▻ Manies et habitudes
Fume deux paquets de clope par jour pour évacuer le stress ϟ Possède un armement digne des plus grands services militaires ϟ Fait des méditations tous les matins et tous les soirs car il se considère bouddhiste ϟ Ne mange jamais de mets épicés ϟ Passe au club de tir toutes les semaines ϟ S'entraîne trois heures par jour ϟ Bosse pour les russes sans pour autant accepter leur autorité ϟ Prends tous les moyens pour arriver à ses fins ϟ Ne passe jamais deux soirées avec la même femme ϟ Ne négocie jamais, on accepte sa vision ou on oublie tout ϟ Passe au même bar tous les soirs où il ne travaille pas, mais ne commandent jamais rien ϟ Client régulier de la maison close, quand la flemme l'envahi et qu'il veut finir la soirée en bonne compagnie sans y mettre d'efforts il s'y rend et sort le porte monnaie ϟ Amoureux de la nature ϟ Parle six langues couramment dont l'albanais, mais ne parle malgré tout que de manière très basique l'espagnol ϟ Tue sans le moindre remord, mais il est conscient que c'est mal, le truc c'est qu'il s'en fou complètement ϟ Luan n'a aucune dépendance. Il fume beaucoup mais ne ressent aucun manque et arrête quand il le veut, il ne boit pas, il ne se drogue pas et le sexe tout le monde en est accro dans une certaine mesure, il ne se considère pas pire que n'importe quel homme sur terre ϟ Dors toujours la tête du côté opposé à la porte de sa chambre afin d'avoir un temps de réaction si on pénètre dans son antre ϟ Fait toujours attention aux gens se trouvant dans un endroit avant de rentrer afin de ne pas perdre de vu ceux qu'il trouve louche ϟ Tue tous les albanais qui croise sa route au cas où ϟ Tue les femmes qui s'accroche un peu trop à lui de peur qu'elle soit à la solde de ses ennemis

▻ Votre dépendance
Une addiction? Non Luan n'en a aucune. Certes il fume relativement beaucoup et baise à tout va, mais il peut très bien s'en passer. Il l'a déjà fait et le refera surement. La plupart du temps quand il s'en prive c'est par fierté, une femme s'imagine avoir de l'importance dans sa vie et être le centre de son univers et il lui prouve le contraire en se privant de sexe. Il ne faut jamais s'imaginer que Luan est dépendant. Il déteste l'idée de l'être car il a vu plusieurs de ses proches sombrer dans la dépendance et finir au fond du baril... ou mort. Luan n'est pas pour autant un homme normal dans une ville de décadence, c'est un homme qui fume, qui baise et qui tue. Mais il n'est dépendant de rien de tout ça, il le fait par choix et il arrête quand bon lui semble. Luan est beaucoup trop fier et persévérant pour... même s'il venait à être accro un jour, le lendemain il ne le serait déjà plus.

Tout s’est passé si vite… du jour au lendemain ma vie avait changé de direction et je savais que jamais je ne pourrais retourner dans le chemin que je prenais jusque-là. C’était en Mai… 8 Mai 2010 à Tirana ma ville natale en Albanie. J’étais dans mon appartement en face de l’immeuble où logeaient mes parents et mes deux petites sœurs, je jouais aux cartes avec des amis de l’armée. On avait beaucoup de plaisir. On se connaissait depuis l’époque de ma formation militaire et il s’en était écoulé du temps depuis ce moment. On avait vécu beaucoup de choses ensembles et on était lié à jamais. Chaque personne autour de cette table m’avait déjà sauvé la vie et ces mêmes personnes me devaient également la vie. Bref, je jouais aux cartes avec des potes lorsque j’entendis un cri. Forcément je suis allé voir d’où ça venait et il se trouvait que c’était dans l’immeuble où ma famille logeait alors j’ai été prend un arme de poing dans ma planque et mes amis firent de même avant de me suivre pour aller jeter un coup d’œil en face. Il faut comprendre qu’ici à Tirana la violence est très présente avec la mafia et tout ça. Si ça se trouve on allait tomber sur des cadavres. Une fois en face on s’est placé en formation pour couvrir tous les angles, on ne vit rien ni personne mais on continua à monter les étages. On commençait à voir des traces de sang au troisième. C’était l’étage où ma famille habitait alors paniqué je me rendis à leur appartement sans faire attention et je soufflais un bon coup en voyant que ma famille se portait bien. Mais à qui était ce sang alors? Je visitais une à une tous les appartements de l’étage, mais il n’y avait aucun blessé nulle part alors je retournais auprès de ma famille et je leur demandais directement à qui était le sang dehors. Mon père se leva et je voyais son t-shirt tâché de sang, je m’inquiétais me disant qu’il était blessé, mais il m’avoua alors que c’était lui qui avait tué trois de ces fils de putes de mafieux qui s’était ramené ici pour tuer les Romanov, une famille de réfugiés russes qui devait témoigner dans un procès contre la mafia albanienne dans deux jours, et que les autres avaient fui. Je soupirais puis je levais les yeux au ciel en me demandant pourquoi tout ça devait m’arriver à moi. Mon père n’avait même pas l’air de saisir la merde dans laquelle il nous avait fourré lui, moi et le reste de la famille. Les Romanov ils étaient déjà comme mort… maintenant on pouvait ajouter les Dushku à la liste. Ils sont pas cons ils ne vont pas laisser des témoins d’un de leur assaut en vie. Ils allaient tuer toutes les personnes de cet étage. Toutes les personnes susceptibles d’avoir vu le moindre d’entre eux. Mais surtout ma famille. En même temps je comprenais mon père, c’est un ancien militaire et il a gardé ses réflexes. Je rentrais chez moi et j’insistais pour amener mes deux sœurs avec moi. Rien ne devait leur arriver. Je disais à mon père que j’allais revenir demain à la première heure avec des billets d’avions pour le Mexique. On allait y demander le statu de réfugier. Je serais bien aller aux États-Unis, mais la mafia albanienne y était présente et je ne voulais pas prendre de risques stupides. En retournant chez moi je dis à mes amis de retourner les armes à la plaque et de partir avec tout ce qui c’était passé je ne voulais voir personne d’autres que des membres de ma famille. Le lendemain matin je me suis procuré les billets et je me dirigeais ensuite vers l’appartement de mes parents. Je cognais à la porte, mais personne ne répondait alors j’ai tenté de l’ouvrir et la porte n’était pas barrée. Je retrouvais ma mère morte et mon père en train de pleurer couvert de sang. Je lui demandais ce qui c’était passé aussitôt tout en faisant mon mieux pour ne pas rejoindre à genoux à pleurer. Il me dit qu’ils étaient repassé il y a une vingtaine de minutes, il les a encore une fois fait fuir en tuant deux des quatre personnes envoyés à l’aide d’un fusil d’assaut, mais c’était trop tard ils avaient eu ma mère. Aussi dur que cela pouvait être je n’eus pas le choix je dis à mon père d’arrêter de se lamenter sur le passé et de fuir pour le Mexique car c’était là notre avenir et que si on n’allait pas on ferait nous aussi bientôt parti du passé. Mon père m’a suivi en silence alors que je me rendais à mon appartement cherché mes sœurs. Je n’étais pas trop paniqué pour eux, les tueurs devaient se dire qu’ils étaient avec mes parents et j’habitais à cet appartement depuis très peu de temps. Les chances qu’ils soient au courant n’étaient pas énormes. S’ils voulaient me tuer ils devaient s’être rendus à 40 minutes d’ici, à mon ancien appartement. Bref, on a pris mes sœurs et on est parti à l’aéroport prêt à prendre un nouveau départ au Mexique.

Le lendemain en soirée, on habitait à Tijuana et on avait le statu de réfugier dans ce nouveau pays qui nous avait tendu les bras alors que nous en avions le plus besoin. Je n’avais pas choisi Tijuana par hasard, Tijuana était une ville très dangereuse en raison des trafics de drogue. C’est par Tijuana que ce passe la drogue entre la Californie et le Mexique. Un trafic pour le moins très payant vu les marchés en jeu. Bref, je l’avais choisi car je me disais que jamais les albanais ne viendraient ici. La mafia russe assurait une présence au Mexique et les cartels de drogues y sont très puissants alors la mafia albanaise ne viendrait sûrement pas nous tuer ici. De toute façon, ils nous chercheraient plutôt au Canada, aux États-Unis ou ailleurs en Europe. Le Mexique n’est pas vraiment un endroit de rêve pour vivre. Comme je ne me mêlais pas au trafic de drogues et que je prévoyais plutôt m’engager dans l’armée car j’étais une machine à tuer très bien huilé, je ne voyais aucune raison pour que les russes ou les cartels de drogue s’en prennent à moi ou ma famille. Mon père lui avait déjà trouvé un boulot avant de mettre les pieds au Mexique, il y connaissait quelqu’un de riche qui voulait un garde du corps et mon père était tout comme moi très doué dans l’art de tué. L’Albanie forme très bien les hommes pour la violence… on est doué dans ce genre de choses. Je ne m’engageais pas tout de suite dans l’armée, mon père rapportait de l’argent alors j’avais décidé de prendre deux ou trois années pour faire autre chose. Expérimenté de nouveaux horizons. C’est avec cet esprit que je me trouvais un emploi… mais en Californie. Il fallait que je fasse les trajets États-Unis-Mexique tous les jours pour aller bosser dans un entrepôt où je devais charger et décharger des trucs.

Deux années passèrent sans qu’on ait le moindre souci. Personne ne venait nous emmerder pour des histoires de trafics, on était tous en vie, on avait du pain et du beurre sur notre table et tout et tout. J’avais même commencé à fréquenter une certaine Elena. C’était une mexicaine d’origines albanaises et elle m’avait tout de suite plu. On n’était pas en couple, mais elle n’était pas un simple plan cul non plus et j’envisageais peut-être de tenter l’expérience d’un couple car même si notre relation était basé sur le sexe, on ne s’y limitait plus et je la trouvais franchement sympas. Un soir après une partie de jambe en l’air, je m’étais endormi comme un bébé et j’avais dormi d’un sommeil profond pendant plusieurs heures. Mais je fus réveillé par un bruit, c’était Elena qui quittait la chambre en étant le plus silencieuse possible, elle était terriblement sexy comme elle était restée en petite tenue. Je me levais dans le silence et je me mis derrière pour ensuite l’enlacer et l’embrasser dans le cou. C’est alors que je senti une lame de couteau se planter dans ma jambe. Elle venait vraiment de faire ça? C’est ce que ses paroles me confirmèrent. Elle me trouvait naïf et une proie trop facile. Je comprenais tout maintenant… elle devait être une tueuse pour la mafia albanaise. Elle s’était bien jouée de moi. Après m’avoir planté ce couteau elle s’éloigna en se dirigeant vers la chambre de mon père. Je tentais d’avancer, mais ce n’était pas trop possible avec ce couteau dans la jambe alors je pris un souffle et je l’arrachais de ma jambe. Je crispais de douleur, mais je n’émis presque aucun son afin de ne pas prévenir cette salope. Je pris quelques secondes à me rendre à ma table de chevet et en sortir un bon vieux Glock. C’est en trainant de ma jambe blessé que je m’avançais dans le but de sortir et arrêter cette tueuse, mais je su que c’était trop tard pour mon père lorsqu’elle ressorti de sa chambre avec sa tête dans un sac transparent. Je la voyais se diriger vers la chambre de mes sœurs alors j’attendis qu’elle soit de dos à moi et je sorti de ma chambre pour moi aussi me rendre vers la chambre de mes sœurs. Une fois dans le cadre de porte je tirais la tueuse, mais ma jambe blessé je n’avais pas un bon équilibre et ma balle ne l’atteint pas au cœur comme je le désirais… elle se retrouva dans son épaule. Elena fut assez intelligente pour ne pas rester là une seconde de plus, elle sorti par la fenêtre qui était ouverte comme la hauteur n’était pas trop haute pour la tuer ou la blesser gravement. J’ai passé le reste de la nuit debout à surveiller mes sœurs et aussi me faire un pansement pour arrêter l’écoulement du sang. Le lendemain un autre malheur c’est abattu sur moi… le gouvernement mexicain révoquait notre statut de réfugiés et voulait nous expulser du pays car il disait que nous n’étions pas en danger comme on le prétendait. Il disait que la mafia albanaise n’avait aucun moyen de faire un lien entre nous et les Romanov. Il se foutait de ma gueule en gros. J’ai contesté juridiquement cette décision, mais je savais que j’étais destiné à perdre… je gagnais vainement du temps.

Peu de temps après tous ces problèmes qui m’étaient tombé sur la tête… quelques semaines peut-être? Bref, je ne m’en rappelle plus trop ce n’était pas ça le plus important. Je m’étais rendu chez le dirigeant de la mafia russe basé au Mexique et j’ai passé un marché avec le diable. Enfin… on va plutôt dire que je l’ai tué pour passer un message et qu’après j’ai négocié avec le suivant. En gros j’allais faire ce que je faisais le mieux, tuer, puis en retour il devait protéger mes sœurs, subvenir aux besoins de ma famille et s’assurer que notre statut de réfugiés soit préservé. Maintenant j’avais des buts bien précis pour ma vie… me venger, protéger mes sœurs, retrouver Elena –si c’était son vrai non- et j’allais tuer ceux qui se mettraient à travers mon chemin. Le reste ne comptait plus.