Sujet: INACIO ♣ Let me tease you Lun 3 Sep - 12:21
Une belle soirée de début septembre. Enfin, la perception de ce qui est beau était évidemment très relatif à Hazel. Son système de valeur différait très clairement de ce que les gens normaux ressentaient. Enfin, on était à Tijuana après tout, ses idées à elle pouvaient trouver des échos dans pas mal de personnes. Notamment chez sa nouvelle colocataire, Alana, avec qui elle s'entendait particulièrement bien. elles avaient le même genre d'idées, se comprenaient assez vite. Bon, cela tournait très souvent autour du sexe, ou du moins de la débauche. C'était pour ça que leur colocation commençait très bien. Mais ce soir, elle n'allait surement pas rentrer tôt à l'appartement. On venait de l'appeler pour une prestation à l'hôtel le plus luxueux de Tijuana. Elle s'y était rendue avec plaisir, sachant que ce client payait particulièrement bien. Elle était assez bien établie dans son métier pour avoir des clients habitués, qui appréciaient énormément ses services. il faut dire qu'elle se débrouillait particulièrement bien. Ses fellations étaient très recherchées, et sa souplesse -façonnée par des séances régulières de yoga- était très appréciée aussi. Sa réputation se diffusait encore de plus en plus dans la ville, et son numéro circulait rapidement, si bien qu'elle n'avait pas beaucoup de créneaux libres. Mais pourtant, elle trouvait encore le temps de chercher des clients dans la rue elle-même.
C'est ce qu'elle fit après en avoir terminé à l'hôtel avec son client. Comme avec certains clients, elle n'avait pas été pleinement satisfaite et en était encore un peu frustrée, même si lui avait eut tout ce qu'il fallait apparemment, jouissant longuement. Enfin, c'était souvent le cas avec les clients riches, ils s'en foutaient un peu du plaisir de la demoiselle, ou ne se débrouillaient pas terriblement bien. C'était aussi ce qui la motivait à chercher d'autres clients là, dans la rue commerçante, la plus passante de Tijuana. Elle savait qu'elle en trouvait toujours par là. Elle avait de fait de quoi faire de l'effet. Elle était habillée d'une robe noire moulante, très courte, à bustier. Elle ne portait en-dessous qu'un string, qu'elle oubliait volontairement la plupart du temps, et sinon portait des escarpins dorés à talons hauts. Ainsi, avec ses longs cheveux bouclés noirs et son maquillage assez lourd, elle était irrésistible. Ses yeux bleu azur brillaient dans le noir et ses longues jambes nues faisaient leur effet.
Elle sentit quelques regards se poser sur elle alors qu'elle avançait. Elle regardait ces hommes sans crainte, avec un regard clairement séducteur, sans pour autant s'arrêter. Cela faisait partie du jeu, elle ne voulait pas que cela soit trop facile non plus. De toutes façons, on voyait que c'était une prostituée, et visiblement ceux qui la regardaient ne pouvaient pas se la payer. Dommage, mais elle était sure qu'elle allait trouver quelqu'un qui voudrait bien. D'ailleurs, quelqu'un avança vers elle. Sans gêne aucune, il posa une main sur sa hanche, l'autre sur ses fesses. " alors bébé, tu demandes combien pour une complète? Hazel ne perdit sa contenance, elle tenait un client, enfin. Elle lui annonça alors son tarif. Mais une voiture de police les dépassa, allant s'arrêter juste à côté d'eux. Ni une ni deux, le client déguerpit. Elle avait l'habitude, se contenta de rire de la frayeur de cet imbécile. Elle avait une idée de l'identité du flic qui allait en sortir, ce qui lui faisait absolument pas peur. A cette heure-là, c'était souvent Inacio, un "ami", qu'elle amadouait souvent par quelques caresses, même s'il essayait de se la jouer grand frère avec elle. Attendant qu'il sorte de la voiture, elle croisa les bras, adossée contre le mur, en disant: " T'es content, tu m'as fait perdre un client!" Elle riait un peu, même si l'argent du client n'aurait pas fait de mal, elle sentait que la soirée pouvait être plus sympa que prévue.
Spoiler:
je suis désolée, je suis nulle en présentation par contre, et j'ai pas trop le temps, donc je ne l'ai pas fait :/
Inácio R. Della Ruiz
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Sujet: Re: INACIO ♣ Let me tease you Lun 3 Sep - 16:47
let me tease you
HAZEL I. VELASQUEZ & INACIO R. DELLA RUIZ
La soirée semblait clémente, propice aux distractions en tout genre et, à la chute du crépuscule dans les ténèbres, c’était toute la ville de Tijuana qui s’éveillait. Une aubaine pour tous les flics de la ville, qui généralement, faisaient leurs grosses prises de l’année dans ces soirées-là, où la température environnante n’était ni trop chaude, ni trop fraîche, et où les vices en tout genre se pavanaient dans la rue. Il avait pourtant le regard distrait, vaquant à droite et à gauche de la rue, voyant quelques putes détourner le regard à son approche, dans l’espoir d’être ainsi ignorées par ses yeux azurés, auxquels rien n’échappait. Cette nuit, pour lui, promettait d’être longue, faite de patrouilles en tout genre, à droite et à gauche. Au nord, au sud, dans chaque ruelle lugubre de la ville, guidé uniquement par les crépitements de la radio qui lui donnait des ordres. C’était bien une chose qu’il détestait, et dont il faisait parfaitement fi à présent, alors que depuis des bonnes dizaines de minutes déjà, il avait pris son service, se perdant déjà dans la décadence de Tijuana. Il y en avait pour tous les goûts, et c’était ainsi qu’avait été toute sa vie, mêlée aux vices en tout genre, jusqu’à le pourrir jusqu’à la moelle, et ça lui allait si bien. C’est à proximité d’une ruelle sombre qu’il s’arrêta avant tout, y devinant une silhouette vaguement masquée, et, dans un signe il s’avança vers celle-ci. Ni une, ni deux, il sortit du fond de sa poche plusieurs sachets de poudre, qu'il donna presque de bonne grâce au camé qui tressautait au moindre bruit. Visiblement, sa petite affaire lui avait pris plus de temps que prévu et le misérable drogué commençait à sentir le manque lui ravager tout l’esprit : qu’importe, du moment qu’il avait fait ce qui avait été demandé en contrepartie. C’était comme ça, ses petits business indécents, faits d’accords qui arrangeaient tout le monde n’y mêlant qu’occasionnellement quelques histoires d’argent, tant il regorgeait d’imagination pour ce qui était des prix à payer en échange de son excellente marchandise. Ce soir, c’était le connard qui avait osé mettre sa femme enceinte qui s’en était pris dans la tronche, assez pour atterrir à l’hôpital du coin, selon les dires du drogué : et voilà, comment il se retrouvait vengé, sans directement l’être. C’est rendu presque de bonne humeur par cette nouvelle à même de guinder tout son orgueil que le flic reprit son chemin, s’engageant sur la route sans pour autant s’arrêter aux détails qui faisaient tâche dans le décor. Trop souvent, c’était sans grand intérêt qu’il faisait son job de super héros de la ville, se servant plus souvent de ce statut pour être un intouchable par excellence. Au combien Tijuana pouvait s’avérer être une ville regorgeant de dangers en tout genre, ce n’était pas une volonté de paix ou de sécurité pour les habitants de la ville qui motivait le jeune homme à faire ses rondes. Et d’ailleurs, son travail il l’oublia sitôt que son regard reconnut une silhouette un peu plus loin. Fièrement abordée par un sale type aux mains baladeuses, imprudente frêle créature qu’elle était entre les mains d’un pervers par excellence : c’est le désarroi qui le fit soupirer, alors que sans hésiter, il dérivait son chemin dans leur direction.
Rien que ça, eut son petit effet, faisant fuir le gros lâche à toutes jambes, et naître une petite dose d’amertume dans l’esprit de la demoiselle. Si jeune, et pourtant, elle ne faisait pas trop jeune dans ces rues-là, vêtue de la sorte ; c’était un quartier particulièrement craignos qui plus est, mais qui allait bien à son sale caractère. Il n’était pas encore sorti qu’elle était déjà abandonnée par son client, condamnée à continuer à errer dans la ville à la recherche d’un nouveau gros poisson à ramener dans ses filets. Ou pas. Puisqu’il sortit, malgré tout, pesant ses pas pour arriver à hauteur de la jeune femme. Il ricana rien qu’à sa remarque, avec une ironie tranchante ; elle avait prévu de se taper ça ? C’était un métier bien dégradant, que prostituée du coin, si elle devait se faire passer dessus par des types pareils, dont le peu de trique s’évanouissait à la vue d’un quelconque problème. « Quelle horreur, il devait valoir son pesant d’or en plus. » Dit sans grande conviction de la sorte, il n’y avait pas besoin de le connaître par cœur pour comprendre qu’il ne pensait pas un mot de la phrase qu’il venait d’énoncer, les mains dans les poches, le regard ailleurs, dans chaque coin de la rue comme pour espérer le revoir. Dommage, il s’était vraiment fait la malle. Abandonnant la pensée de l’autre qui était désormais évanoui dans la nature, c’est vers la jeune prostituée qu’il déposa son dévolu, la toisant d’un regard, assez longuement pour détailler ses formes, ainsi que la généreuse façon avec laquelle elle offrait ses charmes à tous les yeux du coin. « Eh bah, on dirait qu’en fait, j’ai fait fuir ton seul client. » Cette fois-ci, il était plus amusé qu’autre chose, envoyant un sourire moqueur à l’adresse de la demoiselle. Avant de reprendre un semblant de fierté, et de sérieux, s’approchant d’elle pour venir attraper les menottes si usuelles dans ces circonstances : il ne faisait que son job après tout, en principe en tout cas. Mais arrivé à hauteur de Hazel, il arqua un sourcil. Elle, elle était généralement assez astucieuse pour éviter de passer une nuit dans une cellule miteuse, mais ce soir, peut-être qu’il n’était pas d’humeur généreuse. « Alors, c’est un trouble de la voie publique, ça. Tu comptes te rendre sans faire d’histoire ou je dois employer la manière forte ? » Il avait plutôt l’air de la provoquer que d’être sérieux, et c’était sûrement le cas, malgré l’allure implacable sur son visage. Si près d’elle, presque adossé à côté d’elle contre le mur, il la détailla un instant, avant de trouver son regard, et de dire plus bas, moins officiellement, comme une petite confession juste entre eux. « Ne t’en fais pas, je te trouverai la plus confortable des cellules. » Ca n’existait pas, pour sûr, une cellule confortable, mais il était bien trop mielleux dans ses paroles pour que ça ait un quelconque fond de sérieux, du moment qu’elle bougeait de ce coin de ville misérable, il en serait tout autant satisfait.
Spoiler:
aucun problème ton post est très bien comme ça (a)
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Sujet: Re: INACIO ♣ Let me tease you Lun 3 Sep - 17:37
Hazel n’était pas du genre à se laisser décontenancer par les quartiers dans lesquels elle trouvait ses clients, ou par ses clients eux-mêmes, qui pouvaient parfois être violents. Elle savait les désarçonner, c’était tout. Elle les regardait de ses grands yeux bleus, jouait avec leur désir, et à partir de cet instant, pouvait faire tout ce qu’elle voulait d’eux. Bien sûr, elle avait déjà eu des situations très compliquées avec des clients violents, qui refusent de payer, mais c’était rare, et cela ne la rebutait absolument pas. Inconsciente peut-être, mais surtout très têtue. C’était ce dont devait s’être rendu compte Inacio, depuis le temps qu’il la suivait. En tant que flic, il lui avait évité quelques ennuis, mais se montrait parfois bien protecteur envers elle et ses activités… Alors parfois, connaissant le caractère fort de la jeune femme, cela explosait. Mais la fin de leurs disputes était très souvent aussi explosive, mais dans un autre genre. Et ça, c’était souvent très bien, pour parler de façon assez énigmatique.
Enfin bref, puisqu’on parlait du loup, le voilà qui arrive et fait fuir le client de Kat, qui n’avait pas l’air d’être très téméraire. Elle en fit la remarque à un Inacio apparemment ravi de sa petite action. Il lui répondit de façon assez hautaine, disant qu’il avait faire fuir un super client. Elle ne répondit pas, se contentant de hausser les épaules de façon un peu désabusée. Venant vers elle, il posa son regard sur son corps, sa posture, ses formes… Elle rit intérieurement, rien qu’à ce regard, elle se sentit plus forte que lui. Il dit qu’il avait apparemment fait fuir son seul client. Elle rit nerveusement et dit : « Ils ont peur de toi… C’est drôle hein ! » Elle fit comprendre qu’elle était ironique et qu’elle n’avait pas du tout peur de lui, loin de là.
Le voyant arriver plus près d’elle avec les menottes, elle sourit avec malice. Il lui énonça son tort –trouble à la voie publique – avant de demander si elle allait se rendre maintenant ou si elle allait lui opposer de la résistance. Elle rit, lui faisant une tête mi-amusée mi désabusée. « t’as pas compris que seule la manière forte compte avec moi ? » S’il était sérieux, elle ne le sentait pas, et de toutes façons, elle n’en avait que faire. Elle savait régler ce genre de soucis, surtout avec lui. Il s’adossa à côté d’elle, regardant encore son corps avant de la regarder dans les yeux, disant qu’il lui offrirait une cellule confortable. Elle échappa encore un rire nerveux avant de dire : « T’es trop drôle tu sais ? » Elle soupira légèrement, s’adossant de côté au mur, lui faisant face, avant de dire : « Bon, tu me laisses bosser ou tu comptes contrôler mes fréquentations encore longtemps ? » Elle détestait le contrôle, se savoir surveillée ou quoi que ce soit. Encore, ce serait un flic vertueux, cela serait « normal ». Mais là, Inacio la surveillait un peu, presque comme un protecteur. Son grand frère serait surement sur le même comportement s’il voyait Hazel comme cela. Mais là, Inacio n’avait aucune raison de le faire. C’était plaisant quand ils terminaient ensemble, mais bon là, il lui faisait perdre des clients. S’il avait une proposition avec des menottes qui ne serviraient pas à l’amener au poste, elle n’avait cependant pas de problème, ça c’était certain. D’ailleurs, elle jouait avec les menottes du bout des doigts, en attendant qu’il réagisse. Elle les faisait se balancer au bout de la main d’Inacio, comme un geste de défi, mais peut-être une proposition aussi. A lui de voir ce qu’il en faisait, mais sans tarder, car Hazel détestait l’indécision et l’attente inutile. « Alors, tu te décides à faire quelque chose? » dit-elle d'un ton presque agacé. Cela faisait partie du jeu, et elle n'était pas encore énervée...
Inácio R. Della Ruiz
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Sujet: Re: INACIO ♣ Let me tease you Lun 3 Sep - 21:52
let me tease you
HAZEL I. VELASQUEZ & INACIO R. DELLA RUIZ
C’était brusquement que la soirée prenait une toute autre tournure, passant du banal au parfaitement original. Distrayant même, au détour d’une rue de passage. Il n’y avait pas beaucoup d’autres endroits où il pourrait croiser Hazel, à vrai dire, alors que c’étaient surtout ces quartiers peu recommandables, et ces coins de rues remplis de pervers qu’elle écumait sans cesse. Un hasard, qui n’en était peut-être pas vraiment un, la jeune demoiselle étant visiblement bien loin de se douter à quel point elle pouvait être prévisible. Tout autant que son client, qui, comme les habituels pervers, était probablement un homme marié, peut-être bien plutôt riche, affiché dans une situation familiale posé, mais constamment frustré par cette même situation familiale, tellement éhonté par sa condition de pervers à même d’aller chercher une pute, qu’il s’abaissait à fuir à l’approche d’une voiture de police. Rien de bien glorieux comme prise de pèche pour la jeune femme et elle semblait ouvertement le savoir, rien qu’à deviner sa réaction pour le moins renfrognée face aux quelques remarques que le flic s’était laissé avoir à l’approche d’une petite joute verbale. C’était pourtant leur domaine de prédilection, à l’un comme à l’autre, ce qui les faisait logiquement partir dans des échanges baignés de tensions en tout genre, jusqu’à tirer sur la corde, encore et encore, pour mieux la faire céder à chaque fois. Enfin, peut-être bien que de la sorte, en plein service, interrompant une de ses pèches aux gros, il s’était aventuré dans les chemins sinueux de la mauvaise humeur féminine : tout ce qu’il n’avait pas envie de côtoyer ces derniers temps, pour sûr, encore moins venant d’elle, l’imprévisible prostituée qu’il s’acharnait à vouloir protéger. Sans s’expliquer pourtant, sans même l’assumer, alors qu’il stagnait à sa hauteur, sans l’arrêter, mais sans partir pour autant. On aurait pu croire qu’il racolait à son tour, et c’était peut-être bien le cas, de manière bien plus subtile, que n’importe quel crétin passant dans cette rue, bien entendu. Au moins, la témérité dont elle se grimait à chaque nouvelle nuit tombante, avait le don d’amuser Inacio, alors qu’elle répondait enfin à ses premières remarques, et qu’elle semblait reprendre le chemin de leurs habitudes. Ils avaient tous les deux le même orgueil, la même fierté, et c’était peut-être bien pour ça qu’ils parvenaient à se perdre dans des disputes parfois bien déplacées. Au moins, elle ne s’était pas enfuie à son approche, et c’était tout ce qui lui importait, au moment où il la voyait rentrer dans son jeu, dans ce sourire plein de malice, fait pour répondre à l’air presque sérieux qu’il essayait de garder, malgré le rictus mutin qui traçait ses lèvres. « Je sais, je sais. Je te connais mieux que tu ne le crois. Et la manière forte te va très bien. » Il sourit, d’un air plein de sous-entendus, ne perdant guère patience tandis qu’elle, elle se savait avec lui accroché à ses basques pour une durée indéterminée. Il la sentait se décomposer à chaque seconde qui passait, chaque potentiel client qu’elle perdait et qu’elle devait facilement deviner du coin de l’œil : ces rues-là regorgeaient de pervers à chaque nouveau mètre, il n’était donc pas compliqué de deviner à quel point il faisait chuter sa cote parmi les gros ploucs du coin. Et lorsqu’elle le lui fit remarquer, il lâcha un ricanement, arquant un sourcil tout en s’approchant d’elle, jusqu’à darder son regard avec insistance. « Quoi ? Tu vas me dire que ton client pour lequel tu t’es si bien apprêtée n’était pas un gros riche qui t’a transpiré dessus au moment d’éjaculer ? Je contrôle rien du tout, si tu crèves d’envie d’en trouver un deuxième comme ça pour cette nuit, vas-y donc, je te retiens pas. » Ca semblait si glorifiant à présent, peut-être bien qu’elle était saisie par la simple honte de préférer la compagnie de ces clients-là à la sienne, aussi parasite pour ses affaires puisse-t-il être. Ils se voyaient si rarement.
Il s’écarta du mur à sa petite provocation, faisant quelques pas pour venir se poster face à elle, et c’est sans la moindre hésitation qu’il s’approcha, s’appuyant d’un bras contre le mur pour retenir la jeune femme, juste le temps de plonger son regard dans don décolleté, comme s’il y cherchait quelque chose, avant de la regarder à nouveau. « Je suis sûr qu’avec une fouille plus avancée je trouverais aussi d’autres clients en tout genre. Je sais que t’es pleine de ressources, et que ce n’est pas une simple petite robe qui va t’empêcher de te promener avec tout ce dont tu as besoin. » Il l’avait dit, il la connaissait bien, et c’est avec ce même sourire plein d’assurance qu’il ficha ses azurs dans ceux de la demoiselle, se penchant vers elle jusqu’à l’extrême, jusqu’à arriver près de son visage, dériver sa voie contre le tracer de sa mâchoire, puis vers son oreille. « La question devrait-être, qu’est-ce que tu comptes faire pour éviter que je t’embarque ? » Peut-être bien qu’il le ferait. Sa voix ne laissait transparaître pas l’ombre d’une hésitation quant à la décision qu’il prendrait, ni même son regard, qu’il fichait à nouveau dans le sien en s’écartant. Il s’était toujours acharné à lui faire éviter les sentiers risqués de la prison, du casier judiciaire et de tout ce qui allait avec, un peu trop protecteur qu’il était, que ce soit au goût de la jeune femme ou à son goût à lui, et peut-être bien que c’était dénué de ces arrières pensées de ‘grand-frère’ qu’il s’était arrêté à sa hauteur. Il sourit à nouveau, haussant les épaules comme pour ponctuer sa phrase. « Ne t’en fais pas, la manière forte me va aussi. » Peut-être saisirait-elle la subtilité, l’ironie derrière le miel de son ton. Il avait tout pour ressembler à n’importe quel autre flic l’ayant harponnée, ou à n’importe quel client posant la main sur elle pour l’aguicher ou attirer son attention à cet instant précis, alors qu’il jouait sur la corde très sensible du peu de patience de la demoiselle. Alors qu’il s’amusait ouvertement de sa condition de prostituée à la vague recherche d’un client. User de l’ironie, il le savait, avec elle ça pouvait avoir un effet diabolique, quitte à l’énerver un peu par la même occasion, ils s’étaient après tout, toujours quitté dans la meilleure entente qui soit, peu importe les circonstance de leur rencontre.
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Sujet: Re: INACIO ♣ Let me tease you Jeu 6 Sep - 13:14
Cela devenait de plus en plus clair : ce n’était pas tout de suite que Hazel allait pouvoir trouver un autre client. Discuter avec un flic n’était pas vraiment du genre à les attirer, surtout que la plupart du temps, les hommes qui avaient recours à ses services en pleine rue n’étaient pas du genre courageux, ils voulaient juste se vider dans le corps d’une femme, en gros. Elle en était consciente, et franchement, cela ne la dérangeait pas plus que cela. Parce qu’en même temps, elle était objet de désir, elle s’amusait bien de cette façon. En plus, elle avait l’impression de contrôler les hommes par leurs désirs. Evidemment, remplacer ces clients peureux par Inacio le temps d’une soirée ne serait certainement pas déplaisant, mais pour l’instant, ils en étaient à l’étape où ils se cherchaient tous deux. Les piques fusaient, notamment sur ses clients et sur la volonté non assumé qu’il avait de la « protéger ». ce n’était certainement pas le terme, mais en tous cas, il cherchait souvent à lui éviter les problèmes, quitte à être trop intrusif. Bon, tant pis, elle en avait l’habitude. « je sais pas si je crève d’envie d’aller en voir un autre, mais au moins, eux ne m’assomment pas de répliques sarcastiques ! » Attendez, elle n’allait tout de même pas admettre qu’elle préférait largement passer la soirée avec lui, c’était pas dans leur jeu !
Il bougea un peu, venant se placer devant elle, un bras contre le mur. Son regard traina longtemps dans son décolleté. Il savait certainement qu’il pourrait y mettre bien plus que son regard… Elle en sourit, le laissant faire, le laissant tomber sous le charme de son corps (il ne la laissait pas physiquement indifférente non plus). Il évoqua une fouille avancée, car elle devait renfermer certaines choses. Elle rit de ce prétexte, et répondit : « Tu peux le dire autrement que tu veux me déshabiller… Tu sais bien que j’aime les fouilles de méchants policiers ! » Son regard se fit particulièrement malicieux. Bon d’accord, dans sa robe, dans le bustier, elle avait un peu d’argent et un sachet de cocaïne. Elle avait déjà transporté plus. Pour le découvrir, il devrait lui retirer sa robe, dévoiler sa poitrine qu’il semblait tant regarder !
Il lui demanda ensuite si elle comptait faire quelque chose pour éviter qu’il l’embarque, disant que la manière forte lui allait aussi. Pendant qu’il disait cela, sa mâchoire frôla celle de la jeune femme, le contact était presque imminent, la voix était plus sensuelle… C’était trop facile comme ça ! Elle fit mine de réfléchir quelques instants. Le jeu continuait à se développer entre eux. Et elle allait essayer de prendre les commandes. Elle ne pensait pas qu’il allait l’embarquer au poste, mais au pire, elle avait des ressources pour qu’il ne le fasse pas, et comptait bien les utiliser. Pour cela, elle regarda Inacio de ses yeux malicieux, se mordant la lèvre inférieure. Elle avança légèrement, histoire de se retrouver très proche de lui, jusqu’à presque le toucher. Elle lui glissa à l’oreille : « Je vais employer ma manière forte à moi… » . Profitant de quelques secondes d’inattention, elle attrapa les menottes qui étaient toujours dans sa main. Les subtilisant avec délicatesse, elle les fit rentrer dans son décolleté. « Déjà, ça, c’est confisqué… » Elle sourit, et s’adossa à nouveau contre le mur. Elle replia une jambe, posant le pied à plat contre le mur, faisant remonter sa robe déjà très courte sur le haut de ses cuisses. Elle attira Inacio à elle, le prenant par le col de son t-shirt. Une fois qu’ils se touchaient presque, elle posa ses mains à plat sur son torse, doucement, sans violence, sans force comme il aurait pu s’y attendre. Elle les laissa descendre doucement et sensuellement le long de son torse, elle sentait ses muscles à travers son haut et ne se privait pas de les souligner. Alors qu’elle atteignait son bas-ventre, elle vint mettre sa tête près de son cou, effleurant la peau de ses lèvres. Sa tête ainsi penchée, il devait avoir une bien belle vue sur son décolleté. Ses mains continuaient à descendre, l’une vint se placer sur ses fesses, et l’autre au niveau de son entrejambe. Elle n’appuyait pas du tout. Sa main sur son entrejambe se contentait d’effleurer ce qui lui semblait bien être une bosse naissante, laissant ses doigts courir délicatement dessus. Elle remonta ses baisers vers son oreille où elle glissa, d’une voix très charmeuse : « Si tu ne m’embarques pas… Je continue, de façon moins… frustrante.. » Sa voix doucereuse se faisait très sensuelle. Rien qu’à faire ce petit manège, la jeune femme s’en sentait un peu émoustillée. Elle espérait qu’il en était de même pour Inacio, lui qui savait notamment à quel point elle était douée en fellations. D’ailleurs, pour convaincre n’importe qu’elle autre homme, elle aurait défait sa braguette et l’aurait sucé. Là pour Inacio, elle restait dans le jeu, sans aucun souci. Avec un assez grand plaisir même. Elle espérait cependant que le plaisir allait bientôt se transformer en plaisir charnel très intense, comme très souvent entre eux.
Inácio R. Della Ruiz
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Sujet: Re: INACIO ♣ Let me tease you Dim 9 Sep - 15:31
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HAZEL I. VELASQUEZ & INACIO R. DELLA RUIZ
Lui, un méchant flic ? Sûrement, et il n’avait pas fallu longtemps à l’esprit aiguisé de la jeune femme pour s’en rendre compte. C’était peut-être bien cette présence d’esprit, ou alors cette capacité à traiter mieux encore l’homme peu recommandable qu’il pouvait être, qui avait automatiquement attiré Inacio autour d’Hazel. Elle était pire que lui, ce qui devait, quelque part et malgré les préjugés d’autres, devait être plus rare que commun, et entre eux, c’était entre flammes coléreuses et passionnelles que tout se déroulait. Ils en étaient là, à l’instant précis, à se chercher, à remuer les dernières braises restantes de leur dernier tête à tête, oscillant entre l’un et l’autre, la prise de tête indéfinissable, et le désir distrait de se perdre l’un avec l’autre. Quelle belle façade que cet air vulnérable que son fin visage lui offrait, tout autant que son regard de jeunette éprise de la vie, lui octroyant quelques allures lubriques, si aisément confondues avec des éclats de naïveté. Ce n’était pourtant guère compliqué de voir chez elle à quel point tout était prétexte à sombrer dans la déchéance la plus totale, dans les affres désireuses de l’existence sans se donner la peine de s’en défaire. Flic qu’il était, qui sait, dans une autre vie, dans une autre ville, il aurait pu être l’ancre à laquelle elle se raccrochait sans se l’avouer, tandis qu’au contraire, à Tijuana, il s’avérait être l’instable possesseur de ses volontés. Tantôt trop protecteur, obsessionnel à examiner ses relations toutes moins recommandables les unes que les autres. Tantôt à ne vouloir d’elle que ses services divins, sans avoir à en débourser le moindre centime. Face à son approche loin d’être subtile, à l’étau de son étreinte qu’il resserrait autour d’elle, elle ne se démontait pas, fichant ce regard imperturbable dans ses azurs insondables, chacun d’eux se prêtant à la même joute sempiternelle de leurs prunelles. Les regards qu’il aventurait dans son décolleté, le long de ses formes sans la moindre retenue, ne l’avaient jamais dérangée, autant qu’il s’en souvienne et à de nombreuses reprises déjà, il avait cru deviner la voir s’offrir plus encore à ses yeux pour sentir le brasier de ses iris sur sa peau. Il avait donc appris à en profiter avec elle, lâchant un ricanement narquois à sa petite pique. « Tu crois vraiment que j’ai besoin de te déshabiller là ? Moi qui pensais que tu étais déjà presque nue. » C’était après tout, un infime bout de tissu qui la protégeait encore de l’indécence, et dans ses simples regards vrillant son buste, il pouvait accéder à des plaisirs bien singuliers. D’ailleurs, ses yeux parlèrent implicitement pour lui, alors qu’il arquait un sourcil sans daigner s’enfuir de leur joute de regards.
Subtiles au milieu de cette rue sombre, leur rapprochement n’en était rien, dans l’intimité de leur duo, alors qu’ils entraient dans le vif du sujet, un vulgaire marchandage, ou peut-être bien une joute de plus pour mettre à mal la patience de l’autre. Il était loin, le flic possédant une infime moralité, si tant est qu’il ait existé un jour, mais ce n’était en rien pour démonter la vulnérable prostituée qu’elle était, ainsi abattue contre un mur, possible victime de sa poigne, de toutes ses volontés au moindre moment. De ce qu’il savait sur elle, sur les endroits lugubres où elle osait traîner, elle était probablement passée par déjà bien des Enfers, qui n’avaient dû que la rendre plus instable encore, insatiable dans son genre. Amusante, dans cette manière qu’elle avait d’être une fille facile, une fille de joie, de bien des amusements desquels il ne se lassait pas : rien que les petites phrases assassines qu’elle lui lançait avaient le don d’attiser plus encore l’intérêt du flic, tandis que les chemins sinueux de son antre, il avait déjà eu le loisir de les apprendre par cœur. C’était au tour de la demoiselle de contre attaquer, et il s’en rendit bien vite compte alors qu’elle réduisait l’espace entre eux, présentant ses lèvres à l’orée de son oreille, y laissant glisser quelques mots. Paroles auxquelles il ne répondit que par un simple sourire, tout aussi mutin que ceux qui avaient traversé le visage félin de son interlocutrice jusque-là. Il la connaissait tellement, qu’il ne fut guère surpris de la voir lui subtiliser ses menottes, les amenant à accompagner les autres trésors dont devait receler ce qui devenait désormais sa planque, ce décolleté plongeant dans lequel il n’aurait pas le moindre remord à plonger les doigts, que ce soit pour retrouver son bien perdu ou pour toute autre activité diverse. Il ne réagit pourtant pas, la dardant du regard alors qu’elle reprenait sa place contre le mur, devenant plus affriolante, réduisant à néant l’utilité de sa minuscule robe qui ne servait plus guère à présent, à garder le sommet de ses cuisses invisible. Patient observateur de sa fameuse offre, il se laissa guider contre elle, sous les mains doucereuses de la brune. Elle qui avait eu la langue bien aiguisée quelques instants plutôt, voilà que ses doigts se faisaient de soie, onctueux à souhait en glissant le long de sa silhouette. Le long de son torse, avec assez de détail pour dessiner la forme de ses muscles, facilement devinable sous le tissu de son tee-shirt. Son sourire narquois toujours plaqué sur son visage, accompagné d’un regard provocateur et narquois à la fois, il se laissa aller à profiter, à sentir les caresses de la demoiselle. Glisser, glisser avec insistance jusqu’à électriser ses sens en éveillant plus encore l’amusement qui se logeait jusque-là au creux de son ventre. Elle se faisait subtile dans le grivois de l’instant, offrant subtilement son décolleté à la vue du flic, qui ne se priva pas, y repérant d’ailleurs ses menottes dans un sourire. Son corps se tendit sensiblement, sous les lascives caresses de la prostituée contre son sexe, mais il ne laissa ni soupir, ni grognement, ni souffle rauque le trahir, alors que la proposition tombait, palpable dans l’air jusque-là et à présent formulée en quelques mots.
La garce savait en jouer pour sûr, rien qu’à deviner à quel point elle avait su émoustiller cet éternel désir qu’il avait pour ses petites offres, avec sa voix sensuelle, ses caresses imperceptibles, ses insistances lascives. Il lâcha un rire, qui glissa tout contre l’oreille de Hazel, alors que c’était dénué de toute fausse timidité, habité encore par le jeu de longues séances de charmes qu’il vint placer une de ses mains sur la cuisse offerte de la jeune femme. La caressant à outrance, jusqu’à remonter là où le tissu de son habit n’existait plus. Sa peau, au combien effleurée par des mains perverses, ne perdait rien de sa douceur, et c’est avec délice qu’il s’en rendit compte juste sous ses doigts. « Je reconnais bien là ta façon de marchander. Heureusement que les méchants flics se font plus facilement tenter que les autres. On pourrait croire que t’essayes de faire de la corruption. » Il avait fiché son regard dans celui de la jeune femme à nouveau, sa main remontant insidieusement de sa cuisse à son bas ventre, puis vers son buste, l’orée de sa poitrine. Et c’est sans crier gare qu’il repoussa – avec un brin de douceur, malgré tout – Hazel contre le mur, de sorte à ce qu’elle soit rabattue, dos contre le mur. Il la toisa un instant, un sourire faussement doucereux naissant à la commissure de ses lèvres. « Tu ne devrais pas oublier que j’ai toujours ce que je veux, dans un sens. » Même si avec elle, ça passait par quelques joutes verbales, ça lui permettait au moins de se distraire pendant certaines rondes interminables, comme celle de ce soir. Il se rapprocha à son tour, laissant ses lèvres dégringoler dans le cou de la jeune femme, en dessinant les traits soigneux, jusqu’à sentir les muscles de sa gorge se soustraire à ses baisers. Il remonta vers sa mâchoire, laissant sa langue s’imprégner de la saveur de son parfum. Suivant le même chemin que celui qu’elle avait semé jusqu’à son oreille pour le tenter, il en fit de même, arrivant tout contre le lobe de celle de sa proie. « Mais tu sais bien, je serais enchanté de te voir essayer. » Ou de marchander sa liberté selon le bon contrat aimable qu’elle lui proposait avec tant d’ouverture d’esprit. Mais encore une fois, tout entre eux n’était qu’une question de jeu interminable, fait d’allées et venues, d’intrusions dans les délices dont l’autre était receleur. L’histoire se finissait toujours de la même manière, seul le cheminement changeait, gourmand et plaisant à chaque fois, mais ils étaient toujours assez inventifs pour innover.
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Sujet: Re: INACIO ♣ Let me tease you Dim 9 Sep - 17:32
Hazel était une femme étonnante. Ce n’est pas pour faire de la publicité à son comportement, mais c’est vrai. Elle pouvait se montrer particulièrement perverse, violente dans l’acte et autres, mais aussi, elle avait un côté subtile, frustrant, qui elle le savait pouvait aussi bien faire son effet. Alors elle jouait sans vergogne des deux attitudes, s’amusant encore plus des effets que cette dualité pouvait facilement provoquer. Là, elle commençait à utiliser cette technique sur ce cher Inacio, flic corrompu à ses heures perdues, avec qui, après quelques joutes, elle passait très souvent de bons moments. Là, on était en plein dans le rituel des joutes verbales, qui commençaient à s’accompagner de regards et d’insinuations de plus en plus claires. Là, cela parlait par exemple de fouille corporelle. A cet instant, Inacio avoua qu’il la croyait déjà nue, tant sa robe était … peu couvrante dirons-nous. Elle ne put s’empêcher de sourire, ajoutant : « tu devrais te souvenir pourtant qu’en dessous c’est encore mieux… » Enfin bref, c’étaient bien ce genre de petits gestes qui les occupaient.
Elle entra ensuite dans une sorte d’offensive, adoptant cependant une attitude subtile, qui se devait d’être frustrante, et d’éveiller doucement les sens de son méchant flic. Rien qu’à son regard qui plongeait très souvent dans son décolleté ou se complaisait à regarder les courbes de son corps, elle comprit que le chemin vers les plaisirs plus directs n’allait pas être encore bien long. Elle crut bien sentir quelques muscles de son corps se tendre, notamment ceux qui l’intéressaient plus particulièrement à cet instant, quand elle toucha son sexe. A sa proposition désormais formulée à haute voix, il rit, et vint placer une main sur sa cuisse. Cette réaction lui plaisait bien. Elle aimait sentir ses mains viriles et fermes parcourir son corps. Elle n’était pas contre se laisser enfermer par sa poigne de fer, c’était indubitable. Il caressait sa cuisse, et elle se laissait faire avec plaisir, une main sur son épaule. Il remontait ainsi le peu de tissu de sa robe, dévoilant son string et surtout sa peau dénudée. Ses paroles firent rire la jeune femme, qui dit : « Il n’y a nullement corruption voyons… Il s’agit simplement de satisfaire un policier qui se doit d’avoir des plaisirs de très haut niveau… » Elle se mordit la lèvre inférieure, alors que la main de Inacio passa par son bas ventre, puis effleura sa poitrine. Son corps ne demandait que ces contacts… Cependant, rapidement, il la repoussa contre le mur. Elle connaissait ses habitudes, elle croyait comprendre que cela voulait dire que le jeu allait se faire plus… appuyé. Il déclara avoir tout le temps ce qu’il voulait. Elle sourit, répondant d’une voix douce : « ça tombe bien, moi aussi… » Il se rapprocha ensuite, laissant ses lèvres s’attaquer à son cou. Un des points faibles de Hazel, qui en cambra le dos, laissant sa tête retomber en arrière. Elle se mordit la lèvre pour ne pas laisser de réaction s’exprimer trop fortement. C’était bon… Il remonta jusqu’à sa machoire, puis jusqu’à son oreille, où il dit qu’il serait ravi de la voir faire ses preuves. Elle laissa échapper un rictus. Elle posa ses mains à plat sur son torse musclé et dit, avec son habituel regard malicieux : « c’est toujours à moi de faire mes preuves… Pourtant tu sais que je suis une des seules à te satisfaire complètement… Toi en revanche… » Elle fit mine de ne pas être convaincue. Elle jouait avec son orgueil, parce qu’elle savait bien qu’il était très bon. Elle aussi l’était, ses fellations étaient particulièrement reconnues, tout autant que son insatiabilité.
Pour autant, elle ne renonça pas à faire quelques mouvements pour encore faire augmenter la pression sexuelle entre eux. Elle descendit ses mains le long de son torse, d’une façon plus appuyé que la fois précédente. Elle glissa ses mains sous le haut d’Inacio, venant caresser du plat de sa main les beaux muscles de son flic. Elle commença par le haut de son torse, puis descendait peu à peu vers son ventre, puis une main glissa vers son bas-ventre. Elle se fit un peu plus baladeuse, défaisant la ceinture de celui-ci, pour caresser plus facilement son bas ventre et glisser sa main un peu dans le pantalon et le boxer du flic. Elle n’alla pas très loin, s’arrêtant à la naissance de son sexe, mais sa fine main s’attachait à caresser délicatement sa peau. Elle crut deviner qu’il réagissait un peu. Sa main qui s’occupait de son torse glissa dans son dos, où elle planta légèrement ses ongles pour le tirer contre elle. Elle se faisait plus féline, il n’y avait pas de doute. Sa bouche se posa dans son cou, encore une fois, mordillant sa peau, avant de remonter au coin de ses lèvres, les effleurant délicatement des siennes, et du bout de sa langue. Elle recula ensuite la tête, cessant ses caresses ou du moins en limitant le rythme, comme pour signaler à Inacio que c’était à son tour de se montrer entreprenant. Et aussi lui signaler qu’elle lui était tout offerte. Il saurait certainement quoi en faire, elle s’en doutait bien.
Inácio R. Della Ruiz
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Sujet: Re: INACIO ♣ Let me tease you Lun 10 Sep - 20:23
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HAZEL I. VELASQUEZ & INACIO R. DELLA RUIZ
D’aussi loin qu’il s’en souvienne, ce n’était jamais à une petite Hazel éplorée qu’il avait eu à faire face, vulnérable face au monde et à toutes ses attaques viles. Elle n’était rien de tout ça, Reine inébranlable plongée tête la première dans le vice, depuis ce qui semblait être sa naissance. C’était amusant, lui qui était habitué à croiser des prostituées à même de s’effondrer sous sa poigne s’il venait à les arrêter, ou d’autres, détruites, anéanties par la poigne trop insistante d’un client trop gourmand. Il n’était pas compliqué de remarquer que la jolie brune faisait exception, voire même tâche au milieu de ce décor sordide, dans lequel cependant, elle semblait se complaire à merveille. Tout tournait autour d’elle, les regards des hommes, les attentions de certains, ou même le pseudo équilibre de cette rue craignos, et elle en jouissait sans s’en lasser. Pour Inacio, il n’avait été guère compliqué de lire tout ça dans son regard mutin, dans ses attitudes ou dans ses sourires qui ne quittaient que rarement son visage, elle n’était qu’une chose à la conscience réduite à néant derrière un armada de péchés, tant dénuée de conscience qu’elle ne se fourvoyait guère des instants où un homme semblait la violer sans le moindre remord, ou quand elle ingurgitait des substances toutes plus meurtrières les unes que les autres. Elle s’était toujours appliquée à le charmer, à le défaire de ses potentielles actions protectrices, sûrement parce qu’elle se croyait assez indépendante, assez intouchable pour pouvoir mener sa barque par elle-même. Peut-être bien qu’elle l’était, et Inacio lui-même se retrouvait souvent à se questionner sur le bien-fondé des soins qu’il mettait à reprendre ses comportements flambeurs, toutes les folies qui l’exposaient si aisément à la lie de la ville. Le temps faisant, il s’était fait à ce personnage si particulier, instable à souhait, dont les folies animaient bien des soirées dans sa vie. Peut-être bien qu’il se mettait à en profiter sans remord, lui également, sous des faux airs de pseudo-protecteur. Après tout, à chaque fois qu’il tentait une approche digne d’un grand frère obsédé par sa sécurité ou le bien être de son petit corps, elle l’envoyait promener en plusieurs joutes, aiguisant si facilement cette langue bien servile qu’il pouvait avoir lui aussi. C’était dans ces voies de sarcasmes et d’ironies en tout genre qu’ils se lançaient, ce soir, juste sous le nez de quelques personnes, quelques passants qui n’attardaient pas leur regard sur eux, peu désireux de passer une nuit au poste sous n’importe quel prétexte ayant germé dans l’esprit du flic lunatique qu’il pouvait l’être. Certains le savaient, quand il s’agissait de se défaire d’un obstacle dérangeant, il pouvait se montrer particulièrement inventif. Heureusement, ce foisonnant esprit servait à d’autres choses également, ouvrant les chemins de tous les possibles, bravant les limites de son cher métier pour passer aux côtés passionnels de ces longues nuits qu’il passait à faire les rues dans tous les sens possibles et imaginables. Pour sûr, ce n’était pas la passion d’attraper des vilains qui le faisait poursuivre inlassablement dans cette voie, mais d’autres privilèges desquels il avait grandement abusé déjà.
Ils se cherchaient, encore ce soir, comme s’ils n’étaient que deux à exister, à s’aventurer en de pareils endroits à une heure aussi tardive, se dardant du regard, laissant leurs touchers devenir intimes. Aventureux à l’extrême, dignes d’eux, de tous les échanges qu’ils avaient toujours connus jusque-là. Elle n’avait pas changé, et il s’en était rapidement rendu compte, en la sentant pleine d’espoirs quant à prendre les choses en main, quant à semer le trouble dans son esprit imperturbable grâce à quelques touchers aventureux, quelques tentatives bien peu discrètes de le soudoyer, en quelque sorte. Elle avait après tout, le visage de la corruption à l’état pur, et aux bras de n’importe quel flic, elle n’aurait pas hésité à jouer de même, il n’en doutait pas, voire même avec plus d’insistance encore, bien consciente qu’elle était qu’Inacio ne serait pas du genre à lui passer les menottes pour l’emmener au poste sans avoir pris toutes les chances de s’amuser un peu. Rah, à croire que le fait qu’ils se soient autant côtoyés commence à lui porter défaut, ainsi qu’à sa réputation d’imperturbable salaud. Ou peut-être bien qu’elle était assez tordue pour en apprécier la rencontre, jusqu’à la chercher, l’attendre, la désirer à chaque nouvelle nuit. Heureusement qu’il n’était pas de service tous les soirs. Mais tant pis, à présent encore, la finesse de sa silhouette, la lascivité de ses gestes l’avait fait ployer, céder à ces quelques prémices délicieux qu’elle déposait du bout des doigts. En quelques caresses, en impressions de contact qu’il raffermit d’une main sur la cuisse de la prostituée. Voilà qu’elle compensait largement sa soirée, s’engageant à ses côtés dans une nuit faite d’échanges passionnés, et non pas de clients grossiers. Il ne la payerait pas, pour sûr, mais ça en vaudrait le détour, et elle était déjà assez habituée à ces bons plaisirs en sa compagnie pour le savoir. « De très haut niveau ? » Lâcha-t-il dans un ricanement en soutenant le regard clair de la demoiselle, affichant une moue peu convaincue, comme pour lui signifier que ce ne serait pas entre ses cuisses à elle qu’il chercherait des plaisirs de très haut niveau. Elle lui rendit la pareille quelques instants plus tard, de la même manière distraite, lourde de sous-entendus, ce qui eut plus encore le don de le faire doucement rire, dans cet espace si restreint entre leurs deux corps. Les petites piques entre eux s’oubliaient bien vite de toute manière, prises entre quelques rapprochements, quelques attentions bien portées, à l’encontre de l’un ou de l’autre. C’était après tout, comme ça qu’ils avaient appris à s’apprécier à leur juste valeur, et ils ne s’en fourvoyaient plus alors qu’Hazel s’appliquait avec soin à donner un sens à ses petites offres. Elle qui parlait de grands moyens, il la trouva quelque peu sur la retenue, malgré la force lascive avec laquelle ses doigts glissaient contre son torse, sous son tee-shirt, subrepticement, tout juste assez pour faire naître un rictus au coin des lèvres du flic. Pourquoi pas après tout ? C’était toujours amusant d’enclencher les choses lentement mais sûrement, pour mieux profiter de l’éclosion de l’instant clé ou toute éthique serait balayée sans la moindre gêne. Elle était infiniment jeune, et ça ne l’avait jamais dérangé au moment de posséder son corps, tout autant qu’abuser de son statut de flic lui avait toujours valu de se sortir de bien des merdes, de rabattre le caquet de bien des imprudentes qui jouaient trop avec lui, folles au point de pouvoir croire qu’elles s’en sortiraient. Avec cette précision assassine dont elle était la maîtresse incontestable, elle égrena ses bons plaisirs, du bout des doigts, en des caresses sensibles, presque invisibles, juste à peine posées pour le tenter, pour faire tendre ses muscles avec rage l’invitant à faire plus.
Une demande à laquelle elle ne cédait guère, lui arrachant un souffle rauque alors qu’elle s’était encore perdue dans son cou. Il ricana, reprenant contenance au milieu de ses bien faibles attaques, tout juste lorsqu’elle vint tenter sa bouche de ses lèvres rosées, et vrillant ses azurs de ses prunelles claires, il la toisa un instant ne cédant pas, trop fier, à l’horizon qu’elle semblait lui offrir, de ses mains graciles, de ses signes mutins qui électrisaient l’air juste entre eux. Dans les instables sensations qu’elle semait dans tout son corps grâce à ses doigts, elle devait déjà deviner la fougue qui grandissait en lui. Patiemment, pour quelques instants, alors qu’un subtile frisson envieux le trahissait, juste le temps de se perdre plus encore dans l’air de défi qui faisait briller ses yeux. Il lui laissa la courte illusion de croire qu’elle était une sirène irrésistible, que ses doigts venaient en de simples caresses, d’éveiller son intérêt aussi ardent que celui de n’importe quel autre client. Pauvre petite, la réalité lui retomba bien vite sur les épaules lorsqu’il attrapa son poignet aventureux, pour la retourner sans vergogne, face contre le mur, la plaquant sous la force de sa poigne, pour la retenir en la bloquant de son corps, tandis que sa poigne se faisait incendiaire contre son frêle bras. Ca c’était joué en une fraction de seconde, un éclair d’inattention fracturant les iris de la brune, et c’est avec délice qu’il laissait le bon plaisir au renflement qu’elle avait attisé de côtoyer les formes généreuses de sa croupe, offerte à son bon vouloir. Son souffle léchant l’oreille de la prostituée, il esquissa un rire d’entre ses lèvres, discret, comme une confession, similaire à tous leurs échanges. « J’ai eu vent d’une meilleure réputation, te concernant. Comment on peut être plus habile de sa langue que de ses doigts ? C’est tout à fait particulier, ça. » D’orgueil à orgueil, ils jouaient toujours sur la même scène. Posant sa main libre sur la taille de la jeune femme, il se colla tout contre son dos, chacun de ses souffles embrasant la peau de son épaule dénudée, mais c’était sa main, qui se faisait la plus grivoise, à glisser sur sa cuisse, juste assez pour atteindre le court pan de sa robe, le faisant lentement remonter le long de la peau qu’elle couvrait. Jusqu’à dévoiler la naissance charnelle de ses fesses, trouvant dans le creux de celle-ci le mince sous-vêtement qu’elle portait. Son sourire s’étira de plus belle, alors que ses doigts dardaient le tissu. Lentement, le tirant pour le relâcher, chaque fois avec plus de force pour venir s’éclater dans un bruit discret tout contre les lèvres échaudées de la prostituée. Ces sensibleries ayant égaillé les coins sensibles de son intimité, il y laissa s’immiscer ses doigts, non pas tentateurs, mais profiteurs à outrance, retrouvant les sinueux passages de son clitoris, qu’il connaissait tant, pour les avoir parcourus maintes fois, de ses doigts, de sa langue, de ses lèvres. C’était le piège fiévreux de leurs petits jeux qui se refermaient sur elle, alors qu’il parsemait quelques baisers le long de son cou, calculés pour remonter au creux de son oreille, contre laquelle il lâcha un nouveau soupir, outrageusement désireux, alors qu’il balayait, balayait les barrières de la décence pour la faire mouiller tout contre sa main, en des touchers graciles, précis, trouvant son bouton de plaisir pour le charrier, le charmer, en dessiner les formes, les torturer de temps à autres. C’était salace et pourtant discret au milieu de cette rue, tout pour leur ressembler.
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Sujet: Re: INACIO ♣ Let me tease you Mer 12 Sep - 15:29
S’ils y en avaient bien deux qui maîtrisaient les doubles sens et les discours ironiques, c’étaient bien eux. En fait, c’était leur seconde langue entre eux. Ils ne faisaient que de se répondre ainsi l’un à l’autre. Enfin, quelques caresses étaient dispensées pour entamer la partie charnelle de leur rencontre, et il faut dire que la main ferme et virile d’Inacio sur sa cuisse lui faisait pas mal de bien. Elle ne perdait pas la face, lui non plus cependant, mais la tension augmentait indubitablement. Elle parcourait toujours son corps avec une certaine légèreté, même si ses caresses étaient loin d’être dispensées au hasard, clairement. Ses fins et habiles doigts se concentraient pour éveiller ses sens. Et elle crut sentir quelques frissons parcourir sa peau et quand elle s’appliqua à titiller la peau de son cou, elle crut bien l’entendre soupirer. Le charnel commençait à les gagner tous deux. Hazel était excitée rien qu’à savoir ce qui allait se passer ensuite, que le corps qu’elle parcourait de ses mains allait la prendre tout entière. Bien mieux qu’une soirée à alterner entre des clients peu intéressants, c’était sur. Elle eut même sans trop tarder l’impression qu’il allait craquer. Mais au moment de se rendre compte qu’il ne craquait jamais vraiment, il lui serra le poignet, lui brisant presque le bras pour la retourner, face au mur. La délicatesse des caresses de la jeune femme changeait très clairement dans cette brutalité. Mais Hazel ne demandait que cela. Elle n’était pas du genre particulièrement soumise, mais elle était bien excitée quand un homme prenait les commandes avec force, et n’hésitait pas à faire preuve de violence envers elle, ou en elle. Ouais, la sentimentalité, ce n’était pas vraiment son truc, on peut le dire.
Enfin bref, il la tenait très fermement, lui faisait de fait un peu mal au bras, mais elle était prête à « souffrir » ce mal pour la suite. Il colla très clairement son sexe recouvert à ses fesses. Ce contact n’était pas déplaisant, et il lui confirmait s’il y en avait besoin qu’elle lui inspirait de l’envie à lui aussi. Sa tête était proche de celle de Hazel, qui essayait de dérober son bras à sa poigne, tout de même, car ce n’était pas agréable. Il dit qu’il avait eu vent d’une bien meilleure réputation de sa part. Elle n’avait encore rien fait, il ne pouvait en effet rien avoir vu. Mais elle ne répondit pas tout de suite. En effet, il se collait plus à son corps, elle sentait son souffle chaud sur son épaule. Lorsque sa main remonta le long de sa cuisse, elle ferma les yeux, soufflant doucement pour tenter de se controler, car le plaisir montait vite. De cette façon, la robe remonta aussi, il dévoila un peu de ses fesses si plaisantes. Il joua avec son string, le faisant claquer et bouger sur sa peau, son intimité, la faisant gémir à chaque claquement. Elle tentait de se contrôler, mais elle avait toujours besoin d’exprimer ses plaisirs pendant l’acte, et là, ces petits tests frustrants la touchaient pas mal. Mais rapidement, elle sentit ses doigts masculins, virils venir la toucher. Ils avaient apparemment faim de son intimité, car ils fondaient littéralement dessus. Il arriva directement sur son clitoris, la faisant échapper un petit cri de plaisir et de désir. Il la malmenait, la caressait très intensément. Son corps se cambra, et elle dut utiliser sa main libre pour la poser sur le bas du torse d’Inacio, en tentant de se stabiliser. Ses baisers dans le cou n’arrangeaient rien, et elle se sentait succomber à ses caresses. Il savait quoi faire, c’était évident. Elle se mordait la lèvre inférieure pour ne pas crier, se contentant d’échapper des gémissements étouffés. Quand il se montrait très entreprenant avec son clitoris en le malmenant vraiment, elle ne pouvait se retenir de bouger complètement son corps, sous l’effet du désir. Elle mouillait clairement. Elle n’était pas au sommet du plaisir, loin de là, mais cette entrée en matière était brillante. Elle allait avoir besoin de plus, mais elle ne voulait pas que le plaisir aille si vite. Elle ne voulait pas qu’il la domine autant, du moins pas tout de suite.
Elle devait faire quelque chose. Elle descendit sa main qui lui permettait de se maintenir un peu vers le sexe d’Inacio. Elle referma sa main dessus, le caressant de façon appuyée. Ainsi, elle effectua une mini distraction, et d’un effort clairement surhumain, elle se soustrayait à ses caresses, se retourna avec habilité et rapidité. Bon, il tenait toujours son poignet, mais elle était face à lui. Lascive, le regard malicieux planté dans le sien, elle vint murmurer à son oreille : « tu disais que je n’étais pas à la hauteur de ma réputation… Je n’avais pas encore commencé, c’est pour ça. Maintenant tu vas voir… » De sa main libre, pendant ce temps, elle défaisait son pantalon. Sa main caressa pendant quelques secondes son sexe à travers le tissu, mais rapidement, elle en eut tellement envie qu’elle se mit accroupie, le dos contre le mur, les jambes bien ouvertes. Elle sortit alors l’objet de son désir de sa prison de tissu et le caressa de sa main. Elle embrassa le bout de celui-ci, avant de le prendre en bouche, de façon déjà très intense, refermant ses lèvres divines autour de son membre. Elle commençait à l’avaler à un bon rythme de va et vient. Elle le faisait tout en regardant Inacio dans les yeux, de son attitude provocatrice habituelle. Elle allait de plus en plus loin, et de plus en plus vite, montrant ses qualités de suceuse, s’il faut reconnaître cela comme un talent. Enfin, les hommes à qui elle l’avait fait en seraient très certainement tous d’accord, tant elle était douée. Au bout de quelques instants, elle passa aux gorges profondes, en faisant plusieurs d’affilée tout en prenant son sexe jusqu’au bout, pendant un long moment. Elle montrait bien ses qualités, et elle crut comprendre que cela plaisait aussi à Inacio. Ce n’était que la juste réponse aux caresses précédentes sur son intimité, qui demandait encore bien d’autres traitements, c’était sûr.
Inácio R. Della Ruiz
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Sujet: Re: INACIO ♣ Let me tease you Ven 14 Sep - 20:58
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HAZEL I. VELASQUEZ & INACIO R. DELLA RUIZ
Son impulsivité le rendait particulièrement imprévisible, traversé par de flamboyantes passions à certains instants, qui s’évanouissaient aussi vite qu’elles étaient apparues. Jouer sur ça, c’était un peu comme tendre une corde qui menaçait de céder et, pour avoir si souvent côtoyé le flic, Hazel le savait parfaitement bien. Elle était un peu du même type, quoique bien moins apte à maîtriser l’autre dans quelques circonstances, et entre eux, c’était peut-être là que résidait l’avantage d’Inacio. De son côté, la prostituée qu’elle était n’hésitait qu’à peine à jouer de ses charmes, sourires mutins, regards glaçants et irradiants à la fois, expressions furtives de l’incandescence de ses sens ; assez pour lentement mais sûrement égrener l’intérêt d’un homme. Pas étonnant qu’elle amasse les clients comme d’autres auraient amassé les chaussures, ou les excès, et Inacio n’avait sûrement jamais douté qu’elle puisse s’en sortir si un quelconque abruti venait à chercher à la doubler. Ce n’était peut-être pas ça, pas ce désir ardent de la protéger qui faisait qu’il revenait sans cesse à sa hauteur, s’arrêtant dans sa tournée générale pour lui accorder un peu de son temps. Qui sait, après tout, elle devait elle aussi savoir qu’il pouvait se montrer incroyablement profiteur quand une bonne occasion venait le narguer. Les doigts de la brune glissant sur le tissu de ses vêtements agissaient comme d’infimes tortures venues mettre au supplice sa bonne volonté. Il aurait pu venir vers elle avec la ferme intention de faire correctement son job, pour une fois dans sa vie, Hazel aurait trouvé la faille à corrompre dans ce mur implacable qu’il dressait devant elle. C’était un regard imperturbable, presque froid qu’elle targuait de ses yeux aguicheurs, une plate apparence dont les tréfonds laissaient peut-être bien entrevoir les naissances d’intérêt qu’elle avait créées dans un coin de son esprit. Comme d’habitude, et peu désireux de lui laisser la chance de mener la danse plus longtemps, c’est instinctivement que l’Inacio habituel, frondeur et bouillant revenait au galop. Abattant sur la brune une poigne impérieuse, il estima, sans demander son avis à la brune, que c’était à présent à son tour d’user de ses talents pour la désarmer. Et si elle avait fait preuve de patience, à peser chacun de ses gestes comme un doux préambule de ce qui allait pouvoir arriver ensuite, il n’en était rien pour lui. Le temps faisant, l’expérience s’amassant avec la jeune femme, il savait parfaitement où frapper, où tâter pour la faire brûler de désir, et c’est en s’y appliquant avec acharnement qu’il brisa le peu de décence qui pouvait encore subsister dans cet échange. Il avait fait preuve de parcimonie en éveillant la sensibilité des lèvres de son sexe, pesant soigneusement les claquements du sous-vêtement de la jeune femme contre celles-ci, indéniablement satisfait à chaque gémissement qui la trahissait. Elle n’avait pas dû connaître ça encore ce soir, avec le pervers qui était passé sur elle quelques temps plus tôt, et le moindre des émois qui électrisait l’échine de la brune pour la faire ployer ne faisait que le prouver. C’était si facile de la faire déborder plus encore d’envie, qu’il en arrivait maintes fois à se demander comment d’autres – aussi riches, pervers ou gras soient-ils – ne parvenaient pas à lui offrir quelque contentement digne de ce nom. Tant pis, c’était après tout au moins ses doigts qui avaient le plaisir de profiter de la chaleur de son sexe, la caresse de la cyprine désireuse qui échaudait l’instant et chaque manifestation désireuse qui transcendait la gorge de la brune ne faisait qu’alimenter l’ardeur de ses gestes. Un traitement tout particulier, adressé à son bouton de plaisir, duquel elle se détacha pourtant avec une aisance qui ne le surprenait guère ; il fallait croire qu’il avait touché un point sensible à la fierté de sa victime ce soir, et la réponse de celle-ci le fit sourire, bien qu’elle le laissa quelque peu distrait par l’annonce.
Si c’étaient des doigts minutieux qu’il avait senti contre le renflement de tissu qui le trahissait, c’était à présent des doigts gourmands qu’elle pressait pour défaire l’objet de ses convoitises de sa prison d’habits. Il la relâcha ainsi, lui donnant enfin libre accès à son poignet, là où quelques temps plus tôt, il n’avait fait qu’appuyer plus encore sa prise pour la retenir. Faussement patient, il la suivit du regard alors qu’elle chutait le long du mur, à genoux devant lui ; persuadé alors d’avoir enfin le traitement qu’il méritait. Car il le savait, elle était bel et bien à la hauteur de sa réputation. Et pour faire taire tout scepticisme, sa main, puis ses lèvres s’appliquèrent à lui prouver le contraire, lui arrachant un grognement traitre alors qu’il sentait tout son corps se tendre comme prisonnier d’un délicieux charme. Elle l’avait patiemment embrassé, exacerbant son envie, et c’était alors qu’il se faisait intrusif entre ses lèvres qu’il laissa échapper un soupir, retrouvant une chaleur familière, et pourtant toujours aussi plaisante. Une de ses mains se plaqua contre le mur face à lui, les muscles de son bras tendus à l’extrême, ses mâchoires se crispant avec rage pour retenir les vagues déferlantes du plaisir qu’elle lui arrachait avec tant d’application. Entre ses lèvres, il pouvait sentir le sang vibrer dans chaque parcelle de son corps avec insistance, s’immisçant un chemin sinueux à travers les fibres musculeux qu’elle faisait ployer à chaque passage de sa langue. Vive, audacieuse, possédée par un Diable délicieux, elle s’avérait toujours aussi séditieuse dans ses fellations, et ce soir encore, il en était l’heureuse victime. C’est une main désireuse, gagnée par la fougue qu’il ficha dans les cheveux de la brune, en attrapant une bonne poignée alors qu’il ne se faisait pas prier pour sombrer dans les tréfonds de sa gorge déployée, se noyant en un souffle rauque dans cette chaleur bouillante au creux de sa bouche. Comme dans ses souvenirs, elle était détentrice de mille délices, qui lui arrachèrent un long frisson tout le long de son échine à mesure qu’elle étendait ses capacités au possible. Impatient, insatiable, il en vint asséner quelques coups de reins dans la gueule de la brune, forçant un passage qu’il avait pris le temps de retenir, dans le moindre de ses détails ; jusqu’au creux de sa gorge, où il se perdit dans un soupir, empêchant de sa main dans les cheveux, la prostituée de se défaire de l’ardeur qu’il avait à lui extorquer les présents qu’elle avait décidé de lui faire. Encore et encore ; glissant contre ses joues, le long de sa langue pour s’imbiber des gourmandises qu’elle laissait sur sa voie. C’était inquisiteur, c’était salace. Et ce n’est que lorsqu’il se sentit gagné par l’ardeur, sa trique éveillée avec fougue en quelques passages prononcés, qu’il relâcha les cheveux de la jeune femme, lui laissant une dernière possibilité d’appliquer avec soin les traitements précis de sa bouche. Jusqu’à ce que le feu au creux de ses reins devant un brasier, emportant son souffle à passer de râles précipités, à rythme tendu, désireux de plus encore. Sans vergogne, il s’écarta d’elle, se défaisant de la magie de sa bouche pour l’entraîner à se relever, collant le corps frêle de la demoiselle contre le sien, le temps de faire quelques pas, jusqu’à tourner à l’angle d’une rue ignorée par la vie nocturne. Quelque peu lugubre, ne se donnant la peine de faire que quelques mètres avant de céder à nouveau à l’appel enivrant des tentations qui flottaient dans l’air autour d’elle. La rabattant contre le mur avec une certaine hargne, ce n’est qu’enfin qu’il vint prendre les lèvres de la brune, habité par une frénésie plus intense encore qu’auparavant. Si son souffle en arrivait à lui manquer, il ne lâchait que rarement les lèvres d’Hazel, retrouvant avec ravissement le ballet de leurs langues se cherchant l’une l’autre. Sans demander son reste à la jeune femme, il tira sur les ficelles accessibles de son string, le faisant glisser le long de ses cuisses, manipulant ses jambes pour s’en débarrasser en quelques secondes chrono, sans même avoir à y jeter un regard, laissant seulement le bon plaisir à ses mains aventureuses de se charger de l’œuvre. « Ca c’est confisqué. » En lâchant ces quelques mots tout contre la bouche de la prostituée, il la poussa à relever le menton, de sorte à dégager sa gorge pour qu’il y laisse ses lèvres s’aventurer. Encore et encore, lascives et brûlantes, tandis que le sous-vêtement de la jeune femme disparaissait dans une des poches de son pantalon. L’un comme l’autre, dans leurs frissons fiévreux s’en fourvoyaient guère, et guidé par l’empressement, il attrapa une des cuisses de Hazel, la poussant à la relever à l’extrême, la rendant de la sorte totalement soumise aux mille idées qui étaient nées au creux de son esprit, ouvrant le passage secret de l’antre de son intimité. Dans lequel il immisça ses doigts ; deux, avec force, sans la moindre délicatesse, s’emparant de tout ce qu’il voulait prendre alors que ses lèvres continuaient d’embraser son cou avec frénésie. C’était dévastateur, et cette furie, il le sentait, n’était que plus puissante, plus désireuse dans sa verge bandée à l’extrême, mais c’est désireux d’arracher d’autres émois à la brune qu’il choisissait un brin de calcul, de patience dans son impétuosité. A son index et son majeur indécents, il rajouta son pouce, qui revint trouver le bouton de plaisir de la jeune femme, le froissant avec fièvre, le caressant avec délice, soigneux, malgré la fougue qu’il mettait à la limer de ses autres doigts. Il en était déroutant, il le savait, à s’imposer avec tant de violence, à prendre avec force pour donner avec plus de fièvre que jamais ; mais elle était assez folle pour tout accepter.
Invité
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Sujet: Re: INACIO ♣ Let me tease you Dim 16 Sep - 12:12
Cette sortie se faisait bien plus intéressante. A partir du moment où elle avait rencontré Inacio, il fallait s’en douter de toutes façons. C’était comme un rituel. Ils se livraient à ce petit jeu, dans une ruelle sombre. Il ne faisait que commencer évidemment. Enfin, il était quand même encore relativement bien entamé cela dit. En effet, il avait joué de ses mains sur son intimité, mais maintenant c’était elle qui avait sa virilité dans sa bouche si douée. Elle se livrait à une fellation apparemment très efficace. Elle le sentait prendre de l’ampleur dans sa bouche. Les soupirs et râles qu’elle entendit lui fit aussi éminemment plaisir, aucun doute possible là-dessus. Elle sentit même sans tarder qu’il posait sa main avec vigueur dans ses cheveux. Il exerça une pression qui la motiva pour employer encore plus d’ardeur. Elle ne se fit pas prier et se fit plus insistante. Elle le sentit aussi entrer en synchronisation avec elle quand il lui baisa la bouche, donnant des coups de rein pour se diriger entre ses lèvres. Il dirigeait un peu plus la fellation, Hazel se laissant faire avec plaisir, car elle sentait à quel point il avait envie, à quel point il la voulait et prenait son pied. Au moins, sa réputation pouvait être conservée, c’était certain. Elle n’en doutait pas, car elle se reconnaissait très bien cette qualité. Sentir son sexe gonflé et palpitant dans sa bouche lui faisait plaisir à elle aussi cela dit. Elle se figurait sans probleme que cet engin excité allait par la suite venir la ravager de tous côtés et de tous sens, et ça l’excitait pas mal il faut dire. Surtout que précédemment, il avait su habilement entamer le processus d’excitation intense chez elle. Il la relacha en partie, la laissant entamer une dernière série de va et vient très profonds et inquisiteurs, avant qu’il lui retire son jouet, qu’il recule et la fasse remonter. D’une poigne fortement appuyée, il la colla contre lui, et elle ne se fit pas prier, alors qu’il la faisait marcher jusqu’à une ruelle moins passante. Bon elle cela ne la dérangeait clairement pas de se faire prendre devant d’éventuels passants, mais sur le coup, elle ne dit rien, car c’était déjà bien de cette manière, et elle était un peu soumise à lui, à sa force, il fallait le dire, surtout que cela ne l’embêtait pas du tout, au contraire cela l’excitait pas mal de se savoir à sa merci à lui. Elle savait également qu’il allait la faire monter jusqu’à des sommets très élevés de plaisir, alors pourquoi dire non ou lutter ?
Il la repoussa contre le mur, dos à la pierre, et leurs lèvres vinrent se chercher dans une grande violence de baisers. Leurs langues jouaient salacement l’une contre l’autre, dans une expression sans équivoque de leurs désirs montant. Hazel s’accrocha à son cou, les bras serrés pour que leurs corps se collent entièrement. Pendant ce temps, il retirait d’une main experte son string, faisant bouger ses jambes avec autorité pour le lui enlever. Elle se laissa faire, sentant avec délectation un moment intéressant arriver. Il déclara le lui confisquer, ce qui la poussa immédiatement à répondre : « il y a d’autres choses que tu peux me confisquer… » Elle se mordit la lèvre alors qu’il lui fit remonter le menton, pour venir embrasser sa gorge, le haut de sa poitrine. Celle-ci s’abaissait et se remontait à un rythme de plus en plus rapide, sous l’effet d’une respiration haletante et de soupirs très envieux de plaisir. Il prit une de ses cuisses, la remonta, utilisant sa souplesse extrême. Il avait directement accès à son intimité, et y fit entrer deux doigts. Elle gémit à cette entrée. Il ne se faisait pas doux, étant au contraire très violent, mais elle aimait ça, il le savait. Il la parcourait dans tous les sens, alors que ses mains à elle se concentraient dans ses cheveux, réagissant lorsqu’il atteignait un point plus sensible que le reste. Mais surtout, elle ne put retenir un cri de plaisir quand à ses deux doigts inquisiteurs, il ajouta son pouce, chargé de triturer son clitoris. Il était si doué. Sur son clitoris il se faisait doux, alors que sur son intimité qu’il pénétrait de deux doigts, il se faisait violent. Le contraste la mettait entre un état de plaisir montant en flèche et de frustration fort. Elle ne pouvait retenir ses réactions, son corps se cambrant plusieurs fois de suite, lui donnant une meilleure prise sur elle. Elle gémissait fortement, cherchant ses lèvres pour les embrasser fougueusement. Une de ses mains se maintenait dans ses cheveux, tandis que l’autre vint masturber son sexe grandement bandé. Plusieurs fois, elle dut s’arrêter dans les mouvements quand il touchait un point plus fort, ou augmentait la vitesse. « oh oui vas y, encore… plus… » Comme d’habitude, elle voulait encore plus. Les mouvements de son corps faisaient en tout cas ressortir ses seins de sa robe, ainsi que les menottes qu’elle y avait placé précédemment. Tout son corps n’attendait plus que le contact avec celui d’Inacio, ses sens étaient totalement en éveil, très sensibles. Visiblement, il en était de même pour Inacio, cela augurait une suite de bonne tenue…
Inácio R. Della Ruiz
MEMBRE PERVERS • part of the dark
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Sujet: Re: INACIO ♣ Let me tease you Lun 17 Sep - 18:03
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HAZEL I. VELASQUEZ & INACIO R. DELLA RUIZ
Leur duo, leurs joutes avaient pour coutume de tomber dans de tels travers ; tant et si bien qu’ils y étaient devenus des habitués, s’y complaisant pourtant avec chaque fois le même délice. Sans se faire prier, il retrouvait les plaisirs octroyés par les lèvres de la prostituée, s’y logeant avec indécence, insistance ; s’y faisant inquisiteur, maître de la situation en quelques coups de reins auxquels elle restait impeccablement docile. C’était peu à peu, l’un après l’autre, qu’ils se torturaient l’esprit rien que pour prouver l’osmose qui pouvait échauder ces instants ensemble ou la facilité avec laquelle ils supprimaient les barrières de la décence pour sombrer dans des travers qui leur allait si bien, l’un avec l’autre. Elle, c’était les touchers graciles, violents, intrusifs de ses doigts contre son intimité échaudée qu’elle retrouvait, en un doigté arraché au coin d’une rue sans grande discrétion, alors qu’il la limait de ses doigts, la sentant rageusement frissonner sous chacun de ses passages, se courber, s’offrir plus à lui, aux deux doigts qui lui ravageaient l’intérieur, ou à celui qui s’occupait de son clitoris humide avec talent. A mesure qu’il retrouvait ces endroits familiers, qu’il sentait chaque émoi gracieux la trahir, son souffle s’accélérait sensiblement, tout autant que les allées et venues de ses attaques, les violences de son pouce. Toujours plus précis, toujours plus incisif, alors qu’il la sentait rageusement s’activer contre ce mur, jusqu’au bout de ses doigts qui s’agitaient dans ses cheveux comme pour lui intimer les bons endroits à torturer. Quelques conseils discrets, auxquels il prêta une grande attention, la sensibilisant avec plus de rigueur encore en la sentant se faire destituer de ses moyens ; elle qui appréciait parfois mener la danse, voilà qu’elle se faisait malmener avec plaisir, sans demander autre chose que de l’être encore plus. Il se fourvoyait, et il s’en rendit compte dans un râle bruyant, trahissant la tension de son corps alors qu’elle abattait sa main experte contre sa trique, la galbant avec insistance, indécence dans des gestes précipités par son envie, à même de le désarçonner tout autant qu’il parvenait encore à la faire faiblir dans ses attaques sous la force de sa main. A mêler son souffle à celui de la brune, il vint retrouver les lèvres de celle-ci, dans un baiser brûlant et fougueux, forçant un chemin jusqu’à sa langue. Insidieusement, alors qu’il la sentait grandir sous ses doigts, humide et chauffée à la fois, il joignit un nouvel attaquant à la valse de sa main, fichant au fond de son antre brûlant un troisième doigt pour la mettre plus encore au supplice ; juste à temps, alors qu’il relâchait ses lèvres en mordillant son inférieure, dégringolant sur son menton pour y laisser l’empreinte de ses doigts. Son souffle chaud, saccadé se perdit sur la peau de la brune, alors qu’il reprenait une vague intensive d’offensives, à même de tirer tout son corps sous la tension, arracher des plaintes à sa gorge, des plaisirs à ses cordes vocales. Plus vite, plus fort ; jusqu’à ce qu’elle ploie, jusqu’à ce que son échine soit parcourue de frissons traîtres. Et c’est dans un souffle qu’il la relâcha, lui laissant le temps d’une courte trêve, alors qu’il attrapait les pans de sa robe pour les remonter avec force, dévoilant complètement le peu que le tissu avait caché, le galbe de ses fesses, l’Eden recelé entre ses cuisses. Dans la précipitation, il récupéra les menottes qu’elle lui avait subtilisées, les envoyant promener à l’autre bout de la rue dans un simple geste ; il pourrait toujours prétendre les avoir perdues de quelque manière que ce soit, ça arrivait plus souvent que ce que beaucoup de gens voulaient bien croire. Qu’importait, alors que de ses mains impérieuses, il remontait dangereusement les cuisses de la prostituée, jusqu’à ce que leurs bassins se rencontrent avec force, sentant l’humidité de la cyprine chaude de la jeune femme rencontrer la vigueur de sa trique. De ses deux mains, il attrapa celles de Hazel, remontant ses bras par-dessus sa tête pour emprisonner ses poignets sous sa poigne puissante, rendant la diablesse qu’elle était furieusement impuissante dans la fougue de l’instant. C’était à la ruse que tout devait se jouer entre eux, pour qu’aucun ne se laisse trop longtemps mener dans la danse par l’autre. Il était le maître de cérémonie jusque-là, et c’était exactement ce qu’il fallait pour lui plaire, conscient pourtant, que la jeune femme jouait généralement aux mêmes jeux que lui.
Son souffle précipité siégeant contre les lèvres de la brune, il se fraya de sa langue un chemin entre celles-ci, pour y trouver celle de la jeune femme, la subtilisant à nouveau dans une danse enflammée. Tout autant que la valse fiévreuses entamée par quelques pressions de son bassin désireux contre celui de la jeune femme, alors qu’il la tentait, la provoquait lentement mais sûrement, quitte à la mettre au supplice. De sa main libre, il réduisit la robe à inutile, tirant sur le corset de celle-ci pour dévoiler ses seins, qui ne s’étaient déjà que trop évadés de leur prison noire ; et ses doigts gourmands vinrent bien vite en froisser le galbe généreux, alors qu’il s’appliquait à torturer l’un de ses prisonniers de l’instant, lentement d’abord, puis avec plus d’insistance, sans vergogne guidé par la fougue qui saccadait son rythme cardiaque. Usant et abusant toujours plus en la sentant frissonner sous l’intensité de l’instant, il attaqua ces présents rebondis de ses lèvres, en mordant la pointe de manière incisive, pour peu à peu leur offrir le réconfort de sa langue les humidifiant, les faisant furieusement durcir. Encore et encore, y écrasant ses lèvres, son souffle brûlant et furieux, tendant ses bras au possible pour crisper chaque muscle de son corps, étirer la peau de son buste pour qu’elle en devienne sensible à souhait, traversée d’émois, transpirant de frissons, traîtresse à outrance. Et, sous cette sueur naissante, cette chaleur fiévreuse, l’humidité du sexe de la prostituée, il n’eut aucun mal à guider sa verge entre ses cuisses. L’y plongeant à peine ; une fois, crispant son corps sous la frustration, lui arrachant un souffle désireux, mordant sa poitrine ; deux fois, sensibilisant la fleur de sa corole, la rendant désireuse, la faisant ployer, se cambrer contre le mur, demander, appeler, enivrer. Trois fois, pesant chacune de ses attaques, éveillant sa trique, pour enfin l’y loger jusqu’à la garde, dans un râle de parfaite complaisance, son dos vibrant sous la chaleur familière de son antre. Désireux de s’approprier chaque trésor dont il venait de s’emparer en un coup de reins précis, il esquissa quelques mouvements, ondulations sinueuses lovées contre elle, profondément en elle pour en trouver les limites, les sensibilités accrues. Sa respiration s’emportant dans des sommets plus demandeurs encore, il vint d’une main attraper le visage de la brune, fichant ses prunelles inquisitrices dans les siennes, collant son front contre celui de la prostituée, ses soupirs l’écorchant avec rage. Et ce n’est qu’enfin après des longues secondes de doucereuses tortures qu’il s’imprima sur un rythme plus souple, allant et venant lascivement au creux de ses cuisses, la limant avec gourmandise, envie de toujours plus, au combien dans leurs nombreux échanges, elle avait déjà eu l’occasion de lui faire découvrir tous les ravissements dont elle était détentrice, qu’importe, il ne semblait jamais vraiment s’en convenir, revenant en elle avait plus de rage, faisant monter la fièvre en elle, encore et encore, au rythme de ses coulissements, de ses passages qui gagnaient en vélocité, en allure, en ardeur ; une main posée sur la taille de la brune pour l’inciter à offrir ses hanches à son bon vouloir, l’autre, ayant lâché ses mains, rencontrant les monts généreux de sa poitrine, dont il avait repris les tourments. Ses dents dévorant les lèvres de la jeune femme, sa langue en léchant les contours, il s’avérait demandeur de toujours plus, preneur de tous ses moyens, de tout ce qu’il y avait à prendre chez elle ; mais elle le connaissait assez bien pour savoir dans quoi elle s’était embarquée.