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Sujet: You Know who I am, I don't know you are ▬ Inácio Sam 10 Nov - 19:34
You Know who I am, I don't know you are Ft. Inácio & Liliana
Lilie se cambra violemment en gémissant doucement. La femme qui s’activait à la faire jouir entre ses cuisses pouvait se vanter d’être vraiment très douée avec sa langue. Son corps fut parcourut plusieurs d’ondes de plaisir qui la secouait brusquement, l’a faisant serrer le drap en dessous d’elle avec force tandis qu’elle haletait de plaisir. En cet instant elle se fichait complètement de savoir si sa partenaire allait prendre son pied, du moment que elle oui c’était tout ce qui importait. Egoïste elle ? Totalement et fière de l’être. Lilie n’avait pas honte de ce qu’elle était, et puis quelque part la douce Liliana rattrapait bien la mise, un peu comme un ange et un démon, sauf que l’ange n’est pas si innocent que ça mais bon passons. Le plus intéressant se passe entre ses cuisses. Lilie se cambra une nouvelle en étouffant un gémissement sous un nouveau coup de langue bien placé, des picotements commencèrent à apparaître dans le bas de son ventre annonçant les prémices d’une jouissance qui n’allait pas tarder à la secouer violemment. Elle se mit à bouger son bassin en glissant ses doigts dans la chevelure brune de la jeune femme pour l’encourager à continuer. Elle s’exécuta docilement. Bras petite. S’aidant de ses doigts, elle continua de torturer son bouton de chair avec sa langue, ses dents jusqu'à ce que la belle atteigne l’orgasme. Lilie se contracta sous les vagues de plaisir qui l’a submergèrent, ne se retenant pas de crier tandis qu’elle savourait avec délice la jouissance enfin atteinte. Petit à petit les effets s’estompèrent et elle retomba mollement sur le drap humide de sa sueur, un sourire aux lèvres, le cœur battant la chamade. Voilà pourquoi elle était si accro au sexe, un orgasme comme celui-ci vaut toutes les drogues du monde et même plus. Lilie ne regarda même pas l’inconnue qui remontait le long de son corps en posant un sillon de baisers presque tendre jusqu'à son cou. Elle ne put pas aller plus loin puisque Lilie tourna la tête dans l’autre sens visiblement dégoutée de l’embrasser. Oh ça n’avait rien à voir avec le fait qu’elle devait encore avoir de sa cyprine sur les lèvres, au contraire c’était normalement une chose qui avait le don de l’exciter de se goûter dans la bouche de quelqu’un d’autre. Non c’était juste que ce genre de petite marque d’affection après la baise elle n’appréciait pas du tout. Pour le lui faire comprendre, Lilie se redressa avant de se lever, ne regardant même la fille qui lui lançait le regard typique du « et moi ? ». La jeune femme pénétra sans gêne dans la salle de bain qui n’était pas la sienne et ferma le verrou pour bien faire comprendre à sa partenaire qu’elle ne souhaitait pas être rejointe. Puis elle se lava soigneusement sachant que Liliana détestait se réveiller avec l’odeur de sexe sur elle, ce que quelque part elle pouvait comprendre. Cette odeur était jouissif pendant l’acte mais après elle devenait vite écœurante. La belle se savonna et se sécha avec une serviette brodée qu’elle jeta ensuite par terre sans remord. Retournant dans la pièce principale elle vit la femme lui lancer un regard noir, outré qui l’a fit sourire à pleine dent. « Oh ça va arrête de bouder. Je te ferais grimper aux rideaux une autre fois promis. » Cette remarque sembla contenter la jeune femme qui lui fit un sourire satisfait. Mon dieu ce qu’elle pouvait être conne. Lilie ne passait jamais deux fois sur la même personne c’était bien connu. Cette dernière s’habilla à la va vite et après un signe de la main désinvolte, quitta l’appartement pour retourner dans le sien. Sa colocataire n’était pas là, en même temps il était rare qu’elle soit là en plein milieu de l’après midi. Elle devait surement être au club de strip D’Eze. D’ailleurs en parlant d’Eze. La belle attrapa son portable et pianota un texto à l’encontre de son meilleur ami, juste histoire de le faire chier. Bien sûr elle se garda de dire qu’elle venait de s’envoyer en l’air, il allait encore taper une crise monumentale. Non elle le prévint juste que s’il ne ramenait pas son magnifique joli petit cul dans son appartement ce soir pour l’apéro elle ne lui adresserait plus la parole. Jusqu’au lendemain au moins. Et toc. Lilie se mit à sourire rien qu’en pensant à son connard de chaton adoré et envoya le message avant de jeter son portable sur le lit dans lequel elle s’écrasa comme une merde. Se laissant doucement glisser dans les bras de Morphée.
Liliana se réveilla doucement et regarda par réflexe à côté d’elle pour voir s’il n’y avait personne de couché. En général il y avait toujours quelqu’un, enfin quand elle n’était pas chez elle. Quand en revanche elle était dans son appartement, elle se retrouvait soit face à Ezé qui avait dormit avec elle, soit face à sa colocataire Katherina pour des raisons assez évidente. Mais là elle eut le plaisir de se réveiller seule. Enfin quoique son BF lui manque, elle l’avait pourtant vu la veille mais même, il lui manquait déjà. Elle attrapa son portable et vit avec amusement que Lilie avait pensé à la même chose qu’elle et lui avait déjà envoyé un message. Elle put donc lire la réponse d’Ezé en souriant tendrement à l’appellation « pétasse ». Puis elle se leva et se changea rapidement. Enfilant une jolie robe dos nu noir et des escarpins tout simples de la même couleur. Puis elle passa par la case maquillage et parfum avant de sortir et d’attraper son sac. Elle était de bonne humeur ce soir et avait envie de sortir. Liliana sortit de son appartement et marcha longtemps avant d’arriver devant le casino. Tiens elle avait envie de changer aussi. C’est donc d’un pas assurée que la jeune femme rentra dans le casino, s’enivrant de la chaleur de l’endroit et de son côté festif avant de se diriger directement vers le bar, posant son manteau sur un tabouret, révélant à tous son dos nu aguicheur et ses longues jambes fines interminables. Elle se doutait que beaucoup de personnes ici étaient déjà passé dans son lit, enfin celui de Lilie mais elle s’en fichait étrangement ce soir. Elle avait juste envie de boire, de profiter un peu. Elle commanda un Gin Tonic et remercia le serveur avant de tourner la tête vers l’homme qui venait de venir s’asseoir prêt d’elle, l’a regardant avec insistance comme si ne pas lui avoir dit bonjour était un affront. Sauf qu’elle ne le connaissait pas du tout et elle l’ignora royalement, prenant son verre dans sa main pour se tourner dos au bar, s’appuyant contre celui-ci en sirotant son verre en silence, ne faisant plus attention à l’homme assit à côté d’elle.
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Sujet: Re: You Know who I am, I don't know you are ▬ Inácio Mer 21 Nov - 23:50
i know who you are
LILIANA S. TEEGARDEN & INACIO R. DELLA RUIZ
Trois appels en absence. Visiblement, il était un homme demandé, beaucoup trop demandé, alors que les numéros affichés s’avéraient vaguement familiers, un soupir s’extirpant d’entre les lèvres du flic. Sûrement certains de ses clients bien particuliers, qui n’avaient pas grand-chose à lui offrir en échange de ses services, et donc pour lesquels il ne se donnait même pas la peine d’un quelconque déplacement. Si l’un d’eux en venait par miracle à trouver quelque chose en contrepartie, il saurait le trouver tôt ou tard, après tout, l’avantage d’être flic et de dealer de la drogue, c’était qu’il n’avait au moins pas à se cacher. Un regard circulaire sur l’assemblée de clients autour de lui lui permit de faire un rapide repérage, de potentielles connaissances déplaisantes, ou de proies quelconques. Les demoiselles de Tijuana semblaient presque fades ces derniers temps, alors qu’à de trop nombreuses reprises, ses pensées s’égaraient sur le chemin périlleux de la nostalgie. D’un signe, il chassa ces démons de son esprit, revenant à la réalité, et à sa gorge qui s’asséchait grandement et qui demandait un nouveau verre de whisky. Pur, de l’authentique, celui qui n’avait pas un goût spécialement plaisant en comparaison à celui qu’il avait pour habitude de consommer dans ses lieux de pèlerinage. Pour sûr, par rapport à ses compatriotes mexicains des alentours, Zek s’avérait avoir un sacré don pour ce qui était de sélectionner un bon cru. Qu’importe, s’il avait voulu boire de la qualité ce soir, il serait sûrement allé autre part que dans un casino. Quelques éclats de voix par-dessus son épaule attirèrent son attention et, machinalement, ses azurs s’égarèrent sur la montre à son poignet. Sa nuit ne faisait que commencer, et ce soir, il était techniquement de service : bien entendu, il avait trouvé un moyen de s’évader des corvées habituelles de n’importe quel flic, mais au moins il avait une bien bonne excuse pour ne pas avoir à rentrer chez lui, côtoyer l’image même de l’adultère de sa femme qui grandissait de mois en mois. Le verre à peine posé devant lui, Inacio décida de chasser cette désagréable pensée, l’oubliant en une gorgée avant de commencer à faire la tournée des quelques tables de jeux de ce soir. Là où il était le plus brillant, indéniablement, c’était le poker, tout simplement parce que c’était bien le seul jeu alentours où il n’était pas seulement question de chance, mais de bien plus de talents encore. Sans hésitation aucune, il se plaça à une des tables, enchaînant plusieurs parties sans même sourciller : l’argent ne faisait certainement pas partie de ses plus grosses carences du moment, ou même de son existence toute entière. C’était comme ça qu’il avait grandi, après tout, fortuné jusqu’à en avoir le tournis et pas seulement pour les bonnes raisons, et c’était bien cet héritage qui lui pourrissait la vie dans un mariage qui l’horripilait plus qu’autre chose. Hors de question de ne pas en profiter, en somme, et depuis des années déjà, Inacio en abusait sans le moindre remord. Tirant une cigarette d’une de ses poches, il envoya promener plusieurs de ses adversaires, gagnant la plupart du temps, perdant rarement sans même ciller. Sa nuit, il aurait pu la passer ici, à consommer des verres, à oublier l’inutilité de son job, à oublier la lancinante image d’une brune incendiaire à ses pensées, encore et encore.
Le Destin, ce soir, semblait en avoir décidé autrement, puisqu’en cours de partie, une silhouette familière attira son regard loin des cartes. Familière, oh que oui, notamment ce dos dénudé qu’il avait comme l’impression d’avoir vaguement imprimé, quelque part dans son esprit, parmi tous les dos dénudés qui lui étaient venus de voir quand il s’envoyait en l’air avec une nana. Hors de question d’abandonner sa partie pour une aventure d’un soir qui se classait avec tant d’autres, mais les pensées du flic se perdirent bien souvent à ramener quelques images de cette nuit brûlante sur le voile de ses paupières. Il en avait connues, des aventures torrides et plaisantes, mais il n’eut aucun mal à se rappeler de l’attitude de la blonde, des multiples charmes de son corps et des murmures de sa voix, jusqu’aux jouissances qu’il lui avait arrachées sans vergogne. Une bonne poignée de billets plus tard, Inacio abandonna son jeu, laissant ses camarades se disputer comme dans une cour de récré le peu de prestige qu’ils pourraient encore tirer de cette nuit, attrapant son verre pour l’emmener avec lui vers le bar. Bien entendu, son chemin ne se fit pas totalement inconscient et innocent, puisque c’est au niveau de la silhouette familière, de ce dos délicieusement tentant qu’il rejoignit le barman, lui faisant signe pour avoir un autre verre. Il avait perdu le compte depuis un moment, comme pour ses conquêtes, mais il n’avait encore rien de l’homme ivre que tout être humain lambda avalant une telle quantité de whisky aurait pu être, alors autant continuer. Un long moment, il remarqua que la blonde ne semblait pas faire état de sa présence, tant et si bien qu’il l’ignora également, quelques secondes durant, avant de la toiser distraitement. Du coin de l’œil, et puis avec un peu plus d’insistance. Assise, dans son coin, comme une paumée, il aurait presque pu se demander ce qu’elle foutait là, et rendre cette pensée tout à fait audible sans le moindre remord, mais il s’en abstint, préférant largement l’insistance de son regard la vrillant de haut en bas à toute parole. Oui, c’était bien elle, terriblement familière, et un brin étrangère à la fois. Elle ne semblait en rien faite pour un endroit pareil, mais s’y complaire parfaitement cependant. Un instant durant, il lui sembla qu’elle faisait exprès de l’ignorer, crispant silencieusement la mâchoire alors que le barman prenait décidément son temps avec ce foutu verre d’alcool. Tant pis, elle se tourna pour faire dos au bar, inspectant la salle de son regard, encore une fois comme si son voisin de tablée n’existait pas, mais Inacio n’eut aucun mal à masquer un quelconque agacement susceptible de le rattraper. Généralement, c’était lui qui ne cherchait en aucun cas à retrouver ses conquêtes peu marquantes, et qui les évitait ou ignorait le plus possible, mais là, maintenant que les rôles semblaient presque inversés, c’était un comble qui lui déplaisait fortement. Après tout, il était là avant, et il ne lui avait rien demandé, ni même cherché à garder contact avec elle, donc pas besoin d’agir ainsi. Tant pis, suivant le mouvement de la jeune femme, il s’accouda contre le bar, observant la salle à son tour. « Généralement, c’est pas le meilleur endroit pour la pêche aux mecs, ils sont plus excités par l’argent, par ici… » Il savait ce qu’elle était après tout, il n’y avait qu’à se souvenir des multiples techniques qu’elle avait mises en place pour l’allumer, il n’y avait donc pas à douter sur ce qu’elle pouvait venir faire ici, habillée de cette manière. D’un sourire narquois, au coin des lèvres, il trouva le regard de la demoiselle, la toisant un instant, avant d’attraper son verre, et l’avaler d’un trait, comme si de rien n’était.