• LILIE •

La jeune femme se passa sensuellement la langue sur les lèvres tandis qu’elle plongeait ses orbes bleus dans le regard affamé de l’homme en face d’elle. Visiblement la tenue outrageusement sexy de la belle et ses paroles plus que salaces avaient fait leur petit effet, une main rapide glissée sur la bosse devenu dur entre les jambes de son homologue masculin ne fit que le confirmer, il était prêt. Lilie attrapa donc sa pochette argenté sur le bar tout en se laissant glisser de son tabouret avec souplesse. « Chez toi. » Clair, net et précis. L’homme ne chercha à parlementé, la femme en face de lui le faisait durcir comme jamais sa femme n’avait réussit à le faire auparavant même en utilisant tout les moyens à contribution. Ses yeux et son corps respiraient le sexe et la luxure à plein nez et l’envie de la prendre sauvagement a même ce bar rendait son érection encore plus douloureuse. Il attrapa la main de la pécheresse et la guida hors du bar sans demander son reste, son ventre tordu par le désir, des idées de plus en plus érotiques traversant son esprit, heureusement qu’il n’habitait pas loin sinon il aurait été obligé de la prendre contre un mur dans une des ruelles avant de terminer chez lui. Lilie se laissa entrainer sans se défaire de son sourire. Elle adorait corrompre les mecs mariés, ils sont tellement passionnés dans leur culpabilité, presque bestiaux et le moins que l’on puisse dire c’est que la douceur n’a jamais été son truc, ça c’était plus Liliana. La jolie blonde pouvait lire l’envie de l’homme dans son regard, son souffle devenait plus rapide, plus haché et quand à son pantalon en toile il laissait paraître un avant goût plus que délicieux. Elle se retint toutefois de rire quand elle le vit trembler en essayant d’insérer la clé dans sa serrure et elle l’aida en posant sa main sur la sienne. La porte à peine refermée derrière elle, qu’elle se retrouva sauvagement plaquée contre celle-ci, une bouche impatiente dévorant la sienne tandis que l’homme passait ses mains partout sur son corps, soulevant sa robe pour se glisser en dessous. Oh oui qu’elle aimait ça. Mais visiblement les préliminaires seraient pour plus tard, sa trique douloureuse ne demandait qu’a se plonger dans l’ancre chaud et humide de la demoiselle aussi ne fut elle pas surprise quand elle sentit deux doigts se glisser dans son intimité avec ardeur, lui arrachant un gémissement de bien être en penchant la tête sur le côté pour lui laisser libre accès à son cou qu’il s’empressa de dévorer de baisers passionnés. Ses doigts l’a fouillaient outrageusement, sans aucune douceur ni patiente, c’était un acte primaire, un besoin presque vital. Il n’avait même pas prit la peine de lui retirer sa culotte maintenant bien mouillé, la poussant simplement un peu sur le côté pour accéder à son intimité. La belle releva une jambe, il empoigna sa cuisse avec force de sa main libre, ses grognements et son souffle se perdant dans son cou. Les ongles de la demoiselle se plantèrent dans la nuque de l’homme puis sans aucune patiente, elle lui arracha sa chemise, les boutons volèrent dans la pièce. « Prends-moi ! » C’était un ordre et rien d’autre. Un grognement étouffé lui répondit et les doigts quittèrent son intimité qui palpait d’impatience à l’idée de rencontrer l’objet de son désir. Cette fois ci sa culotte descendit pour finir à ses chevilles, elle la jeta plus loin et laissa l’homme soulever ses cuisses, lui écartant largement. D’un coup de rein puissant, il s’enfonça en elle jusqu'à à la garde, leur arrachant chacun un cri de jouissance. C’était tellement bon ! Lilie planta ses dents dans l’épaule de l’homme tandis qu’il la pilonnait en profondeur contre la porte, son dos et ses fesses tapant avec force contre celle-ci à chacune de ses poussées. Leurs cris n’en finirent pas de remplir la pièce. Ses ongles labourèrent son dos et ses épaules, elle en voulait plus, toujours plus et ne se gêna pas pour lui dire, il accéléra, plus fort, plus brusque, plus violent. Il l’a prit là contre cette porte, sur le sol, dans la chambre, dans la cuisine, dans la douche et dans toutes les positions inimaginables. Il l’a prit avec violence dans un acte primaire animal, mêlant leurs cris dans la jouissance et ça toute la nuit jusqu'à tomber d’épuisement mais surtout une fois que Lilie fut rassasié, pour cette fois.

• LILIANA •

Liliana se réveilla avec un mal de tête horrible, lui arrachant un gémissement de douleur, mais surtout elle avait l’impression d’être passé sous un camion et la raison elle l’a connaissait déjà. Tournant mécaniquement la tête elle se retrouva face à un homme d’une trentaine d’années, profondément endormis. Elle souleva un peu la couverture et vit l’état de son dos couvert de griffures, de morsures mais surtout son alliance au doigt. Il allait vite déchanté en voyant dans quel état il était. Doucement elle se redressa, maudissant Lilie de lui faire subir ça tout les matins, et ne fut même pas surprise de voir l’appartement retourné, Lilie était une vraie bête de sexe, dans tout les sens du terme. Elle prit le calepin rouge posé sur la table de chevet sachant déjà ce qu’elle allait y lire et se rendit à pas de loup dans la salle de bain, là encore elle trouva la pièce sans dessus dessous mais ne fit pas gaffe, elle voulait juste se barrer, et dormir. Elle prit ne douche histoire de retirer de sur elle l’odeur de l’inconnu et autre semence perdu pendant l’acte et se sécha avant de se rhabiller. En sortant de la salle de bain elle vit l’homme commencer à se réveiller et se dépêcha d’attraper ses chausses. « Humm…Lilie ? » La jeune femme ouvrit la porte d’entrée pour sortir. « Non Liliana. » Et elle referma la porte énervée, se rendant à son appartement où elle s’écroula dans son lit à elle, dormant jusqu’au soir. Mais le besoin d’alcool finit par la réveiller et elle consentit à se lever, se changeant simplement en mettant des sous vêtements en dentelle noir, une robe vert émeraude dos nu et des escarpins noirs. Attrapant son sac, elle glissa le calepin dedans ainsi que sa carte de crédit et se rendit dans le bar du coin. Elle savait qu’elle était dépendante de la boisson, mais c’était aujourd’hui la seule chose qui lui permettait de tenir avec les frasques de son double nymphomane. Arrivant dans le bar bien remplit déjà, elle ignora les regards posés sur elle, sachant déjà que la plupart avait goûté à son corps grâce à Lilie et se dirigea vers le bar pour s’installer. Le barman l’a reconnut et lui servit son Gin tonic sans lui demander, elle le remercia d’un signe de tête et bu une gorgée. Ça faisait du bien. Elle refusa de se tourner, sentant des regards sur elle, et jura de laisser des insultes bien senties à l’égard de Lilie dans le calepin pour ça. Liliana tourna cependant la tête en voyant une femme désirable s’asseoir sur le tabouret à côté d’elle, leurs cuisses se frôlèrent et une décharge électrique parcourut l’échine de la demoiselle qui sentit sa culotte s’humidifier. Oh non pitié fait que Lilie reste à sa place ce soir.

Liliana n’avait rien de particulier en tête en venant dans ce bar. En réalité elle voulait juste se saouler la gueule et repartir chez elle pour tomber dans un sommeil semi comateux, enfin si elle parvenait à rentrer chez elle, après le reste elle s’en fichait complètement. Contrairement à Lilie elle ne fréquentait pas de genre d’endroit pour se taper quelqu’un. Mais là, une fille assise à côté d’elle attira son attention, le courant qui l’a parcourut quand sa cuisse toucha la sienne était nouveau, électrisant et elle sentit une chaleur apparaître dans son bas ventre. Malheureusement elle se doutait que ce soir elle n’allait pas profiter de la belle blonde, sentant déjà sa tête tourner un peu. Visiblement Lilie voulait cette femme, et quelque part Liliana aussi mais elle ne fera rien. Son regard bleu accrocha celui de la blonde et elle lui sourit timidement à sa remarque, sa tête tournant de plus en plus. « J’ai… » Mais elle ne termina pas sa phrase, fermant fort les yeux en se pressant la paume de la main sur le visage pour cacher sn trouble, se retenant de sa main libre sur la cuisse de la jeune femme, la serrant avec ses doigts avant de doucement la relâcher. Liliana avait quitté le navire. Lentement elle redressa la tête et replongea son regard dans celui de la jeune fille, un sourire en coin contenant des milliers de sous entendu salace. Son regard glissa sans aucune gêne sur le corps de sa partenaire, sa main toujours posée sur sa cuisse. Par réflexe elle passa sa langue sur ses lèvres démontrant que ce qu’elle voyait en cet instant lui plaisait énormément puis elle retourna ancrer son regard dans celui de la belle. Elle dégageait quelque chose de pervers, de sexuel, elle était envoutante totalement. Lilie adorait coucher avec des femmes, comme les hommes, mais cette fille avait un petit truc en plus, un truc totalement captivant.

Sa main toujours posée sur la peau de sa cuisse chaude, Lilie lui sourit un peu plus sans quitter son regard. « J’attendais un peu de compagnie et je pense l’avoir trouvé. Puis-je connaître votre nom douce demoiselle ? » Elle n’avait pas honte de se comporter comme ça et encore là c’était soft, elle pouvait très bien glisser sa main plus haut directement entre les cuisses fermes de sa partenaire pour lui faire comprendre qu’elle voulait l’a prendre ici à même le bar mais non, ce soir elle jouait un peu plus dans la finesse. Son pouce se mit à caresser doucement sa peau tandis que de sa main libre elle attrapa son verre pour en boire une longue gorgée sans rompre le contact visuel. Cette fille était chaude comme la braise et elle n’avait pas l’intention de la laisser filer et visiblement c’était réciproque puisque pas une seule fois elle n’a détourné le regard ou n’a chercher à retirer sa main de sa cuisse. Lilie se tourna un peu plus afin que leurs cuisses se touchent de nouveau et une nouvelle onde de choc l’a parcourut et cette fois ci elle ne se gêna pas le montrer en fermant un instant les yeux avant de les rouvrir lentement. « Si je peux me permettre vous êtes délicieuse jeune demoiselle. »