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| Seule la lune sera témoin - Cael (terminé) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Seule la lune sera témoin - Cael (terminé) Sam 24 Mar - 18:47 | |
| Sans trop de surprise, je sentis plus que je ne vis le jeune homme me suivre. La boîte de nuit se remplissait de plus en plus de monde, et de plus en plus de déchets. Chose que je ne pouvais pas trop supporter. Avoir du vomi à chaque pas, merci bien, mais ce n’était pas pour moi. C’était bien l’une des seules choses dont j’avais vraiment en horreur. Ça pue, c’est dégeu et ça pue encore. Ouais, je m’en passais vraiment, mais vraiment très bien. En même temps, dites-moi qui aime le vomi. Personne, à part les scato peut-être.
Quoiqu’il en soit, nous sortions maintenant de la discothèque et de sa musique à faire vibrer vos tympans. L’air frais nous arriva comme une grosse claque. Ah ouais, il faisait quand même vachement chaud à l’intérieur. Et même si nous étions proches de l’été, il y avait toujours la petite brise du soir. Et avec ma robe bustier disons que je ne crevais pas de chaud. Resserrant mes bras autour de ma poitrine, je me mis en marche vers le coin des appartements. J’entendis Cael me demander si j’habitais loin. « A quelques pâtés de maisons. » Rien du tout en somme. Et c’était un petit plus, au moins, ainsi je pouvais à mes aises allez et revenir entre les deux endroits. Et puis comme mes soirées se finissaient assez souvent comme celle-ci, c’était un gros plus que d’habiter à quelques pas de la boîte.
Le quartier des appartements nous faisait face. Je bifurquais vers la droite, obligeant ainsi le jeune Cael à tourner lui aussi. Un bâtiment blanc, pareil à ceux d’à côté, se tenait devant nous. Poussant la porte en verre qui marquait l’entrée du rez-de chaussée, je me dirigeais vers l’ascenseur. L’endroit n’était peut-être pas terrible, mais au moins, c’était abordable niveau argent et c’était bien assez vivable. L’ascenseur arriva toute de suite. Je poussais Cael dedans. Et une fois encore je me jetais sur ses lèvres. Si bonnes. Plus la boite métallique montait, plus je sentais le désir monter en moi. Il s’arrêta au dernier étage, au troisième donc. Poussant la porte avec mon dos, j’attirais Cael en dehors du monte-personne. La clef étant sous le paillasson (très intelligent non ?!), j’ouvris vite fait la porte en bois massif. Je ne craignais en aucuns cas d’être volée. Après tout, je ne tenais à rien en particulier ici. Juste quelques habits. Le reste, je ne l’avais pas encore fait venir de Buenos Aires. Même après trois ans. Oups.
L’appart en soit n’était pas très grand. Une salle de bain, une cuisine, un salon qui faisait office de salle à manger par la même occasion et une chambre. Le tout dans des tons très simples. Blanc et gris. Seule ma chambre avait un peu plus de couleurs et était un peu plus fournie niveau objet et meubles. C’était bien simple, c’était la pièce principale pour moi. Seul plus d’être au troisième, c’était que j’avais droit à un balcon qui donnait sur un parc public, vide à cette heure-ci.
Je me tournais vers Cael que j’avais arrêté d’embrasser. « Tu veux boire quelque chose ? » Je savais quand même faire office de bonne hôtesse. Comme j’avais moi-même soif, je passai dans la cuisine et me servit un grand verre de jus de pomme. Et tout en souriant au jeune homme je m’assis sur le plan de travail. Les règles changeaient. C’était à son tour de prendre les choses en main (dans tous les sens du terme…). Je ne ferai plus rien avant qu’il ait commencé. Alors mon gaillard, prêt pour commencer les vrais jeux ?
Dernière édition par Kaylyn J. Alcira le Ven 13 Avr - 18:49, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Seule la lune sera témoin - Cael (terminé) Sam 24 Mar - 19:15 | |
| Cael était entraîné vers chez Kaylyn. Il espérait, c'est vrai, finir la soirée chez une fille. Jamais il ne se serait attendu à une tournure pareille par contre, mais il en était ravi. Une fois dehors, de son côté, il n'était pas trop affecté par la température plus basse, typique d'un climat désertique. Très chaud le jour, beaucoup plus frais la nuit. Heureusement, dans le cas de Tijuana, l'eau du Pacifique vient tempérer les excès de mère nature. Il regardait un peu autour, quand Kaylyn lui fit savoir qu'elle habitait près d'ici. Voilà qui était utile dans ce cas, mais il la vit frisonner à ce moment. À ce moment, Cael ne peut pas s'empêcher de faire les galants ou les garçons bien élevés. Il enleva sa fameuse veste qu'il portait depuis tout à l'heure et qui était en partie responsable du fait qu'il avait chaud il y a quelques minutes et la posa doucement sur les épaules de la demoiselle à ses côtés, toujours en marchant. Il lui fit un alors un petit sourire. C'était inutile de le remercier et puis, il était de nature plutôt attentionné comme personne.
Un merci sera quand même bien accueilli, sinon, il ne le prend pas mal. Tandis qu'ils marchaient, il regardait un peu partout. C'était un beau quartier, un quartier du centre-ville quoi, avec des édifices modestes et urbains et d'autres qui étaient moins modestes disons. Ils arrivèrent bien rapidement et le jeune homme entra dans le bloc à appartement et un peu plus tard, après un agréable séjour dans l'ascenseur, dans l'appartement de Kaylyn lui-même. Elle n'était pas moins sage parce qu'ils étaient chez elle apparemment.
Cael fit comme s'il n'avait rien vu lorsqu'il aperçut la clé sous le tapis à l'entrée. Ça le fit sourire, disons que comme mesure de sécurité, on connait mieux. Sans doute qu'elle n'a pas peur de se faire voler, ou encore, elle n'a rien de valeur chez elle. D'ailleurs, cela lui rappelle que lui, le peu de choses qu'il possède, il faudra qu'il aille les chercher chez Seextine demain, il a tout laissé chez elle. Curieux, comme à son habitude, il jetait des petits coups d’œil autour. Pas de photo, pas d'indice de colocataire, pas le coup de la fille mariée qu'il avait déjà entendu, vous savez, celles qui enlèvent les bagues mais qui oublient d'enlever les photos de l'époux une fois chez elle. Il avait fait quelques pas avec elle, quand elle vint l'embrasser, avec toujours cette énergie qui la particularisait maintenant, d'après ce qu'il pouvait constater et elle lui demanda alors s'il avait soif. Cela le décontenança un brin. Premier comportement normal de la demoiselle depuis qu'il la connait.
-Un verre d'eau, ça ira, je te remercie.
Cael essayait de ne pas trop penser à la nervosité qui l'habitait. Il savait ce qui viendrait bientôt et il doit avouer que cela le rendait nerveux. Il voulait être à la hauteur, ne pas décevoir, bien faire ça, en même temps, faire en sorte que sa cavalière prenne son pied, prendre son pied soi-même aussi. Bref, plutôt que de tout réfléchir, il se dit qu'il prendrait les choses comme elles viennent, il fallait se laisser aller, s'abandonner. Le beau brun la remercie pour le verre d'homme et le cale assez rapidement, en deux gorgées, alors qu'elle buvait son jus de pommes.
Quand il eut fini son verre d'eau, il sentit le regard de Kaylyn sur lui. Ok, là, ce n'était pas le moment de jouer à l'ados, c'était le moment d'être un homme. Se pinçant un peu les lèvres, il approche de la beauté qui est près de lui, se place un peu comme entre ses jambes, même si elle est sur le plan de travail, plus grande que lui maintenant. Il pose une main contre son cou, écarte les cheveux qui font obstacle et vient déposer une série de baisers du creux de celui-ci vers le haut, sous sa mâchoire. Il y avait une main aussi qui remontait du long de la cuisse de Kaylyn, se glissant même peu à peu à l'intérieur, sous la robe. Si elle baisse les yeux vers lui, alors il l'embrasse avec beaucoup de plus de passion qu'il ne l'avait fait jusqu'ici et rapproche ses jambes de lui, son bassin contre le sien, il la soulève ainsi, pendant que perdure les baisers, et la garde contre lui, la conduisant dans ses bras dans la chambre, où il la place sur le lit. Cael suit alors, tout sourire, revient contre elle et reprend ainsi les baisers. |
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| Sujet: Re: Seule la lune sera témoin - Cael (terminé) Lun 26 Mar - 17:12 | |
| Il terminait de boire son verre d’eau. Accidentellement ou pas, et j’en doutais, une goutte d’eau perla le long de sa lèvre inférieur pour terminer sur sa pomme d’Adam. Gosh, j’avais toujours eu un faible pour les hommes mouillés, à la limite de la femme fétichiste de l’eau. Oh, je le vivais très bien, je vous assure. N’empêche que je commençais vachement à chauffer. De partout. Et je ne pouvais m’empêcher de sourire aussi. Pourquoi ? Je n’en savais trop rien. Je souriais, point à la ligne.
Comme je l’espérais plus que je ne le prédisais, le beau Cael s’approcha de ma petite personne. L’invitant, j’écarte un peu mes jambes afin qu’il puisse y prendre place. Il n’a plus du tout l’air du gamin d’il y a quelques heures voulant entrer en boîte. C’était un homme, un vrai qui se tenait à présent devant moi. D’ici, je pouvais sentir son parfum se propager lentement dans la cuisine et remplir mes sens. Etant un tout petit peu plus grande que lui maintenant, je pris sa tête et je passais mes doigts entre ses mèches bouclées. Rejetant mon visage en arrière lorsqu’il commença à m’embrasser le cou et la mâchoire inférieure, chose à laquelle je ne pouvais résister. Ses doigts s’insinuaient sournoisement sous ma robe. Prise d’une pulsion venue de je ne sais où, je me détachais du jeune homme et fit passer mon vêtement au-dessus de la tête avant de faire pareil avec sa chemise. Les deux hauts se retrouvèrent balancé au bout de la cuisine, et impatiente, je collais nos deux peaux moites l’une contre l’autre. Je ne savais pas trop si c’était la mienne, la sienne ou même les deux, mais elles étaient brûlantes, assoiffées de désir, de frottements.
J’enroule mes jambes autour de lui, rapprochant ainsi nos bassins qui butent l’un sur l’autre, produisant une sorte de choc électrique de mon côté. Je sens Cael me soulever du plan de travail, nous rapprochant encore un peu plus. J’entoure son cou de mes bras, évitant ainsi de tomber à la renverse et de tout foutre en l’air. Ce qui serait vite arrivé avec ma maladresse légendaire. Maintenant, je ne peux plus m’empêcher de l’embrasser. Partout, tout le temps, avec force ou non. D’un signe de tête je lui indiquais l’entrée de la chambre. Seule porte fermée. Un arrêt de deux secondes afin de l’ouvrir, et je resaute sur ses lèvres gonflées.
Nous tombons presque à la renverse sur le lit, et je ne peux pas m’empêcher de rire. Pour retrouver les lèvres de mon amant quelques secondes plus tard. Me tortillant sous lui, je parviens à le renverser, me retrouvant ainsi sur lui. Je dévore son torse de baisers, et sans m’arrêter, je descends lentement son jeans. Là, c’est tout de suite mieux. Assise à califourchon sur lui je ne peux m’empêcher de l’admirer. Beaucoup de choses dont je ne peux m’empêcher tiens. Qu’importe. J’espère quand même que ce n’est pas sa première fois. Car malgré le fait que j’aime le sexe et aller à droite à gauche, j’ai toujours trouvé que sa première fois devait se passer avec quelqu’un que l’on aime. Pas que je trouve cela important, c’est juste une façon de voir les choses.
Après avoir baragouiné dans mon esprit, je reprends mes embrassades de plus belle, dérapant parfois contre sa mâchoire ou son torse si bien dessiné. Ouais, pour une soirée qui ne semblait pas si bien se présenter, j’avais tiré le gros lot. Quoiqu’il se passe après, j’étais bien. Je planais, je l’étais toujours quand ça commençait à chauffer. Un peu comme lorsqu’un drogué sniffe de la coke. Un pur plaisir. Sauf que moi le lendemain, je n’avais pas la gueule de bois. J’étais juste au paradis.
Dans la pièce, on n’entendait plus que nos râles et le frottement de nos sous-vêtements. Dessous qui commençaient à devenir de trop à mon goût. Lueur de malice, et je me mis à dégrafer mon soutien-gorge.
Dernière édition par Kaylyn J. Alcira le Mer 28 Mar - 17:46, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Seule la lune sera témoin - Cael (terminé) Lun 26 Mar - 18:47 | |
| Cael était un jeune homme qui aime les femmes. Il aime tout d'elle et il aime surtout le fait qu'elles soient si différentes des hommes. Il aime leur corps, leurs seins, leurs mains douces, leurs visages angéliques et ce regard aussi qu'elles peuvent avoir et c'était encore plus flagrant chez certaines. Il aime aussi leur intelligence, leurs petits côtés amusants aussi, comme le fait que souvent, elles sont plus soucieuses, plus perfectionnistes. Oui, vraiment, il aimait les femmes, mais ce qu'il aime encore plus que les femmes, ce sont les belles femmes et plus elles sont belles, mieux c'est. Une faiblesse pour l'apparence? Qui n'en a pas! Comme tout le monde, il a grandi avec quelques modèles à l'esprit et même s'il sait que le physique, ce n'est pas tout, il trouve que c'est diablement plus plaisant quand l'attirance y est. D'ailleurs, quel homme fréquente une fille sans être attiré par elle? Faudrait être tordu.
Alors il n'était pas si surpris de finir la soirée chez une fille. Pas qu'il avait prévu son coup, non, du tout, mais enfin, c'était son espoir et il savait que cela lui apporterait le plus grand bien, la meilleure des satisfaction et il se considérait que l'homme le plus chanceux de la terre en ce moment. Non mais, vous avez vu Kaylyn? Elle l’époustouflait carrément. Comment une fille comme elle pouvait s'intéresser à un garçon comme lui, c'était encore un mystère. Tout ça pour dire que Cael savait depuis longtemps à quelle enseigne il logeait et il n'est pas resté vierge bien longtemps à partir de cet instant. Ce n'est donc pas ce soir qu'il vivra sa première fois, que Kaylyn se rassure, mais il n'avait pas encore atteint le point de sa vie où il pouvait dire qu'il a une vie sexuelle très active. Elle était assez simple. Quand il avait une petite amie, il lui arrivait de coucher avec elle, mais avec les parents et tout ça, ce n'était pas tous les jours et ça pouvait être assez bref, pas nécessairement à cause de lui, plutôt à cause de la fille et d'un manque d'expérience réciproque aussi. On apprend dans ce domaine beaucoup avec des essais et des erreurs. Cette nuit par contre, il ne sentait pas qu'il avait le droit à l'erreur et cela augmentait légèrement son stress.
Jusqu'ici, il s'en sortait pas trop mal et sa belle compagne semblait même aussi impatiente que lui. En moins de deux, elle avait enlevé son haut, mais en plus, elle s'empresse de lui enlever le sien, alors qu'il commençait à déboutonner sa chemise, elle avait tirer sur son collet et finalement, il avait eu qu'à lever les bras pour en être départi. C'était plus simple ainsi et maintenant, il avait les cheveux un peu en pagaille, mais c'était qu'un détail. Les deux aboutissent dans la chambre, Cael transporte sans mal la belle Kaylyn jusque dans son lit, comme il pouvait transporter une bote de foin dans la grange. On devient fort à travailler sur une ferme l'été vous savez. Une fois sur le lit, les baisers ne s'arrêtent pas pour autant et il remarquait toute l'énergie que déployait la bombe avec qui il partageait la nuit et il essayait de se mettre à sa hauteur, niveau intensité à tout le moins.
De sentir les douces lèvres, si brûlante par moment, contre son torse, puis plus bas, c'était divin, mieux que ce à quoi il s'attendait même. Il y a des allumeuses qui déçoivent après tout une fois au lit. Il n'en a pas connu, il est toujours sorti avec des filles tranquilles et bien élevées, mais c'est ce qu'il a entendu dire. Il la regardait avec tant de désir, tout le trahissait, y compris cette bosse qui prenait de l'ampleur depuis tout à l'heure. D'ailleurs, elle avait pas mal atteint sa pleine expansion maintenant. Les mains de Cael se montraient baladeuses, glissaient avec une certaine douceur, mais appuyant bien les doigts en même temps, le long du dos, puis chaque côté du corps de la belle. Il s'entendit râler, perçut un soupir de celle qui sera sans doute son amante pour la nuit. Elle venait d'enlever son soutien-gorge et alors, ces yeux brillèrent. Elle était magnifique.
Le Latino se redressa alors le haut du corps, d'abord avec l'aide de ses coudes, puis de ses bras. Glissant une main derrière la nuque de son amante, il l'embrassa avec encore plus de ferveur et murmura, comme ça, dans la nuit:
-Tu es encore plus belle que je l'imaginais.
Il posa de nouveau ses lèvres dans le creux du cou de la belle, où sa langue serpenta, mais elle descendit aussi encore un peu plus bas, entre ses seins, tandis que ses mains se portèrent contre chacun d'eux, les massant avec douceur et fermeté à la fois. Cael esquisse même, d'instinct et d'envie, un léger mouvement de bassin prometteur. Quand il l'embrassa de nouveau sur les lèvres, leurs langues dansant langoureusement une avec l'autre, elle devait bien sentir cette envie claire qui l'habitait et même, il n'en pouvait plus. Cael, qui n'écoutait plus que ses envies et qui ne réfléchissait plus, l'alcool s'avérant fort utile pour y parvenir, prit une des douces mains de Kaylyn et la posa entre ses jambes, où son jeans n'était pas encore détaché et quand son regard croisa le sien, son souhait était assez clair.
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| Sujet: Re: Seule la lune sera témoin - Cael (terminé) Dim 1 Avr - 19:45 | |
| Dans la pénombre de la nuit, je n’entendais plus que nos râles, nos soupires et je voyais les yeux de Cael briller dans la nuit. Le plaisir qu’éprouve votre partenaire est presque aussi orgasmique que le vôtre. Vous vous sentiez aimées, admirées, désirées surtout. Et il n’y avait que ça de vrai. Le désir, le reste, on s’en fout, ça n’a pas d’importance. L’attachement ? Ça ne sert à rien. Les sentiments ? Autant gerber. L’amour ? C’est pire que tout. Et j’avais un petit rayon là-dessus. Je préférais donc largement passer une nuit avec un presque parfait inconnu que vous ne reverriez plus le lendemain. Même si ce ne serait peut-être pas le cas avec celui-ci. Enfin, seul l’avenir nous le dira. Et je n’aime pas l’avenir. Ni ses promesses galeuses et mièvres. Le présent, il n’y a que ça de vrai, une fois encore.
Ses mains remontaient le long de mon dos, me procurant milles frissons. Je savourais ce désir comme on savoure une glace en pleine été. Un vrai bonheur. Petit à petit, je sentais le jeune homme se dégrisé, se faire de plus en plus sûr, prendre les commandes, et god ce que j’aimais ça. Un désir qui prenait forme jusqu’à exploser à son apothéose au matin venu. Je pourrais mourir dans des moments comme ça. Tout abandonner pour ne vivre que de ça. C’est bien la définition d’une addiction. Et je l’étais, accro au sexe. Plus qu’à n’importe quoi.
Cael était maintenant face à moi, assis sur le lit, moi sur ses jambes. Et nous nous embrassions plus amants que jamais. Et puis monsieur muscles sortit une phrase. Une simple phrase, certes, mais bordel, qu’elle phrase. J’avais toujours eu l’habitude de baiser avec des machos, des égoïstes, bons au lit, certes mais imbu de leur personne même si ils étaient pendus à mon corps. Mais là… Un doux ronronnement remonta de mon bas-ventre jusqu’à la pointe de mes cheveux lorsqu’il me dit que j’étais encore plus belle que ce qu’il imaginait. Ça pouvait passer comme cliché ou quoique ce soit, mais même avec le peu que je connaissais de lui, cette phrase n’était pas simplement dites pour du beurre. Et je la prenais au plus profond.
Les yeux fermés, je savourais le plaisir que me procurait les mains rugueuses de Cael, massant la tendre chair de mes seins. Je ne pouvais m’empêcher de bouger à un rythme imaginaire, suivie parfois de Cael. Le désir me montait à la tête, je ne pouvais m’empêcher une fois encore de donner de plus en plus de coup de bassin. J’embrassais sa mâchoire, ses clavicules, allant jusqu’à mordiller le lobe de son oreille. J’étais de moins en moins maître de mes mouvements. Oh, je ne m’en plaignais pas, et je doute que Cael s’en plaigne de son côté.
Quitter les lèvres du jeune homme ? Ça devenait de plus en plus dur. Vraiment. Je remontais plus haut sur les genoux de mon amant, je sentis son érection avoir de moins en moins de place, et ça contribua un peu plus encore à l’envie qui montait entre nous. Je laissais Cael me prendra la main, me laissant guider, même si je me doutais fort de ce qu’il voulait. Chose que je n’allais surement pas lui refuser. Son jeans devenait effectivement trop serrant. D’une main, je poussais le garçon contre le lit, et je me mis à quatre pattes au-dessus de lui. Mes yeux n’étaient plus qu’une pupille noir trop pleine de désir. En moins de deux, je détachais son pantalon qui fini par se voir envoyé à l’autre bout de la pièce, et son caleçon suivit bien vite. Ouais, si avec ça je ne prenais pas mon pied, autant sauter par la fenêtre directement. D’une main, je pris son membre dressé, commençant doucement à le masturber, remontant ma langue contre son torse aux pectoraux parfaits, pour finir sur ses lèvres, l’empêchant ainsi de produire le moindre bruit.
Avant que la délivrance arrive - ouais parce que oh, ce n’était pas fini hein ! - je le tirais vers moi, et me couchai à mon tour sur le dos, ramenant le grand corps du beau brun sur moi. Et je lui chuchotais à l’oreille « Bordel, j’ai envie de toi, là maintenant, tout de suite ». Je ne tenais plus. Mon corps bouillonnait, mouillait d’envie et de désir pour ce jeune Cael.
- Spoiler:
Dééééésolééée pour le retard
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| Sujet: Re: Seule la lune sera témoin - Cael (terminé) Dim 1 Avr - 20:53 | |
| Cael sentit que comme lui, Kaylyn aussi perdait pied et ce, à partir du moment où il avait fait un compliment et que par après, il avait rendu hommage à ses seins, continuant d'essayer de prouver qu'il n'était pas qu'un petit jeunot sans expérience quand même. L'excitation atteignait son paroxysme et de la sentir bouger sur lui était à la fois satisfaisant et insatisfaisant, de moins en moins supportable surtout. Il avait envie de plus, de beaucoup plus et il ne tarde pas à le faire savoir. Assez rapidement à partir de là, les choses s'enchaînent de nouveau. La bombe le pousse contre le lit, il en eut un sourire complice en quelque sorte et vient se placer au-dessus de lui, à quatre pattes. Par réflexe et parce que lui non plus ne contrôlait plus vraiment ses gestes, il redressa le haut de son corps pour venir l'embrasser, mais sa compagne pour la nuit fit en sorte qu'il reste bien sagement couché. Elle avait d'autres plans pour lui. Quand elle tira sur ses jeans, il eut à peine le temps de lever ses fesses qu'il en était débarrassé et son caleçon subit le même sort. Ça y est, il était nu et contrairement à ce qu'il redoutait un peu, plus tôt dans la soirée, il n'en ressentit pas la moindre gêne. Au contraire, elle avait su le mettre à l'aise et à lui faire sentir aussi qu'elle le désirait beaucoup, alors à ce point, il n'y avait rien de gênant dans le fait d'être nu.
Toujours au-dessus de lui, quand il sentit la main de la belle entourer son membre, il en retint presque son souffle. Ah bon dieu, que c'était bon et encore, ce n'était que le début, il n'y avait pas de quoi trop s'emporter non plus. De sentir ses lèvres et sa langue qui détaillait ses muscles de son torse, il se disait qu'elle lui rendait un peu la pareille de ce qu'il lui avait donné et elle le faisait merveilleusement bien. Il allait lâcher un râle, quand elle vint l'embrasser et à moins qu'il ne se trompe, décidément, elle semblait bien aimer ces baisers! Le désir était au maximum, il avait hâte qu'elle soit nue elle aussi, mais vu ce qui se passait, c'était difficile et il n'osait pas casser le moment. Kaylyn avait de la suite dans les idées elle et ne perdait pas de vue ses objectifs. Elle attira son amant d'un soir contre elle et cette fois, les rôles s'inversèrent. Sa croix à lui était entre les seins de la belle, son visage tout proche du sien, bassin contre bassin, quand il l'entendit lui dire qu'elle avait "vraiment" envie de lui, il reçut le message cinq sur cinq, mais ne fit pas de sourire pour autant. C'était sérieux là.
Un dernier baiser, comme pour se donner du courage et il longea ensuite le corps de la belle, descendant rapidement, déposant une série de baisers le long de son ventre, une de ses mains caressant une jambe de la belle, il fit glisser son dernier vêtement le long de ses jambes et en même temps, il déposait des baisers à l'intérieur de sa cuisse et de sa jambe. Une fois qu'elle se retrouva aussi nue que lui, il revint contre elle, lèvres contre lèvres, souleva un peu plus corps, pour voir ce qu'il faisait et comme ça, sans vraiment d'hésitation, mais sans trop d'assurance non plus, il s'inséra en elle, enfin et il en lâcha aussitôt un souffle brûlant, puis un râle, après un premier va en elle, reculant aussitôt un peu après et reprenant ainsi ses mouvements de rein, car oui, il se montrait plutôt doux, lent, mais qui allait en accélérant, qui gagnait en confiance. Les bras chaque côté du corps de la belle, il avait toujours son front contre le sien, l'embrassait aussi, très souvent. Ça lui donnait de la force, de la confiance, il se fiait à eux pour savoir s'il était sur la bonne voie et il semblait l'être. Les mains de Kaylyn contre ses fesses pouvaient être un bon indicatif aussi.
Le plaisir grimpait rapidement chez lui, peut-être un peu trop, si on le comparait à des amants plus âgés et plus expérimentés. Là où il manquait peut-être d'endurance, il n'était pas moins énergique, au contraire et puis, il y a toujours cette petite "magie", appelons ainsi, qui caractérise les premières fois d'un jeune homme, qui même s'il l'avait fait plusieurs fois, n'avait pas couché avec une fille si souvent non plus. C'était toujours un peu exceptionnel, pour lui en tout cas. Le souffle court, le cœur qui battait la chamade, il lâcha quelques mots d'espagnol. "Ah si", des mots du genre. Une main se porte contre le visage de sa compagne pour la nuit et il l'embrasse alors, plus intensément, alors que cette main descend au niveau de son cou. Ces mouvements aussi devenaient plus intenses, un peu plus fort encore. Dans son cas, déjà, il n'était plus si loin d'atteindre le septième ciel. Ça faisait quand même longtemps après tout.
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Aucun problème, t'inquiètes ^^
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| Sujet: Re: Seule la lune sera témoin - Cael (terminé) Jeu 5 Avr - 14:18 | |
| Cael descendait contre mon ventre, sous ses baisers, je ne pouvais empêcher mon corps de se cambrer de plaisir, s’électrisant au moindre contact du doux jeune homme. Moi qui avais plutôt l’habitude d’être avec des hommes mûrs, c’était un réel plaisir que d’essayer un garçon plus jeune que moi. Et j’étais bien heureuse que de l’avoir pris avec moi pour entrer dans cette discothèque. Moment qui me semblait à des années lumières de maintenant. Et dire que ce n’était qu’il y a quelques heures à peine. Ce garçon était un dieu. Ses mains me procuraient milles sensations, toutes plus fortes les unes que les autres. Et ses lèvres… God.
L’intérieur de mes cuisses. Mon endroit le plus sensible de tout mon corps. Et Cael y marquait son territoire en le submergeant de baisers chauds. Je pouvais mourir. Mes ongles s’enfonçaient dans le matelas. J’eus à peine le temps de m’en remettre, que je retrouvais les lèvres du jeune homme contre les miennes. Ce n’était plus doux. Ce n’était plus tendre. Mais juste de la passion pure et dure, mes mains dans ses cheveux gardait sa tête tout près de la mienne. Nous nous détachions seulement pour retrouver notre souffle. Et encore, je sentais l’air partir doucement de mes poumons. Mais je n’avais aucunes envies de m’en détacher. Je voulais profiter un maximum. Demain je ne le reverrai surement plus. Mais je ne m’en tracassais pas plus que ça. Je profitais juste, comme si c’étaient nos dernières heures. Je ne vivais plus qu’au présent.
Et puis je sentis son sexe entrer un moi. Nos fronts, moites de sueur était collés l’un à l’autre. Des gémissements à n’en plus finir. Si j’avais l’habitude de l’acte, il n’en restait pas moins qu’à chaque nouvelle fois, c’était aussi intense que la première fois. A croire que je redécouvrais tout. J’attrapais sa lèvre inférieur encore un peu plus fort, tirant sur celle-ci, m’y accrochant afin de rester dans la réalité. Au fur et à mesure que Cael accélérait ses mouvements de bassins, j’entrepris de bouger avec lui. J’enfonçais mes ongles dans son dos, quand la vague de plaisir ce faisait trop grande, j’en arrivais même à la griffer. Dieu que c’était bon. Parfois aussi, je descendais mes mains jusqu’à ses fesses. Dures et musclés, appuyant sur celles-ci afin qu’il entre à chaque fois un peu plus loin. Il n’y avait que dans ces moments-là que je me sentais pleinement vivre. Nos doigts étaient entrelacés. De plaisir, de désir, d’amour fugace que deux amants éprouvent lorsque leurs corps s’enlacent. Mais l’une de ces mains se détacha, remontant jusque dans mon cou, tout en relevant la tête, nos baisers ne rataient jamais. Toujours présent aux meilleurs moments, nous rappelant la saveur de l’autre, son goût.
Les mouvements toujours plus intenses. Nos corps criant que la délivrance était proche. Mais je ne voulais pas. Pas encore. Ce n’était pas encore fini. Après un énième gémissement commun, je repris les commandes. Je me détachais de mon amant, et le retournai. Encore une fois, j’étais au-dessus. Ses yeux étaient noirs. Et je me doutais bien que les miens devaient y ressembler. Couleur naturel ? Non, trop plein de désir. Je me remis à califourchon sur lui. Nos corps étaient humides, en sueur et c’était bon. Je sentais l’intérieur de mon vagin pulsé, appelant le sexe de Cael à revenir, très vite. Je ne pouvais attendre plus longtemps. Et après un petit sourire en coin, manie qui ne me quittait pas, je m’emballais sur le membre chaud de Cael. Mes yeux se révulsaient. Je ne connaissais rien de meilleur. Je serais un peu plus mes fesses, entravant son membre dans mon vagin, bougeant au rythme de nos respirations. Je redressais le jeune homme afin de pouvoir l’embrasser encore. Et dans un dernier cri de jouissance nous atteignîmes le septième ciel presque en même temps. « Hannn ». Mes yeux se fermaient de plaisir. Doucement, nos mouvements se faisaient plus lents. Et j’attendis encore quelques instants avant de me soulever. Assise sur les genoux de Cael, je le regardais fixement dans les yeux. « T’es beau ». Même en sueur, même après tout ça.
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| Sujet: Re: Seule la lune sera témoin - Cael (terminé) Jeu 5 Avr - 14:52 | |
| Cael vivait un moment fort de sa jeune existence. Voilà une pensée qui en ferait sourire plus d'un. Pour beaucoup, il n'y avait sans doute rien là, un homme qui couche avec une femme et puis voilà, un petit jeune en plus, à mérite à peine d'être souligné, mais pour lui, pour Cael, c'était quelque chose. Kaylyn est une des plus belles femmes qu'il lui a été donner de voir dans sa vie et voilà qu'il couchait avec elle, acte qu'il n'avait pas accompli depuis un certain moment en plus. Malgré cela, il semblait en bonne voie de donner satisfaction à la demoiselle et aucun doute qu'il trouverait la sienne. Les gémissements de la demoiselle aux yeux d'émeraudes le lui prouvaient et c'était encore plus galvanisant pour lui. Elle l'assistait dans ses gestes parfois, mais aussi, elle caressait son dos, y plantait même ses ongles, mais Cael était si concentré sur ce qu'il accomplissait qu'il s'en rendait à peine compte. Le lendemain ou quelques heures plus tard par contre, ce sera peut-être autrement. Sa chauffe des griffures d'ongle, vous savez! Il fut un brin étonné qu'une des mains de Kaylyn vienne prendre la sienne, mais il le prit comme un geste pour ajouter à l'union et ça ne le troubla pas le moins du monde. Les gestes s'intensifiaient, le plaisir grimpait, tout allait pour le mieux et il avait presque l'impression de rêver de son côté. Le nirvana dont il se rapprochait rassemblait beaucoup à un rêve, de toute manière; un rêve paradisiaque.
En passant, petit détail comme ça, mais on ne peut pas dire, sauf exception particulière, qu'un homme "gémit" durant l'acte. Ou bien c'est que vous avez un drôle d'homme dans votre lit. Un gémissement sous-entend un son aigu, une sorte de cri relâché, pas exactement le truc le plus "masculin" qui soit. Bon après, s'il y a des hommes qui gémissent au lit, ça les regardent, mais ce n'est pas le cas de Cael, qui râle, serre de dents, lâche des bruits sonore comme de "ah", qui oui, peuvent se faire clair en terme sonore, mais de là à parler de gémissements, wohoo, attention!
La petite parenthèse fermée, dans l'acte, il avait un peu perdu la vue d'ensemble, il se concentrait plus sur chaque seconde, chaque geste. C'est ce qui explique qu'il reste assez surpris quand Kaylyn le repousse pour qu'il s'allonge sur le dos, ce qu'il fit en toute collaboration, les yeux avides, évidemment, elle ne devait surtout pas le laisser sur le carreau de cette façon, même s'il était tout proche de la délivrance. C'était beau de la voir dominer la situation ainsi, prendre les rênes à son tour et donner du sien, faisant ainsi de ce moment un véritablement moment de partage. Le Latino était docile, se redressait au gré des envies de son amante, qui l'embrassait avec ferveur et il le faisait tout autant, probablement même plus. Bouche bée le reste du temps, il sentait cette décharge d'énergie prête à l'envahir. Il avait un bras qui entourait le bras du dos de la jeune femme, réflexe qu'il avait eu pour éviter qu'elle ne penche en arrière, car il voulait qu'elle reste contre lui, ainsi. Son autre main était plutôt stable sur le lit. Le jeune homme avait le souffle très court et très vite, la délivrance vint pour lui et il lâcha un "ah" plus long que les précédents, qui voulait tout dire, quand il fut frappé par l'orgasme et il devait avouer qu,il avait été assez intense.
Tout le muscles de son corps s'étaient comme raidis, puis relâchés, doucement. C'est comme une chute avec un parachute, en nuance. Il reprenait son souffle, peu à peu et il ne se sentait pas vraiment la force de bouger, sinon pour se laisser choir, mais il se retenait encore. Il ne voulait pas avoir l'air "trop" fatigué, il avait de l'orgueil quand même! Kaylyn bougea encore un peu sur lui, lui arracha ainsi quelques frissons. Avec le cri qu'elle avait lâché, il n'avait pas de doute qu'elle avait pris son pied. Il avait réussi à transporter avec lui une tigresse des boîtes de nuit! Pas mal pour un garçon de dix-sept ans, non?
Le jeune homme reprenait peu à peu conscience si on peut dire, il revenait sur terre, surtout quand elle défit leur union, mais qu'elle resta assise sur lui. Il caressait doucement son dos, ses cheveux et il avait un doux regard, une sorte de regard comblé de joie et de bonheur pour le moment passé, mais aussi reconnaissant, très reconnaissant même. Il se considérait, naïvement peut-être, comme l'homme le plus chanceux du monde cette nuit. Encore plus à ce qu'il entendit.
-Gracias... Toi aussi.
Dit-il en deux souffles, encore visiblement essoufflé et encore sur le coup de tout ça et c'était tout un tout! D'un geste de la main, il replace quelques mèches des cheveux de la belle Argentine et vient l'embrasser, plus doucement et toujours avec cette reconnaissance qui se concrétisait maintenant. Le jeune homme frissonnait encore un peu, certaines sensations le parcouraient encore et c'était merveilleux. Après ce baiser attentionné, il ancra son regard dans celui de Kaylyn et continuait de la caresser doucement, le dos pour une main, la jambe et la cuisse pour une autre, il avait ce petit sourire heureux au coin des lèvres.
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