▻ Manies et habitudes
A l’habitude de prendre son thé tous les matins à 8h30 et tous les soirs à 21h45 pour bien commencer et finir sa journée Ne consomme que du thé à la rose n’aime pas le coca-cola depuis qu’elle a appris qu’il y avait l’équivalent de 4 morceaux de sucre dans un verre tire la langue dès qu’elle voit une pub pour du coca est accro au sport à tous les sports même pratique le volley, l’équitation, la danse et le basket surtout n’a peur de rien aime aller au coeur des forêts, elle a l’impression d’être Indiana Jones adore les courses en voitures sur l’autoroute adore les voitures de sport tout court n’aime pas les gens qui mâchouillent leur cheewing-gum comme des vaches n’aime pas les motifs panthère sur les vêtements, ça l'a grossie Ne supporte pas l’odeur de la cigarette est une fétichiste des lapins en peluche regarde tous les 4 ans les JO à la télé court à pieds tous les matins en faisant le tour du quartier n’aime pas renverser les boissons sur les personnes qu’elle sert au bar, même si ça l’amuse après coup à la phobie des piqûres est malheureuse en amour ne tombe toujours que sur des hommes pas vraiment fréquentables aime bouger, il faut tout le temps qu'elle fasse quelque chose sinon elle s'ennuie a horreur des clients qui se permettent de la tripoter, ça la met dans une rage folle n'aime pas son patron qu'elle considère comme un gros pervers dégoûtant a horreur des statistiques, ça lui file des boutons est une quiche royale en mathématiques de même en sciences Ne boit jamais ou alors avec modération n’a jamais aimé jouer avec ses barbies, elle les décapitait tout le temps possède un côté morbide qu’elle cache très bien a le don de se mettre dans des situations périlleuse n’est jamais allé voir au cinéma un seul film à l’eau de rose de sa vie elle trouve ça d’un ennui mortel a peur de l’orage n’est pas du tout ponctuelle adore rester trois ans sous sa couette avant de se décider à mettre les pieds à terre adore les personnes qui cuisinent bien parce qu’elle-même ne sait faire que des pates et des gâteaux a toujours rêvé d’aller à Disneyland a horreur des nunuches prétentieuses et refaites de la tête aux pieds était châtain clair avant, mais a préféré changer de couleur a une étoile tatouée sur la nuque met toujours deux heures à se préparer le matin se sent surpuissante dans sa voiture, c’est beau d’avoir le permis ! aime bien klaxonner les gens qui attendent devant les feux verts comme des idiots a développé une addiction pour les amphétamines, principalement l'ecstasy, et pour le LSD a toujours deux cheewing-gum, un mouchoir, son portable, son portefeuille, un stylo et une pomme dans son sac.

▻ Votre dépendance
A quel âge, t'es-tu découvert cette addiction ? Quel a été l'évènement déclencheur ? Quelle est l'intensité de ta dépendance ? Est-ce que tu pourrais arrêter ? Est-ce que tu souhaites t'en sortir ? Est-ce que tu entraînes les autres avec toi ? Bref, essaie de développer une réponse en minimum 5 lignes.

CHAPTER ONE

« Maman, maman, papa est revenu ! » Agrippée au dossier du canapé sur lequel j’étais assise, je regardais par la fenêtre avec de grands yeux brillants la voiture de mon père arriver devant la maison et entrer dans le garage. Plus vite qu’un chat, j’avais bondis du sofa pour me précipiter vers la porte. J’avais six ans à l’époque et autant dire que j’étais une vraie boule de nerfs. Personne n’arrivait à canaliser mon énergie, moi-même je n’y parvenais pas. Il fallait tout le temps que je bouge, c’était capital, même si je prenais des risques en grimpant partout. Comme si mes pieds allaient s’embraser si je restais plus de deux minutes au même endroit. D’ailleurs en plus d’être une pile électrique, j’étais aussi très curieuse. Dès que quelque chose me paraissait nouveau, j’allais vers mon père - ou mon grand frère Esteban, ça dépendait qui se trouvait proche de moi - pour lui demander « Papa, qu’est-ce que c’est ça ? » avec l’indéniable sourire enfantin qui ornait constamment mon visage. J’aimais apprendre, découvrir et expérimenter de nouvelles choses. Mais surtout, j’aimais m’activer, avoir un ballon à la main et faire la gymnaste en me tordant dans tous les sens. Mon père était fier de ce goût prononcé pour le sport, il disait que ce trait de caractère venait de lui. Qu’à mon âge, il était pareil, il savait couvrir de longues distances à la nage ou mettre un panier d‘une seule main. Ma mère, quant à elle, écoutait son mari sans faire de commentaire, elle le laissait parler, c’était mieux comme ça… Elle connaissait très bien mon père, elle savait qu'il aimait faire l'homme fort et sportif même s'il commençait à prendre du ventre et à s’empâter... D'ailleurs, elle aimait bien le chambrer là-dessus, ce que lui n'appréciait pas du tout. Dans ces moments-là, il faisait le sourd, celui qui n'avait pas compris ou entendu puis il partait dehors faire du jardinage, vexé.
En réalité, mes parents étaient très proches et doux, ils étaient juste parfaits ! Des parents divins qui ne se disputaient jamais, ou en tout cas pas devant nous.
Quant à moi, durant cette période d'innocence, j’étais littéralement dans ma bulle. Pour moi, rien ne comptait plus que faire des cabanes dans les arbres, bouger dans tous les sens, imaginer que j’étais une pirate à la recherche d’un trésor etc... Des fois même, tellement j’avais de l’imagination, mon grand frère se laissait emporter dans mon monde et je l’entraînais avec moi dans des histoires abracadabrantes à couper le souffle. Enfin, c’était avant que tout se brise bien sûr…

La porte s’ouvrit. J’étais prête, en position. Bien appuyée sur mes deux pieds, le regard franc et rivé sur la personne qui allait entrer, déterminée à lui sauter au cou dès qu’il franchirait la porte. En un rien de temps, alors que mon père ne s’y attendait pas et fermait la porte derrière lui, je m’élançais pour lui faire un câlin. Aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres. C’était le dernier jour du mois, le jour de paie si vous préférez, mais surtout le jour des cadeaux ! En effet, lorsque mon père touchait son salaire, il allait directement nous acheter quelque chose à Esteub et moi. C’était une habitude. Et pour ma part, j’attendais de pied ferme ce moment, c’est pour ça que je guettais son arrivée. Chez nous les cadeaux n'étaient pas fréquents, et pour cause, mes parents ne voulaient pas nous voir gâtés-pourris et arrogants plus tard, alors ils faisaient le strict minimum ; même si nous n'étions pas en manque d'argent, loin de là !
Alertée par le bruit que nous faisions ma mère arriva en vitesse grand V et me décrocha du dos de mon paternel comme elle l’aurait fait d’un singe accroché à une branche. Elle fit mine de s’énerver mais je ne l’écoutais pas, mon attention était portée sur autre chose ; le sac de travail à mon père qui était bien gros aujourd’hui et laissait présager qu’il y allait avoir des surprises ce soir… Voyant que j’avais les yeux scotché à son baluchon, mon père comprit ce que j’avais dans la tête, s’accroupi, appela mon frère qui devait être encore je-ne-sais-où, peut-être dans sa chambre à lire ou dehors, aucune idée. Lorsqu’il ouvrit son sac, je ne pus m’empêcher de me mettre sur la pointe des pieds pour voir en avant-première ce qu’il contenait. Et là… surprise ! Un lapin blanc en peluche qui montrait le bout de son nez ! Mon père me tendit l’animal et je ne me fis pas prier pour le prendre et le serrer dans mes bras. Les lapins blancs était mes animaux préférés, j’étais une fétichiste du lapin blanc, de sa fourrure enneigée et de son museau tout rose. Mon père le savait, et avec ce cadeau il m’avait touché droit au cœur.

Alors que j’étais occupée à caresser mon nouveau compagnon et à faire un nœud avec ses longues oreilles – oui, oui, c’est sadique, mais c’est mignon un lapin avec les oreilles entortillées c'était toujours mieux que de décapiter mes Barbies en tout cas... – mon père parti avec ma mère pour parler de leurs journées respectives, des soucis de grandes personnes, enfin, de choses et d’autres, le tout pas franchement intéressant si vous voulez mon avis. En effet, je n’aimais pas les situations graves, qui nécessitent réflexions et approfondissement de la question, enfin tout le patatra avec lequel les parents avaient l’habitude de se prendre la tête. Ca m’écœurait et surtout ça me donnait la migraine. Je n'aimais pas les temps de pause où on doit préparer un plan de bataille, toutes ces mises en scènes qui donnaient l’impression d’assister à une pièce de théâtre dans le registre tragique… Ce n’était pas ma tasse de thé, disons.
Heureusement mes parents ne le faisaient pas souvent, ou alors ils s’éloignaient justement pour ne pas nous déprimer avant l’âge. Enfin bref, passons.

Mr. Edwin Eastwood, mon père - le meilleur de tous, selon moi - était un médecin accompli, il avait déjà dépassé la quarantaine. D’ailleurs avec toutes les visites à son cabinet chaque jour, il va sans dire qu’il était aussi très occupé. Je ne le voyais que le soir, tard, et le matin à l’occasion, lorsque je me levais très tôt - ce qui était plutôt rare entre nous. Ma mère, quant à elle, était une belle femme, issue d’une famille d'immigrés américains qui après s’être mariée était devenue femme au foyer pour pouvoir rester auprès de ses enfants.
En apparence impassible et froide, elle m’avait toujours fait pensé aux statues des déesses grecques, toutefois, en réalité elle était loin de ce portrait. Ma mère était la plus douce de toutes, et aussi la plus généreuse ! Elle était calme et réfléchie, pour moi c’était mon modèle. Enfin, à quelques exceptions près.

Aussi c'est dans cette ambiance familiale que j'avais vécu mes premières années de bonheur ! J'étais tranquille, loin du stress, des rides, des problèmes... je ne pensais qu'à ce que j'allais faire le jour suivant sans préparer la fin du monde ou faire attention à la hausse du chômage. Je passais donc mes journées dehors, ou devant la télé, à interpeller ma mère toutes les deux heures pour lui poser la fameuse question qui avait tendance à l'exaspérer : « Maman, c'est quand que je pourrais commencer le basket, et aussi, c'est quel jour la rentrée ? » Ce à quoi elle me répondait toujours après avoir levé les yeux au ciel : « Bientôt ma chérie, bientôt, je te l'ai déjà dit et répété. »

CHAPTER TWO
« Il y a tes résultats du bac en ligne, tu veux savoir ? » Je pris mon sac dans l’entrée en faisant mine de ne pas avoir entendu la question de mon frère. Depuis maintenant deux mois je fuyais toute conversation avec lui. Orphelins, nous devrions normalement nous soutenir, mais ce n’était pas le cas. Lui était froid et autoritaire, il m’agaçait. Et moi, j’étais devenue je-m’en-foutiste et je fuyais comme je le pouvais le domicile familial. Je ne pouvais plus rester dans cette maison, c’était lugubre et étrange. Vivre dans les meubles de mes parents décédés, entourée de toute leur décoration, passer devant leur chambre fermée à clef et laissée à l’abandon pour rejoindre la mienne, c’était un vrai supplice. Sans arrêt je pensais à eux, je me rappelais leurs visages, le son de leurs voix, chacune de leurs mimiques et toujours je me disais que j’aurais pu les sauver. Que si j’étais arrivée deux minutes plus tôt à la maison ce jour-là les choses seraient certainement différentes. Et je me torturais l’esprit… sans cesse.

Emboitant mon sac sur l’épaule je cherchais des yeux mon portable. « Savane, t’as compris ce que je t’ai dit ou tu fais la sourde oreille ? » Je poussai un soupir d’agacement. D’un côté j’avais envie de lui répondre méchamment ‘Bien sûr pauvre cloche que je t’ai entendu, et je m’en fou royalement’ mais de l’autre je n’osais pas ouvrir ma bouche… Si je répondais quelque chose de négatif il allait encore s’emporter et me dire que j’étais une bonne à rien qui n’avait pas d’ambition dans la vie. Je ne voulais pas assister à une autre dispute. Pas aujourd’hui, je n’auvais même pas la force de lui répondre.

Chez nous ces derniers jours c’était devenu un vrai cirque. Sous ses airs de chef de famille qui s’assume, je sentais mon frère plus stressé que jamais. Il était à fleur de peau, hanté par la mort récente de nos parents - ou je devrais dire le meurtre de nos parents - et surchargé par la tonne d’obligations qui se présentait face à lui. Il était majeur, moi non. Enfin, pas encore. C’était à lui qu’on demandait de signer tel ou tel papier officiel, lui qui devait passer trente-six coups de téléphone par jour et lui aussi qui avait dû organiser l’enterrement. Aussi, voir qu’il commençait progressivement à perdre le contrôle de la situation l’agaçait mais surtout l’effrayait au plus haut point. Et savoir que ma vie partait en cacahuète sans qu’il ne puisse rien n’y faire, le mettait hors de lui. Il ne savait plus comment me parler, ni quoi faire pour me remettre dans le droit chemin, mais je ne l’y aidais pas non plus… En réalité, je ne faisais rien dans son sens tout simplement parce que je n’avais pas envie qu’on me ‘sauve’. Dans ma tête, je ne méritais pas l’attention de mon frère. Ca peut paraître complètement idiot, mais je me sentais responsable du meurtre de nos parents. J’étais arrivée sur la scène du crime lorsque le tueur était en train de partir, je l’avais vu mais je n’avais rien pu faire tellement j’étais horrifiée. J’avais été passive… bête, inutile, nulle. Et lorsqu’on m’avait demandé une description physique du meurtrier, je n’avais même pas pu la leur communiquer. La peur et le choc avait pris le dessus. Je ne me souvenais même plus de son foutu visage. Aucun souvenir, rien, niette, le néant total. Comme si mon cerveau avait appuyé automatiquement sur le bouton « delete » pour effacer cette image trop dur à supporter. Toutefois, cette perte partielle de mémoire me frustrait. J’en arrivais à m’énerver moi-même. Alors, je m’enfermais dans ma bulle. J’étais complètement perdue, on peut pas dire mieux. Je vivais au jour le jour, passant ma vie dans le gymnase de la ville à faire du sport, à me défouler pour penser à autre chose. J’essayais de m’accrocher comme je le pouvais à ce qui me restait. Mon père voulait que je devienne championne pour pouvoir collectionner des médailles, alors soit, je ferais tout mon possible pour le devenir, quitte à me dépasser et à mettre ma santé en danger.
En parlant de santé… Un point qui énervait mon frère : la drogue. Oui, depuis maintenant un mois je vivais booster par les amphétamines. Elles étaient devenues mes nouvelles amies, de fidèles amies. Elles m’aidaient à penser à autre chose et aussi à dynamiser mon corps. Et ça m’aidait beaucoup. J’étais un peu comme les cyclistes du tour de France, je carburais à l’ecstasy ! Du coup, je bougeais constamment, pire qu’une pile électrique. J’avais fait de nets progrès en basket notamment - où j’étais passée capitaine - et je prenais bien soin d’effacer les doutes, et de n’éveiller aucun soupçon sur ma consommation. Certes ce n’était pas très fairplay d’utiliser de la drogue pour se dynamiser mais c’était comme ça… Il fallait que j’arrive à franchir mes limites et à devenir la meilleure, je le devais pour mon père alors je ne faisais même plus attention au reste. Cependant, mon frère ne voyait pas les choses du même œil… Il avait conscience que je me droguais et il n’en était pas franchement heureux. D’ailleurs il ne loupait jamais une occasion pour me le faire savoir. Mais comme on dit, chez moi ça rentrait d’une oreille, ça sortait aussitôt par l’autre. A la fin, avec tous ces changements, nous en étions presque devenus des étrangers l’un pour l’autre. Je venais au domicile familial une fois tous les… trente-six du mois ? Et à chaque fois que je posais un pied dans le hall d’entrée j’avais le droit à la fameuse phrase : « Ca fait longtemps que je t’ai pas vue. Tu traînes encore avec ces imbéciles ? » Et par reflexe je répliquai comme un automate : « Oui. Toujours. » Ni plus ni moins. Je n’avais pas envie de m’étaler sur le sujet. Trop compliqué à lui expliquer. Et de toute façon il ne comprendrait pas. Surtout, il n’aurait pas envie de comprendre.

En effet, ces ‘imbéciles’, comme ils les appelaient, étaient les seules personnes avec qui je me sentais bien et normale. Je les connaissais depuis un an à peine mais il était comme une seconde famille. Ils n’étaient pas tous parfaits mais ils n’essayaient pas de se donner une apparence de ‘je suis monsieur/madame tout va bien’. Autrement dit, ils étaient tout le contraire de mon frère…Qui plus est, je ne me sentais pas jugée par leurs regards. Et surtout aucun d’eux ne m’avaient fait la fameuse réflexion du « Tu te souviens plus de rien ? T’es arrivée en retard et par ta faute ils sont morts et tu dis que tu te souviens de rien ?! Même pas de la couleur de cheveux de ce connard ? ». En gros, je ne me sentais pas fautive ou du moins je ne culpabilisais pas comme à la maison, enfermée entre quatre murs. De toute façon, ce n’était pas eux qui allaient me reprocher quoi que ce soit… Dealers, vendeurs d’armes, faussaires, voleurs, ils n’étaient pas en mesure de me rabaisser et de me renvoyer en pleine figure la vérité.

Enfin. Je ne peux pas dire non plus que j’étais très fière d’être tombée dans la drogue, la preuve, je ne le criais pas sur tous les toits. Pas comme certaines qui font ça pour se donner un style, rejoindre un groupe ou toutes ces bêtises là. Moi j’avais une raison, une bonne raison. J’en avais besoin, c’était indispensable. Si je ne me dépassais pas, je ne gagnerais pas, et si je ne gagnais pas, j’avais plus qu’à partir tout droit pour l’asile, l’image de mes parents seraient omniprésente et celle de mon père déçu encore plus.

Fourrant mon portable dans ma poche, j’allais pour m’éclipser discrètement par la porte d’entrée lorsque la voix de mon frère se fit entendre une fois de plus. « Et tu vas où au juste ? » « Nulle part. » Je tournais les talons en lui répondant, histoire de lui faire comprendre que ce n’était sûrement pas lui qui m’empêcherait d’aller où je veux. Toutefois, d’un geste ferme il m’attrapa le poignet et me força à lui faire face. Durant l’espace de quelques secondes, peut-être même de plusieurs minutes, nous nous toisâmes, les yeux dans les yeux sans faire un geste ou prononcer une parole pour détendre l’atmosphère. C’est Esteban qui rompit finalement le silence en sifflant entre ses dents une remarque désobligeante par rapport à mes fréquentations sur quoi je lui répondis aussitôt : « Ce que je fais ne te regarde pas. De toute façon, je te suis d’aucune utilité, pas vrai, étant donné que je ne me souviens de rien ? » Sur ce, je décampai direction le centre-ville en prenant bien soin au préalable de fermer la porte d’un claquement sec et bruyant.

CHAPTER THREE