Sympathy for the devil
I've been around for a long, long year, stole many a mans soul and faith. And I was round when jesus christ had his moment of doubt and pain. Made damn sure that pilate washed his hands and sealed his fate. Pleased to meet you, hope you guess my name. But what's puzzling you is the nature of my game.



Nick cessa sa carrière criminelle lorsqu'il manqua de rater un braquage à Phœnix — son premier et son dernier. L'un des membres de la bande s'était mis à jouer du fusil à pompe, touchant accidentellement un de ses collègues. Une pseudo-fusillade s'était engagée dans les rangs de la vaste épicerie où bouteilles d'eau et boites de conserve volèrent et étalèrent leurs contenus. Le gérant possédait un vieux colt et vida le barillet tout en tremblant. Le jeune gang parvint à s'extirper du magasin, regagnant la voiture/encaissant une balle dans le pare-brise. Le coeur de Nick pulsait le sang dans tout son organisme. Âge : dix-sept ans. Mentalement, il calcula le nombre de jours hors du foyer familial : quarante. Son road-trip était pathétique. Nick récupéra les quelques affaires qu'il possédait dans l'appart' d'un ami et dégagea de Phœnix à pied, clope au coin des lèvres. Sa mère était morte deux ans auparavant, plongeant son esprit juvénile dans une ère sombre et mélancolique. Il regrettait les derniers mots qu'il avait eu à son égard — il souhaitait mener une vie loin des sentiers traditionnels. Retour à Boston : explications sévères avec le paternel, ex-flic à la retraite. Retrouvailles plaisantes avec le frère et la sœur, légèrement plus jeunes. Son exode lui avait au moins octroyé une peur de la mort, mais aussi le goût du risque. Son corps, à partir de ce moment-là, fut développé pour atteindre une carrure plaisante / il abandonna ses études et se consacra à des petits jobs. Tour à tour serveur, puis chauffeur, videur. Son âme tourmentée créa des pulsions. Nick se mit à "commander"/"collectionner" les rapports sexuels avec des prostituées, des strip-teaseuses, des call-girls. Il fut longtemps l'un des garants de la sécurité dans une boite de nuit et il se tissa un réseau de connaissances des plus remarquables. Son habileté à désarmer ou boxer des indésirables dans les ruelles à l'arrière de l'établissement fit sa renommée. Les femmes aimaient la manière parfois qu'il avait de rester silencieux, de comprendre aisément les regards impliquant une invitation à la baise dans une pièce privée. Son père ne se remit jamais de la mort de sa femme, s'essayant à survivre tout en augmentant progressivement sa consommation d'alcools. Nick l'observa sombrer sans pouvoir arrêter sa chute jusqu'au suicide — Nick avait vingt-quatre ans à ce moment-là. Il devint le nouveau leader de la famille Jagger. La petite sœur, une délicieuse blonde, s'efforça de concrétiser ses rêves dans la musique. Il fit son nécessaire pour la mettre en relation avec les bonnes personnes. Vis-à-vis de son frère, Nick en vint à avoir plusieurs difficultés ; il en vint à découvrir que c'était un homosexuel junkie, ayant caché ces facettes par plusieurs subterfuges. Dont le vol, pour obtenir l'argent. Dont un caractère homophobe, pour cacher son penchant des jeunes hommes. Nick eut du mal à s'adapter à cette réalité et se retrouva à devoir tirer son frangin plus d'une fois d'une situation gênante, cognant des gigolos nus et manquant de se faire percer par la lame d'un dealeur de seconde zone. Son existence était un chaos où le sang, les gémissements de putes et les lumières de la piste de danse de la boite de nuit servaient de décors/fonds sonores. Nick se sentait puissant. Nick baisait avec une rage animale. Et il se retrouva au cœur de la politique par un concours de circonstances.

Son déménagement de Boston à Tijuana fut le résultat d'une série d'évènements qui s'enchaînèrent. Premier acte ; sa sœur fut forcée à une fellation par un producteur peu scrupuleux. Maggie le supplia de ne pas chercher à faire quelque chose (car elle tenait tant à sa carrière qu'elle était prête à ce "sacrifice"), il se retint donc durant une semaine de se venger. Son job lui rapportait toujours plus depuis qu'il avait été promu au rang de chef des videurs. Il avait désormais ses "habitudes" bien établies, ainsi qu'une pléiade de femmes amoureuse de sa façon de délivrer ses coups de reins. De ses pulsions toujours plus obscènes. Plusieurs moments de la journée en étaient venus à être consacrés à l'acte sexuel. Pour son frère, Ethan, les choses ne s'arrangeaient pas ; il prenait désormais de l'héroïne. Son poids avait chuté en flèche. Ce n'était plus qu'une loque qui venait lui réclamer de l'argent ou l'appelait quand il était trop perché pour calculer où il était. Nick avait compris depuis quelques mois qu'il était porteur du sida. Tout était basé sur des non-dits et quelques médicaments qu'il repéra dans l'appart' de son frère. Les Jagger semblaient maudits, ayant fait un pacte avec le diable. Deuxième acte ; la police se mit à rechercher Ethan. Nick ne l'avait pas vu depuis une semaine et il en vint à apprendre qu'il était soupçonné de meurtre. Un quart d'heure après la visite des fédéraux chez lui, il eut un coup de fil de sa sœur Maggie : son producteur (qui avait récidivé dans son envie de la lui mettre dans la bouche) avait été retrouvé abattu. Nick fit les connexions tout seul. Nick fit travailler ses connaissances pour mettre la main sur Ethan au plus vite. Il le retrouva ivre mort, drogué, dans le lit d'un homosexuel à minuit. Du sang traînait sur des habits flanqués dans un coin de la salle de bain. Ils s'expliquèrent. Ethan l'accusa d'avoir su ce qu'il se tramait et de n'avoir rien fait. Nick lui rappela les motifs d'inculpation : meurtre avec préméditation. Ethan évoqua définitivement le fait qu'il n'avait plus qu'une poignée de semaines à tirer tout en étant en vie. Il ne cherchait pas à prendre son traitement, à voir les solutions possibles. Son amant de la nuit débarqua, ayant capté les derniers fragments de la conversation ; ils avaient eu un rapport sexuel non protégé. Les choses s'envenimèrent. Nick essaya de réfléchir vite, vite. Retenant les deux hommes aisément mais comprenant que la situation lui échappait totalement. La dispute augmenta en intensité, quelques objets volèrent. Les cris emmerdèrent les voisins. Les voisins appelèrent les flics. Nick chercha à entraîner Ethan loin d'ici mais il refusait, continuant à insulter son "ex" en espérant qu'il l'avait contaminé. Et lorsque deux policiers débarquèrent, il résista à l'arrestation et en vint à se faire abattre sous les yeux d'un Nick qui n'avait plus la main mise sur quoi que ce soit. Il passa le reste de la nuit au poste de police à évoquer/disséquer tous les évènements, encore et encore. Il rentra chez lui harassé, buvant, s'appelant une prostituée, s'endormant alors qu'elle le chevauchait, se faisant voler deux cent dollars. Le lendemain, il se retrouva à consoler sa sœur en ayant une gueule de bois terrifiante. L'enterrement eut lieu rapidement. Troisième acte : partir, changer d'atmosphère.

She's lost controlHard on the floor makes it harder to touch. Now I can move with a sweep and a crunch. Now I see you violent and dirty. I wanna be like sex can sweat and drip on you in sweet duress. And on my count we’re moving, moving, moving

Difficile de se remémorer le trajet en avion et le débarquement à Tijuana. Il était fatigué, alcoolisé. Sa soeur comptait le rejoindre d'ici une semaine ou deux, le temps de faire le point sur sa carrière. Nick se cala à un hôtel, traînant son corps lourd de pièce en pièce : douche froide, le lit, quelques instants devant la télévision à ne rien comprendre. Il se refit une santé. Entreprit de reprendre à se muscler par quelques exercices. On l'invita à rendre visite à son nouveau employeur. Il s'habilla sommairement, s'employa à diluer l'odeur d'alcool et de tabac en prenant deux douches, des chewing-gums mentholés et des habits neufs. Il baignait dans le surréalisme. Cela monta d'un cran lorsqu'une pseudo-lolita, à peine vêtue, lui ouvrit la porte de la demeure des Perez. Il garda son sérieux, frôlant la jeune femme dont la carrure était ridicule vis-à-vis de la sienne. Ses pulsions lui brûlaient les yeux. Nick s'imposa le sérieux. Nick évita de regarder la fille de son employeur et son déhanché provocateur. La remerciant calmement lorsqu'elle entraîna à destination et s'exerça à l'oublier dès lors. Il fit enfin connaissance de son boss — homme dévoré par ses ambitions mais ayant des principes, des règles, et un futur semble-t-il éloquent. Ce qui impliquait donc un désir de le tuer constant de la part de ses rivaux. Ils sirotèrent des tequilas. Ils échangèrent des sourires, des points de vue brefs. Nick n'aimait pas la politique, considérant la plupart des politiciens comme des criminels à qui tout est permis. Perez approuva, étrangement. Vint brièvement le sujet de ses filles et l'idée bien explicitée qu'il n'était pas dans l'intérêt de Nick d'en sauter une. Ses corojones seraient dès lors en danger. Il reçut le message, et en vint dès lors à faire le tour de la propriété. Estimant les possibles failles, rencontrant le personnel, matant l'endroit où il pouvait loger s'il le désirait. Perez aimait à pouvoir compter sur un individu : il avait décidé d'embaucher un américain pour éviter tout danger de recruter un traître potentiel. Les présentations vis-à-vis des personnages de la famille seraient faites le lendemain ; Nick approuva, le tequila lui ayant monté au cerveau. Dix minutes après avoir enfin pu être "seul", la fille de Perez revint à la charge ; davantage vêtue mais exprimant toujours une envie de baise. L'image de lui en train de la projeter sur le lit, déchirant ses habits et faisant aller et venir sa queue dans l'entrejambe de Mónica, lui vint mais il la réfuta et ajusta son comportement pour se montrer indifférent. Il n'était pas là pour sauter une lolita.

Ses premières semaines furent simples. Mis à part repousser des journalistes, veiller durant quelques soirs dangereux, ou simplement pouvoir prendre une pause et se payer une pute à son appart'. Perez lui présenta un problème lors d'une soirée de charité organisée à la villa, la discussion dans son bureau fut des plus particulières. Son job n'était que d'assurer la sécurité mais les individus qui avaient conseillé à Perez de l'embaucher lui avaient également appris certaines "capacités" de Nick. Et une rumeur à Tijuana indiquait que Mónica Perez serait prochainement la vedette d'une sex-tape. Perez n'y croyait pas mais il désirait que Nick s'en assure.

Sexual Romanceawake, shake dreams from your hair, my pretty child, my sweet one : choose the day, and choose the sign of your day, the day's divinity, first thing you see. a vast radiant beach and cool jewelled moon ; couples naked race down by its quiet side and we laugh like soft, mad children

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