser un mot. Il venait de lui dire qu'elle était délicieuse. « -Je n'avais pas envie de rester enfermé encore chez nous.»
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MessageSujet: Re: a lot of alcohol [pv paige]   a lot of alcohol [pv paige] Icon_minitimeSam 15 Sep - 0:28

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Rares étaient les fois où elle avait daigné égarer son chemin dans des endroits pareils, ses sorties se faisant plus facilement aux bras d’hommes influents qui n’avaient pas leur place dans des endroits pareils. Parce qu’ils se feraient vite dépouiller, d’un ; et parce qu’ils feraient affreusement tâche. Mais ça ne la surprenait guère – au contraire – de voir Mikhail choisir un tel lieu pour leurs retrouvailles tant attendues. Et dire qu’ils ne s’étaient séparés que la journée durant, heureusement qu’ils n’avaient pas décidé de faire abstinence pour quelques jours, semaines voire plus encore. Elle n’avait jamais fait ça de toute manière, assez charmeuse et attirante pour trouver de quoi contenter ses nuits de solitude dès qu’elle en avait l’occasion et ce n’était pas maintenant, qu’enfin les tabous étaient devenus ténus, qu’ils allaient reculer. Pas de son point de vue en tout cas, ni même celui de son demi-frère, c’est ce qu’elle devina en tout cas en sentant ses mains aventureuses capturer son attention. Quelques touchers discrets, déposés sur sa taille, égrenés jusqu’à lui arracher un sourire. Si bien des hommes avaient tracé ces chemins-là sur ses hanches, les mains de Mikhail restaient les plus délicates et plaisantes à sentir en des endroits pareils, et d’autres encore. Il ne l’avait pas laissée en plan, et bien qu’elle s’était doutée que ce n’était pas ses objectifs d’origine en l’invitant, elle en fut quelque peu soulagée ; si elle était d’un habituel inébranlable, traîner seule dans ces genres d’endroits ne faisait pas partie de ses objectifs pour la soirée. Ou la nuit. S’il avait fallu qu’il en soit ainsi, elle se serait apprêtée autrement, de sorte à ne pas forcément attirer tous les regards – majoritairement masculins – dans sa direction. Si seulement il n’y avait que ça, mais appuyée au bar, c’était le regard quelque peu agacé de la serveuse qu’elle avait senti sur elle, sans pour autant qu’elle s’en fourvoie plus que de mesure : la seule chose qui parvenait à capturer son attention, c’était son interlocuteur, qu’elle avait sagement suivi, dont elle avait patiemment attendu de revoir le visage, dans une sagesse infinie qui ne lui ressemblait qu’à peine. A première vue, ces attentions tout à fait particulières qu’elle portait distraitement à lui, avaient leur petite répercussions, ou leur égal venant du jeune homme lui-même, alors qu’elle l’aurait vu, quelques temps plus tôt, l’ignorer facilement pour porter son attention sur la serveuse. Heureusement que tout avait changé, ç’aurait été extrêmement vexant de devenir une des salopes qui étaient passées dans son lit, et qu’il oubliait aussi vite qu’il les baisait. Peut-être bien qu’il avait deviné qu’il en payerait le prix fort s’il avait fallu que les choses tournent en cette faveur entre eux, et Paige avait eu tout le loisir de deviner, ce matin encore, qu’il n’était – comme elle – pas prêt de passer l’éponge sur les passions qui avaient embrasé leur nuit. Et qui en embraseraient d’autres encore, la sagesse n’étant pas forcément leur trait de caractère le plus prononcé, un héritage paternel pour sûr. Comme beaucoup d’autres choses, qu’ils n’avaient que rarement partagées plus avant, ce qui les rendait encore relativement excusables pour les fautes qu’ils avaient pu commettre. Vivre dans ce genre de péchés là, Paige imaginait déjà la tronche de sa mère si cette histoire venait à s’apprendre et pour le moment, heureusement, ça ne semblait que l’amuser, peu décidée qu’elle était à rentrer dans un quelconque droit chemin pour le bon plaisir d’une femme qui ne s’était que trop rarement occupée d’elle. Ce soir, rien de tout cela n’existait, certainement pas les frontières de ce pays qui mèneraient à celui où elle était née, celui où sa famille attendait peut-être des nouvelles d’elle, Mikhail avait le don d’annihiler tous ces restes d’instincts familiaux, partie bâtarde qu’il était de celle-ci. Il ne restait des Dashwood que des lambeaux d’existence, que l’entrée du jeune homme dans leur vie avait achevé de réduire à néant, à commencer par la jeune femme, probablement. Rien n’était parti sur les meilleurs auspices, d’ailleurs et la veille au soir, Paige aurait eu relativement de mal à s’imaginer se faire servir un verre par son demi-frère dans la plus cordiale et obséquieuse des ambiances. Ils étaient hors de la maison, et pourtant quand même dedans, n’existant que l’un pour l’autre, ignorant l’alentours si ce n’est pour se servir un alcool vulgaire dont ils auraient pu avoir la version bourgeoise dans le salon de leur grande maison. Tant pis, elle était trop occupée pour se plaindre d’une quelconque agitation de trop, et ce n’était que le début d’une longue soirée. Il avait jeté son dévolu sur un démarrage à la vodka, abrupt certes, mais qu’elle saurait tenir et c’est en fichant un regard amusé et défiant qu’elle laissa un sourire mutin passer sur ses lèvres. Leur mascarade discrète avait déjà quelques spectateurs, des hommes majoritairement, qui vrillaient toujours leurs regards machistes sur elle ; et la serveuse, d’autres femmes encore qu’elle effaçait de son esprit assez vite, recalées avec les hommes dans un coin de son esprit. Pas ce soir, pas maintenant, alors que tout semblait enfin facile, alors qu’elle lâchait un ricanement à sa réponse, guère surprenante.

Il ne lui avait que trop bien prouvé la veille au soir, et si elle affichait un amusement certain à cette réponse, les quelques bribes de violents souvenirs revinrent à son esprit, lui faisant distraitement détourner les yeux pour un fugace temps. Elle n’avait pas eu de nouvelle de son client, elle n’avait pas eu de nouvelles de la police, ou d’une quelconque ambulance. Et elle n’avait pas daigné prendre quelque rendez-vous que ce soit avec un homme aujourd’hui et sa condition d’escort était devenu un flou ténébreux sur lequel elle n’osait qu’à peine se pencher. Au choix, elle avait soit perdu sa liste à cause des excès de Mikhail, soit elle devrait y renoncer, persuadée que les choses avaient bien trop changées pour que le quotidien reprenne comme si de rien n’était. Elle masqua toute cette réalité pesant sur ses épaules, toujours avec une assurance grimée sur les traits de son visage, tendant son verre pour venir cogner celui de son interlocuteur dans un sourire gourmand. « Sous-entendrais tu que j’ai la tête de la fille qui laisse ses rendez-vous en plan ? » Au combien de fois elle l’avait fait, se détournant au dernier moment, ou juste par flemme d’y aller ? C’était incalculable et sûrement qu’à Tijuana elle l’avait fait également, prétextant une panne de voiture à un de ses clients à l’instant où elle était confortablement installée dans son grand canapé en train de se passer un coup de vernis à ongle sur les orteils. C’était la dure loi de la jungle, celle où, forcément, les femmes avaient tous les pouvoirs, que les hommes l’acceptent ou non. Bien souvent ils niaient le tout, ces pauvres idiots. « Il faut juste savoir se faire désirer. » Sa voix venait de se faire enjôleuse, alors qu’elle s’était penchée vers lui sans que son air narquois ne quitte ses traits. Et, dans un mouvement calqué sur celui de son demi-frère, elle avala son verre d’une traite, sa gorge lui brûlant intensément alors qu’elle reposait le verre vide dans une grimace. Encore une fois, ses soirées chez les bourgeois avaient dû faire chuter son quotient de résistance à ces alcools forts avalés cul sec : ce n’était plus vraiment les pratiques auxquelles elle habituait son œsophage qui se retrouvait à présent mis à mal. Elle eut tout juste le temps d’en recommander un autre, avant de voir Mikhail se glisser à sa hauteur. Plus près, de manière à ce que leurs regards se rencontrent, ou du moins que les prunelles inquisitrices de la blonde ne viennent toiser le jeune homme alors qu’elle sentait à présent son regard à lui, plaisant et impérieux, caresser ses formes et tous les détails qui lui avaient demandé tant de préparation. Ses paroles, qu’elle ne comprit guère, lui firent arquer un sourcil, dédaigneux et sceptique, il pouvait très bien avoir dit ce qu’il voulait après tout, que ce soit un mot au pif, ou une insulte… ou un compliment. « Dois-je apprendre toutes les langues pour avoir un compliment de toi ? » Son ton laissait entrevoir ce faut désappointement, qu’elle effaça bien vite dans un rictus naissant à la commissure de ses lèvres. Un regard autour, instinctif, et elle reposa son attention sur Mikhail, se faisant féline, charmeuse, à poser son attention sur le col de sa chemise, le triturant légèrement, en une vague distraction à ses doigts qui finirent par glisser, glisser. Jusqu’au bas de son ventre, dans un tracé serpentin et distrait, une vague caresse qu’elle ponctua en vrillant de ses prunelles, les yeux sombres de son demi-frère. « C’est une bonne idée. Changer de décor. Espérons que la maison ne soit pas trop loin, cependant. » Et c’était plein de sous-entendus, et elle ne douta pas une seconde qu’il les ait tous saisis, alors qu’elle souriait plus encore, se détournant facilement de lui pour prendre son nouveau verre, et en avaler le contenu cul sec, encore une fois. L’alcool, elle pouvait tenir longtemps sans finir bourrée, du moins à ses souvenirs et elle espérait ne pas sombrer trop vite. « Il faut dire, tu n’es pas beaucoup sorti ces derniers jours. » L’heure n’était pas aux règlements de compte, mais elle ne put réprimer cette remarque, presque acerbe, glissée en même temps qu’un nouveau signe à la serveuse. Penchée contre le bar, elle toisa Mikhail du regard, comme si elle attendait une réponse, ou peut-être pour souligner les accusations qu’elle n’avait pas eu le courage de relever plus tôt.
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MessageSujet: Re: a lot of alcohol [pv paige]   a lot of alcohol [pv paige] Icon_minitimeLun 17 Sep - 13:46


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C'est la première fois qu'il osait sortir de la maison pour se trouver dans un endroit tellement public, qui serait spectateur de leur jeu, de ce qui se passait entre eux. Ils auraient amplement pu passer du temps posé dans leur grand canapé, mais c'est autre chose qu'il voulait. Peut-être afficher indirectement qu'elle était sienne et malgré les regards qui se posaient sur elle, il se sentait rassurer qu'elle ne leur porte que très peu d'attention, comme il pouvait amplement le faire à la serveuse qui semblait avoir envie de montrer ses atouts. Il n'en avait guère rien à faire, il avait tout ce qu'il voulait sous les yeux. Objet de ses envies depuis bien longtemps. C'était une entente étrange de ne plus se faire du mal comme avant qu'ils s'étaient donné. Mikhail n'avait pas la moindre envie de ramener des pimbêches à grandes jambes dans la maison et il pensait qu'elle n'avait plus envie de jouer les escortes alors qu'elle ne manquait pas le moins du monde d'argent. De l'argent, il pouvait en apporter pour deux, amplement. S'il avait été jaloux avant, surement que cela serait pire si elle s'aventurait dans cette voie et il espérait qu'elle ne ferait pas cette erreur. Ce n'était pas son but de la rendre jalouse, de combler ses envies avec d'autres, comme il avait pu le faire si souvent avant pour combler ce manque d'elle, cette envie de l'avoir. Le russe ne voulait pas revenir en arrière puisqu'il avait avec lui l'objet de ses désirs le plus profond.

Il était d'ailleurs soulagé qu'elle soit là, qu'il n'ait plus à attendre à se demander si elle allait venir dans cet endroit rustique. Ils avaient l'habitude de passer leur temps entre les murs de leurs maisons et quand ils en sortaient, Dieu sait qu'ils faisaient n'importe quoi. Pour une fois qu'il daignait en sortir en sa compagnie. C'est son regard qui ne quittait pas le sien, se vrillant dans le sien, l'observant, n'ayant nullement envie de regarder autre chose que la blonde incendiaire qu'il avait sous les yeux. « -J'espère que tu ne me ferais pas ça, sinon je devrais employer la manière forte pour te retenir.» C'est à dire, la plaquer contre un mur et reprendre possession de ses lèvres ou la faire venir dans sa voiture. C'est d'un coup qu'il avalait le liquide. Étant russe, il avait amplement bu de la vodka dans sa vie et cela ne lui brûlait plus autant la gorge que dans ses débuts. Il aimait la boisson forte ou la bière. C'est un signe à la serveuse qu'il faisait pour qu'elle apporte deux autres verres, question de continuer sur cette lancée, peut-être changerait-il de breuvage un peu plus tard. « -Et ça, tu sais parfaitement le faire.» En effet, surtout avec lui. Tant de fois elle avait allumé ses sens telle une lionne et il avait tenté de s'enfuir de cette trop forte envie qu'elle pouvait faire naître en lui pour se venger un moment plus tard en laissant son souffle glisser sur sa peau. Elle savait se montrer parfaite, usant de ses charmes, des courbes de son corps qu'elle moulait parfaitement dans une robe. Un sourire en coin passait contre ses lèvres alors qu'il sentait son doigt glisser lentement le long de son ventre. C'était facile de lui donner envie d'elle, puisqu'il ne tentait plus de refouler cette envie et qu'elle était présente depuis tellement longtemps qu'il la prendrait n'importe quand sans la moindre gêne. Ne pensant simplement plus à cette foutue limite qu'ils n'auraient pas du franchir, mais ils étaient seul dans cette ville à vivre selon leurs envies, peut-être que cela aurait du se produire bien avant. « -J'ai dit que tu étais délicieuse. Tu devrais apprendre le russe, pourquoi pas.» Il disait cela sur un ton moqueur. C'était sa langue natale alors quand il était sur le coup de la colère ou qu'il disait quelque chose qu'il pensait, cela lui arrivait souvent de parler en russe. Quoi de plus normal. Il finit par attraper doucement sa main, tirant un peu contre son bras, la forçant à se rapprocher de lui par la même occasion. Il ne pouvait pas faire n'importe quoi en public et c'est surement ce qui était grisant, agir dans une certaine subtilité, en montrant un peu trop pour pouvoir se reculer. Son regard glissait sur ses lèvres un moment, les observant alors qu'elle lui parlait, mais ne bougeant tout de même pas, pas assez pour réduire la distance et les poser contre les siennes. Sa voix baissait d'un cran alors qu'il se penchait un peu vers elle, laissant sa main monter lentement le long de son bras. Il en oubliait même la serveuse qui revenait pour poser les verres sur le comptoir, qu'importe. « -J'ai toujours ma voiture sinon.» C'était presque une invitation. Quitte à ne pas pouvoir se rendre rapidement à la maison, ils pouvaient se rendre à la voiture pour faire ce dont ils avaient envie. Il laissait ses doigts passer sur son épaule avant de bouger pour attraper le nouveau verre pour le tendre à la blonde. Il ne fallait pas qu'il s'emporte en public, parce que cela risquerait d'empirer la réputation qu'il avait déjà. C'est à son tour qu'il prenait son verre pour le boire d'un coup, comme il en avait l'habitude, surtout quand il était question de vodka. Le russe faisait un pas en arrière pour mettre de la distance entre eux, juste un peu plus qu'un moment plus tôt. C'est un regard qu'il lui jetait à sa dernière réplique, haussant simplement les épaules. Il avait passé pas mal de temps dehors plutôt, sauf les derniers jours et surtout celui quand elle s'était pointée avec un client. C'est silencieux qu'il se faisait un moment, chassant simplement cette phrase pour reprendre son nouveau verre et le boire d'un coup comme il le faisait depuis tout à l'heure. C'est une nouvelle fois qu'il se tournait vers elle, observant la courbe de son dos, de ses reins et de son corps. Mikhail avait envie de venir se coller à elle, mais il ne faisait rien, se contentant de la regarder et de se pencher vers elle pour venir parler dans le creux de son cou. « -Aurais-tu préféré rester à la maison, cela peut toujours s'arranger.» C'est son souffle qui venait se perdre dans son cou alors qu'il lui parlait, se reculant un peu pour venir prendre les nouveaux verres et régler la note.
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MessageSujet: Re: a lot of alcohol [pv paige]   a lot of alcohol [pv paige] Icon_minitimeMar 18 Sep - 15:01

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C’était comme une trêve officielle que de sortir tous les deux ; comme si de rien n’était, ou plutôt, comme si leurs sempiternels petits désaccords n’existaient plus. Si souvent ils s’étaient cherchés, s’était titillés qu’ils en avaient oublié ces plaisirs-là, et ce soir semblait être le jour promis où ils se décidaient enfin d’ouvertement profiter l’un de l’autre. Ou presque, puisque c’est rattrapée par quelques songes aventureux que Paige laissait son regard vaquer alentours parfois, peu désireuse de se trouver dans la situation confuse et tendue de croiser une tête connue qui viendrait à lui poser des questions trop poussives. Connaissant son demi-frère comme elle le connaissait, elle savait pertinemment qu’une phrase de trop, une expression de travers suffirait à semer le trouble entre eux, entre leurs deux orgueils s’entrechoquant intensément, à qui aurait raison, qui aurait tord. Devait-elle le présenter en tant que son frère ? Son amant ? Une quelconque relation sérieuse ? Lui-même ne savait sûrement pas où ils en étaient, et la jeune femme n’avait pas encore ressenti le désir de tout remettre en question, malgré la nuit brûlante qu’ils avaient passée l’un avec l’autre. Se faire entretenir ne faisait pas partie de ses envies, et c’est à peine si cette option était venue effleurer son esprit, tandis qu’elle n’en doutait pas, c’était la situation que Mikhail envisageait comme idéale ; vivre prisonnière, recluse dans leur grande maison, aussi riches soient-ils, ne faisait certainement pas partie de ses volontés, même si l’idée pouvait plaire au jeune homme et lui convenir parfaitement. Son indépendance, cet orgueil qui lui permettait d’avoir la tête haute, c’était bien la seule chose à laquelle elle ne voulait pas renoncer. Tôt ou tard, ils finiraient par s’opposer en de puissants désaccords sur la question et Paige restait peu désireuse de s’y attarder, au combien ses questions, ses petites piques subtiles insistaient sur le sujet ; les réponses de Mikhail, aussi amusantes et charmeuses soient-elles, érotiques et onctueuses au creux de son oreille, n’avaient rien pour concrètement suffire à la jeune femme. Jamais elle ne se couperait du monde pour lui complaire en quoique ce soit, et si elle devait renoncer à son travail, aussi dégradant semble-t-il être, ce serait par choix et non pas par nécessité de lui plaire. Après tout, c’était comme ça que sa mère avait vécu, pour finir par se faire tromper ouvertement par son mari tandis qu’elle se faisait pourrir la vie par la gamine infâme que Paige avait pu être à une certaine époque ; en définitive, certainement pas la destinée qu’elle avait désiré, d’autant plus que les enfants étaient bien la cadette de ses volontés à venir. Heureusement, ils étaient encore loin de ces préoccupations sommaires et tyranniques à souhait, éloignés de la réalité dans ce bar où personne d’autre que l’un et l’autre n’existait. C’était grisant, tout autant que plaisant de capturer sans retenue le regard du jeune homme sur elle, tandis qu’elle ne se complaisait guère à quitter les profondeurs de ses prunelles pour d’autres endroits. Alors qu’il se faisait insistant par ses gestes, ses attentions, c’étaient les paroles de la jeune femme qui l’enivrait peu à peu, alors qu’il saisissait aisément le moindre des légers sous-entendus qu’elle laissait glisser entre ses lèvres. Un sourire appuyé dessina les lèvres de la blonde aux paroles de son demi-frère, alors que d’une semi innocence, elle haussait les épaules comme pour donner une vague impression de n’être que la victime des envoûtants charmes de son corps, tandis – il le savait bien, elle était la maîtresse avisée qui en jouait avec force. Il lui rendait bien la pareille, cela dit, mais elle retint ce compliment entre ses lèvres, se contentant d’avoir un sourire, lâchant un ricanement en détournant le regard. « On verra, je pense que je pourrais trouver un bon professeur pour m’enseigner la langue… Encore faudrait-il qu’il ait assez d’attention à m’accorder. » Elle n’avait pas été éplorée et désespérée pendant son absence, mais après tout, puisqu’il lui avait fait comprendre qu’il l’avait attendue impatiemment, elle daignait en faire de même, le gratifiant d’un regard en biais qu’il saisit sans aucun doute. Pourquoi payer un professeur quelconque alors qu’elle en avait un qui vivait avec elle ? Qui plus est, elle savait déjà que concernant les paiements, ils pourraient trouver un accord tacite qui leur conviendrait à l’un comme à l’autre… si tant est qu’elle décide de pratiquer le russe rien que pour ses beaux yeux, et les charmants compliments qu’il lui glissait à l’oreille.

Elle ne résista nullement lorsqu’il l’attira vers lui, se laissant faire dans un sourire amusé, guère craintive alors que l’espace entre eux s’était considérablement diminué. Il savait tout comme elle qu’ils devaient faire preuve de prudence, et le fait qu’il ne commette pas d’outrageuse folie le lui prouva bien, malgré le fait qu’ils soient aussi intimement collés, la main de Mikhail glissant sur la peau de son bras, amenant sa peau à se tendre dans une délicate chair de poule la faisant légèrement frissonner. Il savait y faire, et plus encore depuis qu’il avait pris possession de tous ses sens la nuit dernière, elle s’avérait aisément exacerbée par les délices que ses doigts daignaient lui offrir. Le regard de la blonde darda la serveuse, et ce n’est que lorsqu’elle disparut à d’autres services qu’elle se permit de répondre à l’invitation de son demi-frère, un rire glissant contre l’oreille de celui-ci. « Ah oui. » Joueuse, imprudente, c’est elle qui se rapprocha plus encore, se collant à lui comme elle aurait cru ne pas le faire quelques temps plus tôt, pour servir de vague distraction à sa main cachée qui trouvait le renflement de son pantalon. Elle le titilla doucereusement, avant qu’elle ne prenne la parole. « Et est-ce que tu as déjà rêvé de me prendre dans ta voiture ? » Les arômes les entourant la grisait, et elle laissa discrètement sa main remonter contre le flanc de Mikhail, puis vers le bar comme si de rien n’était, tandis qu’elle s’écartait, fichant son regard dans le sien comme si elle venait de faire la chose la plus naturelle qui soit. Et dans sa déraison, c’était sans doute le cas, alors qu’elle se laissait dicter sa conduite par ses sens éveillés, titillés par les mains baladeuses de son demi-frère. Elle prit le verre qu’il lui tendit, le remerciant dans un haussement des sourcils, un fin sourire traçant ses lèvres. Alors qu’elle l’avalait d’une traite, elle renchérit bien vite sur son histoire de maison, faisant une fixette dessus, jusqu’à laisser quelques paroles acerbes glisser entre sa bouche soigneusement maquillée. Il ne répondit pas, et elle oublia l’idée d’un quelconque règlement de compte qui ne semblait plus être d’actualité : autant enterrer la hache de guerre pour profiter, d’autres viendraient bien assez vite. Appuyée contre le bar, elle sentit le regard de son demi-frère glisser le long de son échine, la courbe de son corps, la guindant de fierté alors qu’elle le toisait de loin. Si loin alors qu’elle aurait voulu le sentir près d’elle, venir éveiller ses sens, faire brûler son corps de désir. Heureusement, il fendit légèrement l’espace pour poursuivre sur leur lancée, et elle laissa un rictus tracer ses lèvres. « La maison, autre part… Je crois que j’ai la compagnie idéale pour aimer n’importe quel endroit. » Mais déjà il payait, et sortir de ce bar ne lui ferait pas de mal malgré tout ; elle se redressa, souriant légèrement avant de retrouver son demi-frère. S’accrochant à son bras en entourant une de ses mains des siennes, elle se colla à lui, comme une gamine demandeuse d’attention l’aurait fait. « Emmène-moi danser. Il paraît que ce sont des bons préliminaires. » La phrase s’échoua juste entre eux, alors qu’elle le tirait pour l’entraîner à sa suite, vers la sortie, vers n’importe où, les boîtes en tout genre ne manquaient sûrement pas à Tijuana et ces recoins-là de la ville, il les connaissait mieux qu’elle. Au pire, il y avait toujours la maison, ou la voiture, mais ça, ils le savaient déjà.
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MessageSujet: Re: a lot of alcohol [pv paige]   a lot of alcohol [pv paige] Icon_minitimeSam 22 Sep - 0:27


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C'est certain que le russe n'avait plus envie de voir sa demi-soeur traîner dans les bras d'un autre, usant de ses charmes comme elle pouvait le faire sur lui. Il n'avait nullement envie de se rendre aussi jaloux qu'il n'avait pu l'être avant, au point à perdre complètement la tête et cette étape franchie mettait les choses bien plus aux sérieux qu'elles n'avaient pu l'être avant. C'est sa jalousie qui se ferait plus qu'extrême, ne voulant pas le moins du monde qu'elle continue de coucher avec n'importe qui dans le but d'avoir de l'argent, elle n'en avait pas besoin et si elle faisait cela pour le rendre fou, elle allait rapidement savoir de quoi il en retournait. Mikhail n'était pas du genre à faire dans la dentelle, n'y a y allez de main morte, surtout quand il était question de la blonde qui se trouvait en face de lui. Il se doutait fortement qu'elle n'était pas le genre de femme qu'on empêchait de vivre, mais elle était assez intelligente pour comprendre que si elle continuait à vivre comme avant après cela, ça ne marcherait simplement pas. Mikhail ne lui glisserait pas un mot sur cela, mais n'allait surement pas jouer le tendre si un homme se pointait dans sa demeure au milieu de la nuit. S'il la voulait pour lui avant, cela était encore plus le cas à ce moment même. Elle avait vu ce dont il était capable et si elle avait envie de jouer avec le feu pour une raison ou l'autre, c'était à ses risques et péril. Il ne savait pas si la faire venir à cet endroit était une très bonne idée, mais il avait envie de la prendre, de poser ses lèvres contre son corps moite et abusé dans tous les sens d'elle, ce qu'il ne pouvait pas faire en plein milieu de la place. Les sous-entendus qu'elle lui lançait si souvent ne l'aidaient en rien à calmer les envies qui pouvaient prendre place en lui. Un sourcier en coin passait sur ses lèvres alors qu'il haussait simplement les épaules. « -Hm. Il se trouve que je suis assez doué avec ma langue. Je peux te donner des cours particuliers.» Réplique pleine de sous-entendus qu'il lui glissait si facilement. Il allait lui faire un plaisir d'user de sa langue sur chaque parcelle de son corps parce qu'il aimait un peu trop le goût de sa peau, parce qu'il aimait un peu trop qu'elle se cambre de plaisir sous ce qu'il pouvait lui faire.

C'est des contacts qu'il avait envie de faire naître entre eux, sans pour autant attirer l'attention des autres, sans pour autant que qui que ce soit pose son regard sur eux. Il n'avait pas envie de faire courir les rumeurs, même si au fond il n'en avait réellement rien à faire de ce que les gens pouvaient bien dire sur lui, mais cela ne semblait pas être le cas de la blonde. C'est un léger frisson qui électrisait son corps quand elle se collait à lui, sa main libre venait s'échouer dans le creux de ses reins, comme s'il voulait la retenir pour ne pas qu'elle quitte cette proximité qu'elle venait de créer, aimant un peu trop à la sentir collée contre lui. Sa mâchoire se crispait quand il sentait les doigts de la demoiselle s'aventurer vers son pantalon, laissant un léger soupir passer ses lèvres alors qu'elle attardait ses doigts un moment contre son membre. « -Je rêve de te prendre partout.» Souffle poussé dans son cou, chaleur de sa respiration qui venait s'échouer sur sa peau, murmure qu'il lui glissait en confidence. Mikhail avait rêvé bien des fois de la prendre dans sa voiture, dans la maison et dans d'autres endroits bien diversifiés. C'est quand elle reprenait une distance plus raisonnable qu'il reprenait son verre pour le boire d'un trait, calmant les pulsions qui pouvaient prendre place en lui et qui devenaient de plus en plus fortes. En aucun cas il ne se gênait pour la dévorer des yeux, pour laisser son regard s'attarder sur sa silhouette, glissant sur ses formes qu'il connaissaient un peu trop. C'est un sourire qui passait sur ses lèvres alors qu'elle lui répondait pour finalement se coller à lui, laissant sa main enrouler la sienne. Il la gardait près de lui, se mettant en marche sous la demande qu'elle venait de lui faire. Il ne manquait pas de bar dans cette ville et il y en avait sur tous les goûts. Malgré le fait qu'il ne soit pas un réel amateur de la danse, il savait et faire et il aimerait bien la voire à l'œuvre, se doutant qu'elle pouvait être tout à fait délicieuse dans ce genre de moment. « -Intéressant.» Il sortait donc, la chaleur de la ville était toujours la même et collait à la peau. Le russe de mettait donc en marche, gardant la femme contre lui, laissant sa main pour la passer dans le bas de son dos, contre ses fesses avant d'arriver à cette fameuse boîte de nuit où elle allait pouvoir se laisser allez sur la piste de danse. C'est la jeune femme qu'il laissait entrer avant lui avant de directement se diriger vers la piste de danse, attirant la blonde par sa main, l'approchant à outrance de lui, laissant son regard se ficher dans le sien dans la moindre gêne. Il posait ses deux mains contre ses hanches, la tenant un peu contre lui, mais lui laissant de l'espace pour qu'elle danse. C'est vers elle qu'il se penchait, laissant son souffle se perdre dans son cou, parlant d'une voix particulièrement amusée. « -Montre-moi ce que tu sais faire.» C'est rapidement qu'il se reculait d'elle, se mettant à danser sur le rythme de la musique, sachant parfaitement y faire, mais c'est toujours les femmes qui dansaient pour deux de toute façon.
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MessageSujet: Re: a lot of alcohol [pv paige]   a lot of alcohol [pv paige] Icon_minitimeJeu 1 Nov - 2:03

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Elles se comptaient sur les doigts de la main, ou peut-être un peu plus, les occasions qu’ils avaient eu de faire une trêve prolongée dans leurs affrontements sempiternels d’ego. Il faut dire qu’ils avaient toujours l’esprit plus propice aux confrontations qu’à quoique ce soit d’autre, ne s’autorisant que trop peu de braver les limites insoutenables qui avaient fait brûler l’air autour d’eux. Et pourtant, malgré la chaleureuse, incandescente nuit qu’ils avaient passée ensemble, l’étau qui enserrait la poitrine de la blonde à chaque fois qu’elle vrillait trop intensément le regard de son demi-frère ne l’avait pas quittée. A croire qu’il s’était désormais soudé à ses côtes, la pression menaçant constamment de la briser, au combien sa fierté n’avait pas la moindre envie de reconnaître une telle faiblesse. Ce n’était pas son genre, ça ne l’avait jamais été. Avec aucun homme, que ce soit présentement, à Tijuana, ou auparavant, durant ses années de jeunesse naïve. Il n’y avait que lui, que lui d’assez fort, d’assez intense pour la détruire à ce point, la réduire à néant, derrière la porcelaine d’assurance dont elle grimait son visage. Pauvre petite chose qu’elle était, décidée à vivre, décidée à s’émanciper et frissonnant pourtant sous les caresses de ses doigts, sous l’insistance de ses regards. Tout autant que ces émois la traversant se faisaient discrets, distraits au milieu de la cohue du bar, elle savait que le regard affuté et expert de Mikhail ne manquait rien des trahisons qui la prenaient aux tripes. Saleté de corps, secoué par un manque invraisemblable, inexplicable, tout autant que stupide, quand on savait que sur sa peau de velours, elle pouvait encore deviner les empreintes suintantes de la sueur de leur nuit passée ensemble. Sûrement qu’il n’était pas mieux loti qu’elle, tant il réagissait à chacune des petites perches qu’elle lui lançait, en paroles pleines de sous-entendus, en devinant même d’autres, à certains moments. Elle au moins, avait prévu quelques cours de langue, avant une quelconque compensation, tandis que son demi-frère semblait quant à lui, se complaire de quelques apprentissages plus primaires. Qu’importe, il lui arracha un sourire mutin, masquant le frisson qui prit ses reins au souvenir des caresses que sa langue avait pu offrir à son corps. Souvenirs frais, trop frais, qui irradiaient encore ses sens, faisant luire son regard avec intensité, tandis qu’elle le laissait glisser le long de la silhouette du jeune homme. Ouvertement, il la cherchait à son tour, l’amenant à lui, comme si de rien n’était, alors qu’elle sentait la piquante sensation de quelques regards dans leur direction. Dans ces endroits pareils, les couples qui flirtaient ne devaient pas être rares, bien heureusement ; les choses auraient été plus complexes, et bien plus furetées s’ils s’étaient retrouvés dans un des hôtels de luxe, ou une des grandes salles de réception qu’elle avait l’habitude de côtoyer. En bousculant ainsi ses habitudes, au moins, elle avait vite compris qu’aucune de ses habituelles connaissances ne viendrait perturber l’instant. Tant mieux. Ses mains se faisaient aventureuses, tandis que son instinct la guidait à être discrète, sinueuse, serpentine, doucereusement tentatrice sans pour autant trop en donner. Assez pour le voir crisper la mâchoire, afficher une supplique silencieuse sur les traits de son visage anguleux, qu’elle n’eut nul besoin de détailler outre mesure pour en lire les moindres sursauts. Elle le connaissait par cœur, pour l’avoir si souvent observé, fusillé d’un regard en quelques circonstances, désiré, si souvent. Ses azurs dessinèrent les contours des lèvres du jeune homme, avant qu’il ne s’écarte, qu’elle retourne toute son attention sur le verre, désormais futile, d’alcool. Voilà qu’elle estimait avoir fait son temps ici, assez offert de délicieux spectacles aux hommes alentours, elle était déjà lassée, si ce n’est de lui, du décor alentours en tout cas.

Il était lointain, le dernier jour où elle avait pris l’occasion d’aventurer sa route jusque dans les boîtes miteuses des quartiers peu recommandables de Tijuana. Si lointain, qu’elle se demandait si elle l’avait seulement fait une fois, sûrement à cette époque lointaine et ténébreuse où elle était encore escort’ en devenir, et qu’elle érigeait lentement mais sûrement une liste de clients fiables et intéressants. A choisir, ce ne serait certainement pas dans une zone pareille qu’elle aurait choisi de passer un quelconque instant en la présence de son demi-frère et pourtant, l’alcool lui enivrant l’esprit, elle se retrouvait à le suivre au milieu d’une rue passante, se collant à lui aussi outrageusement qu’il laissait ses mains descendre le long de son dos, vers ses reins, et plus bas encore. L’agitation alentours ne l’attira guère, alors qu’ils se glissaient dans une des incalculables boîtes de nuit ouvertes alentours, dont la musique projetait des vagues incessantes d’intérêt à l’esprit de la blonde. A croire qu’elle avait réussi à piquer au vif l’intérêt de Mikhail, ils se retrouvaient déjà au milieu de la piste, parmi tant d’autres, discrètement cachés au milieu d’une foule qui se cherchait inlassablement, se calculait, s’approchait et s’éloignait quelques instants après. Dans cette atmosphère âpre, presque oppressante, ce n’est que dans le regard sombre, vrillé de quelques lumières de passage, qu’elle fixa tout son intérêt, ondulant suavement sur le son de la musique alors que de ses dents, elle charmait la chair rosée de ses lèvres, offrant une chute de reins guindée aux mains aventureuses du jeune homme. A son invitation pleine d’assurance, elle ricana, laissant son rire se suspendre à l’oreille de Mikhail, tandis que de son souffle, il avait éveillé la peau de son cou. Comme il savait si bien le faire, comme il en abusait si souvent. Il s’écartait déjà, et dans un même mouvement, d’une main elle le repoussa, comme pour le dédaigner sans pour autant se détourner de lui, faisant comme s’il n’y avait plus que la musique pour la guider, pour alimenter la furie qui s’emparait de son corps, qui brûlait ses veines. C’était sans doute l’alcool, l’excitation constante, la folie tout simplement, mais elle préférait s’imaginer d’autres choses. Glissant une main dans ses cheveux, elle les rejeta en arrière alors que ses déhanchements se calquaient sur le rythme frénétique et impitoyable de la musique. Le sang battant à ses tempes avec la même force que la musique, elle laissa une de ses mains glisser le long de ses hanches, lentement vers une de ses cuisses, remontant subtilement le tissu de sa robe pour libérer les mouvements de ses jambes et se faire plus enjôleuse, plus emportée, guidée par les rythmes qui s’enchainaient, qui faisaient suer l’endroit, qui emportait son rythme cardiaque dans un appel irrésistible. Saisissant, dans un éclat rieur, le regard de son demi-frère, elle revint vers lui, s’accrochant à sa nuque de ses deux bras, collant leurs corps l’un à l’autre avec une indiscrétion qu’elle n’aurait pas eu, en d’autres endroits. A présent que la lumière n’était que trop rare, l’agitation transpirante, elle semblait destituée de la moindre retenue, alors qu’elle oscillait des hanches juste devant lui, si contre lui, glissant une de ses mains, avec finesse, le long de son torse. « J’espère que tut ne sous-entendais pas que j’avais quelque chose à prouver. » Elle le toisa d’un sourcil arqué, avant de le relâcher, se tournant pour lui faire dos, dans une vague trêve illusoire avant de retrouver la chaleur de son torse au creux de son dos. La kyrielle folle reprit de plus belle dans l’esprit de la blonde, transcendant tout son corps alors qu’elle ondulait de plus belle, s’offrant à la musique, s’offrant à outrances à lui, alors qu’elle attrapait une des mains de son demi-frère pour la glisser sur sa taille, coller leurs corps l’un à l’autre avec plus d’insistance, trop d’insistance. Chaleureuse, fiévreuse, endiablée ; tandis que chaque parcelle de peau sur laquelle il glissait une caresse aventureuse s’éveillait avec envie ; tandis qu’elle brûlait littéralement d’une impatience, d’une précipitation impossible à maîtriser, tandis que des moindres sculptures de son corps, elle sentait, elle arrachait les émois de Mikhail avec soin, avec la même pratique que toujours. D’une de ses mains, dont les doigts titillèrent les mèches des cheveux du jeune homme, elle dessina le creux du cou de son demi-frère, alors que son souffle chaud glissait le long de sa mâchoire avec une brûlante envie, un appel incisif, tonitruant malgré la musique qui envahissait ses oreilles. Collée à lui avec désir outrageux, avec gourmandise excessive, elle pivota à nouveau pour lui faire face, insatiable à l’idée de retrouver son regard, dans lequel elle se perdit à nouveau, glissant ses mains sur la taille du jeune homme, en laissant une tomber dangereusement vers le renflement qu’elle excitait avec soin, vers ce péché à l’état pur duquel elle ne pouvait se sustenter. Sa bouche à l’orée des lèvres du jeune homme, elle laissa un frisson la prendre, une empreinte de caresse irradier les sens de Mikhail, avant d’avoir un sourire amusé. « J’aimerais voir de quoi tu es capable, toi… » Elle en voulait tellement, n’importe quelle tournure des événements conviendrait à alimenter la faim qui grandissait en elle, l’appel lancinant de ses sens, de ses sentiments, d’une volonté puissante, libérée au grand jour à présent, désinhibée par tout ce qu’ils avaient brisé la nuit dernière.
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Paige. La seule à le rendre fou de la sorte, à rendre sa colère plus qu'intense et à faire naître des envies aussi salaces. Contrairement à ce qu'elle pouvait penser, elle était bien la seule à lui tirer un peu de tendresse, même si ce n'était pas coutume chez lui. Les femmes, en temps normal, n'étaient que des objets bien fades lui permettant d'assouvir ses envies les plus bestiales pour sa demi-sœur, mais maintenant, il avait passé cette barrière avec elle, sous le coup de la colère, sous le coup de l'envie trop forte et les femmes lui semblaient encore plus fades qu'elle ne l'était déjà avant. Il n'y avait qu'un corps qui hantait son esprit depuis toujours, une femme et elle étaient avec lui ce soir. En temps normal, il ne prenait pas la peine de faire quoi que ce soit avec ses conquêtes, mais il faut croire qu'elle n'en était pas une. Qu'est-ce qu'elle était exactement aux yeux du russe, qu'est-ce qu'elle pouvait être pour lui. Cette réponse ne se disait pas si facilement, elle était beaucoup trop de chose. La blonde était le vecteur principal de sa folie violente, de sa jalousie incontrôlable comme cette nuit où il avait massacré cet homme. Cela avait été une fois de trop. Il n'aimait pas la voir et l'entendre dans les bras d'un autre que les siens, il avait seulement envie qu'elle se laisser posséder par lui, qu'elle lui appartienne, se doutant fortement que ce n'était pas le genre d'oiseau que l'on pouvait mettre en cage, comme lui. Ils étaient faits du même sang au final et avaient des traits de caractère qui se ressemblaient fortement. Ce n'était surement pas pour rien, c'était pour de raisons bien précises qu'il s'emportait, qu'il usait de force et ce soir il n'en avait pas besoin. Elle était à lui, l'attention de la jeune femme était entièrement tournée vers lui et malgré les regards des autres hommes sur elle, elle ne semblait pas avoir envie de partir, comme lui n'avait pas envie de voir ailleurs. Il avait tout ce qu'il voulait sous la main alors pourquoi chercher autre chose. Elle le tentait et Mikhail avait bel et bien envie de se laisser tenter, elle lui faisait envie et depuis le temps qu'il attendait pour pouvoir gouter son corps, il avait l'impression qu'il serait maintenant incapable de se retenir de quoi que ce soit avec elle.

Le jeune homme finissait par quitter ce bar pour se diriger dans une boîte de nuit, elle avait envie de danser, il n'allait pas dire non, il se disait qu'elle devait avoir une façon de danser plus que tentante, alors il ne se faisait pas prier. Ce sont ses doigts qu'ils laissaient courir le long de son dos pendant la marche, jusqu'à ce qu'il se rende sur cette piste, dans cette boîte où la musique était à son comble et venait lui vriller fortement les tympans. Les yeux du russe ne manquaient rien du spectacle qu'elle lui offrait, laissant un sourire amusé se poser sur ses lèvres alors qu'elle se laissait emporter, alors qu'elle usait de mouvement de hanches bien allumant. Ses yeux glissaient le long de ses formes alors qu'elle le tentait, qu'elle allumait son envie déjà bien trop présente de son corps, de sa façon d'être, de cette façon qu'elle avait de danser. Quand elle s'approchait de lui, il laissait une de ses mains se glisser dans le creux de ses reins pour finir contre ses fesses qu'il attrapait entre ses doigts. La lumière était peu présente et la piste tellement bondé qu'il n'avait pas du tout peur de se faire surprendre ou observer par qui que ce soit et au final, il n'en avait simplement rien à faire. Un rire passait entre ses lèvres alors qu'elle lui parlait. Si elle avait quelque chose à lui prouver? Pas vraiment. « -J'ai simplement envie de te voir danser. Continue.» C'est aussitôt qu'il eut terminé sa phrase qu'elle faisait demi-tour pour venir coller son dos contre son torse, un sourire malsain étirait ses lèvres tandis que ses doigts passaient sur ses hanches pour venir glisser contre son ventre, question de venir caresser son corps, il avait bien envie de dévier plus haut pour abuser de sa poitrine, mais il se retenait, pour le moment. Mikhail était loin de rester immobile contre le corps de sa demi-soeur, il suivait le rythme de la musique, laissant ses doigts aventureux passer sur son corps, une de ses mains glissant dangereusement vers une de ses cuisses, passant près de son intimité, caresses lascives qu'il appliquait contre elle alors que ses mouvements de bassin devenaient entêtants, faisant monter l'envie en lui. Elle avait toujours possédé cette façon particulière de l'allumer, de lui donner envie, de le rendre fou. La blonde venait tourner une nouvelle fois pour lui faire face et il venait la coller un peu plus à lui, plongeant son regard sombre dans le sien. Il n'en pouvait plus d'attendre, de retenir cette envie de l'embrasser et la foule était bien trop occupé à se chercher pour leur porter la moindre attention. Il continuait de suivre le rythme de la musique, collé contre elle, son souffle se perdant contre ses lèvres tentantes. « -Je serais capable de bien des choses, tu le sais.» Une de ses mains venait empoigné sa nuque et il prenait d'assaut ses lèvres dans un baiser presque violent tellement il avait envie d'elle. À chaque instant, chaque moment, il crevait d'envie d'être avec elle et il se détestait de ressentir cela pour qui que ce soit. Sa langue venait passer entre ses lèvres, cherchant la sienne pour une danse sensuelle.
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V. Paige Knox-Dashwood
V. Paige Knox-Dashwood
MEMBRE PERVERS • part of the dark


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MessageSujet: Re: a lot of alcohol [pv paige]   a lot of alcohol [pv paige] Icon_minitimeMar 6 Nov - 2:57

a lot of alcohol.
V. PAIGE KNOX-DASHWOOD & A. MIKHAIL DASHWOOD

Elle était complètement en perdition, en dérive, dans un tout autre monde, un tout autre univers. Qui n’appartenait qu’à eux, dans lequel il n’y avait que lui. Lui et l’entêtante folie qui les habitait depuis des heures, de brûlants jours, depuis que plus aucune barrière ne les séparait, qu’elle soit éthique ou simplement physique. La voilà désinhibée de toute retenue, guidée simplement par les flammes de ses sens, par la frénésie de chaque seconde qui passait, de chaque pulsation de son cœur qui faisait battre le sang à ses tempes. Quelle douce mélopée, quelle entêtante folie qui se déchaînait, alors qu’elle avait fait preuve de presque trop de sagesse, dans ce bar. A essayer de passer inaperçue, malgré quelques regards qui insistaient sur les sinueux dessins de sa silhouette, malgré la façon lascive qu’elle avait eu de chercher Mikhail, avec un brin de finesse, mais pas assez pour paraître être celle qu’elle n’était pas. Qu’elle n’avait jamais été. Un genre de sainte nitouche, quelque chose s’en approchant en tout cas. La pénombre de la boîte de nuit, l’air étouffant et musqué de la piste de danse étaient désormais les toiles de fond de sa folie frénétique, du brasier au creux de ses reins alors qu’elle se déchaînait, en ondulations lancinantes, en appels de sirène lancés à l’égard de son seul et unique cavalier. En quelques regards entendus, en quelques gestes serpentins défilant au gré de ses envies, elle capturait son attention, pour mieux fuir, s’éloigner, se défaire de sa poigne, pour mieux s’y emprisonner à nouveau le temps d’après. Quelle folie, mais elle leur allait si bien, alors que l’ambiance battait son plein, que la musique guidait ses gestes. C’était une autre Paige, désormais morte et enterrée, qui avait trop longtemps résisté à l’appel de ses envies, aux charmes attractifs de son demi-frère. Tout semblait si juste, si passionné à présent, comme un puzzle dont les pièces s’étaient enfin encastrées comme il le fallait. Après trop de temps, ou tout juste assez pour cultiver un appétit commun qui les rendait insatiable, désireux de plus, encore plus. Habitée par le diable, c’était de son dos qu’elle redécouvrait la musculeuse sculpture du corps de son demi-frère, semblant tout juste s’habituer aux tensions de celui-ci alors qu’elle laissait de vagues oscillations des hanches appuyer en des endroits sensibles, quelques bouts de ses doigts esquisser des caresses suaves au creux de son cou, le long de son torse. Il lui rendait si bien la pareille, alors qu’elle le sentait enserrer sa taille avec envie, qu’elle le sentait désireux de plus, encore plus, hésiter à détailler chacune de ses courbes, les plus indiscrètes qui soient, avant de dégringoler à l’orée d’Eden bien mystérieux, auxquels il n’avait que trop peu goûter, desquels il semblait d’ailleurs à nouveau désireux. Assez pour la faire frissonner rageusement, la pousser à insister dans ses ondulations de serpent, lui faire dresser légèrement la jambe, offrant la chair ferme de ses cuisses à la main de Mikhail. Qu’importait, dans la frénésie de l’endroit, dans la semi-lumière qui les entourait, rien n’avait d’importance, rien d’autre que chaque embrasement naissant du bout des doigts du russe. C’était la soirée de tous les péchés, et elle s’y perdait volontiers, poussée par l’alcool, poussée par les pulsions qui se déchainaient en elle, comme s’enfuyant à travers les ouvertures d’un barrage dont les torrentiels ruissellements ne s’arrêteraient pas de sitôt. « Je savais bien que tu adorerais ma façon de danser. » Lança-t-elle, rieuse, à la naissance de l’oreille de son cavalier, alors qu’elle se collait volontiers à lui, suivant les pas qu’il esquissait avec elle, qu’il esquissait pour elle, au rythme de la musique, encore et encore. En un rire nouveau, elle se retrouva face à lui, collant sa poitrine au torse de son amant, outrageusement, les fines sculptures soyeuses de sa robe mettant parfaitement en avant les charmes qui n’étaient offerts qu’à lui, tandis qu’alentours, elle se noyait dans une masse informe de gens dont elle n’avait cure.

Elle abusait de ses charmes, des appels lascifs que son corps, que chacun de ses gestes, pouvaient envoyer à la volée au jeune homme, consciente du jeu dangereux dans lequel ils s’abîmaient l’un avec l’autre. Qu’importe, rien n’avait d’importance pour ce soir, et vivre à cent à l’heure, pour ces quelques instants, semblait assez délectable pour oublier le monde alentours. Un sourire naquit sur les lèvres de la blonde aux paroles de Mikhail, et elle ne lutta guère (elle n’en aurait certainement ni eu le temps, ni eu la force si elle l’avait voulu) lorsqu’il empoigna rageusement sa nuque pour lui voler un baiser. Elle qui l’avait attendu, qui l’avait presque dangereusement cherché au milieu de ce bar, ou dans chacun de ses gestes au cours de cette danse, voilà qu’elle laissait la valse passionnée de leurs êtres se transmettre jusque dans sa langue, trouvant sans difficulté celle de Mikhail pour l’embraser avec ardeur. Ce n’est qu’à peine repue de la passion de leurs baisers qu’elle mordit légèrement la lèvre de son demi-frère, une de ses mains ayant trouvé une des fesses de celui-ci, qu’elle avait outrageusement caressée, tandis que de son déhanché, elle avait continué d’éveiller les sens de son demi-frère. Le toisant droit dans les yeux alors qu’elle relâchait ses lèvres, elle se dandina avec plus d’insistance encore, glissant ses mains le long du torse du jeune homme, lentement mais sûrement, éveillant ses envies déjà irascibles, presque impossibles à maîtriser. « Je sais que tu es capable de bien des choses. Et j’aime en profiter… tu le sais, non ? » Un rire s’immisça entre ses lèvres, alors qu’elle se penchait pour trouver l’oreille de Mikhail, mordillant onctueusement son cou avant de reprendre la parole. « Montre-moi… » Distraitement, discrètement, elle adressa un regard autour d’eux, avant de se glisser dans le dos de son demi-frère, profitant du mouvement pour laisser son souffle glisser dans la nuque de celui-ci, s’échouer sur sa peau jusqu’à la brûler d’une trace invisible, indélébile. Sa main, dégringolant le long de son dos, retrouva pourtant son chemin jusque sur le torse de Mikhail, tandis qu’elle continuait ses déhanchements, comme si de rien n’était, sans avoir la moindre attention sur ce que la musique de fond pouvait être. Voilà qu’elle était dans un tout autre spectacle, dans de toutes autres attentes. Ses doigts, délicats et soigneux, détaillèrent les sculptures de ses abdominaux, par-dessus son tee-shirt, tandis qu’elle dansait avec la même volonté. Peu à peu, elle mima les mêmes gestes que ceux que le russe avait laisser couler sur son torse, titillant son entre-jambe, pour mieux s’en éloigner, glisser sur sa cuisse. « A toi de choisir. » Elle sourit, reprenant d’une voix plus malicieuse, mutine. « Tu as choisi le bar, j’ai choisi la danse endiablée… Qu’est-ce qu’on fait, maintenant ? » De nouveaux regards autour d’eux, et elle s’écarta, juste le temps de s’agiter un instant, avant de revenir contre l’épaule de Mikhail. « J’espère que tu seras créatif… » En un regard, lancé en vague distraction, elle glissa un fin tissu dans la main de son demi-frère, fait de dentelles soigneuses, choisi avec précautions. Encore chaud de la fièvre qui l’habitait, de l’envie diabolique qu’il faisait monter au creux des reins de Paige, c’était de son string, simple sous-vêtement éphémère dont elle venait de se défaire, avec toute la discrétion dont elle disposait, féline et agile, sans même perturber l’alentours. C’était leur petit secret, et elle le lui fit bien comprendre, en un regard par-dessus son épaule, alors qu’elle repassait devant lui, s’écartant sensiblement de lui, reprenant sa danse, comme si de rien n’était, presque comme s’il n’existait pas, qu’elle attendait simplement qu’il s’impose à elle comme il savait si bien le faire.
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