▻ Manies et habitudes
Pas un jour sans sa dose de sexe ▼ Apprécie une simple cigarette au petit matin, avant de passer à des drogues plus lourdes ▼ Aime le café corsé ▼ Son passe-temps favori : insulter les gens qui passent à la télévision ▼ Technique de drague favorite : offrir des verres à celles et ceux qui lui tapent à l’œil ▼ Elle préfère les femmes qui ont du cran, qui rendent les choses difficiles ▼ Elle prend toujours le dessus dans n'importe qu'elle situation : elle déteste se laisser faire ▼ Aime avoir le contrôle ▼ Baiser des groupies après un concert, y'a rien de meilleur pour elle ▼ Squatte régulièrement des soirées privées pour de nouvelles rencontres ▼ Elle se recoiffe systématiquement quand une situation devient plus... chaude ▼ Elle a toujours besoin de mordre quelque chose, ça fait patienter ses envies nymphomanes ▼ Elle déteste les gens qui parlent pour ne rien dire ▼ Elle aime les femmes qui crient au lit mais seulement quand elles crient pour elle ▼ Aime surfer à ses heures perdues ▼ Se balade souvent avec une bière à la main.

▻ Votre dépendance
Pour Imogen, être accrocs à la violence ne signifie pas qu'elle aime rouer quelqu'un de coups. Elle a seulement besoin de se sentir puissante, de dominer l'autre en tout point de vue. Baiser quelqu'un, c'est le baiser, elle ne fait pas l'amour. Elle n'apprécie le sexe que sous une dimension de violence sans tomber dans le sadomasochisme qu'elle associe à une mise en scène, à du théâtre. Pour avoir un orgasme, elle est obligée de mordre quelque chose, de sentir ses ongles s'enfoncer dans de la chair, de griffer une femme jusqu'au sang, l'entendre crier. Elle a besoin de cette violence depuis sa toute première fois avec un homme. Il avait voulu être tendre et elle avait détesté, lorsqu'elle couche avec un homme, elle a besoin de se sentir frêle, faible ou parfois tout à l'opposé : le soumettre totalement à ses envies.

Destinée à de grandes choses, je l'étais. A une belle vie hautes en couleurs et en sourires. Née dans une famille heureuse qui ne mit pourtant pas bien longtemps à se détruire d'elle-même. Un père coureur de jupon et une sœur postant des vidéos d'elle en train de se masturber sur Internet. Quelques mois suffirent à tout envoyer en vrille. Un claquement de doigts et une tempête d'évènements imprévus déboulèrent. Un père découvert au lit avec l'une de ses élèves par sa femme, alors que ma mère se trouvait des envies lesbiennes et tomba sur le site de ma sœur. Ma sœur, parlons-en. Grande, mince, blonde, un peu comme moi mais avec quinze ans de plus. Nous ne partagions pas vraiment un lien fort, nous étions plus de simples amies plutôt que des sœurs. Dans un certain sens, je pense avoir toujours fantasmé sur elle. Ma mère est tombée enceinte à seize ans, mes parents se sont donc mariés tôt mais pourtant amoureux. Mon père ne sembla pas pour autant, vouloir quitter sa jeunesse haute en conquêtes sexuelles. Ma famille se retrouva détruite à mes cinq ans. Ma sœur fut renvoyée de chez moi, errant aujourd'hui Dieu-ne-sait où tandis que ma mère fit ses valises pour nous laisser seuls, moi et mon père.

Grand professeur réputé d'une Université malgré ses nombreux débordements envers ses élèves, mon père m'offrit une vie facile, sans manque d'argent. Mais j'étais détruite. Restant dans mon coin sans un mot de l'école primaire au lycée. Manipulatrice, joueuse, garce, agressive, provocatrice, froide, hyperactive, moqueuse, exigeante, fêtarde, brusque, sadique, violente, têtue, déterminée, lunatique, instable, rancunière, méfiante, arrogante, vulgaire, tyrannique, cruelle, dominatrice et méprisante. J'aimais leur donner raison. A mes seize ans eut lieu ma première fois. Je n'éprouvai déjà, pas une grande attirance pour les hommes mais je me laissa quand même faire, me disant que je ne pourrais pas savoir avant de l'avoir fait. Mais maintenant je le sais. Après cet évènement, je me rendis facilement compte que ce qui m'excitai, c'était de me mettre à la place de l'homme. De baiser une femme brutalement.

En dernière année de lycée, je me décidai à squatter une soirée organisée par Nuala, la fille la plus snob de ma classe. Je la détestai. Je m'étais procurée assez d'ecstasy pour la rendre vulnérable. Je m'arrangeai pour lui en mettre dans son verre, lui en faire boire avant de l'entraîner dans sa chambre où j'eus le droit à ma première fois avec une femme. Alors qu'elle n'arrêtait pas de rigoler, visiblement amusée par la situation, je la fis taire en enfonçant un long god en elle, ce qu'elle sembla apprécier. Et qu'elle grande satisfaction pour moi. Mon premier viol. Quelle sensation unique de la sentir frémir sous mes coups de reins, m'agripper à sa chevelure d'or en pénétrant dans son second trou pour lui arracher un cri de douleur. Depuis ce jour, je me délecte devant les films pornos mettant en scène des viols ; je me délecte de m'imaginer à la place de l'homme et de faire crier une femme d'un cri qui semble être entre souffrance et plaisir.

Majorité atteinte, je partis pour la grande aventure. En discutant sur plusieurs forums centrée sur le sexe, plusieurs personnes parlaient d'un lieu qui semblait frôler la magie : là où le sexe n'est plus un tabou depuis bien longtemps et là où tous vos fantasmes les plus farfelues sont réalisables à chaque coin de rue. C'est ainsi que j'emménageai à Tijuana, laissant mon père libre de sauter qui il veut quand il veut. Il me promis une pension pour m'aider. Sans de grands adieux émouvant, j'étais enfin partie, prête à vivre ma vie de perverse pleinement, sans jamais me priver. Je fus engager en tant que barmaid dans un des bar les plus réputé de la ville. J'ai toujours désiré exercer ce métier. J'aime l'alcool et droguer mes proies devient chose aisée. Mon espagnol a le niveau mais je me rend régulièrement en Californie pour donner des concerts. Je suis guitaristes dans un groupe américain centré à Tijuana, du pop-rock dans des bars indé rempli de fumée, c'est orgasmique. Depuis que j'ai aménagée ici, l'odeur de sexe est enivrante, on le retrouve absolument partout à chaque coin de rue. Pour remettre les aiguilles à l'heure, je me laisse parfois baiser par un homme, généralement quand je suis suffisamment défoncée et l'esprit ailleurs.