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Sujet: Please, I don't wanna die ft Azazel Dim 9 Sep - 16:40
Please I don't wanna die
Azazel & Robyn
/!\Post malheureusement perdu /!\
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Dernière édition par Robyn S. Lannister le Lun 10 Sep - 14:50, édité 2 fois
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Sujet: Re: Please, I don't wanna die ft Azazel Dim 9 Sep - 17:59
Please, I don't wanna die Robyn & Azazel
Hier soir j'avais raté mon coup. Pour la première fois de ma vie je n'avais pas tué ma cible. En 7 ans cela ne m'était jamais arrivé. J'avais toujours tué les personnes que je voulais, me moquant de savoir si ils étaient riches ou pauvres, gentils ou méchants. Seul m'importait le meurtre et le sang qui allait couler sur mon poignard comme un don du ciel. Hier soir j'avais rencontré Robyn, je l'avais emmené chez moi avant que l'ont passe la nuit ensemble. Mais alors que je la pensais endormie je m'étais levé doucement. J'avais enfilé un boxer et m'étais rendu dans la cuisine à pas de loup. J'avais ouvert mon tiroir et avais sortis mon fidèle poignard de son étuis en cuir. Sur la lame magnifiquement bien taillée était inscrit « Abaddon », le nom de l'un des 4 chevaliers de l'apocalypse, le plus cruel et le destructeur de toute vie. Quel nom parfais pour mon arme. Lentement j'avais laissé glisser ma langue sur tout le long de la lame, comme à mon habitude. J'aimais déguster chaque secondes avant un meurtre qui serait encore plus exquis que le précédent. Puis le tenant bien fermement dans ma main droite je m'étais rendu dans la chambre, mais heureusement pour elle, elle était réveillée. Quand je crois son regard je fus comme tétanisé, ne pouvant faire aucun mouvements. J'étais déçu moi qui pensais qu'elle dormait. Alors sans que je l'en empêche elle avait fuit dans la nuit noire, seulement vêtue de sa culotte et de son tee-shirt. Bien au moins elle allait directement chez elle pour se changer. Je partis ranger Abaddon et me dirigea vers ma chambre pour fouiller ses affaires. Je trouva dans son jean qu'elle avait abandonné, sa carte d'identité avec son adresse. Ainsi une traque commençait, il me fallait finir mon travail. Je saisis sa veste dans ma main et la porte à mon visage pour respirer son parfum, pensait-elle m'avoir échappée ? Pourquoi ne pas lui en laisser l'espoir pendant une journée, elle était bien trop effrayé pour me vendre à la police de toute façon. Et puis à part mon poignard ils n'avaient aucunes preuves contre moi. Le sourire aux lèvres je partis me coucher, avec l'intention de commencer ma traque dés demain.
Quelques heures après.
Le soleil se lève lentement sur la ville alors que je suis devant chez elle depuis quelques minutes. Un café dans une main, un beignet dans l'autre je prends mon petit déjeuner sans lâcher des yeux la porte d'entrée. C'est chez elle j'en suis sur. Mes doutes se confirme lorsque je la vois sortir de chez elle quelques heures plus tard. Je la laisse me distancer et toute la journée je vais la suivre, tel l'ombre de la mort planant au dessus de son corps. Abaddon est sagement rangé dans son étuis contre mon ventre. Mon plus fidèle ami aura peut-être une victime ce soir. Le jour a laissé place à la nuit, douce noirceur baignant la ville. Et moi je la suis toujours. Comme une ombre furtive qu'elle ne voit pas. Ses pas la guident vers le quai qu'elle prend d'une démarche rapide. Je pressa le pas, si bien qu'elle entendit quelque chose et se retourna affolé. C'est à ce moment là que je me glissa sans un bruit près d'elle, juste devant. Elle poussa un soupir rassuré avant de se retourner pour continuer sa route. Mais devant elle se tenait la diable en personne c'est à dire moi. Un magnifique sourire collé au visage je m'approcha d'elle alors qu'elle se reculait. « Bonsoir Robyn... Tu m'as manqué. ». Je jetta un coup d’œil à gauche et à droite, personne. Le seul groupe d'homme qui restait quelques minutes auparavant étaient partis en l'entendant venir. Nous étions seul, pratiquement pas de lumière et un froid mordant comme seule compagnie. Je continua de m'avancer vers elle, si bien que rapidement elle se retrouva coincé entre le rebord et moi. Elle avait le choix soit elle sautait soit elle m'écoutait. Et je me doutais qu'elle veuille sauter avec le froid qui régnait. « J'ai quelque chose à te proposer... » C'était la mort où ma proposition. Et même si l'idée de faire couler son sang sur sa peau blanche m'enchantait, j'avais finalement besoin d'elle. Je ne connaissais pratiquement personne sur Tijuana, et elle allait m'aider pour mes petites affaires.
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Sujet: Re: Please, I don't wanna die ft Azazel Dim 9 Sep - 19:10
Please I don't wanna die
Azazel & Robyn
Des bruits de pas confirmèrent mon pressentiment. Il y avait bel et bien quelqu’un, j’en étais certaine à présent. Lentement, je me retournai et … Rien. Il n’y avait rien, ni personne. Je ne pus retenir un soupir de soulagement. J’allais devenir folle. Je me retournai de nouveau et cette fois… Je n’étais pas seule. Lui. Il était là. Devant moi. La peur m’envahit à nouveau et je crus que mon cœur allait exploser par l’adrénaline lorsqu’il avança vers moi, un sourire aux lèvres, pendant que je reculais. « Bonsoir Robyn... Tu m'as manqué. » Ses mots me firent frissonner et je lui lançai un regard noir toutefois encore incapable de prononcer ne serait-ce qu’un seul mot. J’étais tétanisée. Il observa les environs et parut satisfait en voyant que nous étions totalement seuls. A mon grand désespoir. Crier ne servirait à rien, personne ne viendrait me sauver. Personne ne m’entendrait. Il avança à nouveau vers moi, m’obligeant à reculer. Je jetai un coup d’œil derrière moi et déglutit en voyant que je n’avais plus aucune possibilité de fuir. J’étais coincée. J’allais mourir. J’avais eu toute la journée pour me faire à cette idée, c’était une évidence. Il n’allait pas laisser un témoin en vie, il n’allait pas simplement me laisser partir. C’aurait été trop beau. « S’il te plais… » Ma voix était brisée et ressemblait à celle d’une enfant. Ma gorge était douloureusement serrée, j’avais du mal à articuler. Les larmes avaient commencé à naître dans mes yeux, et je détournai le regard afin de le lui cacher. Je ne voulais pas qu'il me voit pleurer. Mais s’il attendait de moi que je le supplie, il n’y avait aucun problème, je me serais même mise à genoux s’il me l’avait demandé. Je ne voulais pas mourir. Mon regard se posa sur les mains du jeune homme et, à priori, il n’était pas armé. Oh mon Dieu, il n’allait quand même pas me rouer de coups, m’étrangler ou me pousser hors du quai ?! Au lieu de me rassurer, l’absence d’armes dans ses mains m’effrayait encore plus. Et s’il avait l’intention de me violer avant de me tuer ?! Pitié, j’espérais bien que non. Le vent était glacial et venait fouetter ma peau. J’étais uniquement vêtue d’une petite robe assez courte qui laissait entrevoir mes cuisses et dont la ceinture soulignait ma poitrine. J’avais l’habitude de mettre des robes, j’aimais ça. Bien sûr il m’arrivait de mettre des shorts et des jeans mais moins fréquemment. Et justement, j’avais laissé quelques affaires chez mon agresseur, dont mon sac, mon jeans, mes escarpins et ma veste. Et vu que je n’étais pas bien riche, au contraire, ce n’était pas tout de suite que j’allais acheter de nouvelles fringues. J’essayais de limiter mes dépenses, par respect pour Liam. « J'ai quelque chose à te proposer... » Une bonne dose d’espoir vint se loger dans mon cœur, quand il prononça ces mots. Était-ce possible qu’il me laisse en vie ? A cet instant, je me fichais de ce qu’il pouvait me proposer, je connaissais déjà ma réponse. J’allais accepter, peu importe ce qu’il attendait de moi. Je ne voulais pas mourir. J’étais trop jeune pour ça, je n’avais encore rien fait de ma vie. S’il me tuait, il balancerait sûrement mon corps dans la mer et personne ne me retrouverait. Je n’avais pas le choix. Je devais vivre. Pour mon père, pour Liam. Pour ma mère. « Si c’est de l’argent que tu veux, je peux t’en donner, autant que tu voudras ! » Non mais quelle conne, qu’est-ce qu’il m’avait pris de dire ça moi ? Je ne doutais pas que mon père accepterait de me donner n’importe quelle somme d’argent dans une telle situation mais le problème était que ça ne pourrait pas être si facile. Il lancerait des poursuites contre lui et au final, il me tuerait. Non, ce n’était pas du tout une bonne idée. Néanmoins, je ne dis rien et espérai secrètement qu’il désirait autre chose que de l’argent. Enfin, dans la limite du possible.
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Sujet: Re: Please, I don't wanna die ft Azazel Mar 11 Sep - 1:35
Please, I don't wanna die Robyn & Azazel
Elle semblait terrorisé et j'adorais ça. Son comportement me prouvait qu'elle n'était pas allé voir les policiers, chose qui m'arrangeait. Car si malheureusement ils me tombaient dessus j'étais mort. Avec plus de 7 ans de meurtres et une centaine de victimes à mon actif, si ils me trouvaient c'était la peine de mort assuré. Je lui fis un sourire quand je vis son regard s'illuminer à ma proposition. Si seulement elle savait à quoi elle devait s'attendre. Pensait-elle que j'allais lui laisser la vie sauve ? Sûrement ! Elle resterait en vie si elle acceptait ma proposition sinon, elle était une femme morte. « Si c’est de l’argent que tu veux, je peux t’en donner, autant que tu voudras ! » Je n'en avais pas besoin, j'avais tout ce qu'il me fallait. Je m'approcha un peu plus d'elle, ma main glissa sous son genoux alors que je relevais sa cuisse pour la coller contre ma hanche. Je me doutais qu'elle penserait que je voulais la violer ou quelque chose comme ça mais pas du tout. Je voulais tout simplement lui coller une frousse horrible. Et j'avais réussi ! J'approcha mon visage du sien et ma bouche de son oreille droite pour lui parler d'un ton calme, posé et pourtant dangereux. « Ce n'est pas ton argent que je veux... Mais autre chose » Quelque chose de plus malsain encore, quelque chose qui la ferait plonger si j'étais attrapé. Et quelque part me dire qu'elle plongerait avec moi était excitant.
Pourquoi je ne l'avais pas tuée ? Je ne sais pas. Pour la première fois de ma vie j'étais revenu sur mes pas. Elle avait quelque chose d'innocent et d'enfantin en elle. Si fragile... Parfaite pour une manipulation digne des grands maîtres. « Je veux que tu me trouve des victimes... En échange je ne te tue pas et je te protège même... » Voila la proposition était lâchée. Je connaissais assez l'être humain en général pour savoir qu'il était égoïste à l’extrême donc, c'était sans aucun doute qu'elle accepterait. A moins que... Son innocence ne l’empêche de me livrer des gens. Dans ce cas là je devais éclaircir tout cela. « Refuse et c'est toi que je tue ce soir... Je jetterais ton corps à l'eau sans aucuns scrupules... » Pour confirmer mes dires je me recula et ouvris ma veste, sous la lumière blafarde des néons scintilla la lame de mon poignard. Il reposait tranquillement dans son étuis à ma ceinture, attendant que je m'en serve. Brusquement je m'en saisis et me colla à Robyn avec un sourire sadique. Je laissa glisser la lame de mon couteau dans son cou, l’effleurant à peine mais juste assez pour lui faire une légère entaille. Avec un sourire amusé je fis glisser la pointe de l'arme entre ses seins, puis m'arrêta sur son ventre. Le bout d'Abaddon piquait légèrement sa peau, trouant sa robe sûrement. A vrai dire je m'en foutais je voulais juste qu'elle accepte. Et si j'en jugeais par sa respiration anarchique j'avais gagné. Elle avait peur et elle était tétanisée même ! Je posa mon index sous son menton et lui fis relever le visage vers moi. « Alors ? ». Nos visages était si proche que je voyais ses yeux remplis de larmes, elle se retenait pour pleurer donc... Allait-elle m'offrir le privilège de voir ses joues inondés de perles salées ? Je l'espérais sincèrement.
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Sujet: Re: Please, I don't wanna die ft Azazel Mar 11 Sep - 14:15
Please I don't wanna die
Azazel & Robyn
Mon bel agresseur s'approcha de moi mais cette fois , je ne pus pas reculer sous peine de tomber du quai. Je détournai le regard quand sa main glissa sur mon genoux, m'attirant à lui et collant ma cuisse contre sa taille. Je n'osais pas me débattre, j'avais trop peur qu'il ne me pousse. Je tremblais tellement que seule sa main contre ma cuisse semblait m'empêcher de tomber. J'avais horriblement peur, des tas de scénarios tous plus terrifiant les uns que les autres tourbillonnaient dans ma tête. Le jeune homme approcha sa bouche de mon oreille droite et murmura, d'une voix étrangement calme. « Ce n'est pas ton argent que je veux... Mais autre chose » Il allait me violer, j'en étais certaine. Je ne voulais pas, je ne voulais pas me laisser faire et juste subir. D'un geste faible et hésitant, j'appuyai sur son torse pour le repousser. « Je veux que tu me trouve des victimes... En échange je ne te tue pas et je te protège même... » L'espoir qui brillait dans mes yeux fut aussitôt remplacé par le dégoût et la terreur. Etait-il sérieux? Avais-je vraiment l'air d'être capable de faire une chose pareille? Je n'avais pas du tout confiance en lui et rien ne prouvait qu'il me protégerait comme il le prétendait si bien. Je voulais qu'il me propose autre chose que de l'argent ou du sexe, d'accord, mais pas ça ! Tout sauf ça! Je n'étais pas comme lui et je ne voulais pas l'être. Doucement, je secouai la tête et tentai de m'écarter de lui. « Refuse et c'est toi que je tue ce soir... Je jetterais ton corps à l'eau sans aucuns scrupules... » Je levai vers lui un regard effrayé et horrifié. Pourquoi me détestait-il ainsi? Je ne lui avais rien fait de mal! J'avais mal au ventre et ma gorge était serrée tant j'avais peur. La sincérité était perceptible et c'était bien cela qui m'effrayait le plus. A mon agréable surprise, mon bourreau s'écarta enfin de moi et recula. Mais mon soulagement fut de courte durée. Il ouvrit sa veste, me laissant voir la lame qui brillait contre son ventre, calée sous sa ceinture. La preuve qu'il disait vrai. Je déglutis et cherchai du regard une échappatoire, un moyen de m'enfuir. Soudain, il m'attira brutalement contre lui, se saisissant de son poignard à l'aide sa main libre. La peur atteignit son summum et les larmes jaillirent de mes yeux lorsque la lame caressa mon cou. J'avais le souffle coupé, la peur de mourir n'étant plus que la seule chose qui occupait mes pensées. Les yeux baissés, je restais silencieuse, tremblante et terrifiée. De petites gouttes de sang coulaient sur ma peau, tachant ma peau lisse et blanche. Le couteau descendit ensuite entre mes seins, me faisant tressaillir et termina sa course contre mon ventre. Je pouvais apercevoir le sourire sadique sur ses lèvres, m'indiquant qu'il prenait un malin plaisir à faire joujou avec sa lame. Le sang s'échappait des petites entailles au niveau de ma poitrine et de mon cou, glissant lentement sur ma peau. Ma robe était trouée, déchirée. Savait-il seulement combien j'avais dépensé pour cette robe? Elle m'avait coûtée 530 dollars! Quel connard! Ce mec était taré, un malade, un pervers, un psychopathe.
Lorsque la lame s'éloigna enfin de mon corps, je pus de nouveau respirer, bien que de façon saccadée car non, la peur ne m'avait toujours pas quittée.Alors que j'avais toujours les yeux baissés vers le sol, le jeune homme glissa son index sous mon menton et me fit relever la tête, me forçant à le regarder. « Alors ? » Je le détestais, je n'avais jamais ressenti autant de haine pour quelqu'un. Je lui en voulais tellement de me faire ça, de m'obliger à devenir quelqu'un que je n'étais pas, quelqu'un de monstrueux, sa complice. Une partie de moi-même avait envie de lui demander de me tuer car peut-être était-ce mieux. Mais l'autre se battait pour survivre, menée par mon instinct de survie. Ma mort ne l'empêcherait pas de tuer à nouveau, alors finalement... Ca revenait au même, non? Je ne faisais que choisir ses victimes, personne ne le saurait, je n'étais pas une meurtrière, je ne faisais rien, je n'y serais pour rien... Les gouttes salées et chaudes avaient déjà commencé à couler sur mes joues, m'apportant une toute petite sensation de chaleur, mais néanmoins très insuffisante pour pouvoir dire que je n'avais plus froid. A vrai dire, je ne savais même plus si mes tremblements étaient dû à ma peur ou au froid. Peut-être un peu des deux. « Je ne veux pas mourir...» Dire que j'acceptais sa proposition était encore trop difficile mais par ces mots je lui faisais bien comprendre ma réponse. Ma voix brisée n'était qu'un murmure et j'espérais au moins qu'il m'avait entendu. La jeune fille innocente que j'étais s'apprêtait-elle à devenir une criminelle?
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Sujet: Re: Please, I don't wanna die ft Azazel Sam 15 Sep - 17:50
Please, I don't wanna die Robyn & Azazel
L'odeur de sa peur était partout. Je la sentais comme le plus précieux des parfums. Elle ne pouvait pas reculer, je ne lui en laissais pas le choix c'était devenir ma complice où mourir. Et l'être humain était assez égoïste pour ne penser qu'a lui, elle accepta donc avec un « Je ne veux pas mourir...» des plus charmants ! Certes elle ne m'avouait pas directement qu'elle acceptait ma proposition, mais cet aveux était tout comme. Un sourire sadique vint naître sur mes lèvres. Je ne connaissais personne ici, où du moins très peu de monde. Ainsi elle allait me trouver des victimes pour jouer. Zéphyr, ma complice, allait être aussi heureuse que moi en apprenant ça ! Je regardai encore une fois Robyn dans les yeux avant d'ajouter « Et dénonce moi à quiconque... » Sans terminer ma phrase je fis un signe menaçant dans mon cou, comme pour lui signifier que j’allais l'égorger si elle parlait. J'entendis des pas sur le bitume... Tiens quelqu'un était là ? Je rangeai mon poignard rapidement alors que l'inconnu s'approchait. « Robyn ose dire une seule chose et tu finis morte c'est clair ? »
Le ton de ma voix ne lui laissait aucune issu. Si elle ouvrait la bouche devant cet inconnu elle finirait dans l'eau et jamais personne ne la retrouverait. Peu importe je m'en foutais, et contrairement à ce qu'elle devait penser je ne lui en voulais pas. J'étais en colère en revanche qu'elle m'est fuit la nuit dernière. Me planter comme ça... Croyait-elle que je n'allais pas la retrouver ? La blague ! En tant qu'infirmer je pouvais retrouver tout le monde ici, elle y comprit. Le visiteur vint vers nous et alors qu'il allait parler je le coupais « On a besoin de rien, ni coke ni LSD rien ! Barre toi ! » Si il cherchait des clients ce n'était pas ici qu'il les trouverait ! Il se tourna vers Robyn. Ma main se posa sur son bras et je la serrais pour lui rappeller mes paroles, si elle lui disait quoi que ce soit elle était finis. « La dame n'a besoin de rien... Bouge ! » Sous cette dernière phrase il partit dans demander son reste. Putain plus moyen d'être tranquille ici ! Je soupirai en me tournant vers Robyn qui gardait le visage baissé. Elle devait sûrement cacher ses larmes, bon ça va je ne l'avais pas tué non plus elle était en vie c'était le principal non ? Et puis ces gens c'était moi qui allais les tuer, pas elle ! Elle n'avait rien à se reprocher. « Robyn... Pleure pas. ». Certes j'aimai faire souffrir les gens, mais pas les voir pleurer inutilement. Je lui avais fait peur c'était certain, mais je ne l'avais pas touchée c'était déjà bien. « Allé... Je t'ai pas tué c'est pas si mal non ? Tu es en vie et en plus je te protège. » Elle releva son regard sur moi, et je ne pus que sourire en voyant ses joues innondés de larmes. Fou ? Sadique ? Cruel ? Oui totalement.
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Sujet: Re: Please, I don't wanna die ft Azazel Sam 15 Sep - 19:22
Please I don't wanna die
Azazel & Robyn
« Je ne veux pas mourir… » Mon bourreau sourit de façon sadique, à nouveau. Devais-je comprendre qu’il était satisfait par ma réponse ? Je n’avais pas vraiment le choix, en même temps. Je ne voulais pas mourir, j’en avais peur et je ne pouvais pas mourir à vingt-trois ans ! Je n’avais rien fait de ma vie ! Je n’avais pas rencontré l’amour, je n’avais pas d’enfants… Rien ! Rien dont j’aurais pu être fière. Il plongea son regard dans le mien, l’air sérieux. « Et dénonce-moi à quiconque… » Il fit glisser son pouce sur son cou, d’un geste plus que menaçant. Je déglutis et hochai faiblement la tête, signe que je ne dirai rien à personne. Le problème était que je ne savais pas si j’étais capable de garder ça pour moi. Depuis toute petite déjà, je n’avais jamais su garder un secret, et ce peu importe l’importance de ce dernier. J’étais quelqu’un de très sociable et j’avais besoin de parler, de raconter, d’expliquer. C’était comme ça, je ne pouvais m’en empêcher. Comment allais-je faire pour me taire face à Liam ? Je fus sortie de mes réflexions par des bruits de pas. Mon cœur s’affola à nouveau et je jetai un coup d’œil au jeune homme à mes côtés. J’espérais que c’était quelqu’un qu’il connaissait, un complice ou je ne sais pas trop mais pas une victime ! Tout sauf ça, je ne voulais pas qu’il tue quelqu’un, là, sous mes yeux. Il rangea son poignard sous sa veste avant de s’adresser à moi une nouvelle fois. « Robyn ose dire une seule chose et tu finis morte c'est clair ? » Je croisai les bras sous ma poitrine, afin de cacher le sang et les trous dans ma robe. « Très… » Ma voix n’était qu’un murmure mais étant donné le peu de distance qui nous séparait, je savais qu’il m’avait entendue. L’inconnu se rapprocha de nous, à mon grand désespoir. Je devais me mordre la lèvre pour garder le silence et ne pas crier car la tentation était belle et bien présente. Il avança jusqu’à nous, et je pus distinguer les traits de son visage. Il ouvrit la bouche pour parler mais mon agresseur le coupa net. « On a besoin de rien, ni coke ni LSD rien ! Barre toi ! » Je baissai aussitôt la tête quand l’homme posa son regard sur moi. Les larmes roulaient silencieusement sur mes joues, et je n’avais pas envie qu’il soit témoin de cette scène car c’est moi qui en pâtirait. Je me mordais tellement fort la lèvre ! Le jeune homme posa sa main sur mon bras et le serra à m’en faire mal. « La dame n'a besoin de rien... Bouge ! » L’inconnu tourna les talons et s’en alla, à en juger par le silence qui régna ensuite. J’aurais tellement voulu qu’il reste, qu’il comprenne et qu’il me sauve de ce taré ! Gardant la tête baissée, je ravalai un sanglot alors que mes jambes tremblaient encore. « Robyn... Pleure pas. Allé... Je t'ai pas tué c'est pas si mal non ? Tu es en vie et en plus je te protège. » Mais il ne comprenait pas que c’était de lui que je voulais dont je voulais me protéger ? Je relevai la tête et ne put m’empêcher d’être dégoutée en le voyant sourire d’un air satisfait. Un monstre… Voilà ce qu’il était. J’essuyai mes larmes et croisai de nouveau mes bras, tentant d’avoir un peu moins froid. « Désolée mais je ne me sens pas trop en sécurité, là … Pourquoi tu me détestes autant… ? » C’était pour moi une évidence qu’il ne me tenait pas dans son cœur, pire, il me détestait. Et je ne comprenais pas pourquoi. Il me semblait avoir été gentille avec lui, je n’avais rien fait de mal, rien qui aurait pu le vexer. Et lui, il avait voulu me tuer. « Je peux connaître ton nom ? » Je m’étais rendue que je ne connaissais même pas son prénom, je ne savais pas comment je devais l’appeler. Et nous allions être amené à nous revoir, c’était certain. D’ailleurs, je n’étais pas certaine de la façon dont je devais m’y prendre pour lui trouver des victimes. Je ne savais absolument pas comment faire, je n’avais pas l’âme d’une tueuse, je ne pensais pas comme lui. Il allait devoir m’éclairer sur ce point et beaucoup d’autres encore.
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Sujet: Re: Please, I don't wanna die ft Azazel Lun 17 Sep - 21:28
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« Désolée mais je ne me sens pas trop en sécurité, là … Pourquoi tu me détestes autant… ? ». Je me grattais la tête en entendant ça. Comment expliquer à une personne ma passion de tuer. Souvent mes victimes m'avaient demandé pourquoi je faisais ça. Parce que j'aimais tout simplement... Puis la question si je les détestais ou pas ne se posait pas, je haïssais tout le monde. Homme et femme. Pas les enfants car ils étaient encore pur. Mais l'être humain avait l'âme tellement noire que je détestais tout le monde. Sauf Zéphyr, elle était la seule que je ne détestais pas, car tout simplement elle était comme moi. Et pour ça elle avait mon respect et mon attention. « Je déteste tout le monde. Je ne fais pas la différence entre toi et une autre » Et c'était vrai, pourquoi mentir et lui dire que je ne la détestais pas ? C'était ridicule. « Je peux connaître ton nom ? » Un rire m'échappa, j'avais oublié qu'elle ne connaissait même pas mon prénom.
Nous avions passé une nuit ensemble et pourtant elle ne connaissait rien de moi. Je lui souris avant de répondre « Azazel... Azazel Manech Priest » Azazel... Le prénom d'un démon, un démon hébraïque si je me souvenais bien. Bref il me correspondait à la perfection. Le prénom d'un ange déchu pour illustrer le démon que j'étais, parfais non ? Mais j'avais une double identité, celle que les médias m'avaient donné. Elle en avait sûrement entendu parler car, avec plus de 100 meurtres à mon actif je ne passais pas inaperçue. J’ajoutai dans une murmure, assez fort pour qu'elle l'entende. « Mais tu dois me connaître sous le nom de La Faucheuse ». J'aimai assez ce surnom, il avait quelque chose d’effrayant. Pour une fois que les médias avaient bien fait leur travail je n'allais pas me plaindre ! Au moins ils m'avaient permis d'être célèbre et j'aimai ça.
Je la pris par le bras et nous emmena marcher, je me doutais qu'elle avait des questions à me poser et je ne voulais pas rester sur le quai. Si le vendeur revenait elle allait me balancer. Elle avait sûrement eut envie tout à l'heure, cela lui avait brûle les lèvres j'en étais sur. Mais elle c'était retenu car elle tenait à sa vie. Quand je le disais, l'être humain est égoïste ! Tout en marchant je la regardais, elle semblait de plus en plus troublé ; bon il y avait de quoi c'était vrai. « Tu as des questions ? » Des millions, des tonnes ! Je m'en doutais bien... Elles devaient lui brûler les lèvres, elle n'osait pas les poser sûrement. Je lui faisais peur ? C'est bien c'était le but ! Je n'étais pas un gentil petit ange comme le laissait deviner mon visage et mon sourire aguicheur. Non j'étais le méchant. L'ombre noire dans les contes pour enfant, ce monstre sans nom ni visage qui nous empêche de dormir la nuit. Le fléau, le néant.
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Sujet: Re: Please, I don't wanna die ft Azazel Dim 23 Sep - 14:53
Please I don't wanna die
Azazel & Robyn
« Je déteste tout le monde. Je ne fais pas la différence entre toi et une autre » J’aurais aimé qu’il me rassure et qu’il me dise qu’il ne me détestait pas ou quelque chose du genre. Mais non, j’avais raison, il me détestait. Je ne comprenais absolument pas sa façon d’être. Je n’avais jamais vraiment cherché à comprendre qui que ce soit mais là, je devais avouer que mon bourreau m’intriguait. D’un côté, sa réponse avait quelque chose de rassurant. Au moins, ça n’avait rien de personnel et peut-être que je pourrais me faire un tout petit peu apprécier de lui. « Ah…» Moi-aussi il m’arrivait de détester des gens – des femmes la plupart du temps- sans aucune raison mais jamais je n’aurais été jusqu’à tenter de les tuer ! Et puis, ce n’était pas vraiment de la haine, c’était juste que je ne pouvais pas les voir en peinture. Je n’avais jamais réellement haï quelqu’un, je crois. Sans doute était-ce parce que j’étais trop sensible. Je lui demandai ensuite si je pouvais connaître son prénom. Je pensais qu’il allait refuser, mais il n’en fit rien. « Azazel... Azazel Manech Priest » Je ne m’attendais pas à ce qu’il me fasse découvrir l’entièreté de son nom ! Mais ça me faisait plaisir de pouvoir enfin mettre un nom sur son visage. « Mais tu dois me connaître sous le nom de La Faucheuse » Effectivement. Comment aurais-je pu ne pas en entendre parler ? Il était un des criminels les plus recherchés des Etats Unis et j’en avais beaucoup entendu parler. Mais jamais je n’aurais pensé que j’allais le rencontrer et surtout, être une de ses victimes ! Je n’arrivais pas à me faire à l’idée que j’allais être sa complice. « Oui… » Azazel me prit par le bras et je me laissai faire sans rien dire, n’ayant pas le courage de protester. Il commença à marcher et je n’avais aucune idée de l’endroit où il voulait m’emmener. Je sentais son regard sur moi, ce qui me gênait beaucoup. Qui sait ce qu’il se passait dans sa tête de tueur. «Tu as des questions ? » J’étais vraiment surprise par son comportement. Si on effaçait les minutes précédentes, j’aurais presque pu trouver Azazel gentil. Mais il ne l’était pas, ça je l’avais bien compris. D’ailleurs, les entailles faites sur ma robe menaçaient de la faire tomber et j’étais maintenant obligée de la tenir pour éviter de me retrouver en sous-vêtement. J’avais un tas de questions à lui poser mais je ne savais pas par où commencer. « Oui… Comment dois-je m’y prendre pour te… Te trouver des victimes… ? » Je voulais tout savoir, afin d’être certaine de ne pas faire de gourde et pour que tout soit bien clair dans ma tête. Du début à la fin. Marcher me calmait et plus nous avancions, plus mon cœur reprenait un rythme normal. J’étais encore sous le choc et j’avais du mal à réaliser ce qu’il m’arrivait. La ville était baignée dans le noir et seuls quelques réverbères offraient un peu de luminosité. Le vent fouettait mes bras et mes jambes dénudées, faisant trembler ma robe par la même occasion. Non mais quel con, il avait vraiment besoin de la déchirer ?! J’avais froid et toujours la peur au ventre mais j’essayais de penser à autre chose, je ne devais pas craquer. « Je pourrai récupérer mes affaires ? » J’avais posé cette question avec une certaine innocence dans la voix, comme si nous échangions simplement des banalités concernant la pluie et le beau temps. Mais non, je n’avais pas oublié que si mes affaires étaient chez lui, c’était parce que j’étais partie précipitamment en voyant Azazel avec son couteau. Non, je n’avais pas oublié. Je m’efforçais simplement de ne pas y penser, de rester calme, et de ne pas pleurer. J’avais peur de l’énerver, je ne voulais pas s’énerve. Je ne voulais pas mourir. Mes doigts tripotaient nerveusement le tissu de ma robe, que je tenais toujours afin qu’elle ne tombe pas, sans que je ne m’en rende compte. Je devais avoir l’air d’une folle. Soudain, mes jambes cessèrent de m’obéir et je m’arrêtais d’un seul coup. Je tremblais comme une feuille, et les larmes me brouillaient la vue. Je ne bougeais pas, j’étais immobile. Tout ce que je voyais, c’était Azazel qui s’était retourné vers moi. J’aurais voulu faire semblant de rien, continuer de marcher, essuyer mes larmes pour qu’il ne me voit pas pleurer mais je n’arrivais à rien faire. J’étais comme perdue, je ne savais plus rien, c’était comme si je n’arrivais plus à penser, à réfléchir, à raisonner. Comme si je n’avais plus aucun instinct de survie. « Je te déteste ! Tu es… Tu es l’être le plus ignoble, odieux, stupide et méchant que je connaisse, tu ne mérites pas de vivre ! Je te déteste, t’es un monstre ! » Les larmes coulaient sur mes joues, j’avais du mal à articuler car j’étais secouée de sanglots et d’hoquets. Je n’avais jamais prononcés de tels mots, je n’avais jamais éprouvé autant de haine et de colère pour qui que ce soit, c’en devenait presque surhumain. Peut-être qu’au fond, c’était aussi moi que je détestais. Inconsciemment, je m’en voulais terriblement d’avoir accepté son offre et d’être trop lâche pour le laisser me tuer. Par ma faute, des tas de gens allaient mourir. Je le détestais, je le détestais, je me détestais…
« C'est l'extase langoureuse, C'est la fatigue amoureuse, C'est tous les frissons des bois Parmi l'étreinte des brises » ► VERLAINE