▻ Manies et habitudes
Il est maniaque et ne supporte pas le désordre ▜ paranoïaque il vérifie toujours le passé des gens qu’il fréquente par l‘intermédiaire d‘un détective ▜ Il se lèvre toujours à 6h30 du matin même quand il ne travaille pas à moins d’être en charmante compagnie ▜ Prend de la cocaïne et du speed depuis qu’il a dix-sept ans pour tenir éveillé, il en est accroc sans pour autant ressentir le syndrome de manque. N’a seulement pas envie d’arrêter ▜ Il possède trois chevaux de course sur lesquels il parie régulièrement ▜ Participe à de nombreux trafics illicites de façon très officieuse depuis une dizaine d’années sous le couvert de son travail à l’ambassade ▜ A obtenu l’immunité diplomatique depuis deux ans, depuis qu’il est devenu le deuxième conseiller de l’ambassadeur (donc le numéro trois) ▜ Possède plusieurs armes à feu chez lui en plus d’un service de sécurité, dont une arme de poing dans sa table de nuit ▜ Pratique souvent le chantage pour arriver à ses fins ▜ Il déteste la musique country ▜ A déjà voulu essayé avec un homme quand il avait seize ans avant de le tabasser, personne ne le sait. ▜ Il méprise son père mais s’entend bien son frère cadet et sa sœur cadette ▜ A failli être père mais sa seconde épouse a fait une fausse couche, cause de leur divorce, ne sait pas s’il regrette ou non (pour l’enfant pas le divorce) ▜ Julian est accroc aux femmes, elles sont son talon d’Achille, une en particulier. Il ne résiste pas aux courbes d’une belle femme, c’est comme ça. Une seule néanmoins est restée dans sa vie plus de quelques semaines. ▜ Déteste tous les animaux à poils type chiens ou chats ▜ Pratique les arts martiaux depuis son plus jeune âge, possède donc un très bon niveau. ▜ A été champion universitaire de natation ▜ Adore l’art en général, que ce soit peinture, photographie, sculptures… ▜ Déteste les responsabilités de son travail mais sait qu’il faut en passer par là pour en apprécier tous les avantages. ▜ Son but est de devenir numéro un à l’ambassade d’ici dix ans.

▻ Votre dépendance
Il prend de la cocaïne et du speed depuis qu’il a dix sept ans et s’il pourrait volontiers s’en passer, il n’en a tout simplement pas l’envie. Il a essayé une fois pour l'expérience et il a continué parce qu'il a aimé ça, ne cherchez pas plus loin. N’aimant pas perdre le contrôle le jeune homme n’est jamais tombé dans d’autres drogues et ne respirent ces deux là que parce qu’elles n’alternent pas le comportement et ne servent qu’à maintenir éveillé plus longtemps. Cela dit ce n’est pas qu’une petite trace ou rail de temps à autres. Il est un consommateur plus que régulier et réussit même à faire de l’argent avec cette petite distraction en prenant part au marché qui sévit en maître dans le pays. Pas assez pour marcher sur le territoire des gros patrons mais suffisamment pour avoir une petite influence et en obtenir quelques profits matériels et financiers.

Et quand ce n’est pas la drogue, ce sont les femmes et leurs attributs généreux dont il est accroc. Et le sexe, bien évidemment. C’est son point faible, il l’avoue, il ne sait pas résister à une paire de jambes fines et élancées, à des hanches bien proportionnées, à une poitrine généreuse ou un visage angélique. Alors quand il tombe sur une femme qui combine tous ces charmes, il est prêt à tout pour obtenir ses faveurs et bien plus…
Le sexe est aussi un moyen pour lui de ne pas péter les plombs et de canaliser sa colère et toute l’énergie qu’il a en trop. Sa troisième femme souhaitait l’envoyer consulter pour ce problème d’addiction. Le résultat? Il a eu une quatrième femme…vous avez compris?

Julian est né à Tijuana au Mexique à la fin des années soixante dix d’un père à moitié australien à moitié mexicain et d’une mère américaine, et autant dire qu’il a plus hérité du type américain. Il est arrivé au monde avec ce que l’on appelle couramment une cuillère en or dans la bouche. Un père diplomate, une mère avocate, le jeune homme n’a jamais vraiment manqué de rien, sur un plan matériel tout du moins et d’aussi loin qu’il s’en souvienne, il a toujours été un petit con égocentré. Il pourrait dire que c’est à cause de l’absence de ses parents, du sentiment d’abandon qu’il a ressentit, du fait qu’il ait été élevé d’avantage par des nourrices que par sa propre mère mais même si ces quelques éléments ont dû jouer en sa défaveur, il admet volontiers que son caractère seul y est pour beaucoup. Il y a des gens biens, et puis il y a les autres. Ceux qui veulent tout, l’argent, le pouvoir, la puissance, la liberté. Julian n’a pas voulu choisir et capricieux comme il l’était s’est mis en tête de tout obtenir. Et pour obtenir les choses dans la vie, c’est bien connu, c’est marche ou crève. Ce n’est pas en se laissant marcher dessus, en cédant sa place ou en aidant les autres qu’on devient influent. Ça demande des sacrifices, quelques trahisons et pas mal de coups bas, des domaines dans lesquels le jeune homme s’est rapidement trouvés quelques talents.

Il est arrivé à Los Angeles quand il avait une dizaines d’années et a très vite compris que ce pays avait beaucoup de choses à offrir si tenter qu’on sache comment avancer. Un pion sur un échiquier, un simple pion, mais si on met en place une bonne tactique, il n’est pas impossible de faire échec au roi avec ce même pion. L’argent lui a ouvert les meilleurs écoles privées, son intelligence et son ambition ont fait le reste. Premier en classe il n’a eu aucun mal à poursuivre un cursus scolaire brillant, sans jamais aucun blâme dans ses dossiers. Le parfait petit élève studieux que tous les professeurs adoraient. Avoir une gueule d’ange l’a un peu aidé il doit l’avouer. Si ces crétins avaient su qu’à quatorze ans il revendait déjà de l’herbe à ses camarades de classe et dépucelait les petites filles à papa censées rester vierges jusqu’à leur mariage, ils auraient sans doute réviser leur jugement. Mais une bonne fibre d’acteur et un père influent possédant l’immunité diplomatique, une famille respectable, autant d’indices pour cacher sa vraie nature.

C’est à cette période qu’il commence à toucher à la cocaïne et au speed, pour finalement ne plus en sortir. Et c’est aussi là qu’il devient accroc au sexe et au femme. Son souvenir le plus fort reste le voyage avec son père à Las Vegas, une sorte de récompense pour son diplôme de fin d’études et un aperçu du métier de diplomate. Argent, sexe, luxure, démesure, et le tout en quelques jours seulement. Il se souviendra toujours de cette soirée entre grands pontes….des serveuses et des femmes pour distraction dans un dîner censé réunir les grands hommes du pays, quelle farce. Presque autant que ce qui s’est passé dans les toilettes ce soir-là. Alana…et ces nombreux talents, buccaux en premier lieu, puis de pickpocket pour terminer. Julian se souvient encore de ce mélange de colère, d’excitation, de désir, de frustration, probablement la première femme a lui faire un tel effet. Puis elle a disparu.

Des ennuis il en a collectionné à la pelle par la suite mais sans jamais se faire prendre. Si on le soupçonnait il n’hésitait pas à désigner un autre coupable, fournissant parfois des preuves qui n’étaient pas censées exister. Toujours avide de pouvoir et voyant évoluer son père dans le monde de la diplomatie sans en avoir pourtant le talent dans sa vie privée, il a tout mis en œuvre pour intégrer à ses dix huit ans la prestigieuse université de Harvard pour un cursus de droit ( constitutionnel et civique). Élève brillant il a su s’imposer dans la masse d’intelligence qui passait par là. La drogue, les femmes, ont été un bonus non négligeable mais ce qu’il souhaitait avant tout c’était réussir. Alors comme il n’avait pas le temps pour une relation durable et que ces petites coincées d’universitaires ne souhaitaient pas se donner pour une nuit, Julian en est venu à payer pour le sexe. Des prostituées. Et c’est comme ça qu’il l’a revu…Alana.
Une rencontre à l’angle d’une ruelle, une vitre qui se baisse, deux regards qui se croisent, et une partie de jambes endiablée sur le capot de sa voiture. Un peu insistant au début, il aurait renoncé si elle s’était finalement refusée. Le viol, ça n’a jamais été son truc, mais heureusement la belle a rapidement changé de cap. Une nuit entière à l’hôtel avec elle à baptiser chaque pièce, chaque recoin, dans toutes les positions qu’on puisse imaginer, de quoi lui laisser un souvenir intarissable.

Assez en tout cas pour la chercher deux ans plus tard alors qu’il commençait à bosser en parallèle dans un cabinet d’avocats de renom et qu‘il venait d‘épouser sa première femme, Dorothy. Il a fallut faire appel à une privé pour la retrouver mais au final, ça valait réellement la peine. Une petite robe sexy, une alliance à l’annulaire gauche, et une bonne partie de baise. Il avait beau nier cette fille le reste de l’année, il ne pouvait s’empêcher de la revoir à chaque fois qu’il passait dans le coin. Sa drogue, son obsession.
Le jeune homme n’a jamais pour autant oublié ses ambitions. Spécialisé en droit constitutionnel, son parcours l’amène progressivement en politique, puis à la chancellerie diplomatique, en tant que deuxième secrétaire, autant dire le niveau le plus bas dans les niveaux élevés. Né à Tijuana et parlant couramment espagnol, il est envoyé au Mexique à l’ambassade américaine pour une mission de six mois. Un poste qu’il ne quittera jamais. Premier divorce pour éloignement, second mariage trois mois plus tard, Rebecca.

Basé un long moment à Mexico, Julian investit quelques temps après dans une villa à Tijuana, retrouvant ses racines sans se sentir d’appartenance particulière à ses terres. Il n’en oublie pas néanmoins Alana, sa drogue personnelle, dont il profite pleinement à chaque fois qu’il retourne de l’autre côté de la frontière.

Quelques années passent, deux mariages aussi, et entre temps son troisième mariage avec Melissa prend fin pour céder la place à Louanne, une mexicaine. Il prend du grade et devient premier secrétaire à l’ambassade. Meilleur salaire, un peu plus d’avantages mais pas assez pour satisfaire le train de vie de Julian.
C’est donc à cette période qu’il commence à mettre son nez dans les marchés sous terrains du pays et de la ville, en particulier le trafic de drogue. Dépensant plusieurs milliers de dollars par an dans la poudre blanche, il se dit qu’en tirer quelques profits lui serait des plus rentables. Malin il ne revend pas une trop grosse quantité pour ne pas s’attirer d’ennuis avec les guérilleros du coin mais assez pour faire un bon bénéfice et apprécier un nouveau train de vie. Un train de vie qu’il ne partagera pas avec Melissa, lassée de ses tromperies à répétition. Elle cède la place à Susan, celle qui restera le plus longtemps à ses côtés sans pour autant réussir à le poser. Le jeune homme continue donc à aller voir Alana aussi souvent qu’il en ressent le besoin, la seule femme qui parvient à être sur la même longueur d’onde que lui sur bien des plans autres que sexuels, celui là restant tout de même la base de leur relation.

C’est pourquoi quand elle débarque à Tijuana Julian s’arrange pour lui trouver une maison et paie les traites pour qu’elle ne soit pas ennuyée. Il est promut Deuxième Conseiller à la chancellerie diplomatique deux ans plus tard, c’est-à-dire numéro trois de l’ambassade américaine à Mexico. Sans la distance et sans mariage, Julian peut enfin profiter de la jeune femme aussi souvent qu’il le veut et à sa manière bien à elle il reste convaincu qu’à plusieurs reprises Alana l’a empêche de péter les plombs sous la pression de son mariage, de son travail. C’est ironique mais il a toujours plus apprécié ses moments avec elle qu’avec sa propre femme, à tendance dépressive et bipolaire, et acheteuse compulsive. Les seules raisons qui l’ont forcé à rester aussi longtemps avec elle. Mais voilà, la chance ne peut pas toujours être devant la porte. Un malentendu, une petite faute et voilà Susan qui découvre que son mari la trompe.

Cris, larmes, et divorce. Un divorce qui a faillit lui coûter sept millions de dollars mais qui n’a jamais aboutit. Elle est partie avec ce qu’elle avait sur son compte et sa garde robe et est repartie à New York d’où elle était originaire.

Aujourd’hui Julian profite de son célibat, de sa fortune, de son poste lui accordant enfin l’immunité diplomatique, de son petit trafic de drogues géré par un tiers, de ses amis influents des bas quartiers aux soirées mémorables et des femmes…Alana en première ligne. Ils ne sont plus forcés de se voir dans des endroits lugubres, il peut l’inviter chez lui quand il le souhaite, pour une nuit complète s’il le désire. De toute façon ils ont toujours fonctionnés de la sorte non? Il appelle, elle vient, peu importe la demande. Simple partie de jambes en l’air, ou à la soirée à deux dont on connaît par avance le dessert. Ce qu’il sait en revanche c’est qu’à présent qu’il est célibataire il va la surveiller bien plus qu’avant. Il n’a jamais aimé partagé, surtout les femmes dont il avait les faveurs. Et mine de rien, à bien y réfléchir, la strip-teaseuse est la seule femme qui soit restée dix huit années dans sa vie sans qu’il se lasse de sa personne et de son corps. S’il choisit des femmes douces et gentilles comme femme, tout le monde sait qu’il les préfère volcanique, perfide, méchante, égoïste, et sauvage. Les filles lisses, très peu pour lui, mais les caractères bien trempés, ça, il ne dit pas non. Et Alana possède bien des qualités à ce niveau là. A voir la tournure des évènements…

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