C’était une soirée comme une autre qui était en train de débuter. Comme tous les jours, je prévoyais de sortir pour m’amuser un peu. Et dans ma nouvelle vie, m’amuser consistait à consommer tout ce qui était consommable. Alcool, drogues, tabacs, sexe. Tant de moyens de s’amuser plus qu’il ne faudrait et oublier un peu sa vie. Une vie ? Quelle vie ? En dehors des fêtes auxquelles je participais tous les soirs ou presque, je n’avais plus de vie. Plus de boulot non plus, puisque je n’avais même plus la tête à ça. Je n’irais pas jusqu’à dire que la musique n’était plus ma passion. Car c’était bien loin d’être le cas. Mais je ne pouvais pas nier que je n’avais plus la foi de faire ça. Monter sur scène devant des milliers de fans, pour chanter. Entrer en studio pour enregistrer un nouvel album. Répondre à des questions à la con en guise d’interview. Assister à de stupides émissions pour pouvoir faire la promotion de mes nouveaux albums. Non, vraiment, je n’avais plus envie de faire tout ça. Je me foutais royalement de mes anciens fans d’ailleurs. C’était dire comme ma vie avait radicalement changée. Quoi, qu’il m’arrivait encore de profiter de ma notoriété passée, lorsque certaines filles affirmaient être des fans qui rêvaient de passer une nuit avec leur idole. Qui étais-je pour refuser d’offrir pareille chose à ces filles ? J’étais loin d’être un monstre en tout cas, c’était certain. Ainsi, j’acceptais généralement toutes les filles qui avaient envie de passer une nuit avec moi. Et lorsque je n’avais pas suffisamment le temps, c’était plusieurs à la fois. Oui, c’était ainsi que ça fonctionnait dans ma vie à présent, qu’on le veuille ou non. Parfois, il m’arrivait de me demander ce qu’aurait pensé ma sœur de ma nouvelle vie. Mais à chaque fois, je faisais en sorte d’oublier jusqu’à son prénom, sous des doses de cocaïne ou simplement d’alcool.

Bref, une soirée comme une autre. Sous la douche, je réfléchissais encore à ce que j’allais faire ce soir là. Et puis je pensai soudainement à Karen. Ca faisait un bon bout de temps que je n’avais pas vu la jolie blonde. Au moins … Une semaine ou deux. C’était déjà trop, si l’on considérait le fait que cette femme avait le don de me faire tourner la tête. Un peu trop à mon goût même. Elle était de celles qui s’amusent à vous provoquer pour mieux vous filer entre les doigts par la suite. Chose qui ne me déplaisait pas tant que ça dans le fond, je devais le reconnaître. Tout au contraire même, ça avait plutôt le don de me plaire et de me distraire. Moi qui n’étais pas habitué à ce que l’on ne me cède pas aussitôt que j’en faisais la demande, j’étais surpris d’aimer cela. Sans doute parce que je ne doutais pas que tôt ou tard, je parviendrais à l’obtenir, comme toutes les femmes que j’étais parvenu à avoir dans mon lit, une nuit ou plus. C’était ainsi, à quoi bon chercher à faire l’inverse ? Quoi qu’il en soit, je me préparais donc en perspective de cette soirée. Un jean slim noir près du corps, une chemise plus ou moins transparente, de la même couleur et le tour était joué. J’enfilai simplement ma paire de rangers, avant de quitter ma chambre d’hôtel. Un trajet en taxi plus tard, j’entrais dans la boite de strip-tease dans laquelle je savais que je pouvais trouver la jeune femme que je cherchais justement. Une fois à l’intérieur et en attendant l’apparition de Karen, je décidais de patienter au bar où je commandais un cocktail puis un autre et encore un autre, observant les jeunes femmes qui se produisaient, sans leur trouver de véritable intérêt dans l’immédiat. Trop refaites ou trop superficielles, les strip-teaseuses n’étaient généralement pas le genre de femmes qui m’intéressaient. Karen était l’une des rares. Et je n’étais même pas encore parvenu à l’attirer dans mon lit. Je devais commencer à sacrément me rouiller.

Son corps dansait lascivement au rythme de la musique. Les hommes ne se gênaient pas pour observer ses formes alors qu’elle déployait ses talents pour leur mettre l’eau à la bouche. Cela faisait longtemps qu’elle faisait ce métier. Il fallait en montrer, sas abuser, sans retirer trop de vêtements. Laisser un peu l’imagination travailler. C’est souvent comme ça qu’elle faisait le plus d’argent. Alimenter le côté pervers des hommes, c’était un jeu d’enfant et elle se plaisait à jouer ce petit jeu depuis toujours. Son corps se mouvait sur la scène, usant de ses charmes sur le poteau, usant de ses charmes au bord de la scène alors que quelques billets se glissaient dans les bouts de tissu recouvrant encore son corps. Son numéro était sur le point de se terminer. Elle allait bientôt laisser place à une autre danseuse pour allumer les désirs de ces messieurs. Les lumières se fermaient l’instant de quelques secondes. Le temps que la plantureuse blonde quitte la scène question de se diriger vers les loges. Son regard se posait sur son reflet, une main se passait dans ses longs cheveux. Ses vêtements aguichants trouvaient le chemin du sol pour qu’elle enfile quelque chose de plus ‘’normal’’. Robe rouge tombant parfaitement contre ses formes, elle posait un peu de maquillage sur ses traits. Aucune idée de ce qu’elle allait faire pour le reste de sa soirée. Aucune idée de ce qu’elle avait envie de faire. Prendre un verre ou deux pouvait être une alternative intéressante.

Après un peu de temps passé dans les loges, elle sortait de la seule pour se retrouver dans la foule de mâles en chaleurs. Un soupire qui passait entre ses lèvres. Quelques hommes qui venaient vers elle pour lui demander ses services. Karen aimait à refuser les hommes qui se montraient un peu trop entreprenants. Sourire forcé. Aucune envie de se taper un vieux pervers qui était en train de laisser ses mains trop entreprenantes se poser sur son corps. Elle le poussait avant de continuer son avancé vers le bar. Il y a des moments où elle avait envie de foutre un coup au premier qui osait poser une main sur son cul. Karen était quand même apte à choisir avec que homme elle avait envie de jouer. Justement. Alors qu’elle se dirigeait vers le bar, son regard se posait sur Spencer. Sourire sur son minois. Il était le genre d’homme avec qui elle avait envie de jouer. Il n’était pas rare qu’elle s’amuse à l’allumer en lui faisait des danses privées pour mieux s’éclipser. Il lui plaisait, c’était certain, mais elle adorait ce petit jeu qui s’était installé entre eux. Sourire sur ses lèvres. La blonde venait trouver sa source d’amusement pour le reste de la soirée. À savoir comment elle allait se terminer, elle ne pouvait pas le dire, mais elle avait bel et bien envie de passer un peu de temps avec l’ancien chanteur.

Son corps se glissait dans le dos du jeune homme, laissant ses doigts glisser sous le tissu de sa chemise pour venir se poser contre sa peau. Son corps se collait doucement à son dos, ses lèvres se perdaient dans son cou, effleurant son oreille pendant un moment. « -Spencer.» Sourire. Elle montait lentement ses doigts dans son dos. « -Tu es venue chercher une danse privée? Ça fait longtemps que tu n’es pas venu me voir. Je peux t’arranger ça.» Ses doigts se retiraient rapidement de son dos alors que la jeune femme le contournait pour se poser tout juste à côté de lui. Sourire se posant sur ses lèvres, elle se commandait un verre, un martini. Le verre se prenait entre ses doigts pour se poser contre ses lèvres. Son regard se posait directement dans celui de l’homme. La femme trempait ses lèvres dans le liquide de son verre. Provocante à souhaite. Une gorgée avant qu’elle ne repose le verre sur le comptoir. « -Il y a des salles pour ça.» Elle insinuait quoi? Elle voulait bien lui faire une danse privée. Une danse contact. Pourquoi pas. Karen était joueuse et Spencer faisait partie de son petit jeu. Il se laissait prendre, il jouait avec elle, il ne pouvait pas s’en sortir aussi facilement.

Les mouvements souples, sensuels et parfaitement calculés, de ces jeunes femmes qui se produisaient sur scène, avaient quelque chose de vraiment envoûtant et hypnotisant. Il était difficile, pour ne pas dire impossible, de détacher le regard d’elle, lorsqu’elles se mettaient en mouvement. Et c’était d’ailleurs tout naturel, que de ne pas pouvoir résister au besoin de les regarder, de les observer, de les détailler du regard. Leur façon de se dévêtir avec extrême lenteur et de sorte à nous laisser nous, pauvres hommes faibles, sur notre faim et nous donner encore plus l’envie de voir ce qu’elles pouvaient bien cacher sous leur petite quantité de vêtements. Bref, il était difficile de ne pas craquer devant pareil spectacle. Et j’étais loin d’être un surhomme pour ma part. Raison pour laquelle j’avais bien vite jeté mon dévolu sur l’une des danseuses, plus que les autres. Blonde, des yeux bleus, des courbes affolantes … Comment ne pas la vouloir ? C’était impossible, à n’en pas douter. Mais un peu de piment dans cette vie presque trop aisée depuis quelques mois, n’était peut être pas plus mal. Ainsi, j’étais plus amusé qu’autre chose, devant le fait que Karen semblait vouloir s’amuser avec moi. Me laisser m’approcher suffisamment près d’elle pour que je pense être parvenu à mes fins … Avant de se reculer pour m’échapper et me filer entre les doigts. C’était un jeu entre nous et nous y prenions autant de plaisir l’un que l’autre. J’en voulais encore plus et je n’étais pas contre le fait de continuer ainsi, encore un moment. Sans doute parce que j’étais intimement convainque que, tôt ou tard, je l’aurais dans mon lit. Il ne pouvait décemment pas en aller autrement selon moi. Peut-être que je me trompais, en effet. Mais je préférais penser que non. Penser qu’elle-même désirerait mettre fin à ce petit manège tôt ou tard, pour me donner ce que j’attendais d’elle. Je n’étais pas pressé. En attendant, je pouvais encore me permettre d’aller d’une femme à une autre, sans chercher la moindre attache. Parce que c’était bien là que résidait le tout. Le fait que je ne voulais pas m’attacher avec qui que ce soit et encore moins me poser dans une relation sérieuse et stable. Je n’étais vraiment pas le genre d’homme à avoir besoin de cela et c’était d’une certitude sans faille.

Ce fut donc sans le moindre état d’âme, que j’admirai Karen sur scène, pour la énième fois. Lorsqu’elle eut quitté la salle pour se rendre dans les coulisses, un sourire étirait mes lèvres. Je ne doutais pas qu’elle n’allait pas tarder à me rejoindre. Ce fut d’ailleurs rapidement chose faite. Je sentis ses doigts se glisser sous ma chemise, avant même qu’elle n’apparaisse dans mon champ de vision. Ses lèvres dans mon cou firent naitre la chaire de poule sur ma peau, tandis que ses doigts se glissaient dans mon dos. « -Spencer.» Je souris en coin en ayant la confirmation, de part sa voix, qu’il s’agissait bel et bien de Karen. Qui d’autre, en même temps ? Je n’attendais personne. Et je ne doutais pas qu’il faudrait avoir un sacré courage pour se permettre ceci, sans connaître la personne. « Karen … » Soufflais-je simplement, d’une voix douce, alors que le sourire étirait toujours mes lèvres. « -Tu es venue chercher une danse privée? Ça fait longtemps que tu n’es pas venu me voir. Je peux t’arranger ça.» Je tournai la tête vers elle lorsqu’elle se détacha de moi, pour se placer à mes côtés. Je la parcourus un bref instant du regard, avant de revenir à son visage, sans me départir de mon sourire. « Tu commences à connaître mes habitudes hm ? Mais en effet … C’est bien pour ça que je suis là. Pour toi. Comme à chaque fois que je viens par ici. » Répondis-je doucement en continuant de l’observer longuement, avant de me détourner le temps de boire une gorgée de mon propre verre. Jouer de la sorte, c’était presque du suicide. M’amuser pour mieux me frustrer ensuite, de ne pas obtenir ce que je désirais avoir. « -Il y a des salles pour ça.» Je ris avec douceur en reportant mon attention sur elle. Je baissai un nouveau lent regard sur son corps, puis hochai la tête avec lenteur. Je me reculai d’un pas et haussai un sourcil, mon regard se faisant inquisiteur. « Qu’est-ce qu’on attend alors ? » Lui demandais-je d’une voix taquine.

Spencer était devenu un habitué depuis quelque temps, même un habitué de Karen puisqu’il venait la voir relativement souvent. La blonde prenait de plus en plus de plaisir avec lui et elle ne pouvait nier cette envie qu’elle possédait de pousser le jeu un peu plus loin, dans une bonne partie de jambe en l’air. Elle ne le faisait pourtant pas, se plaisant à le repousser et le rendre fou. Si elle lui avait déjà cédé, surement qu’il ne serait pas ici en train de la regarder danser. En train d’attendre qu’elle vienne le rejoindre, ce qu’elle ne tardait pas à faire après sa danse. La danseuse se glissait derrière lui, prenant soin de venir caresser sa peau sans la moindre gêne. Ils se côtoyaient depuis un petit moment, elle n’allait pas se sentir mal à l’aise de jouer un peu avec lui. De toute façon, avec les danses qu’elle faisait, il en voyait beaucoup plus que ce qu’elle était en train de lui donner maintenant. Elle prenait goût à son comportement et à cette façon qu’il avait de la regarder. De plus, il était particulièrement séduisant et elle aimait jouer avec les hommes de son genre. Son regard se posait dans le sien, son corps se posait contre le bar et elle venait attraper une mèche de ses cheveux pour l’enrouler lentement autour de son doigt. Sourire malicieux sur son visage, elle aimait avoir la confirmation qu’il venait ici pour la voir danser. Ça faisait toujours plaisir à entendre. Elle se mordait la lèvre inférieure pendant un court moment avant de faire un petit pas vers lui pour réduire la distance qui prenait place entre leurs corps. Le bout de ses doigts venait effleurer son avant-bras quand il le levait pour le porter à ses lèvres. Son visage se penchait quelque peu su le côté « -Oh. Je suis flattée que tu viennes me voir personnellement. Cela fait plaisir à entendre. J’avoue que j’apprécie tes visites.» Un sourire amusé qui prenait place sur ses lèvres. Le jeu n’arrêterait surement jamais. Anna prenait trop de plaisir à lui tourner autour et se faire désirer. Surement qu’à un moment, elle n’allait plus pouvoir tenir, mais pour le moment, elle se laissait encore prendre à ce manège. Il faisait un pas vers l’arrière, elle ne le quittait pas du regard. Elle laissait son regard passer sur ses formes et le sien passer sur le corps de l’homme. Un rire. « -Que tu sois près.» Un rire et la jeune femme passaient tout juste à côté de lui en réquisitionner son bras question qu’il vienne avec elle. La blonde s’engouffrait dans les couloirs pour se diriger vers les salles privées qui ne servaient pas qu’à faire dans danse contact. Elle ouvrait l’une d’elles avant de le laisser entre pour la refermer derrière eux et la verrouiller, question que personne ne vienne les déranger pendant qu’ils s’amusaient.

Ses mains poussaient doucement le jeune homme contre une des chaises qui se trouvait dans la salle. Elle affichait un sourire amusé et elle se dirigeait vers le système de son pour leur mettre de la musique d’ambiance. En revenant, elle prenait soin de passer derrière lui et de passer le bout de ses doigts contre sa nuque. La blonde se penchait vers lui, venant effleurer une nouvelle fois ses lèvres dans son cou pour venir lui parler lentement. « -Je vais commencer à penser que tu ne peux plus te passer de moi.» Un baiser se posait sur sa peau, léger, presque un simple effleurement, mais il avait bel et bien eu lieu. Karen le contournait une fois de plus pour se placer devant lui, ses mains prenaient les siennes pour les poser contre les appuie-bras, question qu’il se bouge pas et qu’il ne touche pas, même si elle en avait/aurait envie. Son corps se mettait à onduler sensuellement devant le sien, jouant de battement lent de hanches et frottement léger de son corps contre le sien. Elle s’avançait, prenant soin de positionner une de ses jambes entre les siennes, question de pouvoir être particulièrement près de lui. Un de ses mains quittait son bras pour venir glisser derrière sa nuque. Cambant le dos, se penchant, offrant une vue parfaite sur sa poitrine voluptueuse. Son visage se plaçait parfois devient le sien pour venir effleurer ses lèvres, ses hanches continuaient de bouger sensuellement au rythme de la musique qu’elle avait mise un instant plus tôt. Spencer pouvait sentir son souffle se perdre sur ses lèvres. Un sourire. Sa jambe effleurait parfois sa virilité tellement ils étaient près l’un de l’autre. « -Tu vas finir par te ruiner à force de me demander des danses privées.» Un souffle. Un murmure. Elle venait effleurer ses lèvres une autre fois, prenant soin de faire glisser sa poitrine contre son torse à quelques reprises. « -Quoique je me ferai un plaisir de te faire un prix, ou t’en faire gratuitement comme je t’apprécie fortement. Je pourrais même venir t’en faire à domicile si c’est réellement pour moi que tu amènes tes jolies fesses.» La jeune femme se redressait, faisant glisser doucement ses seins contre son torse et continuant de jouer d’effleurement et de gestes lents pour le rendre fou.

J’avais beau être le genre d’homme qui pouvait avoir toutes les femmes qu’il désirait à ses pieds, ou presque, il n’en demeurait pas moins que j’avais moi aussi, mes envies particulières, mes petits coups de cœur et autres choses de ce style là. Ainsi, Karen qui m’était d’abord apparut comme un véritable obstacle infranchissable, elle était devenue un jeu, à présent. Ainsi, lorsque je me rendais dans ce club, c’était plus pour la retrouver et m’amuser avec elle, plutôt que pour voir les filles qui se produisaient sur scène. Certaines étaient évidemment très belles, très douées et très envoutantes. Mais c’était Karen que je voulais. Tout simplement parce qu’elle était la seule à m’opposer une certaine résistance. Ce qui était loin d’être pour me déplaire, à présent que je m’étais habitué et que j’étais entré dans son petit jeu. Ainsi, lorsqu’elle me rejoignit à la fin de son propre passage, elle relança aussitôt le jeu. Regards appuyés, gestes séducteurs, tout était savamment calculé. Et c’était sans doute ce qu’il y avait de si drôle. La voir agir avec toujours l’envie de me faire perdre la tête. J’ignorais où tout cela allait nous mener. Tout ce que je savais, c’était que dans l’immédiat, ça me plaisait trop pour que je tente de tout arrêter. Au contraire, je voulais que ça continue ainsi. Si nous venions à coucher ensemble, prendrions nous toujours autant de plaisir à nous tourner autour l’un de l’autre ? Il était bien connu qu’une fois un rêve ou un fantasme réalisé, il perdait tout intérêt. Comme d’ordinaire, mon regard s’attarda un instant sur ses courbes affolantes et lui fis bien comprendre que j’étais venu pour elle. Ce n’était plus un secret à présent. « -Oh. Je suis flattée que tu viennes me voir personnellement. Cela fait plaisir à entendre. J’avoue que j’apprécie tes visites.» Je ris doucement et lui adressai un regard pour le moins, taquin. Je ne doutais pas qu’il devait être plaisant pour une femme ; d’apprendre qu’un client venait pour elle et non pas pour les autres femmes, qui rivalisaient pourtant toutes, de beauté et de perfection. Sans ajouter quoi que ce soit à ce sujet, je m’éloignai d’elle et lui demandai ce que nous attendions. « -Que tu sois près.» Sans un mot et sans me départir de mon sourire, je la laissai s’emparer de mon bras et allai avec elle, en direction des salles privées, que je commençais à bien connaître à présent. Au vu du nombre de fois où je venais par ici, en moyenne dans un mois, on ne pouvait pas dire que je ne connaissais pas les lieux. Tout au contraire même.

Une fois entrés dans la pièce que la jeune femme avait choisit, je la laissai me pousser doucement mais fermement, pour me guider jusqu’à une chaise, sur laquelle je pris place, le temps qu’elle s’occupe de la musique d’accompagnement. Je la sentis passer derrière moi, frôler ma nuque de ses doigts puis se pencher pour déposer un faible baiser sur ma peau. Je souris en coin et tournai à peine le visage vers elle. « -Je vais commencer à penser que tu ne peux plus te passer de moi.» Je ris de façon à peine audible et hochai faiblement la tête. « C’est peut être bien le cas … » Lui soufflai-je d’une voix douce, avant qu’elle ne me contourne pour se placer devant moi. Je baissai un nouveau regard sur son corps alors qu’elle prenait mes mains pour les poser sur les accoudoirs de mon siège. Le message était clair. Toucher avec les yeux et uniquement eux. Je me pliais à cette règle, même si elle n’était pas vraiment plaisante ni applicable bien longtemps, sans risque de difficultés à tenir en place. Le jeu commença enfin, mouvements fluides et envoutants, poitrine exposée à mon regard, ce qui me poussa à penser pour la énième fois, qu’il serait plaisant d’y enfouir le visage … Ou tout autre chose d’ailleurs. Je frissonnais lorsque son souffle rencontrait le mien et gardais mon visage près du sien, comme pour en profiter un peu plus longtemps encore. Mon corps était parfois parcourus de faibles bouffés d’envie, lorsque sa jambe rencontrait mon entre jambe, destiné à me faire perdre un peu plus la tête encore. « -Tu vas finir par te ruiner à force de me demander des danses privées.» Je souris en coin et ne répondis rien à cela, préférant me concentrer sur le frôlement léger mais persistant, de sa poitrine contre mon torse. « -Quoique je me ferai un plaisir de te faire un prix, ou t’en faire gratuitement comme je t’apprécie fortement. Je pourrais même venir t’en faire à domicile si c’est réellement pour moi que tu amènes tes jolies fesses.» L’idée était plaisante. Vraiment très plaisante, même … « Gratuitement ? Intéressant … » Je parcourus une nouvelle fois son corps du regard et me passai la langue sur les lèvres, avec lenteur. « C’est une idée qui me plait … beaucoup … Si tu es prête à prendre le risque de venir à domicile. Si tu as assez confiance, pour cela … »

Si elle était sa danseuse favorite, il ne restait pas moins un de ses clients favoris. Karen était une joueuse et quand elle avait quelqu’un dans sa mire, ce n’était pas facile de quitter le plan de chasse de là elle. En même temps, elle se doutait que Spencer n’allait pas s’en plaindre puisqu’il semblait aimer autant qu’elle le petit jeu entre eux qui devenaient de plus en plus insoutenable. Oui, elle le rendait fou, mais reste qu’elle avait tout aussi envie de lui. Jamais, entre eux, il n’y avait eu de baiser ou de relation. Juste des effleurements, des caresses presque inexistantes et ce genre de contact qui rendait fou et fiévreux de désir. Lentement, elle perdait cette envie de lui résister parce que le désir devenait de plus en plus imposant. La danseuse se refusait pourtant à jouer trop loin, à franchir les fausses règles qu’ils s’étaient imposées. La blonde le trainait dans une salle privée, parce qu’il voulait une danse et parce qu’elle avait envie de lui en offrir une. Les danses contact, elle aimait faire monter le désir, surtout quand il était question de lui. La musique commençait et la belle se mettait en route. Position son corps devant lui, se penchant pour lui offrir une vue sur sa poitrine généreuse. Effleurant parfois ses lèvres dans son cou, sur ses lèvres, laissant son souffle venir se mélanger au sien. C’était un jeu de sensualité et elle adorait cette intense tension entre eux. Cette envie qu’ils refoulaient. C’était particulièrement excitant. Ses hanches continuaient de rouler lentement, laissant son corps bouger langoureusement au rythme de la musique. Se penchant un peu plus pour lui parler, ses seins venaient effleurer légèrement son torse. Leurs souffles se mélangeaient sensuellement. Son regard lubrique ne quittait jamais le sien, jamais lorsqu’elle dansait/jouait. « -Ce n’est pas comme si je n’avais pas envie de danser pour toi.» Sourire sur son visage. Murmure sensuel. Son regard se posait sur les lèvres du jeune homme quand il venait y glisser sa langue. Elle crevait d’envie de l’embrasser, mais elle ne pouvait pas. Foutues règles. Lentement, elle venait glisser le bout de sa langue dans un effleurement contre les lèvres de l’ancien chanteur avant de se remettre à parler. « -Pourquoi. Je devais avoir peur de toi.» Sa main bougeait pour venir passer dans les cheveux du jeune homme, caresser sa nuque et glisser sur son torse alors qu’elle se reculait lentement, laissant une ancienne caresse de sa langue sur ses lèvres. « -J’ai une raison de ne pas te faire confiance?» Elle se demandait. Elle avait envie de se rendre chez lui, mais à un moment le jeu allait finir par déraper. Ses doigts glissaient par instant sur son torse et cette fois, ses doigts venaient doucement ouvrir les boutons question qu’il ressente sur sa peau ce qu’elle était en train de lui faire.

Un pas. Elle reculait un peu, laissant de l’espace entre corps. Son corps ne cessait de bouger lentement au rythme de la musique. Ses propres mains venaient glisser sur son corps, passant contre ses seins, pour glisser sur son ventre. Ses yeux ne quittaient pas les siens, ses doigts glissaient dans son dos, question de venir ouvrir la fermeture éclaire de sa robe. Heureusement que la jeune femme avait l’habitude de porter des sous-vêtements de circonstance. Ses mains remontaient pour passer sous les manches, question de faire glisser la robe le long de son corps. Elle venait s’échouer sur le sol. Sous-vêtements de dentelle noire, moulant parfaitement ses formes voluptueuses. Elle revenait vers lui, faisant demi-tour pour venir effleurer sa croupe contre son membre. Frottement lent de son corps, son dos cambré pour lui donner une vue parfaite sur ses formes généreuses. Ondulation lentement de son bassin sur le rythme de la musique. Ses deux mains étaient venues se poser contre ses poignets, le contact devenait de plus en plus appuyé, laissant ses fesses se presser un peu plus contre lui. Mouvement lascif. Le sentir de la sorte contre elle faisait monter l’envie. Elle bougeait à nouveau, le contournant question de se rendre derrière lui. Penché vers lui, il pouvait sentir la poitrine de la jeune femme venir se poser dans son dos, ses mains glissaient lentement contre la peau de son torse, effleurant du bout des doigts son ventre. Ses lèvres venaient passer dans son cou, elle venait les poser contre son oreille lentement. Quelques baisers qui se posaient sur sa peau, doux, court, faible, donnant une idée de ce qu’elle pourrait faire si elle se laissait allez. « -Je suis ta danseuse favorite et toi mon client fétiche. Si je viens chez toi, tu pourras me faire une demande spéciale, je suis très volatile et j’ai bien envie d’assouvir tes envies les plus cachées.» Elle disait celui dans tous les sens. Ses envies de la voir danser en une tenue spéciale ou simplement assouvir l’envie qu’il avait entre eux. Coucher ensemble. Bougeant à nouveau. Elle revenait en face de lui, laissant ses doigts passer sur ses épaules pour faire glisser sa chemise sur ses bras. Elle revenait de placer entre ses jambes, prenant les mains de Spencer pour les poser contre ses hanches pendant qu’elle continuait de rouler le bassin devant lui.

Jouer le jeu de la séduction, était une chose que j’aimais déjà énormément en temps normal. Mais lorsque c’était avec une femme aussi séduisante et bien faite que l’était Karen, c’était bien plus intéressant encore. C’était d’ailleurs bien pour cette raison là, que j’aimais voir le jeu continuer entre nous, encore et toujours. Même si c’était parfois fort frustrant, de ne pas finir dans le même lit que cette jolie jeune femme. Néanmoins, je préférais continuer en pensant que tôt ou tard, j’aurais droit à son corps, de façon complète. Et par là, j’entendais évidemment, coucher avec elle. Ni plus ni moins. Jusqu’à présent, c’était surtout elle qui avait mené la danse et décidé des règles du jeu. Et je comptais bien la laisser faire d’ailleurs. Après tout, c’était avec son corps qu’elle jouait et je ne doutais pas que je n’étais pas le seul client à avoir envie d’elle. Et je ne doutais pas non plus, qu’elle ne couchait pas avec tous ses clients. Voir même, qu’elle ne couchait avec aucun client. Quoi qu’il en soit, nous nous trouvions dans une salle privée où elle démarra son show sans tarde. Elle savait me faire autant d’effet avec sa poitrine qui m’effleurait de temps à autre, qu’avec son souffle qui se mêlait au mien ou encore ses lents baisers sur ma peau. Retenir les gémissements qui menaçaient de s’échapper de mes lèvres lorsque l’envie était trop forte, était une guerre de tous les instants. Je soupirai donc simplement, parfois, sous une envie que je ne pouvais pas totalement cacher. Mon corps parlait de lui-même. Toujours à me tourner autour et me provoquer de façon lente et sensuelle, plutôt que franchement aguicheuse, elle m’annonça son désir de venir m’offrir une danse gratuite, directement dans ma chambre d’hôtel. Offre alléchante que je serais fou de refuser. Mais je ne pu évidemment pas, cacher ma surprise. « -Ce n’est pas comme si je n’avais pas envie de danser pour toi.» Souriant en coin, je gardai le silence sans parvenir à détacher mon regard d’elle. Je laissai échapper un bref soupir de contentement lorsque sa langue passa brièvement sur mes lèvres en une douce caresse. « -Pourquoi. Je devais avoir peur de toi.» Je souri en coin et haussai un sourcil en signe d’amusement et de taquinerie, alors que mon regard s’attardait une nouvelle fois sur ses courbes affolantes, sa main passant sur ma nuque avant de se promener sur mon torse. « -J’ai une raison de ne pas te faire confiance?» J’haussai vaguement les épaules, comme si ça n’avait pas de réelle importance. Comme si le spectacle qu’elle m’offrait, de son corps. Ce qui était bien le cas.

« On ne sait jamais. Je pourrais bien être un taré échappé d’on ne sait trop où … » Une petite pensée farfelue lâchée simplement comme ça, plus pour déconner qu’autre chose. J’osais espérer qu’elle ne fuirait pas pour cela. Ce n’était pas le but que je recherchais. Je parlais simplement trop parfois, sans réfléchir. Je la laissai glisser sa main sur ma chemise, pour en ouvrir les boutons, avec lenteur. Je passai ensuite lentement ma langue sur ma lèvre inférieure alors que sa main glissait sur son corps, se faufilant entre ses seins sans que je ne sois capable de la quitter du regard. Un nouveau soupir s’échappa d’entre mes lèvres, lorsqu’elle entreprit de retirer sa robe, la faisant alors glisser le long de son corps. Mon regard parcourut longuement son corps aux proportions parfaites et moulé dans un ensemble qui ne la mettait que plus en valeur encore. Je lâchai un faible gémissement lorsque ses fesses délicieusement bombées, se logèrent contre mon entre jambe, pou s’y frotter avec délicatesse. Mais avec juste assez d’insistance, pour que mon désir pour elle, monte en flèche. Je soupirai d’envie et du prendre sur moi pour ne pas vouloir prendre le dessus et m’accaparer son cops. Mes mains se refermèrent avec force, sur les accoudoirs du siège alors que mon regard s’attardait sur sa chute de reins divine. Le tout, avant qu’elle ne me contourne, pour s’attarder dans mon dos. Sa poitrine me frôla une nouvelle fois, alors que ses lèvres déposaient de lents baisers sur ma peau. « -Je suis ta danseuse favorite et toi mon client fétiche. Si je viens chez toi, tu pourras me faire une demande spéciale, je suis très volatile et j’ai bien envie d’assouvir tes envies les plus cachées.» Un nouveau soupir s’échappa d’entre mes lèvres alors qu’elle apparut de nouveau dans mon champ de vision. Je me mordillai lentement la lèvre inférieure, alors que je réfléchissais à ses paroles, prenant le temps de méditer dessus, avant de laisser apparaître un léger sourire en coin. Sourire qui s’accentua lorsqu’elle fit glisser ma chemise pour la faire glisser le long de mes bras, avant de prendre mes mains pour les poser sur ses hanches. « Cette offre est applicable à partir de … ? » Demandais-je doucement, en faisant courir mes doigts sur l’arrondi de ses hanches, pour remonter à sa taille où je les logeai un moment. « Et concerne donc, toutes mes envies ? » Mes doits glissèrent à nouveau sur ses hanches pour s’immiscer un faible instant, sous l’élastique de son sous vêtement. Si assouvir toutes mes envies, concernaient aussi mon envie d’elle, j’étais bien plus intéressé par son offre, que je ne l’étais déjà un instant plus tôt.

Avec le temps, le beau brun commençait à connaître le caractère de la danseuse qu’elle était. Pourtant, elle ne se laissait que très rarement allez de la sorte avec un client, ni aimait se perdre autant dans un jeu de séduction. À le rendre fou, elle avait de plus en plus envie qu’il se laisse allez et qu’il prenne possession de son corps. À cette idée, quelques frissons venaient prendre place sur sa peau, continuant de danser devant/contre lui. Depuis le début du jeu, elle l’interdisait presque de la toucher, quoiqu’elle crevait d’envie de sentir ses doigts passer contre ses courbes. Il n’avait jamais réellement eu l’occasion de laisser ses doigts passer sur son corps et elle rêvait de les sentir sur sa peau. Karen ne couchait avec aucun client dans le club, même en temps qu’escorte, elle offrait une partie de service, mais ne couchait jamais ou presque avec ses clients. Elle usait de ses lèvres et de ses doigts agiles, mais elle ne laissait pas n’importe qui se loger entre ses cuisses. Spencer était surement un peu différent à ses yeux pour qu’elle ressente l’envie de passer une nuit avec lui, une nuit et surement plusieurs autres. « -Je ne crois pas que tu sois un taré, sinon je pense que ça aurait mal tourné depuis bien plus longtemps.» Elle ne cessait jamais les effleurements qui lui faisaient aussi de l’effet, loin d’être indifférent à sentir son corps sous le sien.

Sa robe avait fini par quitter son corps. Une envie de pousser le jeu un peu plus loin ou de cesser de jouer pour passer aux choses sérieuses. Aucune idée, mais elle revenait vers lui souriant doucement avant de rendre le tout un peu plus soutenu et un peu plus tactile. Elle voyait ses doigts se serrer sur les accoudoirs, transmettant cette envie qu’il avait de la prendre à l’instant quand elle venait effleurer sa croupe contre lui, sans trop d’insistance et juste assez pour qu’elle sente qu’il avait envie d’elle. Ce qui lui donnait, bien entendu, encore plus envie de continuer. Elle laissait ses lèvres parcourir sa peau, ayant envie de les glisser un peu partout sur son corps, mais elle se contentait d’en déguster la chair de son cou. Ses mouvements finirent par la mener une fois de plus devant lui, laissant ses doigts ouvrir sa chemise pour caresser lentement sa peau en faisant glisser le bout de tissu pour le laisser s’échouer contre le sol. Ses dents venaient s’acharner sur sa lèvre du bas un instant, le temps d’observer les muscles de son corps se dessiner sous ses yeux et lui donner encore plus envie qu’elle ne l’avait déjà. Ses doigts venaient s’emparer des mains de Spencer qu’elle posait contre ses hanches alors que son regard ne quittait pas le sien. Un léger rire passait sur ses lèvres alors qu’elle écoutait ce qu’il lui disait. Il faut croire que cette offre lui paraissait plus qu’intéressante. Les mouvements de hanches de la jeune femme finirent par cesser alors qu’elle fermait les yeux un instant sous les doigts de Spencer qui jouaient sur sa peau.

Elle finit par se poser contre ses jambes venant regarde l’heure pour venir reposer son regard dans le sien. Son visage tout près du sien, elle venait effleurer doucement ses lèvres des siennes. Certes elle aimait avoir les cartes en main, mais quand il était une question de sexe avec un homme, elle aimait bien se laisser prendre en main. « -Je dirais. Ce soir vingt-trois heures trente-quatre. Tu as encore une minute pour penser à ce que tu veux. Tout ce que tu veux.» Elle murmurait doucement, son souffle venant se perdre contre ses lèvres. Ses doigts venaient doucement se poser sur ses épaules, laissant le bout de ceux-ci parcourir sa peau un moment, venant se perdre sur son torse et son ventre de temps à autre. Elle se contentait de l’observer, de jouer de ses lèvres sensuelles effleurant doucement les siennes, caressant ses bras lentement et venant s’approcher de lui un peu plus, collant quelque peu sa poitrine contre son torse. « -Il me tarde de savoir ce que tu as en tête.» Pousser le jeu plus loin? Il allait advenir quoi de leur petite partie de chasse suite à cette étape qui tardait à arriver? Karen ne lâchait pas souvent les gens qu’elle aimait séduire et qui arrivaient à la séduire. Surement qu’après, elle jouerait encore plus fortement. En ce moment, elle ressentait cette terrible envie de l’embrasser. Son regard quittait le sien alors que son visage se reculait un peu, observant les lèvres du musicien. « -Je dois avouer que j’ai très envie que tu m’embrasses.» Ce qui n’était jamais encore arrivé entre eux, ce n’était que des effleurements et des sous-entendus de ce qui pourrait se produire. Aveu. Ses doigts bougeaient pour venir se poser contre la joue de Spencer, glissant sur sa mâchoire et venant effleurer ses lèvres de son index doucement. C’est comme si elle était en train de le découvrir, lenteur et sensation. Elle adorait jouer de cela. Son regard s’était reposé dans le sien et elle effleurait lentement ses lèvres de son doigt.

Doux effleurement, des soupirs qui se rencontraient inlassablement et une envie qui ne faisait que croître de minute en minute. J’ignorais comment je parvenais à ne pas craquer. Non pas que je restais totalement insensible à son charme et à ses courbes, bien entendu. Mais j’étais encore suffisamment maitre de moi-même, pour ne pas perdre les pédales. L’envie était belle et bien là et pourtant, je la repoussais, encore et encore. Chaque soirée que je passais avec elle, se terminait dans une frustration douloureuse … Mais exquise à la fois. Je devais être maso dans le fond. Oui, ce devait être cela. J’aimais souffrir du désir que je ressentais pour elle. Et dans un même temps, je ne voulais rien de plus que la faire mienne, m’approprier son corps le temps d’une nuit, rien qu’une. Et plus si affinités. « -Je ne crois pas que tu sois un taré, sinon je pense que ça aurait mal tourné depuis bien plus longtemps.» Une nouvelle fois, je souris en coin. De façon à faire comprendre qu’on n’était jamais sûr de rien ni de personne. Et puis ce n’était pas comme si elle me connaissait vraiment. Que savait-elle de moi ? Si elle connaissait mon identité, sans doute savait-elle aussi que j’avais été chanteur, fut un temps. Un temps où j’avais encore une raison de l’être. Un temps où c’était un plaisir que de se produire devant une salle comble. A présent, l’idée ne me tentait plus autant. Je ne pensais plus qu’à profiter de cette vie qui s’offrait à moi. Dilapider tout mon argent dans des fêtes, dans de l’alcool, des drogues et même dans les filles. Non pas des prostitués parce que je n’étais pas du genre à payer pour coucher. C’était bien trop simple ça. Mais les strip-teaseuses, comme c’était le cas de Karen, ça me plaisait bien plus. De simples pourboires pour la remercier de ses prestations tout bonnement parfaites et … Bandantes. Oui, c’était bien le mot. Et en ce qui concernait Karen, elle était au-delà de toutes mes espérances. Loin d’être une fille facile comme pouvaient l’être celles qui travaillaient avec elle ou exerçait le même métier, elle savait se faire désirer. Elle était même aussi douée là dedans, que dans le fait de danser sur scène et se mouvoir de façon à plaire à tous les hommes présents et leur faire rêver de plus. En vain. Une autre chose était sûre à son sujet. Lorsque l’on était en sa présence, il était tout bonnement impossible de penser à autre chose, qu’à son corps qui bougeait langoureusement devant soit.

Sa robe qui glissa le long de son corps en un mouvement fluide et sensuel à souhait, pour découvrir un corps aux proportions parfaites. Tel que j’en rêvais. Je me passai la langue entre les lèvres avec lenteur, pour tenter de les humidifier après qu’elles se furent asséchées, devant un désir qui prenait des proportions affolantes. C’était pire que du masochisme à ce point là. Mes mains se resserrèrent d’ailleurs d’elles même, sur les accoudoirs du siège, lorsqu’elle vint frôler mon entre jambe de ses fesses. Exquise torture. Mais même si je désirais plus, je restai totalement immobile, incapable de quitter son corps du regard. Sans un mot, elle me donna plus ou moins sa bénédiction, pour que je laisse libre court à mon envie. Du moins, l’une d’elles. Pouvoir la toucher, tout simplement. Une fois qu’elle m’eut ôté ma chemise, elle posa mes mains sur ses hanches. Je la caressai lentement, faufilai légèrement mes doigts sous l’élastique de son sous vêtements, puis les retirai l’air de rien. Je levai le visage vers elle lorsqu’elle s’approcha, plus ou moins collée à moi. « -Je dirais. Ce soir vingt-trois heures trente-quatre. Tu as encore une minute pour penser à ce que tu veux. Tout ce que tu veux.» Je souris de façon amusée et la laissais frôler mes lèvres des siennes avec lenteur, entrouvrant les miennes comme si j’allais pour l’embrasser mais reculai faiblement le visage presque aussitôt, l’air de rien, pour la détailler du regard. Ses doigts qui caressaient la peau de mes épaules, mon torse et mon ventre, me faisaient frissonner doucement et rêver qu’ils se glissent plus bas encore. « Je pense avoir déjà tout en tête … » Soupirais-je contre ses lèvres, sans la quitter du regard. Depuis le temps que j’avais envie d’elle, il était certain que j’avais eus de quoi ressasser cette envie folle à en devenir obsédante. « -Il me tarde de savoir ce que tu as en tête.» Je souris à nouveau et lui lançai un regard coquin. Aucun doute qu’elle ne serait pas vraiment surprise parce que j’avais en tête. Nos rapprochements incessants et frôlements excitants, n’étaient pas nés de mon imagination. Moins encore, la tension qui grandissait entre nous tant le désir était puissant. « -Je dois avouer que j’ai très envie que tu m’embrasses.» Je me passai la pointe de la langue sur les lèvres en guise de réflexe et pris le temps de la détailler longuement du regard, alors que sa main se logeait sur ma joue puis son doigt venait caresser mes lèvres. Je lâchai un bref soupir d’envie, déposai un lent baiser sur doigt puis pris sa main avec douceur, pour déposer un lent baiser sur sa paume. Je glissai ensuite mes lèvres sur la face interne de son poignet où je déposai un lent baiser avant de jouer de mordiller faiblement, sa peau délicate. Abandonnant sa main de mes lèvres mais guère de ma main, je logeai mes lèvres dans son cou. J’y déposai de lents et doux baisers, en remontant à sa mâchoire. Je m’arrêtai ensuite sur la commissure de ses lèvres puis glissai la pointe de ma langue, sur ces dernières, avec extrême lenteur. Ma main libre monta le long de son corps, en prenant bien soin de frôler sa hanche, sa taille et le contour d’un sein, pour venir se loger dans son cou. Mes lèvres rencontrèrent enfin les siennes où elles s’amusèrent à ne déposer que de lents baisers, pendant un moment. J’abandonnai son cou de ma main, pour la faire glisser sur sa gorge, alors mes lèvres se faisaient plus insistantes contre les siennes.

Karen était simplement en train de devenir folle et cette envie qui percutait son bas-ventre devenait oppressante. À force de jouer avec le feu, on finit par se bruler. C’est exactement ce qui était en train de se produire. Certes, elle voulait le rendre fou, mais elle était en train de se rendre folle elle-même. Le jeu était de plus en plus insupportable et elle se doutait qu’elle n’allait plus pouvoir tenir longtemps face à cette sensation qui était en train de gruger le creux de ses reins. Après un moment, elle avait fini par cesser la danse qu’elle lui offrait pour venir se loger contre son corps. Tout ce qui se passait entre eux était dans une lenteur et une séduction particulière. Jamais elle n’avait eu de tel rapprochement avec d'autres. Habituellement c’était rapide, pas le temps de jouer ou de faire des préliminaires, mais elle se surprenait à avoir envie de prendre tout son temps. Découvrir son corps, jouer avec lui, faire naître des frissons sur sa peau, comme elle avait envie qu’il fasse de même avec elle. Douce sensation troublante qu’elle ne pouvait guère comprendre. Elle qui était une adepte des femmes en temps normal. Spencer avait un petit quelque chose qui séduisait la demoiselle et cela ne lui arrivait pratiquement jamais. Quelque chose qu’elle ne lui dirait pas, elle n’aime pas s’avouer vaincu, elle n’aime pas se sentir hors de contrôle.

Posé contre lui, elle laissait ses doigts parcourir son corps et frissonnait de sentir les siens sur sa peau. Elle ne comprenait pas cette attirance obsédante et incontrôlable. Elle ne cherchait pas à la comprendre non plus. Un long soupir passait entre ses lèvres quand elle sentait les mains du musicien se poser sur sa peau, comme si elle n’avait jamais ressenti cette sensation. Il était littéralement en train de la rendre folle, c’était à n’y rien comprendre. Son regard crevait d’envie, il pouvait parfaitement le voir dans ses yeux. La blonde rêvait de le sentir contre elle et c’est pour cette raison qu’elle s’aventurait à coller son corps contre le sien. Elle jouait de ses lèvres sur les siennes, cette envie qui le posait à sceller un baiser entre eux, mais elle voulait qu’il fasse le premier pas. Sans raison. Parce que c’était comme ça, quitte à lui avouer ô combien elle mourait d’envie de lui. Le souffle du brun se perdait sur ses lèvres et elle ne pouvait réprimander un frisson de passer sur sa peau, échappant un autre soupire qui venait s’échouer sur les siennes. « -Hmm. Intéressant. J’espère être à la hauteur de tes attentes.» Ses yeux se fermaient un moment, laissant ses doigts passer sur les muscles de son ventre pour en dessiner les formes. Rare était les fois où elle était attirée aussi violemment par un homme. Ce genre de sensation ne se produisait qu’avec des femmes en temps normal. Son autre main bougeait venant effleurer ses lèvres comme si elle ne les avait jamais vus auparavant. Cette lenteur la torturait, mais elle aimait ressentir les centaines de sensations qui prenaient l’assaut de son corps.

Quand il venait embrasser sa peau, elle ne pouvait faire autrement que de le fixer, le dévorant littéralement du regard. Il pouvait voir, sentir, la chaleur de sa peau et remarquer l’intensité de ses yeux posés sur lui. Aucun doute. Des violents frissons passaient sur sa peau alors qu’il venait embrasser son cou, son autre main venait se loger sur sa nuque, pressant doucement contre celle-ci et venant coller son corps contre le sien alors qu’elle penchait la tête sur le côté. Des soupirs d’envie lui échappaient sans qu’elle ne puisse prendre le contrôle et ses doigts venaient se mélanger aux siens. Sa peau était couverte de frissons du aux baisers qui étaient en train de remonter vers sa mâchoire. Son visage se reposait droit pour qu’elle puisse le regarder et sa main apposée contre sa nuque venait se perdre dans ses cheveux. Il faut dire qu’il savait comment s’y prendre pour la toucher et autant de sensualité lui donnait envie de plus, même d’un peu de douceur comme il était en train de lui prodiguer, ce qui était rarement le cas en temps normal. Les lèvres de l’ancien chanteur venaient se poser sur les siennes. Ses doigts se serraient dans ses cheveux alors qu’elle répondait avec lenteur à ses baisers, venant jouer de ses lèvres contre les siennes et de la pression de son corps collé au sien. Elle n’avait plus la moindre envie de s’en détacher. Heureusement, les salles individuelles comportaient des canapés, si cela dérapait, ils auraient amplement de place. À son tour, elle venait appuyer plus fortement ses lèvres sur les siennes, lui offrant un baiser langoureux jusqu’à ce que sa langue ne vienne franchir la barrière des lèvres de Spencer. Cherchant la sienne pour venir lentement la caresser dans une danse délicieuse excitante, elle l’embrassait avec envie. C’est le manque de souffle qui venait faire que la jeune femme reculait ses lèvres qu’elle glissait à nouveau dans son cou pour en embrasser/mordiller la peau. Le bout de sa langue venait de temps en temps en savourer la chair alors que sa voix suave venait se faire entendre contre son oreille. « -Je ne sais pas comment tu fais, mais tu me rends complètement folle.» C’était une sorte d’aveu qu’elle était en train de lui faire. D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle ne disait jamais ce genre de mot à un homme. Ses dents mordaient son lobe d’oreille un instant avec de bouger et de venir reprendre ses lèvres dans un baiser délicieusement sensuel. Un de ses main glissait à nouveau le long de son bras pour dévier contre son bas-ventre, elle y jouait lentement.

A trop vouloir jouer avec le feu, on fini toujours par se brûler. C’était bien ce qui était en train de nous arriver à l’instant présent, à Karen et à moi. A force de jouer au jeu de la séduction et à nous tourner au tour sans jamais aller bien loin, nous étions sur le point de craquer. Allions nous réellement passer ce cap et finir dans le même lit ou serions-nous capables de nous arrêter avant qu’il ne soit trop tard ? Je n’étais pas encore capable de le savoir. J’étais conscient du fait que j’avais réellement envie d’elle et que si ça ne tenait qu’à moi, nous aurions même pas le temps de quitter cette pièce, que je la prendrais sur le champ, ici même. Mais il était aussi question de ses choix à elle. Et j’étais bien conscient du fait qu’elle aimait ce petit jeu qui s’était instauré entre nous et qui consistait à nous faire languir l’un et l’autre. A faire grandir le désir jusqu’à ce qu’il soit insoutenable et finalement faire marche arrière. Mais pas ce soir là. Non, pour une fois, tout cela allait bien plus loin que tout ça. Est-ce que ça signifiait que nous allions réellement coucher ensemble ? Enfin ! Mais dans l’immédiat, j’avais la sensation qu’elle se maîtrisait encore à merveille. Même si je commençais à la voir craquer, petit à petit, apparemment perdue tout autant que moi, par le désir qui nous poussait l’un vers l’autre, inlassablement. J’aimai la voir peiner à résister au désir que je suscitais chez elle. Les soupirs qu’elle laissa échapper lorsque mes mains s’attardèrent sur ses courbes délicieuses, me firent frissonner. Tout comme le rapprochement physique qui suivit, son corps tout contre le mien, sa proposition de danser pour moi, plus en privé encore et répondre au moindre de mes désirs. Son souffle qui se perdait sans cesse contre le mien, me fit entrouvrir les lèvres sous une envie de l’embrasser, sans cesse grandissante et alors que je la détaillais du regard sans me priver. « -Hmm. Intéressant. J’espère être à la hauteur de tes attentes.» Je soupirai de bien être et de nouveaux frissons me parcourent, alors que l’une de ses mains se logeait sur mon ventre. Les doigts de son autre main, glissèrent sur mes lèvres avec lenteur et je fermai un instant les yeux, comme pour me défaire de la magie de l’instant et de la séduction constante. Juste le temps pour moi, de me remettre un minimum. « J’ai du mal à croire que tu puisses ne pas être à la hauteur. » Soufflais-je alors d’une voix douce, sans cesser de caresser son corps avec lenteur, sans jamais vraiment m’attarder où que ce soit. Sa requête me fit sourire. Elle voulait que je l’embrasse et je ne me voyais pas refuser, alors que ce désir était bien ancré en moi aussi. Ainsi, je déposai de lents baisers sur sa main, son poignet, puis je logeai mes lèvres dans son cou.

Je souris en coin en sentant sa main sur ma nuque, qui m’attira plus encore à elle, alors qu’elle penchait le visage comme pour m’inciter à continuer. Ce que je fis sans me prier, remontant enfin à sa mâchoire, que j’embrassai avec tout autant de douceur. Enfin, je consentis à glisser mes lèvres contre les siennes. D’abord avec lenteur et tendresse, puis plus d’insistance, au fil des baisers que j’y déposais. Je laissai échapper un faible gémissement, lorsqu’enfin nos langues se rencontrèrent, en une danse langoureuse. Je soupirai d’aise et remontai ma main à son cou, pour la serrer doucement contre moi, tandis que le baiser se faisait plus langoureux et envieux encore. Un long moment plus tard, elle mit fin au baiser, pour se glisser dans mon cou avec lenteur et y glisser de lents baisers et mordiller ma peau avec sensualité. Je fermai les yeux pour profiter pleinement de sa caresse, le souffle coupé par une envie plus forte que jamais. « -Je ne sais pas comment tu fais, mais tu me rends complètement folle.» Je laissai échapper un doux rire, alors que je posais mes mains sur ses cuisses, pour les lui caresser du bout des doigts, sans me presser. Je passai faiblement sur ses fesses et remontai à ses reins où je posai, enfin, mes mains à plat. « Je prends cela comme un compliment … » Soufflais-je d’une voix douce, avant que ses lèvres ne reviennent se poser sur moi. Je soupirai et l’embrassai sans la moindre retenue, mes mains se glissant d’elles mêmes sous ses cuisses. Une fois bien placées, je l’empoignai avec fermeté et douceur à la fois et me levai pour la soulever contre moi, en gardant ses jambes de part et d’autre de mon corps. Enfin, je filai vers le canapé sur lequel je m’installai en prenant soin à ce qu’elle soit assise à califourchon sur moi. J’abandonnai ses lèvres le temps de reprendre mon souffle avant d’y revenir avec plus de lenteurs et parcourus ses cuisses de mes mains, allant et venant de ses hanches à ses genoux. « Toi, tu me rends totalement dingue … »

Cela était à ne rien y comprendre. Le jeu l’avait rendue complètement folle de lui, ou c’était simplement l’ancien chanteur qui avait cet effet sur elle. Rarement elle avait eu autant envie de faire durer le plaisir avant de pousser le vice un peu plus loin. Pourtant, l’envie de sentir les mains masculines parcourir lentement son corps était bel et bien présente. Sous les doigts et les caresses, elle ne pouvait faire autrement que de soupir de plaisir et d’aise. Sentir, enfin, ses mains sur son corps lui faisait un bien qu’elle ne pouvait nier. Ses yeux se fermaient par moment, profitant des lèvres de Spencer sur sa peau. Ses doigts se laissaient allez en caresse sur la sienne. Elle aimait jouer avec lui, même si le jeu l’excitait terriblement. Malgré le fait qu’elle se sente hors de contrôle, elle aimait cette sensation. Un sourire en guise de réponse à ce qu’il venait de dire sur le fait qu’il pensait amplement qu’elle allait être à la hauteur. Elle laissait ses doits parcourir sa peau comme elle aimait sentir les siens contre la sienne. Ses lèvres se pressaient avec de plus en plus d’envie contre les siennes, son corps se moulant à lui pour le sentir encore plus. Bouillante d’envie, elle peinait à se contenir, même si elle pouvait paraître d’un calme extrême. Ce n’était pourtant pas le cas. Troublée et déstabilisé que le jeu est pu prendre autant d’ampleur. Contre lui, elle s’attardait sur ses lèvres pour atterrir dans son cou, prononçant des mots qui étaient sincères et qu’elle ne disait que très rarement ou même jamais. Un sourire prenait place sur ses lèvres alors qu’elle entendait son rire. Charmant. Il charmait parfaitement la blonde sans qu’elle ne se rende compte de rien. Son visage quittait son cou pour poser son regard dans le sien, ses deux mains passaient doucement sur ses épaules pour glisser contre son torse. Sourire amusé sur son visage, elle souriait aussi. « -C’est un compliment aussi. Sache que je n’ai pas l’habitude d’en faire.» Une fois cela dit, ses lèvres venaient prendre une nouvelle fois les siennes. Depuis qu’elle avait pu savourer leur goût, elle n’avait plus réellement envie de s’en priver.

Le corps de la demoiselle bougeait, ses bras passaient automatiquement autour de son cou pour se retenir. Ayant pour effet de venir coller sa poitrine contre son torse nu. Le baiser prenait de nouveau fin, même si l’envie de quitter ses lèvres était inexistante. Se plaçant correctement pas dessus lui, elle posait ses genoux de par et d’autre de son corps. Son bassin venait se presser doucement au sien, créant un contact et venant simplement le sentir entre ses cuisses à travers son pantalon. Karen mourait d’envie de lui. Elle avait envie de tout en même temps et tentait de ne pas allez rapidement, elle aimait profiter de chaque instant. Un autre sourire passait sur ses lèvres quand elle entendait les mots du brun. Ses dents s’acharnaient un moment sur sa lèvre du bas, ne quittant pas se regard du sien. Cette attirance particulière était bel et bien réciproque et elle aimait savoir qu’elle lui faisait autant d’effet qu’il ne pouvait lui en faire. Ses lèvres venaient effleurer les siennes doucement sans pour autant lui offrir un baiser cette fois. Aucunement l’intention d’arrêter ce qu’elle était en train de faire. Cette envie devenait de plus en plus forte et elle n’avait pas envie de reculer ce soir. Quelques baisers rapides sur ses lèvres alors que ses mains glissaient sur ses flancs pour venir passer dans son bas ventre et défaire sa ceinture agilement. « -Je vais prendre cela comme un compliment.» La jeune femme disait cela sur un ton moqueur en référence à ce qu’il lui avait répondu un instant plus tôt. La ceinture trouvait le chemin du sol alors que ses doigts s’employaient à déboutonner son pantalon. Ses lèvres venaient se poser contre son oreille, venant par la même occasion frotter lentement son corps contre le sien, rendant la pression un peu plus forte de son bassin contre le sien. Le glissant lentement contre elle pour lui donner encore plus envie. « -Je pense que je n’ai plus très envie de jouer maintenant.» C’était une façon de lui dire qu’elle avait particulièrement envie de lui et comme pour soutenir ses mots, ses hanches se mettaient à lentement onduler contre lui mimant l’acte qu’ils pourraient faire si des vêtements ne couvraient pas encore leurs corps. Elle avait envie de l’allumer encore plus. Elle aimait jouer à cela avec lui. Son visage se reculait de son cou pour qu’elle vienne poser son regard directement dans le sien, continuant l’ondulation de ses hanches et prenant soin de venir frotter doucement son membre entre ses cuisses. Mouvements très légers qui ne faisaient que démontrer ce qui allait se produire un peu plus tard. Son souffle se faisait un peu plus perdu. C’était une lame à double tranchant, certes elle lui donnait envie, mais c’était loin de la laisser de marbre. Surtout qu’elle pouvait amplement sentir ô combien il avait envie d’elle, ce qui était d’autant plus excitant. Sa langue venait lentement passer sur ses lèvres pulpeuses alors que ses doigts glissaient dans son dos doucement pour désagrafer son soutien gorge. Son regard intense ne quittait pas le sien, le dévorant des yeux, lui communiquant cette envie intense qu’elle ressentait. Lentement mais surement, elle faisait glisser son soutien-gorge contre ses bras pour découvrir sa poitrine généreuse à sa vue. Libre à lui de faire ce qu’il voulait. Karen laissait tomber le bout de tissu contre le sol et venait passer une main sur sa nuque, appuyant un peu plus son roulement de hanches contre lui.

Jouer avec Karen était terriblement délicieux. Plus que cela même. C’était une chose à laquelle je ne me sentais pas capable de renoncer. Ni maintenant ni d’ici à quelques jours ou semaines. Peut-être qu’un jour tout cela prendrait fin de façon tout à fait naturel, je n’en savais rien, n’étant pas devin. Et puis dans l’immédiat, ça ne m’intéressait même pas de savoir. Et c’était d’autant plus vrai, que nous étions en train de nous rapprocher comme jamais, sur le plan physique de la chose. Et c’était vraiment très plaisant. Ses lèvres étaient au-delà de toutes mes espérances. Elles étaient douces contre les miennes et leur goût m’enivrait. Je l’embrassais avec un plaisir non feint et l’envie de m’arrêter n’était pas là. Elle eut assez de courage pour deux, pour interrompre ce baiser le temps que nous retrouvions notre souffle. Je ris doucement à ses paroles. Ainsi, je la rendais folle. C’était vraiment plaisant à entendre, je ne pouvais pas le cacher. Je lui fis d’ailleurs part du fait que je prenais cela tel un compliment. Je ne doutais pas que c’en était un dans le fond. « -C’est un compliment aussi. Sache que je n’ai pas l’habitude d’en faire.» Je souris en coin et lui lançai un regard taquin, avant que ses lèvres ne viennent à nouveau sceller les miennes, dans un langoureux baiser. J’ignorais si ses paroles étaient réellement sincères ou si elle me disait cela uniquement comme ça. Mais dans le fond, je m’en fichais bien. La seule chose qui avait de l’importance dans l’immédiat, c’était la présence de ses lèvres contre les miennes et son corps contre le mien. Non, tout le reste n’avait pas la moindre importance à mes yeux. Je finis par empoigner doucement mais bien fermement ses cuisses, et me levai pour la soulever contre moi. Ses bras s’enroulèrent autour de mon cou, ce qui eut le don de plaquer sa poitrine contre mon torse, alors que je la portais jusque sur le canapé, sur lequel je m’assis sans tarder. Elle s’installa alors confortablement sur moi, les genoux collés à mon corps. Son bassin contre le mien, bien pressé contre mon corps, je laissai échapper un faible soupir d’aise. Je la fixai du regard alors que ses dents se jouaient de ma lèvre inférieure et affichai un faible sourire en coin. Je fermai faiblement les yeux lorsque ses mains glissèrent le long de mon corps, pour s’attarder sur ma ceinture qu’elle ouvrit sans tarder. « -Je vais prendre cela comme un compliment.» Je ris faiblement en l’entendant reprendre ma réplique. Voleuse de réplique … L’air de rien, je déposai un faible baiser claquant sur ses lèvres, sans la quitter du regard, alors qu’elle retirait ma ceinture pour de bon. « Tu peux … » Soufflais-je d’une voix douce contre ses lèvres, sur lesquelles je déposai un nouveau baiser.

Je me figeai et contractai tous mes muscles, lorsqu’elle se penchant en avant pour retrouver mes lèvres des siennes et dans un même temps, presser son corps contre le mien avec plus de force. Mon pantalon fut bien ouvert par ses soins. « -Je pense que je n’ai plus très envie de jouer maintenant.» Elle parvint à me décrocher un faible gémissement, lorsqu’elle entreprit d’onduler sur moi, de façon sensuelle et insistante. Mon désir qui n’était déjà que trop grand, en prit un sacré coup. Je me passai lentement la langue entre les lèvres, alors que nos regards se retrouvaient sans se tarder et s’accrochaient l’un à l’autre. Dans nos yeux, se lisait notre désir respectif, sans le moindre mal. Je n’avais pas mentis, elle me rendait vraiment fou. Son bassin se mouvait de façon à ce que mon membre déjà totalement durcit par le désir, se frotte contre l’objet de toutes mes convoitises. « Et je pense qu’il n’est, de toute façon, plus l’heure de jouer. » Lui soufflais-je d’une voix douce, alors qu’elle se reculait en glissant ses mains dans son dos. Bientôt, les bretelles de son soutiens gorge, quittaient ses épaules, glissaient le long de ses bras et échouait au sol, avec sa robe et ma ceinture. Je parcourus son corps du regard avec insistance, tandis que ses mouvements ne cessaient d’exacerber mon désir, de seconde en seconde. Sa main sur ma nuque, j’y posai la mienne pour remonter le long de son bras avec lenteur. Je m’arrêtai un instant sur son épaule, avant de descendre dans son dos et m’y loger. Je me penchai enfin pour poser à nouveau mes lèvres dans son cou. Je déposai de lents baisers sur sa peau délicate et d’une main sur son ventre, je la fis se pencher faiblement en arrière, tandis que mes lèvres glissaient avec lenteur sur son corps, pour se poser sur le sommet de l’un de ses seins. Je m’amusai à mordiller faiblement son téton puis refermai mes lèvres dessus pour le suçoter lentement. Je fis de même à son autre sein puis relevai le visage pour retrouver ses lèvres des miennes avec gourmandise, prenant ses seins en coupe pour les malaxer avec lenteur, alors que ma langue se faisait insistante contre la siennes. Mon souffle faiblement saccadé sous l’envie qu’elle suscitait chez moi, je du prendre sur moi pour ne pas perdre l’esprit et accélérer les choses, bien que j’en eu la véritable envie à cet instant précis, plus encore qu’auparavant.

Karen ne faisait jamais de compliment, surtout quand il était question de travail. Ce qui était certain c’est qu’en ce moment elle ne pensait plus réellement au boulot. La jeune femme ne comptait pas lui demander de l’argent et disons qu’elle se plaisait surement autant que lui en ce moment. Le fait étant qu’ils n’avaient pas le droit de coucher ensemble ici, mais ce n’est surement pas la première fois que quelqu’un allait désobéir à cette règle. En ce moment la jeune femme ne pensait à rien, juste au fait qu’elle crevait d’envie de lui. Karen n’était pas une femme aimant flatter l’égo des hommes ou des femmes. Elle faisait ce qu’elle voulait sans prendre la peine de dire quoi que ce soit, mais avec lui c’était différent. La blonde n’arrivait pas à mettre le doigt sur ce qui se passait en elle, sur ce qui se passait avec lui, mais elle préférait ne pas trop se poser de question. Agir et faire selon ses envies et celle de Spencer.

Un sourire passait sur ses lèvres quand elle l’écoutait. Ses doigts s’attardaient à lui retirer ses vêtements. Sa peau était bouillante et l’envie était palpable tellement elle était forte entre eux. Tentant de rester calme, elle ne voulait rien précipiter, mais plus le temps passait, plus elle sentait cette envie de ne plus attendre et de passer droit à l’acte. Son bassin roulait doucement contre le sien, venant coller leur corps et bouger sensuellement contre lui prenant soin de se frotter à son membre. Le sentir contre elle rendait Karen complètement folle d’envie. Elle aimait le sentir de la sorte contre elle, elle aimait savoir qu’il avait envie d’elle surement autant que la blonde pouvait avoir envie de lui. Son souffle devenait de plus en plus saccadé alors que ses mouvements devenaient de plus en plus appuyés et insistants. Ses yeux ne quittaient pas les siens alors que des frissons passaient sans cesse sur la peau de la blonde. Sa langue venait glisser sur les lèvres de l’homme un moment alors qu’elle laissait ses doigts retourner vers son pantalon. « -Je pense que j’ai trop envie de toi pour reculer ou pour continuer à jouer.» Un souffle. Un murmure. Un aveu. Son soutien-gorge trouvait le chemin du sol alors qu’elle venait ensuite poser ses doigts contre la nuque du brun. La lenteur des gestes de Spencer était en train de la faire littéralement fondre, elle avait envie de plus, de vitesse, de lui. Des images passaient dans son esprit enchainant les scénarios insolites et malsains. Ses yeux se fermaient alors qu’un long soupire passait entre ses lèvres quand les doigts du jeune homme passaient sur ses bras et que ses lèvres venaient dans son cou pour filer lentement vers sa poitrine. La jeune femme ne pouvait empêcher quelques gémissements de passer entre ses lèvres alors que des frissons violents passaient une nouvelle fois dans son corps. Ses doigts se serraient doucement contre sa nuque alors que son dos se cambrait quelque peu sous les lèvres de Spencer. Rapidement, elle venait reprendre ses lèvres quand il levait la tête. Jouant avec sa langue une fois de plus, le baiser se faisant plus insistant et impatient. L’envie était littéralement en train de faire monter l’envie en flèche, quoiqu’elle était déjà bien présente.

La jeune femme venait bouger doucement de contre lui pour retirer le pantalon de Spencer. Les deux se retrouvant vêtus d’un dernier petit bout de tissu et elle revenait prendre place correctement au dessus de lui. Cette fois, la jeune femme le forçait à se poser sur le dos et ses lèvres venaient prendre place dans son cou, embrassant/mordillant sa peau. Lentement, ses lèvres venaient glisser pour se perdre sur son torse et sur son ventre, s’attardant sur les muscles bien dessinés du ventre de l’ancien chanteur. Son autre main bougeait pour passer sur une de ses jambes et venir passer ses doigts sur le dernier bout de tissu qui le couvrait encore. La jeune femme venait le caresser à travers le tissu alors que ses lèvres continuaient de descendre dangereusement pour prendre la place de sa main contre son membre. Il pouvait sentir le souffle chaud de Karen passer à travers le tissu. Bougeant lentement le visage, elle venait effleurer son membre de ses lèvres. Son regard se levait pour l’observer alors que ses doigts venaient finalement retirer le dernier bout de tissu qu’elle venait laisser tomber contre le sol avant de revenir lentement passer sa langue sur la trique du jeune homme avant de le glisser entre ses lèvres, sa main venant le tenir pour le diriger dans sa bouche. Lentement, le mouvement prenait forme, enfonçant son membre dans le creux de sa bouche. Elle laissait sa langue le caresser et le glissait en profondeur entre ses lèvres, son souffle se coupant à chaque fois qu’il venait buter dans le fond de sa gorge. Le mouvement se faisait plus rapide et elle crevait envie de l’entendre râler, de l’entendre perdre la voix.

Le jeu était en train de prendre une tournure vraiment très plaisante. Et je ne voulais pas, surtout pas, que cela change en cours de route. Tout au contraire, je désirais même que ça continue ainsi et que nous allions, enfin, plus loin. Ce qui était justement en train de se produire. Et ça me plaisait terriblement. Nos baisers se faisaient toujours plus envieux et langoureux, ses mains cherchaient à me retirer mes vêtements et nos soupirs heurtés, ne cessaient de se rencontrer encore et encore. Mon cœur s’emballait fortement dans ma cage thoracique alors que je bouillonnais intérieurement, d’une envie qui ne faisait que grandir de seconde en seconde, à m’en faire perdre l’esprit. Il n’y avait pas à dire, Karen savait vraiment y faire, pour rendre le désir presque insoutenable. Une fois que nous fûmes installés sur le canapé, la jeune femme s’installa bien sur moi, ses cuisses de part et d’autre des miennes. Ainsi assise et nos corps collés l’un à l’autre, elle entreprit de se mouvoir sensuellement sur moi, faisant ainsi se frotter nos basins avec une lenteur folle. Elle n’eut de cesse de se frotter contre mon membre à présent totalement durcit, accentuant le désir en moi. J’en laissai échapper quelques soupirs et gémissements d’aise et fermai un instant les yeux, dans l’espoir vain de parvenir à me contrôler un tant soit peu. C’était perdu d’avance bien entendu, puisqu’elle continuait à rouler des hanches sur moi, encore et encore. Nos regards plongés l’un dans l’autre, j’entrouvris faiblement les lèvres lorsqu’elle y passa la pointe de sa langue avec lenteur. Je souris en coin et soupirai doucement de bien être, au contact de ses mains sur mon pantalon. « -Je pense que j’ai trop envie de toi pour reculer ou pour continuer à jouer.» Je laissai échapper un bref grognement d’envie en m’attaquant à sa lèvre inférieur, avec lenteur, pour la lui mordiller en douceur, sans la quitter du regard. « Comme ça on est deux … » Lui répondis-je d’une voix caressante. Je ne comptais évidemment pas, lui cacher combien j’avais envie d’elle à cet instant. Au point de ne plus vouloir jouer, tout comme elle. Au point d’avoir le besoin urgent, d’aller plus loin avec elle. Une fois qu’elle fut délestée de son soutien gorge, je ne pu me retenir plus longtemps. Sa poitrine parfaite, était un appel depuis trop longtemps. Ainsi, mes lèvres trouvèrent leur chemin, s’y logèrent, s’y plurent et s’y attardèrent un long moment. J’y passais ma langue puis mes dents s’amusèrent de ses seins de taille parfaite selon moi. Les réactions de la jolie blonde ne se firent d’ailleurs pas attendre. Soupirs et gémissements, qui parvinrent à me faire longuement frissonner, sans que je ne puisse le contrôler. Elle cambra le dos avec insistance, tandis que sa main se serrait davantage encore, sur ma nuque.

A peine eussé-je le temps de relever le visage vers elle, que ses lèvres capturèrent les miennes. Je ne me fis pas prier pour répondre à son baiser avec toute l’envie que j’avais d’elle. Passion, fougue, ardeur, presque de la hargne même, tant l’envie en nous, était forte et puissante. Nous nous étions bien trop amusés à la faire grandir à chaque visite de ma part, un peu plus. A présent, nous ne pouvions rien faire d’autre que de répondre enfin à ce désir, aussi violent et puissant soit-il. Bien vite, elle parvint à me retirer mon pantalon, avant de me faire m’allonger sur le dos. Et je la laissai faire sans broncher, alors que ses lèvres glissaient dans mon cou. Je fermai les yeux et soupirai longuement de bien être, alors que ses lèvres démarrèrent une lente descente sur mon corps, passant et s’attardant sur mon torse et mon ventre. De longs frissons me parcoururent et la chaire de poule apparut parfois sous ses lèvres douces. La main qu’elle posa sur mon membre, par-dessus mon boxer, eut le don de me faire lâcher un faible gémissement. Je voulais plus, bien plus. Et elle semblait toute prête à aller plus loin, comme en attesta le souffle qui remplaça bientôt sa main. En sentant ses lèvres s’y poser en douceur, je relevai le visage pour la voir retirer mon dernier vêtement. Sa langue qui vint caresser mon membre, me fit frissonner et je souris en coin en continuant de l’observer, avant que ses lèvres ne se referment autour. Je laissai échapper un long soupir de contentement sous la chaleur et la moiteur de sa bouche et me rallongeai totalement, pour profiter pleinement. Elle entreprit alors de faire de longs mouvements de vas et vient sur mon membre qui aimait déjà cette place entre ses lèvres. Alors qu’elle accélérait peu à peu ses mouvements et que mon membre venait buter avec plus de force, dans le fond de sa gorge, je laissai échapper un long gémissement d’aise, qui se transforma bien vite en grognement de plaisir. Je penchai la tête en arrière et refermai une main sur les coussins du canapé pour le serrer avec force. « Tu pensais vraiment que j’avais besoin de ça pour avoir envie de toi à en perdre la tête ? » Demandais-je d’une voix étranglée par le plaisir, avant de laisser échapper un faible rire. J’avais terriblement envie d’elle avant qu’elle ne vienne aventurer sa bouche sur mon membre. A présent, j’étais totalement en train de perdre la tête et il me fallait que l’on passe à l’acte, au plus vite. Ou qu’elle-même le fasse. C’était au choix. Mais dans tous les cas, il fallait que nos corps s’unissent enfin.

Les baisers fusaient sans que la jeune femme ne ressente l’envie de quitter ses lèvres. Rarement elle se montrait aussi minutieuse. Jamais elle n’aimait prendre autant son temps. Jamais avec un homme. Elle aimait les mains sur son corps, elle aimait le rendre fou. Les effleurements la troublaient. Elle n’aimait pas avoir autant envie d’un homme. C’était à en perdre le contrôle et c’est ce qu’elle était en train de faire. Soupirant bruyamment de plaisir. Cambrant son dos. Souffrant de cette excitation trop grande. Partagée entre l’envie de continuer et de prendre son temps. Passer rapidement à l’acte ou laisser ses lèvres pulpeuses découvrir son corps ferme. Elle jouait. Elle prenait les décisions. Elle avait envie qu’il prenne à son tour les rênes du jeu. Des aveux qu’elle lui glissait de temps en temps. Elle ne lui mentait pas. Karen disait ce qu’elle pensait. Comment il la rendait folle et quand elle disait qu’elle ne comprenait pas comment il pouvait faire cela, c’était vrai. Il faisait vibrer chaque parcelle de son corps.

Les doigts de la jeune femme s’aventuraient dans des endroits qu’elle n’avait pas encore eu le loisir de découvrir et sa bouche venait rapidement rejoindre ses doigts qui avaient descendu le bout de tissu. Sa bouche s’amusait à le prendre, à l’enfoncer entre ses lèvres, l’aspirer avec gourmandise alors que les râles se faisaient entendre. Il prenait entièrement la place entre ses lèvres et elle veillait à le faire percuter le fond de sa gorge sans trop de douceur. Il faut dire qu’elle savait comment y faire et il faut aussi dire qu’elle avait envie de lui faire plaisir. Ce n’était pas un effort que de laisser ses lèvres se perdre sur son membre. Ses lèvres allaient plus vite, un moment, avant de finir par ralentir après un petit moment de plaisir qu’elle était en train de lui offrir. Un sourire sur ses lèvres alors que sa langue passait une nouvelle fois contre sa trique trop dure. Son corps remontait vers lui, ses lèvres posaient des baisers sur sa peau, ses dents venaient doucement la mordre alors qu’elle atteignait son cou. Son souffle se perdait contre son oreille alors que sa poitrine venait s’écraser doucement contre son torse. Son bassin venait de nouveau se presser contre le sien et une de ses mains le prenait pour le diriger là où il devait être depuis longtemps, entre ses cuisses. « -J’avais envie de te glisser entre mes lèvres. Je crois que ce n’est pas la dernière fois que j’en aurai envie.» Elle disait cela pour quoi? Sa façon de lui dire qu’elle avait déjà envie de remettre cela une fois de plus. Pourquoi pas.

Un gémissement se perdait contre son tympan alors qu’elle le faisait glisser en elle dans un mouvement lent et calculé de bassin. Il prenait maintenant place en elle et son corps était secoué de frissons. Depuis tellement longtemps qu’elle crevait d’envie de ce moment, que son corps était en train de lui communiquer qu’elle n’aurait pas dû attendre aussi longtemps. Son visage se reculait pour qu’elle puisse poser son regard dans le sien. Son bassin commençait lentement à bouger pour qu’elle puisse elle-même prendre le soin de le faire entrer aux endroits stratégiques de son corps, lui procurant un plaisir qu’elle ne cachait pas et dont il pouvait parfaitement avoir toute conscience. Ses mouvements devenaient de plus en plus appuyés, prenant soin de le glisser au loin entre ses cuisses. Son souffle déjà court. Sa voix se perdant de temps en temps. Ses lèvres venaient caresser les siennes avant qu’elle n’y passe un peu sa langue. « - Montre-moi de quoi tu es capable.» Une façon de lui dire qu’elle avait envie qu’il fasse ce qu’il voulait d’elle. Qu’elle ne prenne plus de décision. Qu’il laisse ses pulsions malsaines prendre le dessus. Qu’il la prenne où il le voulait et dans la position dont il avait envie à ce moment même. Quelques mots soufflés entre deux gémissements qui prenaient de plus en plus d’importance entre ses lèvres. La sensation était oppressante. L’envie était encore en son comble. Elle aimait l’avoir en elle. Le sentir. Elle aimait pouvoir à se faire gémir sur lui et maintenant elle crevait d’envie qu’il devienne le maître. Qu’il lui démontre cette envie qu’il pouvait ressentir depuis tout ce temps sans la moindre retenue. Prendre les rênes et assouvir ses envies masculines les plus malsaines ou celle du moment. Karen avait simplement envie de ne pas prendre la décision et de voir ce qu’il lui cachait en lui laissant le jeu en main. Elle avait envie de lui et il pouvait parfaitement s’en rendre compte alors que ses hanches continuaient de rouler lascivement contre lui, frottant sa cuisse en elle sans la moindre retenue.

C'était humain. Ce besoin de faire fusionner deux corps qui s'étaient longtemps cherchés, désirés et tourmentés. C'était humain, ce désir fou, cette envie grandissante. Et cela présageait un plaisir, une fois unis, qui serait forcément puissant, fou et incontrôlable. Mais dans la situation actuelle, aucun de nous deux ne voulait vraiment contrôler ce plaisir à venir. Nous n'étions déjà plus capables du tout, de contrôler le désir. Alors ce n'était pas pour maîtriser et calmer le plaisir qui n'était plus qu'à une poignée de minute. Karen se jouait de moi et de mon corps. Elle venait me caresser de ses doigts et de ses lèvres, en douces caresses finement tentatrices. Mon coeur battait la chamade dans ma cage thoracique et semblait prier, comme tout le reste de mon corps, pour qu'elle mette fin à cette délicieuse torture. Sa langue qui glissait tout le long de mon membre totalement durcit à présent, faisait naître de longs frissons dans tout mon corps. Je laissais parfois échapper de faibles gémissements de plaisir alors que ses lèvres se refermaient autour de ma trique, allaient et venaient, glissaient, prenaient entièrement, abandonnaient et humidifiaient toujours plus. Une dernière douce caresse de sa langue qui me fit soupirer de plaisir et elle se redressa pour revenir à ma hauteur.« J’avais envie de te glisser entre mes lèvres. Je crois que ce n’est pas la dernière fois que j’en aurai envie.» Je frissonnais alors que son corps se logeaient à la perfection sur le mien. Sa poitrine parfaite collée à mon torse, alors que son bassin se plaçait sur le mien. « Je serai à nouveau disponible quand l'envie te reprendra ... » Je soufflais d'une voix douce, le sourire aux lèvres. Dans l'immédiat, j'avais tout autre chose en tête comme agissements. Et elle aussi de toute évidence.

Enfin, elle me fit glisser en elle, d'un lent mouvement de bassin. La lenteur était devenue une habitude. Torture omniprésente, jeu dangereux. Ce besoin de prendre notre temps comme pour ne pas faire se terminer cet ébat, qui semblait prometteur, trop rapidement. Enfin, elle commença à mouvoir son corps divin, sur le mien. Je laissai échapper un doux gémissement sous ses mouvements de bassin et glissai mes mains sur ses fesses, pour les tâter avec douceur, avant de remonter à ses hanches. Je l'empoignai avec vigueur alors que le plaisir semblait déjà trop grand en moi. Je gémis et me passai lentement la langue sur les lèvres, quand ses mouvements se firent plus insistants, me faisant glisser toujours plus loin en elle. « Montre-moi de quoi tu es capable.» Je passai la pointe de ma langue sur ses lèvres qui se trouvaient tout près des miennes à cette instant et prit plaisir à y cueillir ses gémissements toujours plus nombreux, alors que je l'emplissais de mon membre et qu'elle le faisait glisser en elle selon ses envies. La voir prendre plaisir sur moi alors qu'elle venait de s'empaler elle même, provoquait un plaisir fou en moi. Mais plus elle bougeait de façon sensuelle sur moi, plus le désir de prendre le dessus et d'assouvir mon besoin d'elle, était grand. Et elle venait de m'inviter à le faire.

Je l'incitai à continuer ses mouvements un moment encore, avant que je ne me redresse sur le canapé, en restant en elle. Une fois debout, je me retirai d'elle et la fis s'agenouiller sur le canapé. Je glissai mes mains entre ses cuisses pour les lui écarter, avant de prendre ses mains pour les poser sur le dossier devant elle. D'un geste impatient, je fis ensuite glisser mon membre le long de son intimité humide, avant de m'y engouffrer d'un coup de bassin brusque et puissant. Je laissai échapper un vague gémissement de contentement, puis me redressai pour empoigner ses hanches. Je démarrai par des mouvements circulaires, pour la marquer de mon passage, lui faire sentir ma présence en elle, ma trique qui touchait chaque recoin de son intimité. Enfin, je donnai un brusque coup de reins, allant et venant en elle avec force et précision. Je laissai ensuite s'écouler quelques secondes, le temps de faire retomber lentement la vague de plaisir. Après quoi, je démarrai des coups de reins rapides, sauvages, précipités, presque violents. Mon bas ventre rougissait ses fesses offertes à ma vu en créant des claquements orgasmiques pour mes oreilles. Mes mains se resserraient sur la peau tendre de ses hanches avant de les abandonner pour empoigner ses seins secoués par mes mouvements impatients et puissants. Je laissai échapper un grognement de plaisir alors que celui ci n'avait de cesse de grandir de seconde en seconde en moi. Je n'avais plus conscience de rien d'autre que du plaisir que je ressentais à prendre enfin cette strip-teaseuse, dans cette salle à l'écart, après des semaines de tension insoutenable et d'un désir violent.

Karen aimait profiter de son corps d’homme qui l’avait fait rêver des semaines durant. Durant qu’elle se laissait allez au plaisir de son corps, goutant sa peau un moment pour remonter vers lui, elle souhaitait que cet ébat ne dur pas qu’une seule fois. Cette idée qui lui passait en tête alors que rarement, elle avait autant désiré un homme. La phrase prononcée par Spencer eut le don de lui arracher un sourire. Ils semblaient être sur la même longueur d’onde, ne souhaitant pas que ce soit l’unique fois à leur rapprochement intime. Son membre venait prendre place entre ses cuisses, le glissant allégrement aussi loin que ses roulements de hanches ne pouvaient lui permettre. Ses gémissements se faisaient de plus en plus présents, alors que son souffle était court. Les mains masculines sur son corps la faisaient frissonner alors que pour rien au monde, elle ne cessait de l’enfoncer en elle avec vigueur. Crevant d’envie de le voir dominant, violent même, à même à la prendre de toutes les façons possibles qu’il soit. Sa voix faisait vibrer la blonde alors qu’entre quelques gémissements, elle lui suppliait presque de prendre le dessus. Depuis un moment qu’elle était maitre du jeu, mais elle mourait d’envie qu’il possède son corps sans le moindre ménagement. Son cœur s’affolait par moment sous le rythme indécent de son corps. Essoufflée, s’empalant sur son membre, se donnant plaisir sur lui, aimant à lui faire plaisir par la même occasion, il se levait un peu, laissant sa poitrine venir pointer contre son torse un instant, laissant les mains de la demoiselle parcourir sa peau sans retenue.

Un baiser volé alors que ses lèvres se faisaient près et elle bougeait pour se mettre à genoux, laissant sa croupe à son dévolue, qu’il avait pu observer tant de fois pendant les danses lascives qu’elle lui offrait. Maintenant, il pouvait faire d’elle ce qu’il voulait. Ses mains se posaient sur le dossier alors que son corps se penchait un peu en avant, offrant une parfaite vue sur son dos cambré, dans l’idée de le provoquer encore plus dans cette envie déjà présente. Son membre pointé vers elle en faisait office depuis un moment. Soumise, elle se laissait guider par lui, rêvant d’un peu de brutalité de sa part, sachant très bien que l’envie pouvait faire des choses étonnantes. Écartant légèrement ses cuisses sous la pression de ses mains, elle se cambrait d’autant plus quand elle sentait son membre venir caresser son intimité brulante d’envie pour lui. Gémissement pointant le bout de son nez entre ses lèvres sous le coup de bassin qui eut l’effet de le glisser en elle sans la moindre hésitation. Excitation particulièrement forte alors que son dos se cambrait encore et encore sous lui, jouant de mouvement de bassin pour rendre le tout encore plus délicieux. L’espace rempli entre ses cuisses la faisait trembler de plaisir, surtout qu’elle était comblée par lui. Une main bougeait pour s’aventurer contre sa nuque, collant un peu plus leur corps alors que les mouvements de va-et-vient profond commençaient à prendre place, lui arrachant des gémissements de plus en plus insistants. Ses hanches bougeaient contre lui, tentant de rendre la pénétration encore plus profonde et salace. Elle pressait ses doigts sur sa nuque un moment avant de se pencher encore plus qu’elle ne pouvait l’être un instant plus tôt, lui offrant la vue de son dos, son corps en sueur contre le sien, ondulant sans cesse. Une de ses mains venait attraper celle de l’ancien musicien pour la guider sur son corps pour finir entre ses cuisses. Caresse qu’elle voulait en plus de son membre, libre à lui de répondre à se demande en usant de ses doigts sur son bouton de plaisir ou simplement en remontant sur sa peau pour palper un peu ses seins, ou simplement revenir sur ses hanches pour le pénétrer encore plus loin. Reste que le souffle lui manquait alors qu’elle arquait son dos et bougeait ses hanches contre lui, gémissant sans pouvoir s’arrêter, sans se soucier que qui que ce soit n’entende sa voix écorchant ses cordes vocales. Alors que les coups de reins se faisaient de plus en plus rapides et violents, ses gémissements mutaient pour finir par prononcer le nom de son amant. Aimant à se faire prendre de la sorte, aimant à se faire dominer par lui, aimant à ne pas choisir les règles de ce jeu. Le plaisir inondant chaque partie de son corps, essoufflée, mais aimant la manière dont il s’y prenait. Plaisir trop puissant pour qu’elle puisse tenir encore des heures durant, ne pouvant que jouir entre ses coups de reins habiles. Ce qui n’était pas encore le cas, mais qui allait finir par arriver vu l’ampleur de ses gémissements. Doux moment euphorique, plaisir partager, moment délicieux. Ce n'est surement pas le dernier qu'ils allaient passer ensemble dans tous les cas.