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Sujet: the dark i know well [Pv Inácio] Ven 31 Aoû - 2:11
the dark i know well Ft. Andrea & Inácio
C'était, à la base, une soirée comme les autres. Quelques danses, quelques clients auxquelles elle vendait du rêve, quelques lignes qu'elle s'envoyait de temps en temps entre les danses sensuelles qu'elle se devait de faire. Une soirée banale, rien de spéciale, de quoi se payer de la drogue, de quoi se payer un peu de rêves dans le trou pourri dans lequel elle vivait. La brune aurait pu vivre dans quelque chose d'un peu plus luxueux que ce taudis perdu dans des ruelles dégueulasses où elle risquait de se faire violer à chaque coin de rue. Étonnamment, ce n'est pas ce qui lui faisait peur, ça ne lui faisait aucunement peur, surement la drogue qui lui donnait cet effet d'être intouchable. Ce soir, elle sortait de la boîte, quelques billets en extras qu'elle enfilait dans le fond de ses poches. C'est une robe blanche qui tombait le long de ses formes sinueuses alors qu'elle enfilait une veste de cuire dans laquelle elle enfonçait son sachet de poudre pour le reste de la soirée. La droguée en avait d'autre. Elle préférait vivre dans quelque chose qui ne ressemblait à rien, plutôt que de manquer de drogue. C'était la mentalité d'une personne qui se droguait depuis trop longtemps, depuis son adolescence sans personne pour lui dire d'arrêter ou pour la soutenir. Elle ne faisait que s'enfoncer de plus en plus dans cet enfer qui était le sien. C'est les mains dans le fond de ses poches qu'elle se mettait en marche, détendue, calme, n'ayant pas la moindre envie de rentrer chez elle, il n'y avait rien de bien intéressant qui l'attendait autre qu'une implacable solitude. Andrea rentrait toujours seul, elle ne ramenait jamais de client chez elle et elle ne couchait jamais avec ses clients. La demoiselle se contentait de quelques danses privées, quelques mots bien placés qui faisaient croire à plus et qui incitaient les hommes à revenir vers elle. La danseuse savait jouer de ses charmes et savait jouer le jeu, jeu auquel elle ne cédait que très rarement, surtout pas dans son lieu de travail. Elle avait des aventures, mais c'était toute autre chose.
C'est lentement qu'elle arpentait les buts, sans idées, sans but précis, sans envie particulière. La drogue coulant encore dans le creux de ses veines alors qu'elle tournait un coin pour se heurter à un policier. Dans cette ville, disons que les policer n'étaient pas tous aussi droit qu'ils se devaient de l'être et c'est un sourire carnassier qui se dessinait sur celui de son vis-à-vis, surement ayant déjà quelques idées en tête pour animer sa soirée. « -Alors, alors, qu'est-ce qu'ont à là ce soir. Une jolie brune, qui ne regarde pas ce qu'elle fait.» C'est dans un coup de bras qu'elle tentait de se défaire de cette emprise malsaine et c'est dans un mouvement mal placé que son sachet de poudre venait s'échouer sur le sol, amusant encore plus le policier qui se faisait un plaisir malsain à lui passer les menottes, alors qu'elle n'avait rien de réellement dangereux, juste un petit sachet de drogue qui ne ferait de mal à personne autre qu'elle-même. C'est dans le fond de la voiture qu'elle se faisait jeter, privé de cette précieuse poudre, argent perdu, qu'elle allait devoir gagner d'une façon ou d'une autre. Sa tête se posait sur le rebord de la vitre alors qu'elle savait parfaitement ce qui allait se produire pour le reste de la soirée. Comme si c'était amusant de la mettre en taule pour une connerie aussi mineure, autant s'occuper des pervers qui traînaient dans les rues à cette heure.
C'est dans le fond d'une cellule de détention qu'elle se trouvait, depuis des heures. Sentant le manque se glisser dans le creux de son corps, perturber son rythme cardiaque ainsi que sa façon d'être. Ce malaise qu'elle ressentait quand elle se retrouvait confrontée à cette réalité qu'elle n'affrontait que trop peu souvent. La jeune femme faisait les cent pas, sentant ce manque qui la rendait autre que ce qu'elle était, autre que ce qu'elle ressentait quand la drogue prenait place dans son système. C'était une nervosité de retrouver cet étrange effet qu'elle n'avait pas ressenti depuis trop longtemps, celui de ne pas avoir de drogue. Les effets de la cocaïne se faisaient de moins en moins présent et c'est sur le lit qu'elle se posait, étirant ses jambes, les croisant, posant ses mains contre son ventre, tentant tant bien que mal de calmer cette peur sourde qu'elle sentait en elle. C'est un point inexistant qu'elle fixait, un point au plafond alors que sa concentration se faisait sur sa respiration, appréhendant ce qui pouvait se produire dans les heures à venir, sachant parfaitement que cette sensation allait simplement la rendre folle. Le temps passait trop lentement et la solitude dans le fond de cette cage était pénible, surtout dénudée de toute la confiance qu'elle pouvait avoir quand elle se droguait. Fragile. Andrea était fragile, apte à se faire manipuler de quelconque façon qu'il soit, perdant cette assurance, quoique ce n'était surement que psychologique. Les heures défilaient sans qu'elle ne bouge, sentant le vide de drogue la remplir et le vide se faire autour d'elle, les sons qui se faisaient maintenant absent, la confrontant à cette réalité pure et dure, celle qu'elle craignait en comblant trop souvent par une substance ou une autre, que ce soit de la poudre ou une pilule qu'elle prenait un plaisir fou à avaler. Impossible de dire l'heure qu'il était, mais c'est un son qui venait faire sursauter la demoiselle, se demandant si ce n'était que des divagations de son esprit malade. Elle restait pourtant là, étendue, à tenter de rester calme, de ne pas mourir sous la panique qui prenait place en elle de ce vide trop présent. Un autre son. Des pas. Quelqu'un venait vers elle ou est-ce qu'elle était en train de devenir folle de cette réalité? Son visage se tournait sur le côté, ne bougeant pas de sa position, replaçant sa robe qui filait contre ses cuisses, cherchant une silhouette dans cette noirceur profonde.
Inácio R. Della Ruiz
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Ven 31 Aoû - 14:25
the darkness you know well
ANDREA M. PEREZ & INACIO R. DELLA RUIZ
Longue nuit. C’était une très longue nuit qui l’attendait : une nuit de service. Au moins, ça avait le don de l’éloigner de l’atmosphère tendue à souhait de l’appartement dans lequel il vivait. Dans lequel il étouffait, chaque heure un peu plus, rattrapé par cette colère sans nom, cette indicible possession qui le ravageait littéralement. Il la détestait, cette femme qui pourrissait son existence depuis trop longtemps, dont la trahison le tisonnait au fer rouge. Encore et encore. Il soupira, finalement guère dérangé par le devoir que son emploi lui imposait : bien que, s’il ne l’avait pas passée ici, sa nuit se serait faite ailleurs. Dans des endroits bien moins recommandables qu’un poste de police. Dans ces affres de la ville, ces affres d’existence dans lesquels il plongeait à outrance, s’y complaisant avec violence. Esseulé, c’est en compagnie d’une tasse à café qu’il débutait la nuit, se préparant à se livrer à de longues heures d’ennui sans fin, éloigné de tous les délices que la ville pouvait avoir à offrir, si ce n’est pour voir défiler les putes attrapées dans la rue, et les foutre dans une cellule miteuse dans un coin de l’endroit. Il soupira. Ce job, tout autant qu’il sortait de l’ordinaire, trahissant quelque peu une pointe de courage chez les hommes qui choisissaient cette voie, avait le don d’être répétitif à souhait, fait de plus de paperasses que de dangers en tout genre, à vrai dire. Et c’est avec un demi-intérêt qu’Inácio laissait son regard s’aventurer sur les piles de papier sous son nez : sa nuit, allait surtout se limiter à ça, empiler des affaires pour tous les détenus pour la nuit, et signer des papiers auxquels il ne prêtait jamais assez d’attention. Trop souvent ces derniers temps, il se prenait à affronter sa vie avec indifférence, un brin d’impuissance qui le grisait d’une colère sans limite. Peut-être bien que s’il n’était pas là pour travailler ce soir, la énième dispute éclatant irrémédiablement entre lui et sa femme aurait fini dans un bain sanglant. C’était, après tout, une idée qui franchissait à de nombreuses reprises les barrières de son esprit, à chaque fois que sa simple présence rendait l’air venimeux, à chaque fois qu’elle avait le malheur de lui adresser le moindre mot, la moindre tentative de revenir vers lui. Là où il n’était plus qu’orgueil trahi, condamné à rester à ses côtés pour plaire à une famille qui l’avait sans cesse roulé dans la merde. Quelle existence pourrie. Définitivement, c’était à se demander si son boulot n’était pas la chose la plus glorieuse de sa vie. Ca, et tout ce qu’il avait parvenu à accomplir autour, les talents dont il disposait pour doubler ses collègues niais qui restaient persuadés qu’en ce bas monde, il pouvait encore y avoir une justice.
Machinalement, c’est avec toute l’indifférence du monde qu’il s’empara des premiers dossiers, signant à tout va après avoir jeté un bref regard aux photos prises à la va-vite avant la mise en examen de tous les détenus de la nuit. Soupir. Soupir encore. Et re-soupir, à mesure que des têtes, familières ou nouvelles passaient sous ses yeux, à chacun de ses gestes, à chaque fois qu’il remplissait quelques lignes de son rapport avant de signer, sans prêter la moindre attention à ce qu’il griffonnait sur le papier. Intéressant. Encore moins intéressant. Fait partie des meubles. C’était dans ces moments-là que l’inutilité du job de flic prenait toute son importance, entre les tasses à café, les petits en-cas et les lectures interminables, le tout dans une solitude épaisse. Jusqu’à ce que… Il allait passer ce dossier comme tous les autres, à l’instant de poser son regard sur le visage familier capturé en une photographie peu gratifiante. C’est un sourire imperceptible qui traversa son visage, alors qu’il examinait plus avant le vague dossier rempli par le collègue qui avait amené la détenue dans ses quartiers. Jusqu’à nouvel ordre en tout cas. Détention de drogue. Tiens, tiens, à croire que la petite stripteaseuse qui s’était effeuillée sous ses yeux à déjà de nombreuses reprises semblait avoir ses petits secrets. Et pas des moindres. Attrapant le sachet de poudre que son collègue avait subtilisé à la brune, le flic l’analysa en quelques coups d’œil. Ce n’était pas la meilleure qui soit, de la marchandise de bas-étage, pas très chère en principe, mais peut-être bien que cette pauvre fille était bien trop à l’ouest pour savoir qu’elle se faisait, à chaque nouvelle journée, arnaquer par un pauvre type qui coupait sa came avec de la merde. Comme une manie qui ne le quittait plus, il soupira, décidant malgré tout de quitter son bureau, rien qu’histoire de confirmer les doutes qu’il avait depuis que ses yeux s’étaient posés sur la photographie au visage si familier. Et pourtant si étranger à la fois. Au passage malgré tout, il ne manqua pas d’embarquer sa tasse à café, la remplissant à nouveau du liquide chaud, pour s’engager dans le couloir menant aux cellules. Un couloir qu’il avait tant de fois emprunté, miteux à souhait, tout autant que les cellules dans lesquels les détenus étaient amenés à pourrir pour une durée plus ou moins longue. A mesure qu’il avançait, son regard s’attarda sur un pauvre type qui dormait dans un coin, visiblement habitué à se retrouver dans un espace spartiate à ce point. Une pute, bien entendu, accompagnée de sa copine qui n’était pas vraiment une femme. A côté de tous ces gens qui semblaient parfaitement se satisfaire de leur condition de taulard, la petite brune esseulée dans un coin de cellule semblait bien fragile. Il s’arrêta donc à sa hauteur, la toisant avec déférence un instant, comprenant d’un simple coup d’œil que la pauvre fille, était déjà en manque. Quelques heures à peine après en avoir ingéré, c’était presque un record. Pour sûr, elle était tellement blasée, tellement abîmée par la drogue qu’elle aurait pu sniffer du verre pillé sans s’en rendre compte. « Hey, toi. » Il ne savait après tout pas son nom, si ce n’est le charmant nom de scène qu’elle s’était choisi, et encore, pas sûr qu’il l’ait retenu. Mais pour sûr, il l’avait bien reconnue, elle et sa longue cascade de cheveux bruns, son regard embrasant, ses formes voluptueuses. Tout pour être désirable, sauf dans un état aussi pathétique, c’est sûr. Il fallut de longues secondes avant qu’elle ne daigne lui porter la moindre attention, mettant bien vite la patience du jeune homme à rude épreuve – il n’en regorgeait pas des masses, d’ailleurs, et elle devait bien se douter que c’était un genre bien spécial de privilèges que d’attirer l’attention d’un flic plutôt que de croupir dans une cellule seule.
Mais une fois qu’elle eut enfin porté son attention sur lui, il eut un haussement des sourcils, pas persuadé qu’elle en revanche, le reconnaisse, mais qu’importe. C’est dans un effort pour le moins surhumain venant de sa part qu’il passa la tasse de l’autre côté des barreaux, lui tendant un précieux sésame là où, généralement, tous les besoins des détenus étaient ignorés. « T’as soif, je suppose. » Il avait côtoyé des masses de gens en manque, que ce soit dans cette prison ou lors de ses occupations peu recommandables, alors il savait pertinemment que le manque de drogue rendait la gorge sèche, la langue pâteuse, l’esprit ailleurs également. C’était en tout cas, bien la seule fois qu’il se donnait la peine d’avoir une pareille attention envers qui que ce soit, même sa soit disant et forcée femme n’avait guère eu ce privilège, d’autant plus qu’à présent, elle n’avait même pas le luxe de pouvoir lui adresser le moindre mot. « C’est pas en croupissant dans le fond d’une cellule que ça va passer en tout cas. » Phrase ajoutée au cas où elle décide de l’ignorer complètement, de l’envoyer promener même. Ce qui ne serait pas forcément une bonne idée, rien qu’à deviner la masse de colère qu’il refoulait depuis trop longtemps, et qui serait prête à se déverser sur n’importe qui si tant est qu’un mot soit prononcé plus haut qu’un autre.
Scarlett Moriarty
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Ven 31 Aoû - 15:02
the dark i know well Ft. Andrea & Inácio
Le temps était trop long et elle ne rêvait que de prendre quelque chose pour que le vide soit comblé. Le vide de règle qu'elle avait toujours ressenti, le vide d'une présence rassurante, voir à quel point sa vie était minable autre le fait qu'elle savait parfaitement faire son métier qui était des plus dégradants, mais qu'elle se plaisir à faire, quand elle se droguait avant d'entrer sur scène. C'est devant la vérité trop glaciale qu'elle se heurtait, n'ayant pas la moindre envie de l'affronter. Ce n'était pas dans le fond de cette cellule qu'elle avait envisagé finir sa soirée, pour une connerie aussi peu importante. C'est dans ce genre de moment qu'elle se rendait compte à quel point elle était dépendante de cette merde qu'elle prenait sans arrête, ne suffisant de quelques heures pour sentir le vide. C'est plutôt par peur d'affronter sa réalité merdique qu'elle se droguait et parce que c'est ce qu'elle avait toujours vu. Enfance loin d'être saine à subir les assauts violents de son père et le voir droguer ou bourré à temps plein. C'est dans trop se pensées que son esprit semblait s'envoler alors qu'elle devenait un peu trop nerveuse. Les pensées qu'elle oubliait quand elle s'envoyait une bonne ligne, un joint ou quoique ce soit d'autre qui faisait divaguer son esprit dans d'autres choses beaucoup plus agréables. C'était l'absence qui était en train de la rendre folle. Cette cage dans laquelle elle n'avait pas l'habitude de se trouver, dans laquelle elle ne s'était jamais trouvée avant ce soir. Même l'endroit pourri qui lui servait de maison lui semblait bien plus agréable que cette cellule dégoutante.
C'est des bruits de pas qui venaient attirer son attention, se demandant si elle était en train de rêver ou s’il y avait réellement quelqu'un qui s'était approché de sa prison souillée. C'est le son d'une voix qui venait la faire sursauter, comme si tous ses sens étaient simplement au ralenti, mais c'est surement l'orgueil qui l'empêchait d'être pathétique à souhaite, quoiqu'elle l'était en partie, elle arrivait tout de même à se tenir, mais elle n'était qu'une créature fragile dans les mains de quiconque voulait se jouer d'elle. C'est les prunelles de la jeune femme qui s'accrochait à la silhouette masculine qui lui disait vaguement quelque chose, mais dont elle n'était pas apte à se souvenir puisqu'elle ne voyait pas les traits de son visage. C'est une tasse qui lui était passée entre les barreaux, pas qu'elle ne veuille ignorer, mais qu'elle avait honte de ce qu'elle était à ce moment précis et elle aurait préférer se cacher que de parler à qui que ce soit. Après un moment, elle finit par bouger de ce lit qui lacérait la chair de son dos, de son corps déjà trop endolori de mille et un vices. C'est pieds nus qu'elle marchait vers la tasse qu'elle avait bel et bien envie de prendre entre ses doigts et c'est sans ses escarpins qu'elle avait envie de se bouger, même si le sol n'avait surement rien de bien propre. Arrivé à la hauteur de l'homme elle restait tout de même méfiante avant de prendre la tasse entre ses doigts pour le poser contre ses lèvres, laissant le liquide chaud lui brûler la gorge, mais réconforter son corps par le goût et la chaleur, par le besoin pressant de s'hydrater la gorge. C'est ses yeux bruns qui sondaient cet homme dont quelques bribes de souvenirs se glissaient dans son esprit malade. Un client pour lequel elle avait dansé à mainte reprise. Elle aurait pu le reconnaître puisque son physique lui plaisait particulièrement et elle aurait préféré qu'il ne la voie pas dans cette était loin d'être gracieux.
C'est après quelques regards autour et une autre gorgée de la tasse qu'elle s'approchait encore des barreaux et de lui par la même occasion. « -Merci.» C'était déjà un début, alors que son corps transpirait le manque, alors qu'elle avait envie de crever à ce moment même, elle arrivait à avoir tout de même de la décence et se tenir de bout sans trop vaciller. Plus elle le regardait, plus ces idées devenaient claires à son sujet et c'est le manque de drogue qui rendait ses souvenirs si flous à son esprit, mais si tranchant à ce qui était en référence à son enfance. « -Ce n'est pas comme si j'avais vraiment envie de croupir ici.» En effet. Ce n'est pas ce qu'elle avait prévu comme plan pour sa soirée. Elle gardait le liquide chaud entre ses mains, sensation agréable contre sa peau froide, contre son corps qui ne voulait pas trop lui obéir à ce moment. Elle se sentait juste, dégoutante et elle ne voyait pas pourquoi il avait envie de lui donner un coup de main. C'était tout de même un sacré hasard qu'elle tombe sur lui, un des clients du club, la seule fois où elle se retrouvait en taule. « -Comme quoi je dois me retrouver dans le fond d'une cellule miteuse pour te revoir en dehors de la boîte.» Elle ne parlait pas trop fort, n'ayant pas envie que les autres écoutent ce qu'elle était en train de dire, quoique c'est ce qu'il devait être en train de faire s'il le pouvait tellement il n'y avait rien à faire ici. En effet, elle ne l'avait jamais croisé ailleurs, mais quand il venait, elle se faisait un plaisir malsain à s'occuper de lui, parce qu'il avait un petit quelque chose qui attirait la danseuse. Elle finit par s'appuyer sur les barreaux, son corps n'ayant simplement pas envie de se tenir debout de la sorte, ayant simplement envie de se recoucher contre le lit et attendre à crever sur ce lit dégoutant où bien d'autre avant elle avait eu le loisir de s'étendre. De plus, elle ne savait pas qui il était, mais elle ne savait pas qu'il était flic, alors elle venait d'en apprendre un peu plus sur lui, comme lui venait de le faire sur elle, sur sa dépendance bien trop grande.
Inácio R. Della Ruiz
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Ven 31 Aoû - 17:25
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ANDREA M. PEREZ & INACIO R. DELLA RUIZ
Jamais il n’oubliait un visage qu’il avait croisé. La mémoire, c’était un peu comme son domaine de prédilection, un art dans lequel il excellait particulièrement bien et ça l’aidait plutôt pas mal quand il était question de son job de flic. Mais elle, pour sûr, même s’il avait été doté de la pire mémoire du pays, il s’en serait souvenue. Elle était un peu comme l’échappatoire à sa vie harassante, aux attaques incessantes de ce quotidien misérable. Brune, féline, agile, aux formes généreuses, aux regards tout aussi dévastateurs que ses déhanchés sensuels. Elle était devenue une nouvelle hantise à son esprit, belle et presque indispensable pour lui faire envoler toute la colère qu’il amassait trop souvent, désireux de ne pas la faire éclater : peut-être bien qu’il était bien trop attentif à protéger une femme qui ne devrait pas l’être, qui se jouait de lui tout autant qu’il se jouait d’elle. Après tout, c’était un commun accord qu’ils avaient eu bien assez vite, celui de vivre chacun de leur côté, avec leurs péchés et leurs mille désirs, sans pour autant se trahir complètement. Une limite plutôt confortable, qu’elle avait eu tôt fait de franchir, marquant d’un point final l’infime relation qu’ils avaient pu avoir à un quelconque moment. Depuis trop longtemps déjà, il s’était désintéressé d’elle, évitant avec application les soirées à la maison, les instants mièvrement quotidiens qui ressemblaient à ceux que toute personne lambda pourrait connaître. Ce n’était pas lui, et ce n’était certainement pas ce qu’elle aurait pu le faire devenir, elle, et ses charmes pour le moins communs à Tijuana. Ca n’avait, de toute manière, plus aucune importance et il s’en retrouvait réduit à préférer les nuits moroses au poste de police plutôt qu’un quelconque instant en compagnie de la traitresse qu’elle était. Tomber enceinte d’un inconnu, d’un mec stupide, c’était définitivement la pire chose qu’elle aurait pu faire, et il ne serait certainement pas celui qui s’occuperait de ce mioche à la place du donneur de sperme attitré. C’est fort de toutes ces pensées parasites qu’il avait aventuré son chemin dans le couloir des cellules, pour trouver l’énigme de sa soirée, rencontrer dans l’intimité d’un instant solitaire la déesse de ses nuits, l’ombre qui hantait souvent ses rêveries. La brune sans nom, de laquelle il ne s’était même pas donné la peine de relever l’identité au moment de jeter quelques regards au dossier de son collègue, au combien il avait toujours aimé être celui avec toutes les cartes en main. Force est de constater qu’à l’instant où elle venait vers lui, il n’en avait pas des masses, si ce n’est une tasse à café et toute sa tête, ce qui était largement suffisant face à la prisonnière qu’il venait de rencontrer. Elle semblait à peine capable de tenir debout, et il se retrouvait encore une fois à se demander comment un être humain pouvait se retrouver enchaîner à une telle condition. Il retint malgré tout ses remarques, l’observant sans ciller alors qu’elle semblait méfiante. Alors quoi ? Elle avait peur qu’il ait foutu du cyanure dans son café ? Après tout, à la base, c’était pour lui qu’il s’était servi ce café. C’en était presque vexant, mais elle chassa bien vite ces doutes pour avaler quelques gorgées de liquide amer sans demander son reste. Débarrassé de l’objet, le flic poussa un soupir, passant ses mains dans ses poches tout en sondant du regard la brune. De temps à autres, elle semblait vaciller et pieds nus de la sorte, elle devait avoir sacrément froid, sans pour autant que ces impressions n’émotionnent en quoique ce soit le jeune homme. Après tout, si elle se retrouvait là, c’était bien pour une raison, et il n’y avait qu’à voir sa tronche pour la deviner, elle avait ce qu’elle méritait, au combien elle avait pu le divertir sur une scène, lors de leurs quelques rencontres.
Elle l’avait reconnu, et elle le lui fit comprendre en une petite remarque, glissée à la dérobée dans une parole plus basse que les autres. Il en sourit, arquant un sourcil comme seule première réponse, avant de laisser un vague ricanement sortir d’entre ses lèvres. Au moins, elle n’était pas complètement à l’ouest, et cette fois-ci, c’était presque flatteur de constater qu’elle avait mémorisé son visage, pour quelque raison que ce soit. « Tout juste. Je vais commencer à croire que je t’ai tapé dans l’œil si tu me reconnais aussi facilement. » Il était loin de ressentir la moindre honte à la reconnaître, ou à s’aventurer en de pareils endroits, tout en portant l’insigne de flic dès qu’il en avait l’occasion : il était après tout, un mec comme les autres… avec ses besoins primaires, pour ainsi dire. Ca ne l’étonnait guère, de toute manière, qu’elle le reconnaisse, vu les nombreux échanges de regards qu’ils avaient eus, les quelques instants suspendus dans le temps qu’elle lui avait offert, et les quelques sommes d’argent non négligeable qu’il avait glissées dans ses rares vêtements. Voilà à quoi tout cela lui servait, il en avait désormais une bien nette idée, sans pour autant que ça ne freine ses envies, ou ses bonnes volontés d’y retourner quand l’envie lui viendrait. « Alors, tu attendais que ça, me revoir en dehors de la boîte, c’est ce que je dois comprendre ? » Il avait ce petit sourire au coin des lèvres qui trahissait l’ironie de sa phrase, lui qui croyait que généralement les stripteaseuses avaient rarement ce genre d’envie, c’était pourtant le sous-entendu qu’elle avait presque laissé planer dans ses quelques paroles. Il reprit la tasse sitôt qu’elle la lui tendit, y avalant une gorgée sans se fourvoyer du fait qu’elle ait bu dedans : après tout, il s’était déjà imaginé faire des choses bien moins catholiques que partager un café avec elle, comme n’importe quel mec à l’air lubrique qu’il avait croisé dans cette boîte, ou en train de tourner autour de la jolie brune. A son tour, il s’appuya contre les barreaux de la cage de la jolie demoiselle, la toisant un instant ; elle semblait prête à s’effondrer au moins instant, mais il ne s’en préoccupait guère, juste là pour faire la conversation, s’occuper sans pour autant s’intéresser aux travers qui la prenaient. Pour l’instant du moins, et ce, juste en apparences. « Une stripteaseuse droguée, ça fait un sacré mélange si tu veux mon avis. Plutôt classique dans un coin de ce genre. » Il fallait bien mettre des mots sur la triste réalité à laquelle il assistait à l’instant même, elle était en manque, ça crevait les yeux, tellement qu’il n’hésita pas bien longtemps avant de se pencher vers elle, à travers les barreaux, prêt à lui livrer une petite confidence. « Tu devrais revoir tes critères pour choisir tes fournisseurs, c’est de la bonne merde que t’avales. » Il s’y connaissait, rien que parce qu’il était flic, mais aussi parce qu’il avait quelques petites habitudes, quelques petits trafics bien loin de la sagesse de la police, qui lui octroyaient bien des savoirs. C’est ainsi qu’il farfouilla un instant dans le fond de sa poche, esquissant une fausse grimace pour en sortir un petit sachet, contenant de la poudre blanche et bien plus pure qu’elle n’en avait probablement jamais croisé dans son existence de droguée imprudente. Il sourit, examinant le sachet avec précautions, prenant soin de ne pas le laisser à portée de mains aventureuses. « Ca, en revanche. Je peux te certifier qu’une pincée te fera planer mieux encore que tout ton sachet de poudre. » Il savait de quoi il parlait, il avait après tout sa petite réputation dans quelques quartiers de la ville, et de la bonne drogue avait, contrairement aux idées reçues, la capacité de faire amasser plus d’argent encore que de la merde en boîte vers laquelle personne ne revenait. Il était, après tout, peut-être temps qu’elle se penche plus sur la qualité de ce qu’elle utilisait, plutôt que sur la quantité, ça changeait forcément la donne.
Scarlett Moriarty
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Ven 31 Aoû - 18:03
the dark i know well Ft. Andrea & Inácio
Elle se sentait faible et ce sentiment ne lui plaisait que très peu, apte à céder à des caprices stupides dont elle était, en temps normal, maîtresse. C'est la drogue qui lui donnait de l'assurance ou peut-être l'habitude qu'elle avait d'en prendre. C'était ancré en elle de se sentir mieux de la sorte et il faudrait beaucoup de patience à une personne qui se mettrait en tête de lui donner un coup de main. Honteuse, désabusée, elle ne savait que peu comment se sentir alors que cet homme dont elle se souvenait de ce visage était devant elle, lui offrant un liquide qui lui faisait que trop de bien. C'est après quelque gorgée qu'elle lui tendait une nouvelle fois, n'ayant pas pour bu de la subtiliser et c'est contre les barreaux qu'elle échouait son corps trop instable. Elle aurait voulu se cacher dans le coin de la cage pour que personne n'assiste à sa chute pathétique, mais il avait fallu qu'il soit agent de police et qu'il soit de garde la seule nuit où elle se retrouvait dans cet endroit miteux. Loin d'aimer le regard qu'il posait sur elle en ce moment, elle se sentait pire qu'un insecte nuisible, alors qu'en temps normal, elle était l'investigatrice de bien des désirs alors qu'elle lui offrait la vue de son corps se mouvant sensuellement trop près de lui. C'est un léger sourire qui ornait ses lèvres alors qu'elle lui disait se souvenir de lui. En effet, il avait fort bien raison sur le sujet. Elle prenait un plaisir malsain à danser pour lui, parce qu'il était loin d'être dégoutant et plutôt attirant. Il laissait souvent un somme généreuse traîner dans le peu de vêtements qu'elle avait sur le corps en plus d'être assez séduisant. C'est quelques fois qu'elle avait dansé pour lui et elle aimait bien le côté grisant de danser sensuellement contre lui, faisant monter l'envie de cet homme qu'elle ne connaissait que très peu. C'était peut-être le fait de ne rien savoir de lui qui rendait le tout encore plus amusant, elle n'en savait rien, mais elle ne prenait que très rarement un plaisir aussi malin à s'occuper d'un client. Elle ne faisait que faire croire qu'elle était intéressée et dire les mots qu'ils voulaient entendre. Avec lui, elle se laissait un peu prendre à son propre jeu. « -Hm. J'ai déjà dansé pour des clients plus désagréables à regarder.» Il lui plaisait certes, mais elle n'allait pas non plus se plier à ses caprices d'homme pour cette raison. C'est son bras nu qui prenait appui sur les barreaux un peu froids, froid qui lui électrisait le corps sans qu'elle ne prenne la peine de bouger de sa place. De cet endroit, elle pouvait amplement lui parler sans avoir à ce que tout le monde les écoute et elle pouvait planter son regard dans le sien, avoir un peu de décence là où il n'y en avait que très peu. « -J'aurais choisi un meilleur moment si j'avais vraiment voulu qu'on se recroise. Ce n'est pas comme si j'étais dans le meilleur de mes états.» En effet, quitte à le revoir, elle aurait enfilé quelque chose de plus charmant et elle n'aurait pas l'air d'une loque en train de faire une crise de manque, dans le fond d'une cellule miteuse. Rien de bien charmant.
C'est une main fragile qui venait dégager quelque mèches de ses cheveux brun alors qu'il s'avançait à son tour un peu plus près d'elle, lui offrant quelques délicieux mots qu'elle ne manquait pas d'écouter, tentant de lui accorder toute son attention bien fébrile à ce moment précis et à regarder ses yeux, c'était facile de s'y perdre. « -J'ai été élevée dans le coin et pas dans une très bonne famille, mais merci du jugement.» Haussement de ses épaules. Elle ne le prenait pas mal, mais il n'avait aucune idée de ce qu'elle avait pu vivre dans sa jeunesse et en temps normal, on se drogue pour oublier et non pour le plaisir de le faire. La danseuse était simplement inapte à cesser de s'injecter ce poison dans les veines. La brune ne bougeait pas de sa place, le laissant s'approcher un peu plus et laissant son regard glisser le long de son visage pour se replonger dans ses yeux. Silencieuse, elle écoutait simplement ce qu'il était en train de lui dire, parce que la discussion devenait de plus en plus intéressante. C'est son coeur qui partait en vrille alors qu'elle voyait le sachet de poudre se dessiner sous ses yeux. Il faisait quoi, de la torture mentale à une droguée en manque? Elle ne bougeait pourtant pas, n'ayant pas envie d'avoir l'air d'une pauvre fille se jetant sur les barreaux pour atteindre cette précieuse poudre qu'elle rêvait de consommer. « -Et en échange? Qu'est-ce que tu veux dis-moi, pour aider la pauvre danseuse droguée à au moins se droguer correctement?» Elle quittait le sachet de poudre des yeux pour reposer son regard dans le sien. Elle se sentait comme une merde devant ses yeux, c'est parce que c'est l'absence de drogue qui la faisait se sentir ainsi, tellement impuissante et fragile, elle arrivait tout de même par sa bonne volonté à ne pas tomber encore plus bas qu'elle ne l'était déjà en ne bronchant que très peu devant le sachet de poudre. C'était un peu de classe qu'elle voulait avoir à ses yeux, surement parce qu'il lui plaisait. « -Quelques danses gratuites et privées quand tu viens faire un tour à la boîte? Ce n'est pas comme si j'étais riche, à flamber tout mon argent dans la drogue, aussi pourrie soit-elle.» Andrea se demandait bien ce qu'il allait lui demander en échange, parce que dans cette ville, on obtenait rarement quelque chose sans donner autre chose en retour. Tant que l'esprit de cet homme ne soit pas aussi malade que le sien, elle serait prête à faire bien des choses pour cette drogue à ce moment même et elle en avait bien assez d'être coincée dans le fond de cette prison dégoutante.
Inácio R. Della Ruiz
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Ven 31 Aoû - 21:58
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ANDREA M. PEREZ & INACIO R. DELLA RUIZ
Les flics, au Mexique, avaient tendance à avoir une sale réputation : et peut-être bien qu’il n’était qu’un cliché parmi tant d’autres, jouant de quelques apparences doucereuses et délicates avant de vivement retourner la situation et se révéler bien plus redoutable qu’il ne le laissait entrevoir au premier abord. Sans conteste, c’étaient de ses amusements favoris, de se mettre une petite âme perdue en poche pour mieux la faire sombrer, et la petite chose si friable, si pataude coincée dans sa cellule pour une durée indéterminée avait été une tentation bien trop grande pour qu’il y résiste. C’était bien son genre, ça, incapable de résister à l’appel d’un être perdu dans les affres de l’existence, devenant une main faussement tendue qui finirait par l’attirer plus vers le fond que vers la surface. Ca non, si elle écoutait un tant soit peu les bruits de rue, ou si elle savait à qui elle faisait face, peut-être bien qu’elle n’aurait pas accepté sa simple offre d’une tasse à café, ou même de tout simplement avoir une quelconque discussion avec lui. Elle semblait déjà si dévastée par la simple force de ses actes que ça ne serait guère compliqué au jeune flic de la faire basculer dans tous les travers qui puissent s’offrir à elle. Tant mieux, il n’avait rien de mieux à faire cette nuit, que s’occuper de la sorte avec une telle compagnie : c’était la première fois qu’il pouvait la voir hors de son terrain à elle, hors de cette boîte de nuit où il y avait probablement trois gorilles par mètre carré, prêts à plonger sur le moindre abruti trop entreprenant. Ce soir, c’était chez lui qu’ils jouaient, à la pleine lumière de la réalité, loin des feux de la scène, et des déhanchés ravageurs. Tôt ou tard, et s’en rendrait compte et bien qu’elle affirme ne jamais avoir eu de cadeau de la vie, elle semblait encore assez naïve pour se laisser bercer par quelques jolies illusions. Il avait patienté, caressant la demoiselle dans le sens du poil, en quelques paroles faussement intimistes. Prêt à se faire violence, attendre le bon moment, l’instant de faiblesse auquel elle s’offrait pour divulguer son petit secret, qui n’en était un qu’en apparences. C’était une relation indicible qui existait déjà entre eux, dans le noir d’une boîte de striptease, dans le secret de quelques regards échangés, loin de la vue des autres. Elle feignait un semblant d’indifférence, face au petit sachet de poudre qu’il avait sorti du fin fond de sa poche, comme il lui aurait offert un mouchoir au détour d’une discussion, mais son regard la trahissait, oscillant plus souvent sur l’objet de ses convoitises que pour toiser les azurs du jeune homme. Il n’était pas détestable à regarder, pour sûr, mais il était affreusement détestable à côtoyer, et peut-être bien que seule de la sorte, dans une si petite cellule, prisonnière d’une condition pathétique, elle allait peut-être bien braver jusqu’aux dernières traces de sa prudence pour… se laisser tenter ? Un sourire traversa son visage alors qu’elle prenait la parole, sur ses gardes encore et toujours. Moh, comme s’il était du genre à demander une quelconque contrepartie pour une petite offre de ce genre : malheureusement, au vu de l’existence qu’il avait si souvent menée pour des raisons d’argent, c’était bien la dernière chose qui pouvait l’intéresser. Mieux valait d’ailleurs qu’il se dise sans le sou s’il ne voulait pas entretenir le mioche de sa pétasse de femme. C’est à son tour qu’il détailla le petit sachet, son contenu pour le moins limité, soigneusement calculé par ses soins, tout juste assez pour qu’elle l’apprécie grandement, en redemande encore et encore jusqu’à devenir complètement dépendante.
« Eh bien, petite question existentielle. Y a-t-il seulement une bonne façon de se droguer, hm ? » Son ton était moqueur à souhait, avec tout le détachement dont il pouvait faire preuve : ce n’était pas lui qui était en manque avec un paquet de poudre sous les yeux, il avait donc, fatalement, tout son temps. Assez en tout cas pour se faire sarcastique et tourner autour du pot lascivement. « Il n’y a pas besoin de faire une petite analyse pour se rendre compte qu’une bonne partie du truc que tu ingurgites c’est de la farine, et probablement un aspirine réduit en poudre. Tu dois être sacrément camée pour ne pas t’en rendre compte. Celle-là, pour l’avoir coupée moi-même, c’est un bon investissement. » Dévoiler toutes ses cartes, c’était bien la dernière chose qui l’effrayerait : après tout, si elle venait à en parler à qui que ce soit, elle s’en rendrait compte assez vite, elle perdrait un allié de taille dans son petit Enfer personnel. Et de toute manière, ce serait la parole d’un flic respectable, marié et futur père de famille contre celui d’une stripteaseuse, un poil prostituée à voir comment elle se baladait, chopée au milieu de la nuit avec un bon sachet de drogue. Aucune difficulté à deviner qui finirait par avoir gain de cause, pour sûr. Il finit par soupirer, observant la jeune femme de haut en bas. Hm, s’il avait été un gros pervers, il aurait trouvé bien des compensations autres que l’argent, des petits services divers et variés qui auraient eu le don d’enjoliver sa nuit de travail. Mais non, ce n’était pas ce qu’il voulait ce soir. Pas tout de suite, autant continuer de diriger la demoiselle droit où il voulait, à savoir, dans l’imprudence la plus folle, jusqu’à se fier à lui presque totalement, rien que parce qu’il pourrait fatalement devenir le seul à lui offrir de la drogue assez puissante pour la dévaster intégralement. Lui faire oublier. C’est ainsi qu’il tendit le bras, passant le sachet de poudre entre les barreaux de bonne grâce, une légère moue sur le visage pour l’inviter à s’en emparer. « C’est cadeau la première fois. Je sais, je suis trop généreux. » Ce serait presque croyable s’il ne parlait pas avec tant d’amusement dans la voix, mais bien entendu, il n’y avait aucun doute qu’elle sauterait sur l’occasion : il faudrait être fou pour ne pas le faire, surtout dans cet état. « Sinon, je pense que d’ici quelques heures tu vas commencer à halluciner et ce serait plutôt bizarre, d’autant que je n’ai pas vraiment envie de devoir m’occuper d’une camée en manque devenue folle pendant mon service : c’est déjà assez chiant de bosser la nuit. » Les années depuis lesquelles il s’était plongé dans ce trafic ingrat, il ne les comptait plus, mais ça devait aisément se placer vers la vingtaine, et avec le temps, il avait appris à observer chacun des petits sursauts trahissant le manque chez un drogué, tout autant qu’il avait appris à les combler pile au bon moment. Et tout contrôler, dans cette obsession qui ne le quittait jamais. Ce n’est que lorsqu’elle eut pris le sachet, peu persuadé qu’elle l’écoutait encore, qu’il haussa les épaules, enfonçant ses mains dans ses poches. « Pour les compensations, on verra ça la prochaine fois. » Car il y en aurait irrémédiablement une, de prochaine fois, et il ne fallait pas que ces petites actions gentillettes de premier abord ne la fassent partir dans des conclusions hâtives. Il avait plus de la brebis galeuse que du gentil mouton prêt à tendre la main à n’importe qui : sans ça, il ne lui aurait jamais passé de la drogue par les barreaux, persuadé que cette pauvre petite chose innocente avait surtout besoin d’en sortir plus qu’autre chose. Mais non, ça ce n’était franchement pas bon pour ses affaires : qu’elle arrête, c’était bien la dernière chose qu’il voulait, mais elle était trop occupée pour s’en rendre compte.
Scarlett Moriarty
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Sam 1 Sep - 1:07
the dark i know well Ft. Andrea & Inácio
Peut-être aurait-elle du continuer de se méfier de lui, cet homme dont elle ne connaissait que très peu, cet homme pour qui elle avait dansé à quelques reprises, mais sans plus. Loin d'être dans son élément, loin de se sentir comme elle se sentait lorsqu'elle avait pu danser pour lui, faisant parfaitement monter le désir entre eux. Si seulement elle avait eu un jour la volonté de cesser de se droguer, si seulement elle avait eu quelqu'un pour lui donner un coup de main, mais elle avait le don de se mettre dans les pires situations. Encore une fois, elle tombait entre des doigts trop agiles, trop naïve pour ne pas écouter ses paroles lorsqu'il lui offrait de la drogue, lorsqu'il lui disait qu'il avait bien mieux que tout ce qu'elle avait pu prendre. Si seulement c'était une question de naïveté, parce qu'elle était dotée d'intelligence qu'elle n'utilisait que pour manipuler les hommes et leur faire croire des choses qu'elle ne pensait que trop peu. C'est facilement qu'elle aurait pu faire autre chose, si son destin en avait voulu autrement, mais la vie semblait avoir envie de l'enfoncer sans arrêt dans des enfers encore plus profonds que celui qu'elle ne connaissait déjà. Elle le savait. Elle savait qu'elle s'enfoncer dans des gouffres trop profonds pour en voir la lumière à un moment et c'est surement pour cette raison que la phrase du policier eu le don de lui arracher un rire. Elle n'était pas assez idiote pour croire qu'elle allait s'en sortir, qu'il y avait une bonne façon de faire les choses, elle n'était pas assez idiote pour penser qu'elle pourrait s'en sortir. Elle le savait. La drogue faisait partie de sa vie, s'était ancrée en elle, dans ses veines, dans son sang, dans sa famille, dans sa vie, dans la moindre petite parcelle merdique de son existence tellement pitoyable. Qu'est-ce qu'il pouvait bien vouloir d'elle à avoir envie de la manipuler alors qu'il aurait été aussi facile de manipuler une fillette en lui offrant des friandises. Qu'est-ce qu'elle était apte à lui offrir autre que des danses, loin d'avoir envie de se rabaisser à des choses qu'elle n'avait jamais osées, offrir son corps sans la moindre raison, c'est surement de la merde qu'elle continuerait de s'envoyer avant d'agir de la sorte. « -Merci de l'ironie et de l'offre.» Il n'avait pas besoin de la rabaisser pour qu'elle se sente aussi moindre qu'un tas de merde sur lequel on crache. Il n'avait pas besoin de le faire, puisqu'elle savait très bien le faire elle-même, se détestant d'être aussi faible et d'être un objet manipulable entre ses doigts.
C'est trop de choses qui lui passaient en tête alors qu'elle restait contre les barreaux à l'observer lui, en délaissant ce si précieux paquet de poudre. « -C'est bon je sais que je suis une camée, perdue d'avance, qui va finir par crever à cause de toutes les merdes que je m'envoie dans le corps, on peut changer de sujet.» Ce n’était pas agréable de s'entendre dire des choses qu'elle savait déjà parfaitement. C'était en train de la rendre folle, le manque, lui, son attitude qui la faisait sentir comme un moins que rien. Détestable à souhaite, c'est son galop qui revenait au naturel. Loin d'être un tendre en dehors de son lieu de travail, il aurait eu droit à pire si seulement elle était en état de faire quoi que ce soit d'autre que de transpirer le manque de drogue, que d'avoir l'air d'une pauvre fille qui se faisait avoir par un dealer aux allures de séducteurs. Elle prenait le sachet de poudre entre ses doigts, ne se jetant pas comme une droguée en manque, ne sniffant pas à la première occasion cette poudre qui lui brûlait les doigts. C'est les barreaux qu'elle quittait pour faire quelques pas dans sa cellule avant de se retourner vers lui et de l'observer, un sourire en coin se passant contre ses lèvres. « -Généreux. Je crois plutôt que tu es assez intelligent pour savoir que je vais revenir vers toi, parce que je suis une pauvre droguée en manque perpétuel, qui risque d'être bien utile pour des raisons que j'ignore encore pour le moment. Je ne suis pas idiote. Je connais les travers du métier.» Oui, elle les connaissait, pour en avoir vendu pour son père, pour être tombée dedans sans le souhaiter, pour finalement sombrer comme elle le faisait depuis des années déjà. Elle les connaissait bien les drogués et le vendeur de came, comme son père, comme elle, comme lui. C'est dans un long soupire qu'elle se laissait tomber sur le lit, posant son dos contre le mur, reposant son regard sur lui, ayant toujours ce foutu sachet de poudre entre les doigts, se demandant encore comment elle faisait pour ne pas sauter dessus comme un animal sur sa proie. Peut-être parce qu'il était là. C'est un ricanement qui passait entre ses lèvres. « -T'as qu'à me laisser sortir et dire que quelqu'un a payé ma caution.» Elle disait ça sans penser que c'était possible, s'il n'avait pas envie de se taper une camée qui hallucine, qu'il ne lui refile pas de la drogue alors qu'il savait parfaitement qu'elle était en manque et qu'elle attendait la moindre occasion avant de s'envoyer une ligne de poudre blanche. C'est son regard qui ne quittait pas cette silhouette devant elle, qu'elle ne quittait pas cet homme du regard. « -T'es venu pour ça? Pour me donner de la drogue?» Andrea n'était pas dupe, elle se doutait qu'il y avait bien quelque chose derrière tout ça, mais quoi? Il voulait simplement l'avoir comme cliente? Elle se doutait fortement qu'il ne manquait pas d'argent de toute façon.
Inácio R. Della Ruiz
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Lun 3 Sep - 16:17
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ANDREA M. PEREZ & INACIO R. DELLA RUIZ
Loin de lui la pensée qu’il avait affaire à une idiote. Juste une âme en déroute, si perdue qu’il allait s’acharner à la remettre sur le droit chemin. Ou du moins, le sinueux chemin dans lequel il la destinait, choisissant avec soin les petits clients qui faisaient sa liste de fidèles. Quelle chanceuse qu’elle était, sans vraiment s’en rendre compte, et c’était plus ses danses lascives que son petit minois de droguée en manque qui le faisait agir ainsi. Toujours intéressé, bien entendu, sans quoi, il ne ferait plus partie du dur marché de la drogue depuis bien longtemps : c’était ça, le sens des affaires. Un héritage impitoyable qui coulait dans les veines des Della Ruiz, dans chaque parcelle de son être, jusqu’à guider la moindre de ses pensées vers un réflexe avisé de manipuler. Après tout, la vie à Tijuana n’était pas des plus tendres, et elle avait dû s’en rendre compte déjà. Quitte à être excessivement sur la défensive, ce qui avait le don de l’amuser tout autant que d’éveiller plus encore son intérêt : à ses yeux, jusque-là, elle n’avait été que la docile danseuse, qui avait présenté ses fesses pour qu’il y mette un billet, ou sa poitrine dénudée, pour une poignée d’argent en plus. Voilà qu’elle avait son petit lot de caractère, et que ça devenait presque intéressant de s’entretenir avec elle, en de pareilles circonstances : difficile d’imaginer cependant, qu’elle soit peu maligne au point de se retrouver en taule pour des raisons aussi stupides et évidentes que détention de drogue. Les camés sempiternels n’avaient-ils pas leurs petites tactiques pour planquer leur marchandise ? Lui après tout, il avait bien quelques astuces, et pour sûr, elle était sans doute capable de déborder d’idées pour ça. C’était une tare chez les drogués, un truc qui leur venait d’instinct, et qui rendait parfois son job si difficile : tiens, elle aurait presque pu passer pour une pauvre apprentie abandonnée par le sort à l’instant précis, alors qu’elle essayait de faire sa forte, de ne pas lorgner avec insistance sur le paquet qu’il lui tendait. Sur les dons dont il recelait à outrances, la drogue dont il ne manquerait jamais, prêt à lui en donner à l’instant où elle claquerait des doigts. Avec une contrepartie, bien entendu. Mais les réponses de la jeune femme, ouvertement sarcastiques, eurent le don de rapidement éveiller un brin d’énervement chez le flic, qui laissa une seconde le trahir, marquant son visage d’une expression véhémente, juste au coin des lèvres, avant qu’il ne se reprenne. Exagérant le tout, il leva les yeux au ciel, poussant un profond soupir digne d’un acteur de théâtre, suivi d’une petite moue presque déçue. Lui qui faisait tant d’efforts, voilà qu’il se retrouvait confronté à toute la fierté d’une camée, qui ne s’était même pas encore donnée la peine d’accepter la marchandise qu’il lui offrait si généreusement. « C’est tellement peu marrant de discuter avec toi. Heureusement que tu ne parles pas en dansant, si tes clients savaient, tu perdrais pas mal de ta popularité. » Ce n’était en rien un honteux chantage, juste quelques mots prononcés avec le plus profond détachement sarcastique qui soit, qu’il ponctua d’un petit regard comme pour invoquer un semblant de sympathie à la demoiselle : après tout, il se montrait on ne peut plus généreux avec elle, non ? Certes, certes, peut-être bien qu’elle avait d’ores et déjà deviné tout son petit jeu, de caresser la demoiselle dans le sens du poil rien que pour mieux la retourner l’instant d’après et alors, ça l’empêchait d’être polie ? M’enfin, d’où elle venait, il n’était guère surprenant qu’elle n’ait été éduquée que comme une chiffonnière. Les seules paroles qui le trahirent, comme une tension, une véhémence déplacées, elle n’en avait peut-être pas énormément tenu compte, dans le flou instable dans lequel elle tentait de rester consciente : tant pis, si elle était trop fière pour accepter son offre, ce serait elle qui passerait une mauvaise nuit, pour finalement capituler, c’était irrémédiable. Et c’était ça, la seule prison qui la retenait, celle qu’elle s’était elle-même dressée sur sa route.
Et voilà qu’elle s’évitait de longues heures de torture, le destituant de son précieux paquet, et alors qu’elle s’éloignait, lui faisant dos, c’est un sourire carnassier qui passa sur ses lèvres, tandis que ses prunelles vaquaient sensiblement sur tout le corps de la brune. Il n’était pas compliqué de deviner qu’elle ne se retrouvait pas forcément là à cause de son imprudence, ou de la drogue qu’elle avait en poche : il n’était pas le seul flic peu recommandable en ville et il faut croire qu’elle était tombée sur un sacré connard qui avait aimé ce qu’il avait vu. Bof, il n’était pas du genre à passer ses bonnes adresses à ses collègues, alors l’autre débile devrait se contenter d’aller voir les putes de quartier. A sa phrase, il haussa les épaules, en même temps que ses sourcils, pour le moins suspicieux, tout autant qu’il se faisait innocent. « Bah, je suis pas généreux au point de donner de la drogue au premier venu juste pour le plaisir. Et je crois pas que ça existe dans cette ville ou où que ce soit dans le monde, hm ? Alors, bravo, tu n’es pas idiote. Mais chaque chose en son temps, tu veux. » La fin de sa phrase trahit cet orgueil qu’il avait en lui, alors qu’elle ne touchait pas au précieux sésame qu’il lui avait donné, dont elle s’était emparée. Quoi ? Elle avait peur qu’il la juge, peut-être ? Comme si ce n’était pas déjà le cas, et avant même de l’interrompre dans ses rêveries solitaires, il avait déjà monté son lot d’idées en tout genre sur elle. Tout un dossier, presque inavouable. Et le temps des paiements et compensations viendrait assez vite, de toute manière, d’autant plus, qu’elle ne le savait pas encore, mais il faisait sûrement partie des fournisseurs les plus exigeants. Il lâcha un ricanement, comme première réponse à sa petite proposition, c’était à vrai dire, plein d’assurance que de demander une chose pareille en des circonstances de ce genre. Certes, il n’avait plus rien du flic digne de ce nom, mais peut-être bien qu’elle en demandait trop, pour ce soir, ou qu’il ne faisait qu’une bonne action par nuit. « J’ai été assez généreux ce soir, tu ne penses pas ? » Il la toisait de loin alors qu’elle s’était assise sur le misérable lit, seul truc qui ornait sa cellule d’une quelconque présence. Il aurait pu partir à tout moment, ou ne jamais venir, cependant il resta quelques secondes à l’observer, son regard analysant la moindre des traitrises que le corps adressait à la demoiselle. Pour sûr, elle devait se mettre au supplice, rien que pour résister à l’envie de vider le sachet en une fraction de seconde, et ce petit combat d’orgueil avait le don d’amuser Inacio plus que de mesure. C’est alors que lorsqu’elle reprit, son regard azuré s’étendit plus en longueur sur le sachet de poudre qu’elle avait en main, qu’elle tentait d’ignorer sans réellement y arriver. Enfin, après d’infinis instants, il la regarda à nouveau, lâchant un rire, presque absent. Il était dans sa prison après tout, c’était normalement à elle d’éviter cet endroit plus que de mesure, rien qu’à cause de son job, de son look d’allumeuse ou encore de tous ses vilains petits secrets. Il se pencha vers elle, son regard vaquant autour. « C’est plutôt ennuyeux la nuit ici. » Ca ne répondait pas vraiment à sa question, mais il n’était pas homme à résoudre les énigmes, encore moins celles qui le concernaient, et qui avaient le don de semer un tout petit peu de mystère sur ses actions, ou sur lui. « Pourquoi ? Je sais que c’est dans tes habitudes de rendre les nuits… plus intéressantes, alors quoi, tu es fatiguée de parler ? » Ce qui ne serait guère étonnant, mais il sourit de plus belle, ses azurs moqueuses se posant sur la jeune femme. « Ou tu as besoin d’être seule pour consommer ? » Et, rien que pour appuyer la provocation plus avant, il se dirigea vers la porte de la cellule, l’ouvrant d’un simple cliquetis de clé, pour venir se poser à l’entrée de celle-ci, s’appuyant contre le mur, juste à côté de celle-ci. Il croisa les bras, se plantant juste face à elle, la sondant de longues secondes durant. « Si je reste ici toute la nuit, tu tiendras, tu crois ? » C’était un petit jeu perdu d’avance, rien qu’à deviner l’heure qu’il était, elle allait encore devoir se livrer à bien des heures de patience si elle devait rester ainsi, à faire la dure. Ce qu’il ne voulait pas qu’elle fasse, et quitte à assister à l’instant où elle ploiera l’échine pour céder à l’incessant appel de ses sens, il pouvait rester là, debout, sans bouger, aussi longtemps qu’il le faudrait.
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Lun 3 Sep - 17:40
the dark i know well Ft. Andrea & Inácio
Se sentir faible, si manipulable ne faisait pas partie de son comportement. Le seul endroit où elle se trouvait des plus dociles était lorsqu'elle dansait, dans son élément, pour des hommes plus pervers les uns que les autres. C'est à ce moment que sa personnalité se faisait plus mielleuse, ayant pour but de gagner le plus d'argent possible, mais en dehors de cela, de sa faiblesse pour le manque de drogue en elle, elle se faisait tout autre, difficile d'approche à souhait et étonnamment, ne couchant pas avec tous les hommes séduisants qui lui passaient sous la main. C'était très rarement qu'elle ouvrait les cuisses pour un homme, choisissant avec soins celui qui passerait un moment avec elle. Si elle avait voulu être une pute et ouvrir ses cuisses pour de l'argent, ce n'est pas dans un bar de danseuse qu'elle se trouverait. Depuis quatre ans qu'elle faisait ce métier et en aucun cas elle n'avait fait des extra à quelconques clients qu'il soit. Malgré cette exigence, il semblait qu'elle soit assez populaire auprès des hommes, sachant leur quoi dire et danser selon leurs envies les plus perverses. Ce soir, elle n'était la reine de rien. Une simple loque au gré des doigts pervers de ce policier qui avait eu le don de le charmer lors de ses venues dans la boîte. Ce client pour qui elle avait une petite préférence. C'est à un autre qu'elle avait affaire ce soir. Lui qui donnait les règles et qui s'amusait à la réduire à néant par ses propos. « -Il semble que dans cette boîte, c'est totalement différent de ce qui se passe ici. Je ne leur parle pas, je leur dis simplement ce qu'il veulent entendre pour qu'il dépense encore plus leur argent.» Haussement d'épaules de sa part. Il ne lui arrivait jamais de penser ce qu'elle pouvait glisser au creux d'un cou masculin. C'est qu'elle savait comment s'y prendre. C'était son élément, et les hommes au final, veulent presque tous la même chose. Ils savaient, avec elle, que s'il voulait plus, il n'avait qu'à allez voir une autre danseuse, mais reste qu'en danse privée, elle n'avait rien de sage non plus.
C'est avec beaucoup de mal qu'elle tentait de lutter contre ses envies les plu profondes, celle de vider ce paquet de drogue en quelques secondes, mais s'il disait vraie et qu'elle était bien meilleure que ce qu'elle avait pu prendre, elle n'avait pas envie de finir la nuit dans un hôpital. C'était cette façon qu'il avait de la toiser qui la rendait folle, à même de se sentir tellement inférieur, alors qu'elle ne l'était que parce qu'elle était une danseuse, née dans une mauvaise famille, sous une mauvaise étoile. Elle aurait pu être tout autre, mais ce n'était pas le cas. C'est silencieuse qu'elle se trouvait alors qu'elle ne manquait pas de le regarder, de vriller son regard dans le sien, malgré qu'elle se soit posée sur ce lit trop dégoutant. C'est son caractère qui ressortait sans qu'elle ne puisse le contrôler, à travers cette folie qui passait dans ses prunelles, celle de se droguer pour se sentir mieux. En dehors de la boîte, elle aimait à rembarrer pas mal de gens, usant de sarcasme et d'ironie qu'elle aimait surement tout autant que lui. « -C'est vrai. Je ne voudrais pas abuser de ta générosité.» C'est un sourire en coin qui passait sur ses lèvres alors qu'elle posait sa tête contre le mur trop froid. Immobile, elle le lassait jouer à ce petit jeu dangereux dans lequel elle se perdait sans la moindre mesure. Loin d'elle l'envie de le chasser. Loin d'elle l'envie d'avoir l'air encore plus misérable qu'elle ne l'était déjà. « -Alors, tu viens pour que j'occupe un peu ta soirée. C'est presque flatteur.» Elle finit par se lever à son tour alors qu'il se dirigeait vers la porte. Loin d'elle l'idée de se jeter à la sortie, il aurait tôt fait de la rattraper quoi qu'il en soit. C'est silencieuse qu'elle écoutait à nouveau ce qu'il était en train de lui dire, entrant quelque peu dans cellule. Il n'avait aucune envie de partir, prêt à attendre alors que la drogue était simplement en train de lui brûler les doigts tellement l'envie était présente. Envie qu'elle ne pourrait surement pas refouler bien longtemps. « -Si ça t'amuse de me regarder faire. Tu as raison. Ce n'est pas comme si j'allais tenir longtemps, tu as raison.» Qu'importe. Elle avait mal d'attendre, elle avait mal de se sentir aussi misérable et incapable d'agir comme elle le voulait. Elle en avait assez de sentir ce vide, ces tremblements passer de temps en temps contre sa peau. C'est du regard qu'elle cherchait un endroit ou se poser, faisant jouer le sac entre ses doigts avant de finalement bouger le matelas pour trouver une surface plate ou se faire une ligne. S'il voulait la regarder, soit. Elle ne pourrait pas attendre encore bien longtemps. Quitte à avoir l'air misérable, autant le faire correctement. C'est dans son soutien-gorge qu'elle allait chercher le petit bout de paille dont elle avait besoin pour prendre cette ligne qu’elle crevait d'envie. C'est un soulagement qui passait dans le creux de son corps, dans la moindre parcelle de sa peau alors que l'effet allait se faire sentir à un moment ou un autre. C'est une ligne qu'elle se résignait à prendre, de peur de finir dans un état trop intense pour le moment. C'est un soupire qui passait entre ses lèvres alors qu'elle replaçait le matelas sur la base de bois avant de glisser le petit sachet contre sa poitrine, ainsi que le petit bout de paille qu'elle traînait trop souvent. Il n'y avait pas d'autre endroit où les mettre de toute façon. C'est rapidement que l'effet se faisait sentir, puisqu'il ne suffisait que d'une minute pour qu'elle se sente mieux. C'était un trop grand bien qui prenait place en elle alors qu'elle tournait les yeux vers lui, faisant quelques pas en sa direction. « -Content? Content de m'avoir vu dans l'état le plus misérable que je pouvais avoir?» C'est finalement qu'elle finit par arriver près de lui, vrillant son regard directement dans le sien, observant ses traits un moment. C'était facile de comprendre pourquoi elle avait envie de danser pour lui. C'était un homme assez séduisant. « -Tu vas rester toute la nuit maintenant que tu as eu ce que tu voulais? Si c'est si ennuyeux comme soirée, autant la passer ensemble.» C'est un sourcil qui s’arquait sur son visage alors que son assurance revenait rapidement, laissant sa voix prendre un ton quelque peu enjôleur. La mexicaine n'avait pas l'intention de fuir quoique se faire attraper par ce policier aurait pu être bien intéressant.
Inácio R. Della Ruiz
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Lun 3 Sep - 19:41
the darkness you know well
ANDREA M. PEREZ & INACIO R. DELLA RUIZ
Ses distractions, elle était bien placée pour le savoir, il ne les trouvait que rarement dans des exutoires habituels, se livrant généralement à des occupations tout à fait triviales, à même de lui faire oublier la misérable tournure que prenait son quotidien. Une nuit au poste, même à Tijuana, s’avérait souvent être plus une longue épreuve de patience plutôt qu’un amusement certain, fait de péripéties au point d’effacer de tous les esprits les plus grandes complications de la vie. En des années de service, il avait appris à faire avec ces circonstances pour le moins déplaisantes, s’échappant à la réalité par tous les moyens possibles et imaginables. Il n’y avait que depuis quelques jours, cependant, que ses échappatoires ordinaires s’avéraient inutiles à souhait, assez en tout cas, pour qu’il guide ses pas jusqu’au couloir des cellules, presque déserté ce soir, afin d’y jeter son dévolu sur la petite sirène égarée en de si sinistres circonstances. La retrouver ici, c’était bien la dernière chose à laquelle il était attendu, hésitant parfois à chercher à connaître plus avant la silhouette serpentine qui se dessinait sous ses yeux. Sans jamais y penser vraiment, une fois la boîte de striptease laissée derrière lui, et la réalité ayant repris violemment ses droits. Comme quoi, les circonstances pouvaient parfois joué en sa faveur, et cette vague impression ne put que se confirmer à l’instant où il détailla le piètre spectacle qu’il avait sous les yeux. C’était presque un mythe qui s’effondrait, la sublime stripteaseuse qui n’était rien d’autre qu’une loque qui tirait sa vie d’une substance assassine, mais heureusement, l’enfant de Tijuana connaissait bien ces travers là d’existence. Peu à peu, à mesure que les minutes avançaient, que les joutes s’enchaînaient pour leur laisser le loisir de faire connaissance d’une manière tout à fait particulier, c’était un accord tacite qui se tissait entre eux, les liant lentement mais sûrement l’un à l’autre. Elle se faufilait gracieusement dans sa toile, prête à s’y emprisonner à chaque sursaut de conscience nouveau, condamnée à une lutte vaine, tout simplement parce qu’elle n’était pas contre lui. Mais contre elle, contre les affres de sa petite personne, contre les obstacles de son esprit, et tout ce qui la désabusait sans cesse. Il n’était guère difficile de deviner qu’une stripteaseuse ne s’engageait pas dans une telle voie par la force de sa vocation, passionnée à l’idée de sentir des regards lubriques les détailler, rendue fière par la simple idée de faire bander un pervers dans ses plus profonds rêves. La drogue, fatalement, devait être le seul bon plaisir de cette petite vie-là et qui sait, sans ses occupations tout à fait primaires, peut-être bien que Inacio se serait déjà perdu dans de tels Enfers. Tout autant qu’elle ne tenait pas debout cependant, elle s’acharnait à le provoquer, retardant le plus possible l’inéluctable instant où elle poserait sa main sur le sachet qu’il lui tendait, s’en emparant avec force. Ou le moment où elle l’ouvrirait pour en avaler son contenu de quelque manière que ce soit. C’était une petite joute jouée d’avance, l’annonçant d’office comme victorieux, face à cette pauvre petite chose qui transpirait cette faim particulière. Elle gardait sa petite fierté, il faut croire, bien qu’elle en soit réduite à l’état d’animal dans une cage, bien qu’elle ait été totalement dépossédée des rares objets qu’elle avait pu avoir sur elle, bien qu’elle ne soit plus qu’à moitié consciente de ce qui se jouait autour d’elle. Bien qu’elle s’abaisse, chaque nouvelle journée durant à ramper plus bas que terre pour le bon plaisir d’hommes fortunés. C’était la dure loi de la vie, et peut-être bien qu’il était mieux loti qu’elle dans ces circonstances, sans pour autant en être ému en quoique ce soit. Son genre, c’était plutôt de profiter des faiblesses des autres, pour y enfoncer une lame rougeoyante à même d’ouvrir plus encore leurs petites plaies et les détruire, lentement mais sûrement. Une façon bien particulière de ne pas penser à combien son père, sa famille ou même son héritage avait détruit la sienne.
Leurs échanges se faisaient par petites phrases, entrecoupées de ricanement ironiques, provocateurs à souhait, mais peu à peu, c’était elle qui perdait contenance, tandis qu’il se guindait de plus en plus de fierté à chaque nouvelle parole. Se dévoilant peu à peu comme il était, maître de toutes les cérémonies. Et de celle-ci également. Elle cédait finalement, il arqua un sourcil en la voyant envoyer promener le matelas sur le sol, bras croisés, dans son dos alors qu’elle s’occupait de son petit business personnel. Il sourit détournant vaguement le regard alors qu’elle retrouvait ses vieilles habitudes, celles de ramper plus bas que terre, juste sous son nez. C’était jouissif, affreusement plaisant, la simple sensation de prouver sa supériorité sur quelqu’un avec tant de facilité. Il n’y avait eu aucun doute quant à sa capitulation, et elle ne faisait que prouver l’implacable loi de la drogue, à genoux comme ça, sur le sol crasseux de cette cellule, à avaler la meilleure drogue qu’elle n’ait pu s’offrir : à croire que cette soirée, au combien elle avait mal démarré, lui offrait quelques possibilités tout à fait plaisantes, hm ? Il n’était pas si désagréable que ça, et pour autant qu’elle essaye de se montrer un peu plus sympathique, il pourrait presque en faire de même. Les rares barrières entre eux, avaient sauté, qu’elles soient physiques, comme les barreaux de la cellule qu’il avait ouverte pour s’approcher d’elle, ou celles de la méfiance de la demoiselle qui s’était faite rattraper par ses vieux démons. Voilà qu’ils avaient fait connaissance, et qu’ils jouaient à présent dans le même terrain, n’est-ce pas ? La drogue pullulait dans son sang, la ragaillardissant déjà, dans un effet électrique qui se transmit dans chaque parcelle de son corps. C’était rageusement efficace, au creux de ses reins, jusqu’au bout de ses doigts, partout, jusqu’à l’empoisonner dans chaque cellule de son corps, et ainsi la rendre esclave de tout ce que ce petit sachet pouvait receler : sa recette magique à lui, faite avec amour et inventée avec soin. Elle semblait malgré tout quelque peu blessée dans son orgueil, plus encore sans doute face au rictus victorieux qui ne quittait pas les lèvres du jeune homme. Bras croisés, alors qu’elle lui faisait face, il haussa les épaules comme première réponse à sa question, presque distrait, l’esprit ailleurs. Mais il finit par laisser ceux-ci retomber le long de son corps, pour venir enfoncer ses mains dans ses poches. « Misérable, je dirais pas. Les femmes se mettent à genoux pour plein de raisons, sans pour autant que ce soit misérable. » Elle se dévoilait en tant que droguée misérable, il se dévoilait en tant que connard incontrôlable, engageant brusquement la conversation sur un tout autre ton, bien moins plaisant, sans pour autant que cela ne dure plus longtemps qu’une petite pique lancée comme réponse, sans pour autant en être vraiment une. Est-ce qu’il était vraiment content ? Bien entendu. Est-ce qu’elle avait vraiment été misérable ? Pas encore autant qu’elle le serait d’ici peu, qu’elle se détrompe des mots qu’elle venait de prononcer, après tout, il venait clairement de donner le ton. Mais elle avait repris quelque peu de sa contenance déjà, il retrouvait, dans les fonds de ses prunelles, quelques lueurs enjôleuses de la stripteaseuse à laquelle il s’était longtemps habitué. Il lâcha un rire à sa phrase, son regard pourtant détonnant d’un brin de sérieux, alors qu’il laissait son simple rire s’évanouir dans le silence. Qu’il laissa peser de longues secondes durant, comme hésitant. « Tu en fais, des propositions bizarres. Qu’est ce qui me ferait rester dans cette cellule miteuse rien que pour tes beaux yeux ? » L’ennui, peut-être bien et alors ? Il n’était pas du genre à faire la conversation, encore moins avec elle, c’étaient des plans bien plus particuliers qu’il avait pu s’imaginer avoir avec elle les fois où il avait longuement lorgné sur elle. Quand bien même elle n’aurait pas été stripteaseuse, et diablement recommandable comme demoiselle, ce n’était pas pour autant qu’il ferait le moindre effort. C’est ainsi qu’il décolla son dos du mur, faisant quelques pas pour arriver dans la direction de la jeune femme, pour se retrouver face à elle. Juste devant elle. Si près, qu’en un regard vers son décolleté, il put voir la fameuse paille qu’elle avait planquée avec son sachet de drogue, lui arrachant un sourire charmeur, avant qu’il ne vienne plonger ses azurs dans ses yeux sombres. « Je crois bien que tu viendrais à t’ennuyer plus que moi. » Sa voix avait baissé d’un ton, sans pour autant perdre son intonation moqueuse, il haussait un sourcil, la défiant d’un regard, une nouvelle fois. Après tout, elle semblait plutôt encline à céder, ou à lui prouver au combien il avait raison.
Scarlett Moriarty
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Lun 3 Sep - 20:16
the dark i know well Ft. Andrea & Inácio
C'était désagréable de se sentir ainsi manipuler, ayant conscience de ce pouvoir qu'il avait sur elle à ce moment, ayant conscience de ce qu'elle était en train de faire, mais peut-être avait-elle un brin de sadisme pour continuer à jouer sur ce terrain glissant entre eux. La drogue venait électriser ses sens, lui donnant contenance qu'elle avait pu perdre, lui donnant un bien-être qui l'avait quitté des moments plus tôt. C'est de l'assurance qui venait reprendre place en elle, laissant cette voix enjôleuse qu'il avait pu connaître en venant lui rendre visite lors des multiples danses qu'elle lui offrait avec un certain plaisir. C'était un client qu'elle aimait à satisfaire pour son argent et pour son plaisir personnel. Il fallait bien profiter des quelques avantages de son métier, rares étaient les clients aussi séduisants que lui. En temps normal, elle n'avait droit qu'à des pervers pleins aux as qu'elle se contentait d'allumer en feintant les trouver ô combien attirant. Avec lui, c'était plus facile de jouer le jeu puisqu'elle le trouvait attirant, quoi qu'il en soit, mais elle aimait à refuser les multiples extras qu'elle pourrait lui faire. C'est ce petit jeu de séduction qu'elle avait peut-être envie de reprendre à ce moment, reprenant le contrôle de ses moyens. En quatre ans, céder à un client? Chose qu'elle n'avait jamais fait et de toute façon, il n'était pas son client ici, mais son bourreau. Comme il le serait surement encore bien longtemps, détenteur de ces plaisirs dont elle aurait besoin. Il entrait dans cette cellule pour la voir se mettre à terre, pour pouvoir s'enfoncer cette drogue au creux du nez, comme la camée qu'elle était depuis presque une dizaine d'années. Difficile de se défaire de ses habitudes à ce moment et à tout autre moment. C'est un sourcil arqué qui se posait sur son visage face à sa réponse, un léger rire à cause de cet air supérieur qu'il aimait à se donner. Loin d'aimer les hommes sans caractère. Il était amplement dans ses cordes. Elle pouvait comprendre plusieurs sens à sa phrase et c'était surement le but de la manœuvre. La brune se contentait de ne rien dire, faisant abstraction de son répondant pour le moment, laissant la drogue prendre pleinement possession de ses moyens avant de retrouver pleinement ses capacités. C'est un sourire en coin qui se posait sur ses lèvres alors qu'elle jetait des regards autour, se demandant qui pouvait bien y traîner et qui pouvait bien les voir à ce moment bien précis.
C'est un haussement d'épaules faussement naïf qu'elle lui faisait alors qu'il s'approchait d'elle pour réduire la distance qui les séparait, laissant cette porte ouverte. Son regard sombre venait se poser directement dans le sien, ô combien de fois elle avait pu le faire alors qu'elle laissait tomber ses vêtements pour le bon plaisir de ses yeux, ondulant son corps allégrement près du sien. C'est des éclairs enjôleurs qu'il pouvait y voir, contrairement à tout à l'heure où il y avait tout sauf ce qu'elle était en temps normal. C'est un pas qu'elle faisait dans sa direction, réduisant encore cette distance, laissant leur corps se frôler dangereusement, levant un peu la tête pour laisser son regard dans le sien. C'est son index qui se levait, pour venir se poser contre son torse et s'attarder au premier bouton de sa chemise, le faisant s'ouvrir un peu sur son torse. C'est la drogue qui lui redonnait son assurance, son bien-être et ce de quoi elle était faite depuis trop longtemps. Sans drogue elle n'était plus grand-chose. Qu'un animal tentant de lutter. « -Hm. Parce que je me ferais un plaisir d'occuper allégrement ta soirée comme je l'ai fait bien des fois en dansant pour toi.» Peut-être que ce n'est pas une danse qu'elle lui offrait à ce moment même, mais comblé cette tension qu'il pouvait y avoir entre eux quand il laissait souvent son regard glisser sur son corps quand elle dansait pour lui. Si des choses salaces se glissaient dans son esprit, elle avait voulu mainte fois briser ses règles de ne pas coucher avec ses clients pour combler cet étrange désir qui prenait place en elle quand il était bien assis sur son siège. C'est son index qui s'attardait doucement sur son torse en dessinant les formes, en y faisait des formes inexistantes et finissant par glisser lentement vers son ventre, s'y attardant pendant un moment avant qu'elle ne termine complètement le contact. C'était loin d'être dans ses habitudes de jouer ainsi avec les hommes en dehors de la boîte de strip-tease. C'est son regard qu'elle ne quittait pas, ne le défiant pas comme il pouvait le faire, mais ne se laissant pas impressionner par cette prestance qu'il pouvait avoir. C'est rapidement qu'elle faisait le tour de sa cellule de son regard avant de revenir le poser dans le sien. « -Probablement. Il n'y a rien de bien intéressant à faire par ici.» Malgré le fait qu'elle fut une femme particulièrement solitaire, être en train de moisir dans le fond de cellule de détention ne lui plaisait pas particulièrement. Andrea préférait amplement passer un peu de temps avec lui. Elle lui avait fait quelques danses, sur scène, s'occupant de lui, lui tournant autour, usant de ses charmes pour faire monter l'envie en lui, mais jamais dans une salle close, que des danses qu'elle s'adonnait à faire quand elle devait combler la scène pendant quelques heures. Seulement des danses qu'il se payait au milieu de ce grabuge qu'était la boîte de strip. C'est sa lèvre du bas qu'elle mordait un moment avant de glisser un regard vers la porte, sa voix se faisait un peu plus basse à son tour. « -Et si je tente de m'enfuir? Qu'est-ce qui m'attend, monsieur l'agent?» C'est un petit jeu dans lequel elle avait bel et bien envie de se lancer à ce moment. Surement la drogue qui la rendait aussi séductrice et lui. Parfait mélange pour laisser la stripteaseuse qu'elle était reprendre le dessus. C'était une petite teinte qu'elle donnait à ce moment, n'aimant pas à avoir des regards indiscrets posé sur sa personne, si jamais elle s'adonnait à s'occuper de lui, avec lui, pour la soirée. À voir ce qu'il allait lui répondre, cela pourrait être intéressant.
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Lun 3 Sep - 22:46
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ANDREA M. PEREZ & INACIO R. DELLA RUIZ
Il y avait eu cet instant clé, où tout avait basculé. Peut-être bien le moment où elle s’était agenouillée devant la plaque de bois qui se camouflait sous le matelas, pour y faire une petite ligne de drogue et se l’avaler dans le nez d’une seule traite. Le basculement de situation s’initiait, lentement mais sûrement depuis, ce n’était plus la taciturne Andrea, recluse dans un coin de cellule avec toute la réticence du monde qui lui faisait face, mais bien un tout autre genre de femme. Du genre prête à se dévêtir en quelques mouvements de hanches suaves et mesurés, du genre à plonger un regard intense dans le sien. Elle retrouvait sa contenance, et il retrouvait la chère stripteaseuse qu’il aimait tant voir s’effeuiller sur le rythme effréné d’une plaisante musique. Cette rencontre dans une cellule de prison, c’était toute autre, propice à quelques échanges de mots, là où ils n’en avaient que rarement eus, du moins, aux souvenirs d’Inacio, qui avait le don d’avoir une mémoire plus sélective qu’autre chose. Ce n’était pas les choses plus intéressantes de son show, le moment où ils échangeaient des paroles, quelles qu’elles soient. Mais ce soir, peut-être bien qu’il la découvrait pleine d’autres saveurs que celles de son corps, désireuse de défendre ses petites idées, ou d’avoir le dernier mot. A croire qu’ils n’étaient pas très différents l’un de l’autre, juste nés dans des circonstances tout à fait particulières, chacun de leur côté. Ce n’était que sur sa photo, qu’il avait attardé un regard en voyant le dossier constitué par son collègue, le reste n’ayant eu que trop peu d’importance à ses yeux, et il n’en savait donc pas beaucoup sur elle à l’instant précis, alors qu’il la toisait du regard avec amusement : toujours est-il qu’il en savait plus sur elle qu’elle ne pouvait en savoir sur lui, à commencer par le prénom, qu’elle ignorait certainement. C’était une façon de rendre le tout plus amusant, non ? Les réticences qu’elle avait eues à son égard dès qu’il était arrivé, semblaient avoir mystérieusement disparues, peut-être parce qu’elle se détendait, à présent que son sang était alimenté avec sa dose de drogue quotidienne, ou peut-être parce qu’elle entreprenait de lentement mais sûrement le caresser dans le sens du poil, consciente des marchés à venir dans lesquels ils allaient bien souvent se retrouver. C’avait été après tout, comme s’il se retrouvait brusquement confronté à une deuxième part de sa personnalité, beaucoup plus aguicheuse et bien plus agréable, prouvant ouvertement que les substances en tout genre qu’elle avait ingurgitées avaient bien vite électrisé son corps de part en part, jusque dans les tréfonds de son esprit, la changeant complètement en l’espace de minutes à peine égrenées. Il n’était guère compliqué pour le flic d’imaginer que Andrea la taciturne ne l’aurait jamais, au grand jamais, poussé de la sorte dans ses retranchements, ne cillant guère alors qu’il s’approchait, poursuivant sans hésitation dans le chemin des propositions qu’elle faisait. Ou qu’il lui amenait distraitement à faire. Il en sourit d’ailleurs, la toisant juste assez pour pouvoir aventurer son regard une nouvelle fois vers toutes les vues qu’elle lui offrait, puis vers ses lèvres, dessinées soigneusement dans un sourire tout à fait délicieux. « C’est intéressant. J’espère que tu as beaucoup d’imagination, je ne pense pas trouver de la musique pour toi, ce soir en revanche. » Et l’environnement, de toute manière, ne l’amenait pas vraiment à vouloir voir une demoiselle se défaire de ses vêtements en de pareilles circonstances. Rien qu’il laissa paraître en tout cas, comme s’il cherchait à plus la mettre elle en défaut, plutôt que d’afficher ses réticences à lui, ou toutes les pensées qui pourraient laisser entrevoir un soupçon de clairvoyance, au milieu de la petite joute charmeuse et charmante qui se jouait entre eux. Il savait, dans un coin de son esprit, totalement comblé d’ailleurs, qu’elle parlait d’autres occupations beaucoup plus triviales, beaucoup plus plaisantes que la frustration de voir une nana s’effeuiller, sans profiter du reste… mais tourner autour du pot, c’était un talent qui lui allait bien, et dont elle semblait jouer également, alors pourquoi s’en passer ?
Elle qui s’était faite tentatrice, en laissant des doigts aventureux glisser contre son torse, y devinant la torse sous le tissu qui lui collait à la peau, voilà qu’elle glissait un index le long de celui-ci, jusqu’à son ventre, jusqu’à… le retirer, laissant dangereusement son interlocuteur sur sa fin, qu’il ne traduisit cependant qu’en un mince sourire, à peine perceptible en temps normal mais qui, sûrement, n’échappa pas à la demoiselle, alors qu’il fichait longuement ses yeux dans les sombres prunelles de sa prisonnière. L’atmosphère autour d’eux était si lourde, presque inexistante, faite de vides épais, tant et si bien qu’elle n’offrait guère d’occupations, quelles qu’elles soient, en dehors de leur petite joute verbale. Que ce soit pour la jeune femme, ou pour lui, qui aurait toujours le loisir de jeter son dévolu sur la petite télé disponible au niveau des bureaux, mais qui serait une bien piètre compagnie en comparaison à celle qu’il avait ici, dans cet espace si restreint, si… intime. Comme pour appuyer les mots qu’elle décrocha une nouvelle fois, il haussa les épaules, soulignant une évidence : ses journées, quand elles n’étaient pas secouées de mésaventures en tout genre, ou de rencontres dans ces eaux-là, étaient chiantes à souhait, faites uniquement de paperasses à régler, de rapports à remplir ou de trucs sans intérêt à lire. Tout le revers du beau métier de flic, et même à Tijuana, ce n’était pas plus l’aventure qu’autre part. Tant et si bien qu’il en arrivait à faire du racolage dans les cellules de sa propre prison, sans même être rattrapé par le moindre remord : c’était amusant, quand même, de l’avoir vue céder, de la sentir changer de la sorte, et de se confronter à ce petit bout de caractère fort distrayant. « Ce n’est pas dur de comprendre pourquoi je suis venu uniquement pour offrir distraction aux jolies demoiselles, hm ? » Et non pas pour lui offrir de la drogue, bien entendu, c’était pas du tout son genre et elle allait devoir l’apprendre, rien que pour lui éviter quelque problème que ce soit dans son misérable job. M’enfin, l’attention de la jeune femme semblait déjà se poser autre part, vers un recoin tout à fait particulier de la pièce, une image si souvent imprimée sur la rétine d’Inacio, qu’il n’eut aucun besoin de se retourner vers l’objet de ses attentions. La question ne tarda pas à tomber, le faisant ouvertement ricaner. Et c’était à son tour de jouer, il s’approcha, plus encore, jusqu’à laisser glisser son index à lui le long du bras de la demoiselle, pour grimper, grimper vers son épaule. Mais dériver vers sa clavicule, et descendre dans le recoin receleur des petits secrets qu’elle avait caché, dans un endroit diablement stratégique et sur lequel il avait à maintes reprises jeté son dévolu. « Essaye. Tu verras. » Loin de lui la crainte qu’elle en profite pour s’enfuir, puisque de toute manière, il la retrouverait forcément, et si elle venait à disparaître, ça lui ferait une paperasse de moins à remplir. D’autant plus qu’il savait, il le sentait, rien que dans leurs regards se vrillant l’un l’autre, qu’elle ne filerait pas de la sorte, rien que parce qu’elle devait – dans un instinct de survie aiguisé – avoir deviné au combien il pouvait se montrer rancunier. Sans compter que si elle cherchait à se barrer, elle ne ferait pas le moindre pas dehors sans qu’il ne lui remette la main dessus, avec toute l’efficacité dont il était capable, en tant que flic digne de ce nom.
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Mar 4 Sep - 1:12
the dark i know well Ft. Andrea & Inácio
C'est la drogue qui la faisait totalement changer. C'était possible que cette petite ligne lui ait redonné tout ce dont elle avait manqué un peu plus tôt, lui a redonné cette partie joueuse qu'elle possédait, cette confiance. Sans drogue, à ses yeux, elle n'était rien du tout, incapable de vivre et de penser correctement. C'est ainsi qu'elle se sentait depuis presque dix-ans, depuis qu'elle avait commencé à consommer à cause de ce foutu père qu'elle avait pu avoir. C'est joueuse qu'elle était devenue, avec lui. Impossible de dire ce qui la poussait à agir de la sorte, peut-être simplement parce que l'envie se faisait sentir alors qu'il réduisait la distance entre eux, alors qu'il léchait son décolleter de son regard. C'est cette envie de le séduire qui la reprenait d'assaut, comme lorsqu'elle dansait pour lui et qu'elle tentait de faire monter le désir particulièrement intensément pour ne pas qu'il ressente l'envie de voir une autre danseuse. C'est la première fois qu'elle se prenait au jeu qu'elle avait pu créer lors de son boulot, la première fois qu'elle s'arpentait de ce genre de moment avec un client du club. Il faut croire que le destin avait voulu se jouer d'eux pour les réunir ici, même si elle ne croyait pas réellement au destin. C'est avec la drogue qu'elle retrouvait tant de choses qui faisaient partie d'elle, sa répartie. Moins fébrile qu'elle l'était un moment plus tôt, ayant sans doute faibli d'une quelconque façon s'il avait décidé de s'approcher un moment plus tôt. Elle se sentait en extase. Trop bien contrairement à ce qu'elle avait pu ressentir un moment plus tôt. C'est à son tour qu'elle répondait à ce petit jeu qu'il avait commencé à instaurer avec quelques répliques et c'est avec envie qu'elle se laissait prendre à ce jeu. Sourire mutin qui prenait place contre ses lèvres alors qu'elle hochait la tête. « -Hmm. Je suis assez imaginative et je n'ai pas besoin de musique pour savoir danser.» Non. C'est certain que cela donnait un peu plus pour les yeux quand il y avait de la musique, mais elle pourrait tout à fait jouer d'ondulations sensuelles sans musique. Elle savait y faire de toute façon. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas dans le fond d'une cellule qu'elle avait envie de danser ou de faire quoi que ce soit d'autre avec le policier. Rien que les regards qu'on devait déjà poser sur eux en ce moment ne lui donnaient pas envie. Elle ne travaillait pas en ce moment, elle n'avait pas envie de nourrir les yeux de lamentables taulards.
La brune ne pensait plus, agissant simplement au gré de ses envies en s'avançant vers lui, jouant de ses doigts contre son torse qu'elle avait pu sentir à quelque moment lors de danse endiablée. Elle le laissait la lorgner, baisser les yeux sur sa poitrine quelque peu découverte et c'est rapidement qu'elle retirait ce même doigt qui aurait pu se rendre dans des terrains encore plus intéressant. C'est son regard qui restait posé dans le sien, l'espace trop réduit en eux, son souffle qu'elle pouvait presque sentir s'échouer sur sa peau. Un moment intime fait de murmure soufflé, de caresse presque inexistante et de joute verbale amusante. « -Je devrais peut-être me faire arrêter plus souvent.» C'est un léger rire qui passait entre ses lèvres. Ce n'était pas du tout dans ses idées et dans ses envies. Il n'y avait rien d'agréable à passer lui nuit ici hormis ce petit intermède qui était en train de se produire à ce moment même. C'était une erreur qu'elle n'aurait pas dû faire, un geste stupide qu'elle n'aurait pas dû poser et cela ne risquait pas de se reproduire. C'est son cœur qui s'emballait un peu alors qu'ils étaient de plus en plus près. La danseuse ne bronchait pas sous cette approche qui réduisait complètement l'espace entre eux, collant leur corps l'un contre l'autre alors qu'elle se mordait la lèvre sous le chemin qu'empruntait son index contre sa peau. C'est de ses yeux qu'elle suivait son doigt du regard avant de le reporter directement dans le sien. C'est une envie qui prenait de plus en plus de place en elle alors qu'un sourire amusé venait prendre place sur ses lèvres. Autant se trouver un endroit bien plus intéressant que le fond d'une cellule entouré d'autres prisonniers dont elle n'avait rien à faire. C'est une nouvelle fois que son regard se posait vers la porte ayant une idée bien spécifique en tête dont elle lui faisait part. Un sourire charmeur qu'elle lui offrait avant qu'elle ne hausse un sourcil pour mettre à filer vers la porte de sortie, assez rapidement il faut dire. Assez rapidement pour lui filer entre les doigts quelques secondes et s'engouffrer dans le couloir de longue cellule où des gens lui jetaient d'étranges regards. Pour eux, ça n'avait surement pas l'air de ce que cela était réellement, un petit jeu entre loin. C'était loin d'être une fuite qu'elle était en train de faire. Ce n'était pas dans son intention de disparaître et elle le laisserait bien rapidement la rattraper, le temps de laisser derrière les multiples cages qui s'y trouvaient. C'est après un petit moment de course et quelques coins tournés qu'elle arrivait ailleurs, dans un endroit un peu moins disgracieux, dans un couloir plus intime. Elle se doutait qu'il ne devait pas être bien loin, puisque ce n'est pas une course effrénée qu'elle était en train de mener, mais qu'elle tentait tout juste de quitter les regards indiscrets. C'est quelques coins qu'elle tournait encore avant de ralentir amplement la cadence question que le policer puisse la rattraper et lui faire honneur de lui annoncer son sort pour cette fuite. Quelques regards qu'elle jetait autour d'elle avant que d'autre pas que les siens ne se fassent entendre, c'est avec un sourire aux lèvres qu'elle se tournait pour lui faire face, levant les mains en l'air en guise d'abandon. « -Je ne suis pas armée.» N'importe quoi. Elle s'amusait, simplement. Andrea n'était pas le genre de femme à avoir froid aux yeux et elle s'amusait à ce petit jeu. C'est quelque pas qu'elle faisait vers lui, réduisant à nouveau cette distance entre eux. « -Vous pouvez me fouiller.» La brune n'avait aucune idée d’où elle était, mais cela semblait amplement vide. C'est une nouvelle fois qu'elle se posait devant lui, laissant ses doigts glisser à nouveau contre son torse, effleurant sa peau et ouvrant un nouveau bouton sur son torse. La drogue l'avait changé du tout au tout.
Inácio R. Della Ruiz
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Mar 4 Sep - 2:49
the darkness you know well
ANDREA M. PEREZ & INACIO R. DELLA RUIZ
Il n’était pas le genre gentilhomme, à éprouver des remords à s’immiscer dans la faiblesse des autres pour en profiter ouvertement. Même si les autres, venaient à être représentés par une jeune demoiselle, aux allures frêles dont l’esprit était sans cesse pollué par toutes sortes de substances. Le gentil garçon, définitivement, ce n’était pas lui, usant et abusant de ce statut si particulier qu’il avait parvenu à avoir en ville, pour se rendre intouchable, comme une ombre oscillant entre deux parties d’éthique, basculant sans cesse dans l’un ou dans l’autre sans que personne n’en vienne à lui faire la moindre remarque que ce soit. Tijuana était de toute manière une ville bien trop viciée pour que ses habitants aient le temps de soupçonner les autorités elles-mêmes d’être pourries jusqu’à la moelle. Ce qu’elles étaient, en définitive, ou du moins dans les rares échantillons qu’Inacio avait pu croiser dans sa vie, que ce soit ses collègues, dont certains étaient encore plus dérangés que lui, ou dans les grandes têtes de la ville, les plus connus, qu’il avait côtoyé grâce à son père, et qui s’avéraient être tous autant des pourris que celui-ci. Il ne faisait pas forcément bon de vivre dans une ville pareille et peut-être que si la demoiselle en face du jeune homme à l’instant précis avait un jour eu le courage de sauter le pas, de fuir cette existence misérable à laquelle les rues elles-mêmes la promettaient, elle se serait alors donné les moyens de s’engager vers une voie tout à fait différente. Bien plus recommandable, ou du moins, c’est sûrement ce qu’elle osait espérer, quand elle pensait à son existence, persuadée que c’était bien ses choix qui l’avaient amenée ici et non pas un inéluctable destin duquel elle ne pourrait pas se défaire, ni aujourd’hui, ni dans l’avenir. Ce soir en tout cas, elle semblait désireuse de mener le bal, ou du moins, la ‘elle’ ayant avalé la drogue qu’il lui avait si aisément fournie, profitant de toutes les occasions pour les saisir en vol et se défaire de la nuit peu glorieuse à laquelle son séjour en prison la promettait. Ces cellules là, d’autant plus, avaient la réputation d’être les pires endroits qui soient, plus crades encore que les prisons d’état, et pleines de camés en manque, de prostituées sur les nerfs, ou de mecs un peu trop alcoolisés. Certainement pas le milieu dans lequel le flic qu’il était avait un jour voulu évolué, mais finalement, il s’avérait que les circonstances avaient joué en sa faveur, plus qu’il ne l’acceptait. Et au moins, il pouvait toujours se laisser aller à penser que les décisions de son père n’avaient pas influé sur tout dans son existence et que ce métier, aussi déplaisant soit-il, représentait une infime part de liberté dans les murs de la forteresse de ce qu’il avait été prédestiné à devenir. Pour sûr, il était bien loin du fils idéalisé par son père, quoique doté du même esprit tactique et manipulateur que celui-ci, de quoi faire forcément sa fierté, rien qu’à voir comment il avait aisément tourmenté les doutes de la jeune femme face à lui pour la faire devenir incroyablement docile, à chaque seconde un peu plus, à mesure que la drogue se répandait dans son sang. Ca en devenait amusant à chaque nouvel instant, à chaque nouvelle joute qui s’échangeait entre eux, dans l’intimité de l’endroit restreint, poursuivi par quelques regards, qu’ils ignoraient pourtant avec une facilité déconcertante. A l’instant précis, il n’y avait que sur elle que toute son attention était focalisée, la toisant longuement, tournant et retournant autour d’elle avec insistance, jusqu’à la faire lentement mais sûrement ployer, à genoux pour ramasser sa drogue, plus encline à avoir quelque discussion que ce soit avec lui. Au moins, elle ne l’envoyait plus promener avec son air insaisissable et sa mauvaise humeur ambiante, desquels il se serait sûrement vite lassé, allant vaquer à d’autres occupations bien moins déplaisantes. Comme quoi, la drogue ça avait aussi du bon parfois, et si la sobriété la rendait taciturne à ce point, définitivement, il la préférait largement camée, alors qu’elle semblait lui proposer de danser pour lui, ses gestes, ses regards dénotant d’autres délectables invitations bien loin des shows auxquels elle l’avait habitué depuis quelques temps déjà.
Ou alors qu’elle ne cillait guère, tandis que l’espace entre eux s’amenuisait, allant même jusqu’à laisser des doigts mesquins et gourmands glisser contre son torse, venir le tenter légèrement, glisser quelques prémices à leurs échanges. C’était un jeu fait de petites provocations, alimentées par des compliments qui n’en avaient pas vraiment l’allure, et ils se perdaient indéfiniment dedans, le jeune homme en oubliant aisément ses bonnes missions de flic bon sous tout rapport pour la laisser sortir de sa cellule, sous les quelques paroles d’autres détenus, quelques scepticismes dont il sentit les regards se poser sur lui alors qu’il s’engageait à sa suite, ne lui laissant qu’une dizaine de secondes d’avance, rien que pour que cela soit crédible… ou que le jeu n’en soit que plus amusant, le bâtiment n’étant, après tout, pas bien grand au point de s’y perdre. Elle était agile et gracieuse, alors qu’elle se frayait un chemin à travers les couloirs, sans vraiment savoir où elle allait, lui, la suivant tout en sachant pertinemment dans quels recoins de l’endroit elle se dirigeait : pour sûr, personne ne viendrait les déranger par ici, encore moins au beau milieu d’un service de nuit, mais elle semblait vouloir favoriser la prudence à tout le reste, et ce n’était certainement pas pour déplaire à son compagnon de fortune. Il ne lui avait fallu que quelques secondes, quelques pas dessinés par la jeune femme pour se rendre compte qu’elle ne cherchait en rien la sortie, et qu’elle semblait bien docile ce soir, décidée à le tenter, et à se laisser attraper sans faire montre de la moindre résistance. Il la trouva d’ailleurs arrêtée à l’angle d’un couloir, contre un mur, comme si elle l’attendait : ce qui était sûrement le cas, ils n’allaient après tout par se courir après bien longtemps, au combien il n’avait pas eu à courir pour engager ses pas dans ceux d’Andrea. Elle avait pesé son allure et à présent, c’était son attitude toute entière qui était calculée avec minutie. L’imprudente, elle s’approchait de lui, les mains en l’air comme pour le provoquer, avant de laisser ses doigts arpenter le chemin de la tentation, s’abattant à nouveau contre son torse pour y chercher tous les bons plaisirs. Il la vit défaire encore l’un de ses boutons, mais à peine celui-ci défait, il saisit brusquement le fin poignet de la jeune femme, la retenant avec force sous sa poigne. « On n’est jamais trop prudent, en effet. » Mais c’est malgré tout sans la brusquerie habituelle qu’il plaqua la jeune femme, ventre contre le mur, selon la procédure implacablement habituelle, retenant un de ses bras comme il l’aurait fait avec n’importe quel toquard choper dans un coin de rue. Jusqu’à ce que tout change brusquement, au moment de laisser sa main libre glisser au niveau de sa taille gracile, palpant ses formes sans la moindre gêne, pour l’avoir déjà souvent fait, en quelques occasions particulières, mais aussi parce qu’elle se devait surement de découvrir les rudes circonstances d’une fouille digne de ce nom. Et c’est toujours dénué d’hésitation qu’il laissa sa main descendre sur la cuisse de la jeune femme, son corps serré contre le sien s’ajoutant à sa poigne pour la retenir, alors que le chemin hasardeux de ses doigts à lui, remontait le long de sa jambe, pour venir charrier les courts pans de la robe de la jeune femme. Assez pour les remonter légèrement, dans un souffle qu’il laissait disparaître contre l’oreille de sa captive. « Hm, il faut pratiquer la danse à un très haut niveau pour avoir des cuisses pareilles. » Il lâcha un ricanement, lourd de sous-entendus, sans pour autant la relâcher, sa main usant d’indécence pour venir dessiner le galbe de ses fesses, dans la discrétion de leur intimité. Ce n’est qu’une fois sa découverte minutieuse effectuée, ses mains ayant glissé contre la douceur de sa peau, qu’il la relâcha, s’écartant tout juste pour la faire tourner de sorte à ce qu’elle se retrouve face à lui, dos plaqué contre le mur, leurs souffles prêts à se perdre l’un dans l’autre tant ils étaient proches. « Je suis vraiment pas d’humeur ce soir, je crois que les évadés ont le don de surtout me rendre… irritable. » Et c’est à nouveau sa main libre qui se fit meurtrière, l’autre la maintenant toujours contre le mur, arpentant une chute vertigineuse jusque sur sa cuisse pour en caresser la peau, palper le muscle avec un brin de douceur, tout juste, au milieu de sa poigne de fer, s’imposant à elle comme bien souvent. Ce n’est qu’une fois celle-ci grimpée en haut de sa cuisse, jusqu’à soulever sa robe indiscrète qu’il la regarda droit dans les yeux une nouvelle fois. « Tu as dit que tu étais imaginative, non ? » Il arqua un sourcil, à elle de comprendre la suite, de faire preuve de ressources en tout genre, pour lui donner ne serait-ce qu’une infime raison de ne pas la reconduire dans sa misère nocturne.
Scarlett Moriarty
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Mar 4 Sep - 4:02
the dark i know well Ft. Andrea & Inácio
Si à un moment elle avait pu se montrer méfiante, c'était autre chose qui était en train de se produire. Ce petit jeu qu'elle aimait à jouer, la laissant le filer faussement entre les doigts, sous les regards suspects de plusieurs prisonniers. Ça serait leur parole contre celle du policier. Ce n'est pas comme s'il avait quelque chose à perdre de toute façon. Andrea n'y pensait plus, se contentant de jouer ce petit jeu dont elle aimait prendre quelque peu les rênes, jouer ce rôle qu'elle avait décidé de prendre avec lui, qui était quelque peu réel, quoi qu'il en soit. C'était dans cette faute fuite qu'elle se laissait prendre, n'ayant pas envie de trouver la sortie, mais de se trouver contre le corps de ce policier, à l'allumer comme elle l'avait souvent fait souvent lors de ses venues au club. C'est la drogue qui faisait cet effet, qui le rendait bien autre que plusieurs drogués en temps normal. C'est la drogue qui faisait son assurance, qui la rendait bien et c'est comme ça qu'elle pouvait jouer avec lui. C'est dans ce terrain inconnu qu'elle s'aventurait, cherchant simplement à ne pas attirer encore plus les regards qu'ils ne l'avaient déjà fait depuis tout à l'heure. Ce n'est pas vers la sortie qu'elle se dirigeait, mais vers un endroit plus tranquille à l'abri des autres pour faire ce qui lui passait en tête, si seulement il la laissait faire. La jeune femme avait amplement le temps de reprendre contenance, la drogue ayant totalement fait effet, son mal ayant amplement passé pour faire place au reste, pour faire place à la joueuse qu'elle pouvait être en ce moment, pleine de ressource et amusée. C'est près d'un mur qu'elle se retrouvait alors qu'il la rejoignait rapidement. Ses mains qu'elles levaient simplement pour venir vers lui, le provoquant encore à souhait pour attirer son intérêt. C'est ses doigts qu'elle glissait contre son torse avant qu'il ne l'attrape adroitement pour le plaquer contre le mur. C'est sa main libre qui s'y apposait question de ne pas trop s'y écraser et c'est un souffle qu'elle échappait alors qu'il se collait à elle, faisant monter l'envie encore plus en elle. C'est cette poigne ferme qu'elle aimait sentir, son souffle trop près de son cou qui lui arrachait quelques frissons. Elle se mordait fortement la lèvre alors que ses mains se faisaient baladeuses, arquant son dos dans un soupir pour se coller un peu plus à lui. C'est en collant son corps encore plus au sien qu'elle pouvait lui répondre, arquant l'échine pour se coller à lui à outrance, sans en faire trop. C'est un léger rire qui passait entre ses lèvres à sa remarque et c'est le visage qu'elle tournait un peu vers lui pour lui jeter un regard. « -C'est plus difficile qu'on ne le pense, la danse de poteau surtout.» Un sourire provocant. En effet, surtout quand elle s'adonnait à plusieurs acrobaties, parce qu'elle avait un réel don pour cela. Ca avait tout de demandant, au final, mais qu'importe.
C'est finalement qu'elle pouvait lui faire face, sentant son souffle chaud venir se poser contre ses lèvres. Les yeux de la jeune femme glissaient contre son visage pour se diriger vers ses lèvres qu'elle avait envie de goûter à ce moment même et c'est au son de sa voix qu'elle remontait son regard dans le sien. C'est son visage qu'elle bougeait un moment alors qu'elle vrillait son regard dans le sien. Frôlement de ses lèvres qui se glissait contre les siennes, laissant son souffle amplement se perdre sur les lèvres masculines alors qu'elle affichait un sourire en coin. « -Je pourrais t'aider à te détendre. J'avoue que ce doit être stressant.» C'est un peu d'ironie qui se glissait dans sa voix alors qu'elle reposait sa tête contre le mur un instant, le temps de le provoquer du regard un moment. C'est son dos qui se cambrait une fois de plus sous ses doigts, réduisant encore plus la distance entre leurs corps, se collant à lui sans la moindre hésitation. C'est un léger rire qui passait entre ses lèvres alors que sa main libre bougeait pour venir se poser contre son torse. Elle le jaugeait du regard, tentant de retrouver possession de sa mobilité et c'est en profitant d'un moment d'inattention qu'elle pu inverser les rôles et le placer à son tour contre le mur, face à elle. C'est de lui qu'elle s'approchait dangereusement, venant souffler contre ses lèvres, assez près pour qu'il puisse sentir la caresse des siennes lentement s'y glisser. « -On a besoin de se détendre monsieur l'agent?» Un sourire provocant qui se posait contre ses lèvres alors qu'elle se tournait pour lui faire dos, se collant à lui sans hésitation, commençant à onduler lentement son bassin dans une danse sensuelle sur une musique qui n'avait pas lieu. Elle avait fini de ne pas jouer, autant passer au choses sérieuses de toute façon. C'est d'abord doucement que sa croupe venait se frotter à lui, juste à la bonne hauteur, jouant d'ondulation et de rotation de son bassin pour l'allumer lentement. C'est un moment qu'elle restait ainsi, jouant de frottement indécent, collant son corps, le frôlant pour mieux revenir à l'instant d'après. Glissant lentement contre lui pour remonter en courbant le dos, lui offrant une vue parfaite sur les formes de son corps. C'est finalement qu'elle se détournait pour lui faire face, laissant ses mains se plaquer contre son torse, continuant de jouer de cette danse contact qu'elle aimait à lui faire, venant effleurer ses lèvres lentement un instant avant de se reculer quelque peu. C'est quelques pas qu'elle faisait en arrière, laissant ses propres doigts venir faire glisser ses manches lentement contre ses bras pour venir ensuite retenir sa robe de faire une chute fatale contre le sol. C'est lentement qu'elle se rapprochait, relâchant le tissu de sa robe qui chutait vertigineusement vers le sol, découvrant les sous-vêtements qu'elle pouvait porter. Sous-vêtements de dentelle noire moulant ses formes sinueuses. C'est une nouvelle fois que ses doigts venaient contre son torse pour ouvrir complètement sa chemise, laissant ses doigts glisser contre les muscles de sa peau, créant quelques marches sur son passage. C'est encore qu'elle le charriait de ses lèvres, de son corps qui se mouvait sensuellement contre le sien, ses doigts qui glissaient contre son ventre pour en dessiner lentement ses muscles. Ses hanches qui venaient sensuellement charrier les siennes dans une danse lente à un rythme qu'elle était la seule à connaître. Pour ce genre de danse, elle était assez douée, mais c'est bien la première fois qu'elle déshabillait son partenaire en même temps. C'est son corps qu'il se collait complètement au sien, venant lui offrir les délices de son corps alors que ses lèvres venaient taquiner la peau de son cou dans un souffle qu'elle laissait se perdre contre son oreille. C'est une de ses mains qui se glissait le long de son ventre pour détacher l'attache de son pantalon avant de le lâcher simplement. « -Il ne faut pas être aussi tendu.» C'est ses lèvres qu'elle glissait dans son cou, se penchant lentement contre lui les laissant passer contre son torse avant de remonter pour lui faire face, glissant sa langue contre les muscles de sa gorge avec envie.
Inácio R. Della Ruiz
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Mer 5 Sep - 0:30
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ANDREA M. PEREZ & INACIO R. DELLA RUIZ
Elle était prisonnière sans vraiment l’être, évadée entre les barreaux de sa cellule sans presser l’allure, désireuse d’être bien vite rattrapée par le bourreau qui lui avait insidieusement retourné le cerveau. En quelques paroles bien placées, quelques actes précisément jaugés, quelques offres auxquelles elle n’avait pas pu résister, s’offrant aisément à lui sans même s’en rendre réellement compte. C’était peut-être bien la drogue qui la faisait agir de la sorte, s’enflammer en de pareilles circonstance, quitte à se faire tentatrice et grivoise à souhait. Il la connaissait bien comme ça et voir quelques pollutions dans son sang la rendre si frivole avait le don d’amuser Inacio plus encore qu’il ne l’aurait imaginé : les drogués qu’il avait l’habitude de côtoyer partaient dans d’autres délires d’esprit encore que des attitudes de ce genre, mais pour sûr, c’était un comportement qu’il préférait à l’ironique demoiselle d’il y a quelques instants. Peut-être bien parce que les filles faciles c’était son truc, les tentatrices chevronnées qui n’hésitaient guère à faire un pas, et plus encore dans sa direction, se faisant ouvertement désireuses. C’étaient des amusements bien faciles à arracher au quotidien misérable d’une vie bien banale, de quoi le divertir avec assez d’ardeur pour qu’il se laisse aller à s’évader de la taciturne atmosphère qui planait dans tout son esprit. Ce soir, alors que la soirée avait tout eu pour s’annoncer pénible et longue à souhait, voilà que cette sirène, à la silhouette sculptée avec finesse, devenait tentatrice avisée, prête à repousser leurs limites, à l’un comme à l’autre, dans une offre qu’il n’était certainement pas à même de refuser. Qu’est-ce qui l’avait faite changer du tout au tout de la sorte ? Après tout, il n’avait pas besoin de s’en fourvoyer plus longtemps, et les pensées sceptiques de ce genre s’étaient déjà envolées, tandis que leurs corps se rapprochaient, que l’intimité devenait discrétion, que leurs paroles devenaient joutes verbales, adressées en un ton plus mesuré. Elle le cherchait, il la trouvait si aisément, et c’était bien comme ça qu’il la préférait, faite d’une petite dose de caractère, mais certainement pas insaisissable. Et c’est ainsi qu’il se laissait aller à entrer dans son jeu, profitant du piège de dépendance se refermant autour de la demoiselle, afin de pouvoir tester sa bonne volonté, ou la vérité qui se cachait derrière les propositions frivoles qu’elle lui faisait. A détailler, de loin, à travers ses mots, à travers les quelques gestes qu’elle accomplissait pour l’allumer, elle semblait prête à aller loin, à défier toute l’attitude farouche qu’elle avait eu quelques instants plus tôt, pour devenir une toute autre femme, briser les ultimes limites qui pouvaient encore exister entre eux. C’était surprenant, à quel point c’était facile. Trop facile peut-être, mais la méfiance du flic n’en fut pas éveillée pour autant, alors qu’il laissait la brune disparaître à la sortie de sa cellule, s’engageant à sa suite qu’une fois qu’elle eut disparu de son champ de vision. Pour bien peu de temps, avant qu’il ne la retrouve à un angle de couloirs, puis à un autre encore et ainsi de suite, jusqu’à la retrouver prisonnière contre un mur. En rien sans défense malgré tout, cet air mutin toujours plaqué sur son visage, traduisant un jeu d’actrice mesuré à l’extrême, juste pour lui, et non pas dans l’espoir de prendre la fuite comme une voleuse, échapper à sa nuit de prison, ou à quoique ce soit d’autre. C’était toujours gratifiant, de se rendre compte qu’elle ne s’était au moins pas jouée de lui, usant et abusant de ses charmes dévastateurs pour le doubler. Peut-être bien parce qu’elle l’avait déjà deviné assez tenace pour la retrouver, où qu’elle aille, quoiqu’elle fasse, juste guidé par la simple idée d’obtenir une vengeance, quelle qu’elle soit, pour les trahisons qu’elle pourrait asséner dans son dos à l’instant même où il baissait la garde. Cette vague de fierté, cependant, ne trahit pas son visage bien longtemps, avant qu’il ne se laisse aller à entrer dans son jeu, se faisant hargneux à l’instant de lui reprendre cette fausse liberté, sa poigne se faisant puissante à la coller contre le mur. Bien différente de ses mains aventureuses, qui glissaient sur ses formes, en découvrant les milles rondeurs, les charmes incontestables desquels il aurait pu se satisfaire longuement, à ne les ressentir rien que sous sa main.
Dans une simple attitude passive, de laquelle il ne se contenta pas longtemps, la faisant se tourner par la simple force de sa poigne, de sorte à ce qu’elle se retrouve face à lui, leurs corps se collant dangereusement rien que par l’indécence avec laquelle il brisait l’espace intime de la jeune femme. Elle l’avait provoqué, rien que par ses regards, ses attitudes félines et mutines, et c’est sans lâcher son bras qu’il laissait à nouveau sa main errer en des endroits chaleureux, détenteur de quelques frissons qu’il sentit la trahir, alors qu’elle se cambrait pour égailler avec fureur l’envie qu’il pouvait ressentir déjà pour elle. Rien que pour l’avoir vu bien souvent balader ses yeux sur elle, elle devait aisément deviner que le pousser jusque dans ses retranchements les plus fougueux serait chose aisée, et c’était avec application qu’elle s’acharnait déjà à la chose, retenue contre le mur mais guère impuissante sous sa poigne, les quelques mots qu’elle vint lui chuchoter trahissant l’assurance qui ne la quittait pas ; il eut un ricanement pour première réponse, laissant le bon plaisir à ses lèvres de venir vriller en quelques impressions de caresses celles, douces et pulpeuses de la jeune femme. « Je n’en doute pas. » Maintes fois déjà, elle avait été la maîtresse de ses songes égarés, la silhouette qui se dessinait dans le voile de ses paupières alors qu’il tentait d’échapper aux vagues de colère qui s’emparaient de ses entrailles. Et leurs regards fichés l’un dans l’autre, elle devait pouvoir y lire ces quelques secrets, au fond de ses azurs, tandis qu’il se perdait à détailler les éclairs provocateurs qui éclairaient ses iris sombres. Lentement mais sûrement, elle devenait soigneuse dans ses touches, insistante dans ses gestes, et c’est sans la moindre surprise qu’il la laissa reprendre le contrôle des choses, se plaquant dos contre le mur sans opposer la moindre résistance à la demoiselle, lui faisant comprendre d’un regard amusé cependant, qu’elle n’avait pas à oublier que d’un simple geste bien placé, s’il l’avait voulu, il lui aurait fait retrouver son statut d’esclave de sa force. Mais de sa liberté, elle sembla vouloir en profiter de façon bien grivoise, ne le quittant que pour venir se coller à lui avec plus d’insistance encore, sa croupe tentatrice, musculeuse et galbée venant charrier son bassin, transformant l’ironie sur son visage en un air carnassier, dont les mille idées ne se traduisirent qu’à l’instant où il vint poster ses mains sur les hanches généreuses de la jeune femme, sentant sous ses doigts avec plus d’aisance encore les lascives ondulations dont elle gratifiait son désir non dissimulé. En des frottements avisés, des caresses érotiques placées avec précision par ses ondulations de hanches, c’est un éclair lubrique qu’elle éveilla bien vite au fond de ses yeux, accompagné de l’habituel rictus qu’elle avait dû bien souvent voir apparaître sur son visage, duquel elle n’avait pourtant l’idée que dans son imagination, à l’instant précis où elle continuait ses transes lancinantes contre son bas ventre. Mâchoires crispées en des spasmes dévastateurs, il ne laissa aucun signe avant-coureur le trahir, profitant pourtant avec délices des distractions qu’elle lui offrait, qui grisaient son cerveau tout entier, annihilaient ses sens pour le guider vers l’instinctif, l’animal. Celui qui avait si souvent rêvé de s’emparer de son corps tout entier, à mesure qu’elle s’effeuillait sous ses yeux, celui qui avait eu tant de mal à s’appliquer aux dures lois du club où elle travaillait. Ce soir, elle était seule avec lui, placée à sa merci, mais elle ne semblait pas s’en inquiéter plus que ça. Pire encore, elle en jouait, consciente du feu qu’elle faisait naître au creux de son ventre, dans chaque zone qu’elle échaudait par son corps, dans chaque crispation violente de ses muscles. Tant mieux. Et elle calculait tout, sauf peut-être bien l’allure à laquelle elle le rendait fou, tandis que ses passages se faisaient plus lascifs, qu’elle lui faisait face pour venir provoquer ses lèvres, avant de s’écarter, comme un courant d’air s’évadant de sa poigne. Pour ne pas aller bien loin, juste assez loin pour qu’il laisse glisser à outrances son regard contre son corps, celui-là même qu’elle dénuda en laissant tomber le tissu fin de sa robe, dévoilant la soie de sa peau, vulgarisée par les dentelles qu’elle portait encore, à même d’éveiller un brin de frustration chez lui : ce soir, il ne sacrifierait pas quelques billets dans l’infime espoir d’en voir plus, qu’elle ne se fourvoie pas, ils jouaient après tout, sur son terrain, bien loin des habituels chiens de garde qui tournoyaient à chaque recoin de la boîte. L’envie de bouger bouillonnait dans ses tripes, mais il n’eut pas besoin d’avoir le moindre mouvement pour qu’elle revienne vers lui, se collant avec la même indécence, ayant usé de ses mains agiles même pour le défaire de l’entrave du tissu de sa chemise. C’est d’une poigne dénotant parfaitement de la fougue qu’elle avait éveillé en lui qu’il l’attrapa par la taille, collant leurs bassins l’un à l’autre avec plus d’insistance encore, rien que pour mieux sentir les onctueuses ondulations qui la rendaient si diabolique.
C’est un imperceptible frisson qui tendit tout son corps, en sentant son doigt sinueux se tracer un chemin le long de son ventre, pour en détailler les muscles avec agilité et soin, en des caresses féminines à même de faire disparaître toute sa raison. Avec précision, il sentit le moindre de ses gestes, jusqu’à ce qu’elle s’aventure vers l’inextricable, ses doigts venant taquiner son pantalon pour le lui défaire, comme une ultime provocation. Qu’il saisit au vol, sans même tenir compte des mots qu’elle lui adressa, embrasé par l’ardeur de cette passion qui le prenait, tandis qu’elle le dévorait de ses lèvres, qu’elle le bouffait littéralement sous la hargne. Il ne lui laissa guère le temps de profiter plus encore de ses charmes pour le rendre fou, décidant que se servir serait plus à même de le satisfaire, et c’est en prouvant la force de tout retournement de situation qu’il lui fit retrouver le mur avec son dos. Et si elle s’était montrée agile, féline et soigneuse, il n’en fit rien, retenant avec force son bassin contre le mur, pour se donner le loisir de s’y coller au gré de ses envies, étouffant sa frêle silhouette contre sa prison, sous sa poigne, sous le poids de son corps qu’il faisait chaque fois plus insistant, en même temps qu’il emprisonnait sa gorge sous la puissance d’une de ses mains, enserrant ses doigts autour de son cou sans pour autant se montrer violent jusqu’à l’étouffer, juste pour la rendre immobile, docile à ses attaques. C’était lui, cette chaleur étouffante, bouillonnant dans chaque fibre de ses muscles qui le poussait à abattre son corps contre le sien avec lascivité, dépossédé de ses moyens jusqu’à ne pouvoir contrôler les lèvres gourmandes qu’il avait aventuré dans son cou. Ses baisers, si tant est qu’ils aient ressemblé à des baisers à quelque instant que ce soit, étaient à présent devenus des attaques au creux de son cou, incisives et violentes, d’une langue gourmande de découvrir le sel de sa peau, de ses dents charriant la musculature de la demoiselle, qui se crispait sous chacun de ses assauts, si facilement palpable contre sa bouche. Il n’obéissait qu’au rythme endiablé de sa fougue, ses mains se baladant à outrance sur ce qu’il possédait pleinement, dessinant le galbe de ses fesses, alors qu’il lui faisait décoller le bas de son dos de contre le mur, la poussant à trouver refuge en se lovant contre son bassin, juste le temps qu’il laisse le sillon de ses doigts marquer la peau de sa croupe, juste le temps que son bras puissant ne vienne s’emparer de sa cuisse, pour la remonter dangereusement le long de son flanc, la rendant plus encore impuissante qu’elle ne pouvait l’être quelques secondes plus tôt. C’est jusqu’au lobe de son oreille que ses lèvres étaient déjà remontées, venant s’y acharner quelques secondes durant, sans tenir le moins du monde des émois dont elle transpirait, tout contre lui. C’était elle, qui, après tout, avait soigneusement égrené sa folie, et elle était à l’instant précis, en train d’en payer le prix, peu importait les sursauts de conscience qui pourraient la rattraper à l’avenir. Et afin de braver ces quelques possibilités, sa main libre vint se servir, tirant avec hargne sur la bretelle de son soutien-gorge, dévoilant sa poitrine sans la moindre douceur, rien que l’animosité d’un échange plus fiévreux que jamais entre eux. Et c’est alors que sa main s’abattait contre sa poitrine, ses doigts torturant ses formes généreuses avec soin, les sentant durcir sous ses attaques, qu’il laissa un souffle désireux se perdre dans le cou de la belle, s’écartant juste assez pour venir ficher son regard brûlant dans celui de la jeune femme, rien que pour y déceler les éclairs d’envie qu’il faisait lentement mais sûrement naître en elle. Ce n’est qu’après de longues secondes à sonder son regard de la sorte, à découvrir les plaisirs à devenir le tortionnaire de ses précieux atouts, qu’il se laissa glisser vers l’orée de nouvelles découvertes, relâchant enfin sa gorge pour venir attraper le menton de la jeune femme, plaquant ses lèvres contre les siennes pour venir chercher sa langue, se servant une nouvelle fois, sans retenue, dans une danse endiablée, dans cette folie qui n’était ardente à l’extrême qu’avec elle.
Scarlett Moriarty
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Mer 5 Sep - 1:30
the dark i know well Ft. Andrea & Inácio
C'est l'allumer à souhait qu'elle voulait, lui offrant des danses qu'elle savait trop bien faire. Frissonnant sous la poigne qu'il avait pu lui forcer quand elle s'était retrouvée contre le mur, se cambrant sous ses mains qu'elle sentait contre les formes de son corps, ses cuisses, ses fesses. C'est sa lèvre qu'elle mordait fortement alors qu'elle reprenait un peu le contrôle de la situation, usant de ses charmes et de son savoir-faire pour rendre le tout un peu plus intéressant. C'est de ses charmes dont elle avait pu lui faire preuve maintenant fois qu'elle était en train de lui démonter, collant outrageusement sa croupe contre lui, ondulant sur une musique qui n'était pas, venant charrier son membre qu'elle sentait s'éveiller contre ses rondeurs. C'est facilement qu'elle dansait, ayant amplement de talent pour se coller aux bons endroits, pour onduler parfaitement les hanches sans y mettre trop de pression, mais juste assez pour qu'il puisse la sentir parfaitement. C'est le rendre fou qu'elle voulait? S'évader de cette cellule pour un moment. Ce client. Ce client qu'elle avait vu trop de fois. Ce client pour qui elle aimait retirer ses habits un peu plus qu'à l'habitude, sans pour autant se rendre trop loin, respectant ces règles, cette règle qu'elle s'était donné de ne pas se rendre trop loin avec un client. C'est contre lui qu'elle usait de mouvements bien trop indécents pour éveiller la moindre de ses envies. C'est ses vêtements qui filaient le long de son corps, laissant quelque peu de choses pour la couvrir et affichant un sourire amusé lorsqu'elle vu le regard rageur qu'il pouvait jeter à son corps. Ses vêtements ne risquaient de ne pas rester longtemps de toute façon. C'est ses mains qui se retrouvaient contre son torse, sentant sa peau sous ses doigts, son odeur masculine alors qu'elle se collait complètement à lui, usant encore de quelques mouvements de hanches, venant rencontrer étroitement son bassin. C'est sans chercher à se défaire de la poigne de sa main qu'elle continuait de se coller à lui, éveillant son membre qu'elle sentait de plus en plus présent contre elle. C'est son souffle qui se voyait de plus en plus perdu alors qu'elle continuait de l'allumer, ayant tout autant envie de lui alors qu'elle s'acharnait à user de ses charmes. C'est ses lèvres qu'elle venait effleurer des siennes comme elle avait fait tellement de fois lors d'une danse, sentant son souffle chaud venir se percuter sur les siennes alors qu'elle laissait ses doigts créer des traces contre son torse en continuait de frotter suavement son bassin contre le sien. C'est en laissant ses doigts courir le long de son ventre qu'elle commit surement une erreur, mettant littéralement fin à ce petit jeu qu'elle était en train de jouer.
C'est son souffle qui se coupait quelque peu quand elle sentait son dos se percuter fortement contre le mur. C'est un soupir qui passait entre ses lèvres alors qu'une de ses mains venait s'attacher fortement à sa nuque. Ses doigts se serraient fortement contre sa nuque alors que son souffle s'emportait de plus en plus sous les caresses violentes qu'il pouvait lui offrir. C'est son dos qui se cambrait, son bassin qui ne cessait de venir se coller au sien, sentant cette envie monter lentement en elle, échauder ses sens alors que sa gorge se voyait prise sous cette main violente, à même de lui couper légèrement le souffle. C'est son dos qui s’arquait sous les doigts qui se faisaient inquisiteurs sur son corps. Sa main libre venait faire tomber la chemise qu'il pouvait encore porter, se plaquant avec force dans son dos alors qu'il s'aventurait dans son cou lui arrachant un léger gémissement de désir. Surement la hargne avec laquelle il s'acharnait sur elle qui lui faisait cet effet particulier. C'est ses muscles qui se tendaient de temps en temps sous les assauts violents, sous ses dents qui brisaient sa peau, ses doigts qui se serraient un peu trop fort contre sa nuque alors qu'elle perdait de plus en plus le souffle, la chaleur de son corps étant presque en train de lui bruler la peau. La brune se laissait guider par les mains de policier, lui obéissant, remontant sa jambe derrière lui. C'est quelques mouvements de bassins légers qu'il pouvait sentir alors que le feu entre ses cuisses se faisait de plus en plus ardent. Son souffle ne cessait de se perdre alors que son cœur partait dans des battements incontrôlables sous l'envie qui se faisait de plus en plus affolante. C'est ses doigts qui brisaient la peau de policier, marquant les muscles de son dos au passage, laissant son souffle s'affoler encore plus alors qu'il venait laisser ses mains traîner sur sa poitrine. C'est son dos qui se cambrait, se collant un peu plus à lui, laissant l'espace entre leur bassin réduit à néant, ressentant parfaitement l'envie qu'il pouvait ressentir pour elle. C'est la chaleur de son corps qui se faisait trop oppressante alors qu'elle était réduite à l'état de patin, subissant ses envies sans pour autant tenter de s'y en défaire parce qu'elle n'avait pas du tout l'envie de le faire. C'est un souffle qu'elle pouvait reprendre alors qu'il quittait la peau de son cou, lui laissant le loisir de respirer un moment pour poser son regard trop brûlant dans le sien. Ses lèvres venaient se poser avec envie contre les siennes, fermant les yeux, venant jouer avec cette langue qui glissait au creux de sa bouche, venant passer sa main dans ses cheveux, pressant avec force ses lèvres contre les siennes dans ce baiser violent et endiablé. C'est son autre main qu'elle venait passer autour de son cou, se donnant assez d'élan pour venir passer ses deux jambes autour de ses hanches, se collant de plus belle contre lui alors qu'elle ne quittait ses lèvres que pour respirer avant de venir les dévorer une fois de plus. C'est lascivement qu'elle venait entreprendre d'onduler son bassin contre lui, cherchant à charrier sa trique déjà bien imposante entre ses cuisses, cherchant à rendre l'envie encore plus pressante qu'elle ne l'était à ce moment. Ses doigts se faisaient insistants dans ses cheveux, l'embrasser avec une intensité et une violence particulière. L'envie était en train de briser chaque parcelle de son corps, réduisant les limites qu'elle aurait pu s'imposer et la force dont il usait avec lui était en train de la rendre folle. Elle s'accrochait à son cou, usant de roulement de bassin pour mimer un acte qui n'avait pas encore lieu, pour faire monter l'envie qui était déjà bel et bien présente.
Inácio R. Della Ruiz
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Mer 5 Sep - 3:04
the darkness you know well
ANDREA M. PEREZ & INACIO R. DELLA RUIZ
Ils basculaient vers la route sans retour, celle vers laquelle elle l’avait guidé, en ses regards aguicheurs, ses attitudes dénuées de raison. Ses lascives ondulations de bassin, tout contre son bas ventre, contre sa verge qui ne désirait que s’éveiller pour elle, depuis si longtemps déjà. Pauvre petite chose inconsciente qu’elle était, si elle croyait un tant soit peu posséder un quelconque contrôle sur la situation qui se jouait entre eux, sur les indicibles joutes qui poussaient leurs corps à se fracturer l’un contre l’autre avec toujours plus d’insistance. Elle avait bien trop longtemps profité de ses charmes pour le mettre à sac, pour faire ployer ses volontés jusqu’à l’extrême, jusqu’à la folie de son habituelle fougue et il prit sur lui de le lui faire bien vite comprendre, affichant à nouveau toute la vélocité dont il était détenteur, toute la violence avec laquelle il appuyait sa force contre son corps frêle pour le faire agir selon ses propres envies. C’était ainsi qu’elle se retrouvait comme un vulgaire pantin, accroché au fil des volontés diverses et variées de son bourreau, collée contre le mur, ne trouvant d’échappatoire dans ce violent fracas que contre son bassin, contre son bas ventre qui se collait avec indécence contre elle ; violant son intimité, violant les frissons d’expectative coupable qu’elle pouvait ressentir à l’instant précis. Il ne la sentit pas se faire résistante en quoique ce soit, et il ne s’en fourvoya guère alors qu’il fichait une de ses mains contre la gorge de la demoiselle, bloquant toute tentative d’évasion avant même qu’elle ne germe dans l’esprit de sa prisonnière, rien que pour appuyer plus encore l’impuissance dont elle était victime tout contre lui. Bien que peu désireux d’écouter les ravages que ses aventureux chemins langoureux laissaient sur son passage, il la sentit bien vite frissonner entre ses doigts, se faire trahir par un premier gémissement, supplication de son corps sous le désir lui brûlant la peau, à laquelle il demeura sourde, pesant le moindre de ses gestes pour faire vibrer l’ardeur de sa passion au creux de son ventre, jusque dans sa trique, qui gagnait en vigueur à mesure qu’elle ondulait du bassin, à mesure qu’elle s’offrait à lui chaque fois qu’il prenait à loisir. Impuissante, sans vraiment se laisser aller à l’être, baladant ses mains dans son dos, dans sa nuque, jusque dans ses cheveux, et lui prouvant à chaque seconde un peu plus qu’il pouvait aisément être encore victime de ses salaces roulements de hanches. Folle qu’elle était, elle ne faisait qu’exacerber plus encore les brûlures de ses passages de langue, des morsures dont il usait pour briser sa peau, briser les muscles de son cou alors qu’ils se retrouvaient électrisés de plaisir. Avide, tout autant qu’agile, l’entraînant là où il voulait, en la ravageant du même feu ardent que celui qui avait transformé ses reins en un brasier insistant, en un cavalier avisé pour ses ondulations de hanches, auxquelles il avait tôt fait de mêler les siennes. Tout contre le tissu fin de son sous-vêtement, devinant, sous la tension de son sexe, les quelques jardins secrets dont elle recelait entre ses cuisses désormais offertes. Une douce mélopée qui l’appelait, plus et plus encore à chacune de leurs rencontres violentes, à chaque fois que d’un coup plus véloce qu’un autre, il la faisait se percuter contre le mur sans le moindre ménagement. Son torse dénudé sous les mains de la brune, il aurait pu ressentir les battements précipités de son cœur, s’entrechoquant avec force contre sa poitrine, si tant est qu’il en ait prêté quelque attention que ce soit, mais ce n’était que sa respiration saccadée, lui faisant courber l’échine, cambrer le dos et offrir sa poitrine à ses bonnes volontés qui la trahissait ouvertement, donnant à loisir de nouvelles pensées à l’esprit de son tortionnaire. Qu’il ne mit pas bien longtemps à entreprendre, la destituant de son soutien-gorge sans en prendre grand soin, avec toute la hargne dont il transpirait, dénudant sa poitrine d’un simple geste, dévoilant le galbe de ses seins sans pour autant se fourvoyer du reste. C’est ainsi qu’il se servait, palpant ses monts chaleureux sans en prendre soin, impatient d’en découvrir les formes, la dureté entre ses doigts, sous l’excitation de laquelle elle brûlait, qui la rendait si impuissante sous sa poigne, tout juste à même de laisser des doigts meurtriers se ficher dans son dos. Le roulement de ses muscles sous les ongles acérés de la demoiselle, il ne s’en fourvoya guère, au moment de lui voler un baiser ardent, alors que ses mains ne se lassaient pas de torturer la zone brumeuse de sa poitrine généreuse.
En la sentant si docile entre ses doigts, détruite par des vibrations désireuses à chacun de leurs baisers, à chaque souffle qu’elle perdait dès qu’il lâchait ses lèvres, il s’octroya le luxe de baisser la garde, venant attraper au vol le tissu de sa culotte fine, alors qu’elle esquissait quelques gestes pour se rapprocher plus encore de lui, alors qu’il la sentait sensiblement désireuse de sauter un nouveau pas. C’est ainsi, qu’avant même qu’elle ait agi de sorte à passer sa cuisse encore libre sous son joug, il fit glisser l’unique rempart à son intimité le long de ses cuisses, jusqu’à s’en débarrasser avec hargne en l’envoyant valser plus loin. Jusque dans l’oubli, attrapant sa taille de ses mains puissantes pour se loger entre ses cuisses dans un baiser à même de détourner les attentions les plus farouches du salace de la situation. Il la laissait le griser par ses ondulations de hanches, attiser le feu au bas de son ventre en même temps que sa trique, experte qu’elle était à user et abuser des générosités de son corps. De longues secondes durant, interminables quant à lui arracher de profonds soupirs brûlants, qui se perdaient tantôt contre ses lèvres, d’autres fois jusque dans son cou. C’était une sorcellerie enivrante, qui le posséda avec chaleur entre ses reins, la rendant trop longtemps durant, maîtresse de la situation. C’est ainsi qu’il reprit contenance, son souffle saccadé se perdant contre les lèvres de son amante, alors qu’il attrapait ses poignets avec force, pour les retenir d’une main au-dessus de sa tête, la privant de ces armes fatales dont elle n’avait que trop souvent usé jusque-là. Profitant des délices de son regard un instant durant, leurs bassins perdus dans une embrassade collée serrée, intime jusqu’à la laisser impuissamment logée contre le mur. Et c’est de sa main libre, son regard moqueur vrillant celui de la jeune femme, qu’il vint octroyer quelques délicates caresses à la patience de la demoiselle, un de ses doigts glissant soigneusement contre un de ses seins, jusqu’à son sommet durci, pour venir y esquisser quelques touchers indécents, lancinantes caresses uniquement annonciatrices d’autres martyrs à venir. C’était comme un instant de trêve, auquel il mit bien vite fin, guère disposé à user d’épreuves de patience dans ce genre. Brusquement, il remonta les cuisses de la jeune femme jusqu’à sa taille, jusqu’à n’avoir plus qu’à à peine se pencher pour venir emprisonner de ses lèvres ses formes généreuses. Pour leur octroyer quelques cadeaux, quelques caresses subtiles de sa langue, qui devinrent des actes grivois, érotiques à souhait alors que c’était parfois ses lèvres qui s’y mêlaient, parfois ses dents, pour la faire toujours plus rageusement frissonner. C’était au fil de ces découvertes gourmandes, peu désireux de lui laisser le moindre répit, qu’il se défit de son pantalon, le laissant tomber en toute discrétion, réduisant infiniment les barrières qui séparaient leurs nudités respectives. Son souffle se perdant entre ses seins, c’est sa main libre qui vint rencontrer ses tonitruants mouvements de hanches contre sa verge, la sentant frissonner sous la descente vertigineuse qu’il entreprit, vers la zone de son nombril, puis entre ses hanches. Et enfin, entre ses cuisses, le bassin de la demoiselle s’offrant à lui rien qu’à sa volonté de charmeuse, les doigts aventureux de Inacio se calquant sur les tentations qu’elle lui avait trop longtemps offertes. Son corps se tendit, alors que c’était sans la moindre gêne qu’il laissait ses doigts arpenter cet Eden sacré, la chaleur de son sexe échaudé, la diablerie à même de la faire vibrer plus encore. Ses caresses se firent bien vite précises à outrance, stationnant dans les zones qui lui éveillaient des émois indiscrets, qu’il sentait communiquer dans tout son corps, tant ils étaient collés l’un à l’autre. En ces lieux, un soupir d’aise le prit, alors qu’il dessinait le tracé subtil de sa mâchoire de ses lèvres, de sa langue qui goûtait au sel qui avait peu à peu recouvert sa peau sous ses assauts. De longues secondes durant, éternelles, c’est ainsi qu’il la fit défaillir, par l’agilité de ses doigts, qui se faisaient parfois lents et assassins, avant de se perdre dans des caresses calquées sur une allure plus violente, tonitruante jusqu’à lui faire crisper le bas ventre en des papillonnements grisants. Ce n’est qu’une fois lassé de la livrer à de tels supplices qu’il se fit plus demandeur, partant à la découverte de ce qu’il n’avait que trop longtemps délaissé, et c’est avec toute l’agilité de son doigté qu’il découvrit tous ses secrets, s’aventurant à l’orée de son antre chaleureux, jusqu’à y laisser quelques doigts curieux s’y aventureux, mimant la timidité jusqu’à lui décrocher un douloureux émois, en détaillant les prémices avec insistance, avant de s’y frayer un chemin sinueux avec ses doigts, les poussant sans gêne à la posséder complètement, un nouveau soupir d’aise le trahissant. Ses lèvres s’aventurant contre l’épaule de la jeune femme, contre la chair de son bras, c’est lentement mais sûrement qu’il augmentait l’ardeur de ses gestes, la vitesse de ses incessantes découvertes et redécouvertes de son antre, y fichant ses doigts chaque fois avec plus d’insistance, plus de caresses à même de découvrir les secrets de son sexe, d’abord avec patience, puis avec plus de violence, plus d’insistance lascive, comme s’il cherchait à l’user rien que par la force de sa poigne, à lui donner un avant-goût des idées qu’elle avait si souvent fait fuser dans son esprit, et c’est désireux d’entendre un désir brûlant lui décrocher les cordes vocales, qu’il se perdait à aventurer des baisers près de ses lèvres, assez près pour sentir son souffle s’affoler plus encore à mesure qu’il la limait en ses touchers indécents, sans jamais pourtant étouffer ses soupirs, ses gémissements affolés. Sa fièvre incandescente.
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Mer 5 Sep - 11:39
the dark i know well Ft. Andrea & Inácio
C'est un pantin désarticulé qu'elle était entre ses doigts. En proie à subir les tortures qu'il avait envie de lui faire ressentir alors qu'elle était la seule responsable du brasier qu'elle avait allumé en lui. C'est avec trop de plaisir qu'elle se laisser posséder de la sorte. C'est contre ses doigts qu'elle se faisait obéissante, même si elle aimait charmer les hommes, elle n'en restait pas une dominatrice à temps plein. C'est l'allumer encore plus qu'elle tentait de faire, prisonnière des ses assauts, captive contre le mur et ses mains qui la retenaient de faire bien de choses. Son souffle se coupait à chaque fois qu'elle se percutait avec trop de force contre le mur froid de poste de police pour venir sentir sa trique bandée à souhait à travers le tissu de son pantalon qui lui restait encore. C'est offert à lui qu'elle subissait la moindre de ses envies, ne cessait de se coller encore plus à lui alors que leurs bassins se collaient l'un a l'autre dans une danse langoureuse. C'est ses vêtements qui la quittaient peu à peu, laissant sa poitrine à sa vue qu'il ne manquait pas de marquer sur son passage, faisant monter l'envie de plus belle au creux de ses reins, de sa peau déjà bien brûlante. Andrea ne tentait pas de retenir les soupirs qui passaient entre ses lèvres, ni les légers gémissements qui y prenaient place, loin d'avoir envie de lui cacher l'effet qu'il pouvait lui faire à ce moment même. C'est ses doigts qui s'acharnaient tantôt sur son cou et ensuite dans son dos, brisant sa peau de ses ongles sous cette envie qui était en train de la détruire tellement elle se faisait présente.
Son dernier bout de tissu la quittait, lui qui n'avait jamais eu le loisir autre que de la regarder danser pour éveiller le moindre de ses sens, maintenant elle le laissait amplement faire ce dont il avait envie, se laissant dominer sans la moindre résistance jusqu'à se voir destituée du contrôle de ses mains. C'est son regard qui se posait dans le sien, laissant passer un sourire amusé tout contre ses lèvres alors qu'il ne lui restait que ses hanches dont elle pouvait abuser, mais dont elle calmait quelque peu l'ardeur ne pouvant prendre appuie nulle part. C'est sa tête qui se voyait appuyée contre le mur alors que leurs lèvres se quittaient une fois de plus, qu'elle tentait de respirer tant bien que mal. C'est son regard qu'elle soutenait alors qu'elle brûlait littéralement d'envie pour lui. Lui qui laissait finalement ses doigts s'échouer une fois de plus contre sa poitrine qui se faisait dure entre ses doigts. Un long soupire qui passait entre ses lèvres alors qu'elle fermait les yeux un moment, trop impuissante même pour pouvoir user de ses doigts. Elle se laissait si aisément manipuler, glissant ses cuisses un peu plus haut pour remonter contre lui alors qu'il venait perdre son visage au creux de sa poitrine, lui faisait courber le dos pour le lui offrir encore plus alors qu'il y perdait tantôt sa langue et après ses dents. C'est quand son pantalon le quittait qu'elle se collait un peu plus à lui, laissant trop de frissons prendre possession de son corps alors que ses doigts filaient rapidement vers son entre cuisses. C'est les muscles de son corps qui se tendait en entier alors qu'elle sentait les doigts aventureux du policier se glisser contre sa peau, lui faisant courber l'échine, se pressant un peu plus contre ses doigts, puisque c'est la seule chose qu'elle pouvait faire. C'est de long soupir qui ne la trahissait que trop qu'elle échappait alors qu'il lui apposait des caresses grivoises. Des frissons qui passaient contre sa peau sous ses doigts experts qui se trouvaient entre ses cuisses. Sa tête était bien appuyée contre le mur, lui laissant le loisir d'y passer ses lèvres autant qu'il le voulait, de laisser sa langue goûter au grain de sa peau pour lui arracher encore plus de frissons qui .électrisait tout son corps. C'est aisément qu'il pouvait ressentir les effets de ses caresses sur son corps, alors que ses hanches ondulaient lentement contre ses doigts, se cambrait à souhait autant qu'elle le pouvait sous ses lascives caresses. C'est quand ses doigts glissaient an creux de son entre pour quelques prémisses de ce qu'il pourrait lui faire qu'elle se cambrait à l'extrême, perdant son souffle bien plus qu'elle ne le voudrait et c'est sous l'allure de ses doigts qu'elle perdait sa voix qui se mutait dans des gémissements de plus en plus présents, au fur et à mesure que la cadence se faisait plus intense, que ses mouvements se faisaient plus précis. C'est impuissante de bouger qu'elle se faisait abuser à son plus grand plaisir, bouger son bassin au rythme de ses doigts pour leur permettre de se glisser au plus profond de son être sans problème. Les lèvres qui se posaient près des siennes faisaient naître des frissons et c'est aisément qu'il pouvait sentir son souffle qui déraillait sous ses touchers plus qu'indécents, sous ses doigts qui usaient sans relâche son intimité et c'est impuissante qu'elle ne pouvait pas le toucher, même si l'envie se faisait plus que présente au creux de ses reins, à cause de ses caresses qui ne cessaient de prendre en vigueur et la faire gémir de plus en plus. Caresse à même de lui faire perdre la voix dans des gémissements trop présent, peut-être assez fort pour que quelques oreilles indiscrètes puissent les entendre. C'est de son joug qu'elle ne pouvait se défaire, prisonnière de ses envies salaces qui avaient le don d'électriser tout son être d'un plaisir qu'elle ne pouvait contrôler. C'est un regard qu'elle lui jetait alors qu'elle tournait un peu le visage pour venir effleurer ses lèvres et laisser au loisir de sa langue d'en dessiner la forme. La sirène brune ne pouvait pas user de ses doigts, mais elle ne manquait pas de vriller son regard dans le sien et d'user quelque peu de sa langue entre ses gémissements à même de lui briser la voix.
Inácio R. Della Ruiz
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Mer 5 Sep - 22:34
the darkness you know well
ANDREA M. PEREZ & INACIO R. DELLA RUIZ
Elle était habitée par une folie cruelle, si elle pensait un tant soit peu pouvoir se pavaner, se jouer de lui de la sorte, sans avoir à en récolter les amères conséquences. Si jusque-là, à ses formes généreuses il avait toujours opposé une patience plaquée sur chaque parcelle de son visage, prudent avant tout à ne pas briser les limites de la bonne volonté de la stripteaseuse qu’elle était, dans son propre terrain, il s’avérait bien plus fougueux qu’il ne l’aurait laissé soupçonner, aux premiers abords. Longtemps, il avait laissé ses yeux vaquer sur les sculptures soigneuses de sa silhouette, sans ciller, sans laisser l’ombre d’une excitation lubrique le trahir au-delà de son regard, ou des spasmes discrets qui faisaient ployer ses muscles quand elle se retrouvait trop près de lui. Et c’était avec violence ce soir qu’elle découvrait au combien il s’était montré plein de soins à son égard, en ne laissant que des caresses doucereuses la posséder jusque-là, se contentant de glisser quelques billets dans les rares vêtements qu’elle pouvait porter en s’offrant à ses vues. La plénitude de ce lien professionnel à outrances n’était plus, à l’instant même où il l’avait violemment plaquée contre le mur, la bloquant de la force de son corps, de la puissance de sa poigne pour la réduire à l’état d’esclave, de simple receveuse des mille délices qu’il avait si souvent rêvé de lui faire. C’était toujours une mégarde assassine, que de le sous-estimer, se jouer de lui avec trop d’insistance pour se laisser croire à avoir un quelconque contrôle sur lui, l’indomptable flic, qui ne laissait même pas les entraves de l’éthique le retenir de faire tout ce qu’il voulait. De se servir quand il le voulait, où il le souhaitait, avec ardeur et passion, avec insistance et indécence. Ses mains, il les laissait glisser de manière lascive contre le corps généreux de sa victime, en palpant les formes pour les graver dans son esprit, se servant de l’épiderme sensible de ses doigts pour ressentir le moindre des émois de la brune sous sa poigne. Elle en frissonnait rageusement, rattrapée par le feu incandescent que ses doux sévices pouvaient faire naître au creux de ses reins. Peut-être bien, sûrement même, qu’elle n’avait pas prévu de s’offrir à lui de la sorte en le retrouvant, en lui adressant les premières politesses ironiques qui étaient sorties d’entre ses lèvres jusque-là, mais ce temps était bel et bien révolu, les sarcasmes étant devenus des soupirs de plaisir susurrés sans retenue tout contre son oreille. Quel retournement de situation tout à fait plaisant, à même en tout cas, d’éveiller plus encore sa fougue, alors qu’il ne s’était laissé que trop longtemps durant mener par le bout du nez par les charmes de la demoiselle, la laissant engendrer ce petit jeu entre eux, lui donner une toute autre dimension, vers l’inextricable de l’instant, vers les conséquences qu’elle payait pour les actes grivois à souhait qui avaient pu dicter ses volontés. Et si elle avait pu avoir un doute encore sur le licencieux des pensées qu’il égrenait au fil des tortures qu’il parsemait sur son corps, il n’en était sûrement plus rien, alors qu’elle se retrouvait dénudée, coincée contre le mur, à sentir la vigueur de sa trique logée entre ses cuisses. Mais quand bien même elle avait pu avoir des résistances à un quelconque moment, qu’il aurait réduites à néant sans même s’en rendre compte, elle ne semblait pas opposer la moindre lutte à ce qu’il lui faisait, aux bons plaisirs qu’il lui arrachait, sans même lui laisser la moindre occasion de mener une quelconque contre-attaque. Elle s’était assez amusée, avec ses touchers serpentins, ses regards mutins et ses paroles empoisonnées, et c’était à lui maintenant de profiter pleinement de tout ce qu’elle avait annoncé enfin lui offrir, tout ce sur quoi il avait trop souvent laissé son regard glisser, désireux de se servir tout en se forçant à la sagesse. Une sagesse de laquelle il n’était en temps normal guère détenteur, et sous la hargne de sa poigne, elle en était la délicieuse victime.
Ce n’étaient que quelques touchers incandescents, griffures non mesurées qu’elle avait pu marquer sur sa peau, avant d’être totalement privée de ses mains, retenues désormais par la force de son poignet puissant, alors qu’elle était totalement désarmée, à la merci des idées qui traversaient son esprit sous forme de vagues déferlantes. Il le sentait sous ses lèvres gourmandes, sous les passages de sa langue brûlante, elle suffoquait déjà de la simple ivresse de ces prémices, poupée désireuse tout autant que plaisante, à même d’égailler plus encore d’intérêt chez lui, assez pour qu’il ne se fasse plus soigneux encore à la faire frissonner violemment tout contre sa verge. C’était bien aisément qu’elle était devenue un pantin sous ses doigts, piégée sous ses assauts, petite proie aguichante dont, il le sentait, il ne se lasserait qu’à l’instant où la fatigue tirerait tout son corps. Après tout, c’était toujours des idées de cet ordre-là qui l’avaient pris à la pensée de cette brune incendiaire, au souvenir qu’elle laissait trainer après ses danses lascives. Ou peut-être même, à l’instant décisif où il était venu briser les barreaux de sa cage dorée pour l’y arracher, et la plonger dans une prison plus violente encore. A côté des tortures dans lesquelles elle allait sombrer, de la dépendance qui allait bientôt lui arracher les entrailles, sa nuit en prison aurait été une promenade de santé, délicieusement reposante. C’était après tout, la drogue qu’elle avalait à excès qui la rendait si pitoyable et non pas forcément lui. Ses mains ayant imprimé la générosité de sa poitrine, c’était à présent à ses lèvres qu’il laissait ce plaisir, parfois accompagnées de sa langue meurtrière, ou de ses dents en des petites piques glissées sur sa peau, rien que pour la sentir ployer un peu plus. Ce qu’elle faisait, en courbant l’échine, en se pliant à ses volontés insidieuses, offrant son bassin à son sexe échaudé, offrant ses seins à sa bonne volonté de continuer. Encore et encore, tandis qu’il se faisait déjà désireux de la posséder pleinement, d’ancrer chaque parcelle de son corps, de son intimité dans son cerveau. De tout ce qui lui avait été défendu, trop longtemps durant, et sur quoi il allait déclarer toute propriété sans même qu’elle ne s’en fourvoie. Au contraire d’ailleurs, alors que sous ses caresses infinies, il sentait ses muscles rouler avec plus d’ardeur, sa peau se tendre, jusqu’à l’extrême, jusqu’à l’implosion de ses sens à l’instant où elle lui offrait la chaleur des lèvres d’entre ses cuisses, cette bouche tout à fait particulière qu’il découvrait sans se priver. Se faisant indiscret quant à violer ces derniers secrets, ces quelques retranchements à la violence de sa passion. Qui éclata, en quelques soupirs, qui se muèrent en gémissements rocailleux, en oscillations de son bassin sous ses doigts, destinés à l’humidifier plus encore de la cyprine désireuse qui avait glissé contre chaque parcelle de sa peau. Plus encore que de devenir une victime, elle s’offrait ouvertement à lui, docile à l’extrême sous ses caresses grivoises, qui se faisaient plus insistantes, plus tranchantes, à sensibiliser la soie de son clitoris, alors qu’il lui offrait le délice de répondre à son invitation, logeant ses lèvres dans le creux de son cou, y plantant parfois des crocs gourmands, à même de faire crisper les muscles de sa gorge sous ses attaques, tout autant qu’il sentait son bas ventre se tendre sous ses passages. Chaque émoi dont elle transpirait rendait l’attente plus étouffante encore, enflammant le souffle du flic tout contre sa peau, rendant entravant le dernier tissu qu’il portait sur lui, à mesure que son sexe gonflait encore. Et c’est avec plus de délectation encore qu’il la sentit ployer de plus belle sous l’attaque de ses doigts, la brisant avec insistance dans le creux de son antre chaleureux, pour en découvrir les recoins cachés, les délicieux cadeaux qu’il lui arracha bien vite sans la moindre retenue. Son souffle se joignait aux gémissements naissants de la brune, s’emportant à mesure que ses touchers insistants se perdaient dans des allures endiablées, à même de rendre ces recoins-ci plus vulnérables à l’assaut de ses coups de reins. Il n’y avait plus que ces quelques résistances, qui pourraient entraver sa voie, tandis que la jeune femme offrait plus qu’elle ne le privait, se délectant peu à peu avec autant de passion brûlante que lui à toutes les obscénités dont il abusait sur elle. Encore. Plus vite. Avec plus d’insistance. Faisant dérailler sa voix. Faisant se décrocher ses cordes vocales.
Et ce n’est qu’une fois qu’elle le creux de ses reins devint un brasier ardent qu’il la relâcha de ses doigts, profitant de la liberté de sa main pour se défaire du dernier vêtement qu’il portait sur lui, à peine, sans lui donner le pouvoir de retrouver l’usage de ses mains, tandis que sa poigne la rendait toujours prisonnière. Et plus encore, puisque sa deuxième main vint rejoindre l’autre, l’amenant à coller son torse contre les formes généreuses de son buste, tandis que c’était leurs bassins qui partaient dans une danse endiablée. Non plus à se frôler, à se caresser, mais à se tenter à outrance, en des rencontres toujours plus insistantes, toujours plus grivoises, jusqu’à rendre ses gémissements plus désireux contre ses lèvres, à la rencontre de ses râles incontrôlés. Et à cette passion bouillonnante, il ne laissa aucune trêve, relâchant les mains de la jeune femme pour venir placer une des siennes contre cette poitrine dont il ne se lassait pas de torturer les générosités, tandis que l’autre retrouvait le creux de son cou, pour y asséner une poigne plus appuyée que la précédente, à même d’étouffer lentement les premiers émois qui la trahiraient. C’est avec une patience démesurée qu’il vint se loger entre ses cuisses, y calant les centimètres de la chair de sa verge lentement, assez lentement pour sentir le moindre des frissons ravageurs qui la prirent à cette intrusion. Sensiblement, après quelques longues secondes de ce délicieux supplice, ce n’est que lorsqu’il vint buter contre les premières barrières de la résistance de son antre qu’il laissa ses mouvements prendre en souplesse, devenir peu à peu plus véloces, enchaînés sur un rythme brûlant. A même de braver chacune de ses retenues, coulissant entre ses cuisses pour s’y faire un chemin peu à peu familier, duquel il abusa à excès, gagnant en célérité, en salacité dans l’ondulation de ses reins, dans les attaques répétées de son bassin, l’y immisçant jusqu’à la garde, jusqu’à la sentir se crisper avec plus de rage encore qu’auparavant, lâcher d’incontrôlables gémissements, lamentations de son corps déchiré, trompé pourtant sous son souffle chaud qui se glissait contre sa peau, dans son cou qu’il avait peu à peu relâché pour y préférer sa chute de reins, ses hanches sur lesquelles sa main était à présent rageusement accrochée, pour donner à sa trique le meilleur angle de passage, les attaques les mieux placées pour les perdre tous les deux dans une fièvre commune, qui mêlerait leurs souffles à l’unisson, les faiblesses de leurs corps ensemble jusqu’à l’atteinte extrême des supplices les plus délectables. C’est complètement possédé par sa fougue, par l’ardeur de ses coups de reins qu’il relâcha la poitrine malmenée de la jeune femme, pour loger ses doigts dans la cascade brune de ses cheveux, au sommet de son crâne pour l’y empoigner sans pour autant lui faire mal, juste immiscer une rencontre fracassante entre leurs lèvres, toute aussi enragée que celle de leurs bassins dont les claquements rauques trahissaient l’intensité de leur transe commune. Qu’importait les trahisons que leurs gorges, leurs souffles saccadés, leurs corps envoyaient à des oreilles indiscrètes, ils n’étaient que l’un avec l’autre, l’un pour l’autre, à se posséder et se déposséder jusqu’à la destruction.
Scarlett Moriarty
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Ven 7 Sep - 1:14
the dark i know well Ft. Andrea & Inácio
Peut-être n'aurait-elle pas dû attendre aussi longtemps pour se laisser tenter par lui. Toutes ses danses avaient eu le don de le rendre désireux d'en avoir plus et c'est parfaitement qu'elle pouvait le ressentir à ce moment même. C'est contre ses doigts qu'elle se laissait perdre sans la moindre hésitation, désireuse de ses touchés qui se faisaient de plus en plus présent contre sa peau, sa poitrine et entre ses cuisses. C'est désireuse de ces plaisirs qu'elle se voyait arracher qu'elle se réduisait à l'était de poupée sans donner la moindre résistance. Sa poigne se faisait trop fort pour qu'elle tente de s'en sortir, si seulement elle en avait envie. C'est tout de même avec mal qu'elle se voyait inapte à poser le moindre geste, ne pouvant que subir l'effet de ses assauts de plus en plus indécents. C'est son corps qui se cambrait sous ses doigts, son souffle qui se perdait trop brusquement sous les tracés qu'il dessiner contre son antre avant d'y faire son entrer. Elle était impuissante, lui laissant à loisir le temps de la découvrir sans qu'elle ne puisse y faire quoi que ce soit, tentant de se coller à lui le plus possible, ne se tenant que de ses jambes autour de lui et dur mur qu'il y avait derrière elle. Ils étaient suffisamment près l'un de l'autre pour qu'elle n'use pas de ses mains pour tenir en place. C'est tout son corps qu'elle offrait au bon service de ce policier surement peu recommandable. Par moment, elle tentait de reprendre le contrôle de ses mains, mais sa poigne se faisait assez prenante pour qu'elle ne puisse les bouger, se contentant de perdre le souffle contre ses doigts, contre sa peau, contre son corps désireux de sentir le sien. C'est sous ses doigts qu'elle ployait sans le moindre remords, le sentant avide d'en découvrir encore plus et la rendant avide de plus par la même occasion. Surement que toutes ses danses avaient tôt fait de rendre l'envie plus que folle, puisqu'elle ne lui avait jamais rien offert avant ce soir. Son visage bougeait de temps en temps, effleurant la peau de son visage de ses lèvres, poser un ses baisers dans le creux de son cou entre ses gémissements qui prenaient déjà place sous ses doigts qu'il glissait en elle. C'est avide de pouvoir le toucher qu'elle se collait à lui avec plus d'instances, indisposée à être sa poupée pour le moment. Leur souffle se mélangeait dans leur chaleur respective alors qu'il finissait par bouger ses doigts d'entre ses cuisses, lui arrachant un frisson en ressentant le vide que cela pouvait causer. Vide qu'il allait surement combler quelques instants après.
C'est la nudité du policier qui venait lui arracher des frissons plus que violents, alors qu'il se collait à elle, lui laissant à loisir la chaleur de son membre contre elle, pour lui donner encore plus envie qu'elle ne ressentait déjà un moment plus tôt. Le corps de la demoiselle se perdait dans des transes trop violentes alors qu'il s'amusait à la provoquer de ce membre qu'elle voulait sentir entre ses cuisses, entre ses lèvres ou entre ses doigts. Trique qu'elle n'avait pas eu le droit de toucher, prise ai piège comme la victime qu'elle était pour la soirée. C'est lorsqu'il lâchait ses mains qu'elle venait en plaquer une dans son dos qui entreprenait une longue décente pour se retrouver contre ses fesses qu'elle empoignait sans gêne, venant à outrance se coller à son membre bandé à souhait. Son autre main venait se glisser sans ses cheveux alors que c'est son membre qui se glissait entre ses cuisses à même de lui arracher un autre gémissement. Leurs corps collés à l'extrême, emboités parfaitement l'un dans l'autre. C'est le mouvement de ses hanches qu'elle suivait, laissant sa main passer de ses fesses à son dos, faisant rouler les muscles sous ses doigts à mesure qu'il se mouvait pour la pénétrer avec plus de force. Ses jambes enlacées autour de lui se serraient un peu plus alors qu'elle mouvait son bassin contre lui, se calquant à ses mouvements, lui donnant l'espace dont il avait besoin pour venir se buter au fond de son antre en lui arrachant des gémissements dont elle ne se préoccupait que peu. La brune suivait ses gestes, se laissant allez à ses envies qui comblaient amplement les siennes, par la même occasion. Son visage venait se pencher sous la pression qui se faisait derrière son crâne pour venir prendre ses lèvres une fois de plus dans un baiser à même de lui arracher d'autres frissons, d'autres frémissements de son être. C'est avec peu de souffle qu'elle venait ficher sa langue entre ses lèvres, jouant de sensualité pour caresser la sienne sans la moindre gêne, ayant amplement pris goût à ses baisers comme à sa drogue. L'extase de ce moment lié à son bien-être était parfaitement synchronisée. C'est ses lèvres qui se languissaient des siennes, prolongeant se baiser à outrance jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus respirer puisque l'ardeur de ses coups de bassin se faisait plus intense, à même de lui couper le souffle encore plus. C'est son dos qui se percutait avec trop de force contre le mur, à chaque fois qu'il la pénétrait jusqu'à la garde, à même de lui couper le souffle et lui briser la voix. Sa voix devenue bien plus rauque alors que ses roulements de bassin à elle se faisaient bien plus intense, pour qu'il puisse la prendre sans oublier une parcelle de son être qui en voulait encore plus, qui était désireux de cet acte presque barbare. C'est ses lèvres qui venaient se glisser au creux de son cou, léchant sa peau à outrance pour en goûter la sueur de leur ébat, laissant la trace de ses dents pour venir glisser sa langue contre son lobe d'oreille, gémissement dans le creux de celle-ci sous ses coups de bassin véloces. C'est comme une confidence glisser au creux de son cou, aveu à ce qu'il était en train de lui faire, alors qu'elle ne bougeait pas de sa place, l'enlaçant de ses mains, de ses jambes, ondulant sensuellement contre lui, torturant ses cheveux de ses doigts.
Inácio R. Della Ruiz
MEMBRE PERVERS • part of the dark
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Sujet: Re: the dark i know well [Pv Inácio] Lun 10 Sep - 11:02
the darkness you know well
ANDREA M. PEREZ & INACIO R. DELLA RUIZ
Combien de fois, dans ses songes secrets, s’était-il vu posséder le corps de cette déesse brune qui s’était si souvent déhanché sous ses yeux ? D’innombrables fois, parsemées dans son esprit au gré de ses envies, en quelques souvenirs grivois dont la saveur n’égalait en rien l’arôme de sa peau, de la sueur qui tapissait peu à peu son épiderme au fur et à mesure que ses attaques gagnaient en ardeur. Reine de la nuit dans ses habituelles visites, elle n’était à présent plus qu’un pauvre pantin, coincée contre un mur, dont la seule liberté se résumait à ses bras, qu’il avait enfin daigné relâcher, trop occupé à profiter des délices de son corps pour penser aux dernières entraves qui le rendaient maître de l’instant. Qu’importait, elle semblait s’en contenter grandement, gagnée à chaque coït par les ravages d’une passion qui la rendait si docile, à laisser seulement vaquer ses mains là où il pouvait facilement les ignorer, là où il n’y avait alors que la fougue de ses coups de reins qui pouvait lui être asséné plus encore. C’était une sensation délicieuse que de la réduire à un tel néant par la simple force de ces charmes auxquels elle n’avait guère résisté, finalement si commune à d’autres, à toutes celles qui se laissaient baiser sans la moindre retenue ; avait-elle quelque charme en plus, qui serait à même de faire perdurer son intérêt, malgré la pleine possession dont il jouissait sur elle. Au moins, la proie affichait ouvertement sa défaite, tandis que la moindre résistance les aurait tous les deux plongés dans des joutes interminables, qui se seraient terminées de la même façon. Irrémédiablement, comme s’il était alors, en l’empoisonnant de sa douce drogue, devenu le maître de son destin, celui qui, d’un coup de pinceau, venait tracer le chemin désormais rectiligne de son existence. Sous sa coupe, jusqu’à ce qu’un miracle vienne à se produire, un jour, et qu’elle apprenne à se défaire de la drogue qui pullulait dans son sang. Pas demain la veille, pour sûr, et c’étaient des faiblesses trop tentantes pour qu’un homme, quel qu’il soit, flic ou autre, y résiste. Logé entre ses cuisses, il la découvrait à présent chaleureuse à outrance, jusqu’à l’étouffement, s’offrant à lui sans résistance, prête à écarter les cuisses à chacune de ses intrusions pour lui offrir chaque fois plus. Encore et encore, sans guère qu’il ne se lasse, ne faisant que s’enflammer la célérité de ses coups de reins. Elle vibrait entre ses doigts, affolée par les passionnels émois qui gagnaient sa gorge, qui embrasaient le creux de son ventre, ou le bas de son dos tout contre le mur. Ses soupirs se muaient lentement mais sûrement en gémissements sonores, en lamentations rauques de ce plaisir qu’il lui arrachait du profond de ses entrailles. Tendue pas la folie dans son corps, elle n’en offrait que plus encore son antre bouillant, duquel il se nourrissait avec excès, avec insistance lascive, toujours plus, égrenant avec maîtrise les prémices d’une jouissance au creux de sa gorge, prête à électrifier tout son corps. Elle semblait vouloir y échapper, alors qu’elle se jetait sur les lèvres du flic pour les dévorer, en un baiser désireux, insistant, précipité et parfois décousu, alors qu’il ne se laissait guère décontenancé par cette attaque. Leurs souffles se mêlaient, affolés tout autant l’un que l’autre, et dans la main qu’il laissa glisser tout le long de son dos, il aurait presque pu deviner le sang ruisselant dans ses veines à toute allure. A la langue de la belle, il mêla la sienne, l’attisant, la dardant, la cherchant dans une transe effrénée, alors qu’il calmait l’ardeur de ses allées et venues dans son antre, pour s’y loger comme dans l’endroit le plus confortable qui soit, outrageux autant qu’il pouvait l’être, ondulant de son bassin pour laisser sa trique charmer les barrières de ce qu’elle avait à lui offrir. Elle frémissait entre ses doigts, d’une effroyable passion, se détruisait à chaque souffle emplissant ses poumons, et alors qu’elle reprenait le peu de souffle qu’elle pouvait, il jeta son dévolu sur son cou. Avec la même fougue que celle de sa verge, qui se reprit à l’empaler en des claquements plus rauques encore de leurs corps. Il se retrouvait lui aussi dévoré par la puissance de ce brasier au creux de ses reins, qui l’alimentait toujours plus.
Encore, alors qu’il dévorait la peau de son cou en des baisers insistants, en des passages de langues toujours plus endiablés. Encore, alors qu’il se faisait un Diable à la posséder de l’intérieur, la rendant sensible à chaque passage de son sexe aux tensions palpables de la naissance d’une jouissance. De sa main toujours logée dans les cheveux de la brune, grisé par la fièvre, il repoussa la tête de la demoiselle contre le mur, la rendant prisonnière des passages indécents de ses lèvres, dégageant sa gorge de sorte à ce que la faible maîtrise qu’elle avait de ses gémissements, ne puisse plus être, ces émois bouillonnants ne pouvant arrêter alors de la dévorer que si elle les laissait s’évader sans la moindre retenue. Les oreilles indiscrètes n’avaient que trop peu d’importance à l’instant précis, c’étaient après tout, celles de taulards, celles de putes, la lie de la société de laquelle il ne se fourvoyait qu’à peine, si ce n’est pour son business à drogués toujours plus florissant. L’étourdissement imbibait son cerveau, tout autant que sa trique s’était imprégnée de la cyprine dont regorgeait l’antre délicieux de sa douce victime, et c’est en sentant l’ultime fin de toutes ces jouissances qu’il s’octroya le luxe de ralentir les attaques de son bassin. Cherchant la raison au milieu de la folie, c’est en usant toute la patience dont il pouvait être détenteur qu’il pesa chacun de ses passages au fond de son entrecuisse. Dans la brûlante passion qui l’avait fracturé de part en part avec elle, mille idées étaient nées dans son esprit, plus salaces, grivoises, érotiques les unes que les autres, ne demandant qu’à être exécutées avec soin, insistance, toujours plus de possession sur ce corps duquel il ne s’était encore guère lassé… Pour un autre jour, ce soir, c’était une jouissance soigneuse qui devait amener à ses lèvres, lui faire découvrir les délices avant les tortures. Une de ses mains, il l’abattit contre le mur, les muscles de son bras étroitement crispés dans la fougue qui le dévorait de l’intérieur, qui rendait ses gestes presque agressifs, au combien ils étaient précis. Son autre main, c’est contre le bas du ventre de sa douce victime qu’il la posa, crispant les muscles de celui-ci tout contre sa trique, qu’elle sentit, lentement mais sûrement, avec plus de précision. Assassine, elle pouvait en deviner le moindre émoi, tandis qu’il détaillait avec précision le chemin que celle-ci empruntait pour venir buter aux limites de ce qu’elle avait à lui offrir. Un râle chaud rencontra les lèvres de la brune, alors qu’il soutenait son regard pour y voir l’arrivée fulgurante d’une jouissance prochaine, tandis que les attaques de son bassin reprenaient de plus belle. Plus vite, plus fort, enfiévrés à nouveau, leurs rythmes cardiaques repartant de plus belle, mais leurs souffles se calquant l’un avec l’autre comme leurs bassins l’avaient fait quelques temps plus tôt. C’était délicieux. Et en sentant un foudroiement de jouissance déchirer le bas ventre de la jeune femme, il jeta son dévolu sur ses lèvres, les prenant d’assaut pour lui couper le souffle, pour laisser ces agitations loger dans sa gorge, la brûler, réduire à néant le voile de celle-ci, la briser. Et ce n’est que lorsque les attaques de sa verge se firent plus insistantes, lui arrachant un râle puissamment incontrôlable, que lorsqu’il se déversa profondément en elle, qu’il lâcha ses lèvres pour mêler ses affres passionnels, son orgasme au sien, dans une dernière danse l’un avec l’autre. Pour ce soir en tout cas, alors qu’il sentait les muscles de son corps se défendre après tant de crispations, à même de le laisser hagard. Pour de fugaces secondes encore, il profita du foyer chaleureux qu’elle lui avait offert, déposant quelques baisers, au milieu de leurs souffles entremêlés, contre sa mâchoire, dans son cou, ou contre ses épaules fines. C’avait été interminable tout autant que trop court, avec un arrière-goût d’encore, duquel il ne se laissa pas happer, finissant par se défaire de l’étreinte sauvage des cuisses de la droguée, pour s’écarter. Ce n’était après tout, pas à lui de finir dépendant, mais bien à elle de sombrer sous sa coupe. Il se rhabilla, sans demander son reste, remettant son pantalon pour retrouver sa chemise un peu plus loin, comme si un vague professionnalisme venait le rattraper, tandis que son souffle s’était enfin calmé, faute que les palpitations de son cœur aient repris une ardeur normale. Au passage, il ne manqua pas de darder la silhouette encore nue de la jeune femme, avant de tirer son portefeuille du fond d’une de ses poches, pour en sortir quelques billets. « Tu peux rentrer chez toi. Je dirai que quelqu’un a payé ta caution. » D’un geste, il désigna l’argent qu’il venait de prendre, c’était une offre alléchante. Tout autant qu’empoisonnée, rentrer chez elle, et sembler passer, ce soir durant comme une prostituée d’un nouveau genre, qui venait de marchander sa liberté, ou garder un tant soit peu de fierté, et croupir en prison jusqu’à ce qu’il daigne accepter l’affront qu’elle pouvait commettre. Malgré l’ardeur de leurs échanges, malgré la drogue qui continuait de polluer son sang, elle se rendait compte de tous les enjeux, il le devina aisément en fichant ses azurs dans le regard sombre de la demoiselle, gagné par un tout nouvel amusement. Il aurait assez d’images dans son esprit, assez de souvenirs pour bercer sa nuit de douces mélopées sans qu’elle n’ait besoin d’être dans les parages.