Hazel n’était pas du genre à rester sans réagir quand on lui portait un coup. Et pas que sur un plan physique. Le plan symbolique était même bien plus fort en général. Ainsi, il y a un mois, un policier, celui qui habite dans son immeuble, Aaron Marquez, l’avait arrêtée pour racolage. Elle eut beau tout essayer, rien n’y fait, et elle fut condamnée à des travaux d’intérêt généraux. Vous savez, dans le genre de ramasser les ordures sur le bord de la route, le truc bien humiliant. Or, il y a bien une chose qu’on n’attaque pas chez Hazel, c’est son honneur. Elle a une réputation à tenir, et elle compte bien se la faire respecter. Elle pensa à plusieurs vengeances, mais une émergea assez rapidement. Elle la mit à exécution le jour même, ne voulant pas différer la satisfaction de sa vengeance. Elle se dirigea en effet au commissariat, ayant de la chance qu’il ne soit pas là. Elle porta plainte pour viol, expliquant dans une voix larmoyante qu’il s’était cru tout permis sur son corps, et qu’il l’avait arrêtée parce qu’elle s’était montrée réticente. Le fonctionnaire de police semblait la croire, elle pouvait être assez bonne actrice. Elle repartit donc, sa plainte déposée, un sourire satisfait au bord des lèvres. On ne s’attaque pas à l’honneur de Hazel Velazquez. Surtout qu’il la forçait de cette manière à faire plus attention pendant les heures de son activité de prostituée. Enfin bon, sa vengeance était faite, elle n’avait plus qu’à en attendre les résultats, sachant que son attitude de petite jeune femme éplorée et blessée avait su faire son effet.

Elle pensait qu’elle n’aurait pas d’échos de cette affaire avant quelques jours, mais elle en eut le soir même. Elle sortait tout juste de son bain, ayant juste enfilé un peignoir en soie très court, qui collait à ses belles formes. Elle était devant son placard, à chercher une tenue à mettre ce soir, quand elle entendit frapper à la porte, avec détermination. Elle alla rapidement ouvrir, sans gêne aucune par rapport à sa tenue. Elle fut très surprise de voir que c’était Aaron de l’autre côté. Elle sourit, d’un air entre mesquin et satisfait de son petit effet. Il lui demanda de s’expliquer sur sa plainte, poliment. Elle sourit, puis s’éloigna de la porte, l’invitant de ce fait à rentrer. Elle marcha avec provocation jusqu’au milieu du salon. Elle était ravie d’avoir réussi à le faire venir jusqu’ici, il allait bien comprendre sa vengeance, et ce qu’elle ne supportait pas. Voulant son explication, il n’avait pas eu d’autre choix que de rentrer dans l’appartement de la belle brune. Elle se retourna, lui faisant face, en souriant Installe toi confortablement, je vais t’expliquer.. » Elle le tutoyait volontairement, le vouvoiement n’était pas dans ses habitudes, sauf quand pendant l’acte sexuel on la dominait. Mais là, c’était clairement elle qui dominait le jeu, elle était en position de force et comptait bien en profiter. Elle laissa durer le suspense pendant quelques temps, puis vint se placer très près de lui, le touchant presque. « Je vais t’expliquer un truc.C’est simple à comprendre, t’en fais pas. On ne m’humilie pas. Or, tu l’as fait. Donc, je me venge. Simple, non ? » Elle ‘n’avait aucune honte à avouer son plan, au contraire, elle en souriait. Elle avait hâte de voir sa réaction, car se sentir autant dominé et pris au piège pouvait amener à de beaux résultats, non ? L’esprit de Hazel en tout cas fourmillait d’idées..

Cette histoire d’accusation semblait beaucoup travailler l’interlocuteur de Hazel. Elle avait du tapé au bon endroit, et elle s’en félicitait. Au moins, il allait comprendre ce que l’on ne pouvait pas lui faire, la déshonorer ainsi. Quand elle le lui expliqua très brièvement, il se leva d’un bond, visiblement très énervé. Il ne lui faisait pas peur, elle était au contraire ravie de continuer à agiter ce qui semblait être une corde très sensible. Elle allait donc en jouer jusqu’au bout, sans aucune honte ni vergogne. Après tout, c’était aussi ce qui faisait partie de son métier de prostituée : faire craquer les hommes. Et bien là, c’était plutôt nerveux que charnel, elle était ravie de voir que son pouvoir, ou du moins son influence, fonctionnait à merveille dans ce domaine là aussi. Il regardait par la fenêtre, et elle de son côté, était bien installée dans son canapé, à attendre sa réponse. Il demanda s’il n’y avait pas d’autres moyens pour se venger que cette plainte. Elle laissa échapper un rire bref, cristallin, presque moqueur, avant de répondre –elle avait considéré le fait de ne pas répondre, mais elle le fit quand même, pour montrer sa détermination- : [bHum… Peut-être, mais ce ne serait pas aussi drôle que là ! »[/b] Elle rit encore, elle aimait cette position, où elle ménageait son petit effet, presque dans une sorte de mise en scène.

Cette histoire le tourmenta tellement, qu’il proposa de trouver un arrangement. Elle sourit, presque satisfaite. Elle le menait où elle voulait. Elle pouvait donc laisser se dérouler sa stratégie. Elle se leva, félinement, et vint le rejoindre à la fenêtre. Elle était proche de lui, encore une fois sans le toucher. Elle le regarder, et dit, d’une manière faussement pensive : Un arrangement ? … C’est une bonne idée… » Elle avait déjà sa petite idée, voire sa grande idée, et comptait bien l’exposer à Aaron, même s’il n’avait pas posé les termes de l’arrangement. Car après tout, c’était elle qui menait le jeu, qui le dominait totalement dans cette situation assez problématique pour lui. Elle le regarda donc, et commença à développer son idée à elle. Je pourrais retirer ma plainte, si tu savais m’en convaincre. » Elle aurait pu se montrer plus directive, mais là, le champ des possibilités était tellement vague, qu’il allait devoir s’employer pour la convaincre, d’autant plus qu’elle avait certaines idées relativement claires en tête. En plus, si elle lui avait dit qu’elle voulait qu’ils couchent ensemble, il se serait laissé faire, et ne se serait pas donné à fond. Or là, si le sexe restait toujours dans sa ligne de mire, il serait obligé de jouer le jeu jusqu’au bout, car elle pourrait toujours se dire insatisfaite, étant d’ailleurs assez difficile à satisfaire.

Elle venait donc d’exposer sa théorie, de développer lentement mais surement sa stratégie. Puisqu’il semblait tellement touché par cette plainte, il ne pouvait que la suivre dans son délire. Elle se recula doucement de la barre, commençant à marcher vers sa chambre. Elle se retourna, et ajouta tout de même une précision Tu as de la chance, je te donne un indice : je préfère largement les actes aux paroles.» Elle partit donc vers sa chambre, reprenant de manière indifférente ses activités là où elle les avait laissées. Elle était devant son placard, toujours nue sous son peignoir de soie, attendant qu’il réagisse. Elle fouillait, à la recherche d’une robe qu’elle mettrait s’il ne l’empêchait pas de partir. Ce qu’il empêcherait certainement, puisqu’il n’aurait pas de seconde chance, s’il n’était pas convaincant, elle maintiendrait sans gêne sa plainte.

Hazel était ravie de sa petite mise en scène, cela fonctionnait à merveille pour l’instant. Elle parvenait à l’emmener sur le terrain qu’elle voulait. Il avait proposé un arrangement si vite, elle en était ravie. Il semblait marcher dans son jeu, et c’était tant mieux, les résultats allaient en être appréciable, c’était assez évident. Il proposa d’abord de lui procurer des drogues. Elle ne répondit pas, étant déjà en train de se diriger vers sa chambre, et elle avait dit qu’elle ne donnerait aucune autre précision. La drogue, elle en avait déjà beaucoup, du fait de ses arrangements à elle avec ses dealeurs, qui la fournissaient, alors qu’en général, elle les payait en nature, leur offrant une prestation gratuite, comme on pourrait poliment appeler une partie de jambes en l’air. Enfin, elle reprit le cours de ce qu’elle faisait avant qu’il arrive. Elle dut attendre quelques temps, mais il arriva sans trop tarer, devant elle. Il semblait avoir compris, à ses paroles. Il la poussa vers le lit, elle lui souriait, ravie qu’il ait compris. Il se mit entre ses jambes, qu’elle écarta abusivement. Il la dénuda, et elle fut déçue de voir qu’il n’eut aucune réaction face à son corps. Il avait apparemment assez envie d’en finir. Elle le laissa faire quelques instants, le laissant l’embrasser dans le cou, assez sauvagement, faisant doucement monter son désir. Ses baisers descendirent sur ses seins, la faisant cette fois-ci gémir doucement, laissant s’exprimer sa sensualité désarmante. Il malaxa un de ses seins avec une main, et suça le téton de l’autre. Elle aimait beaucoup cela, c’était une bonne entrée en matière, et elle le lui signala, en maintenant sa tête sur sa poitrine, par sa fine main dans ses cheveux.

Elle en profita quelques instants, puis décida de lui faire un peu du bien. En effet, elle ne voulait pas qu’il fasse cela uniquement par obligation. Elle voulait qu’il arrive à en prendre du plaisir. Pour cela, elle se laissa glisser vers le bas du lit, et le poussa pour qu’il vienne s’asseoir là où elle était auparavant allongée. Elle lui sourit, et lui dit « Après, tu pourras pas dire que me baiser est un calvaire, crois moi ! » Elle rit doucement, et défit d’une traite la ceinture et le pantalon d’Aaron, qui tomba sur ses chevilles. Elle déposa d’intelligents baisers sur le boxer d’Aaron, avant de l’enlever lui aussi. Elle prit ensuite son membre en main, voulant lui donner un peu plus de vigueur, et montrer ses talents dans ce domaine. Après tout, même dans cette machination de la jeune femme, il pouvait trouver du plaisir. Et puis, il y avait assez de jouets sexuels dans son appartement pour la satisfaire complètement, tout en la prenant en quelque sorte à son propre jeu. En attendant, elle fit quelques mouvements de poignets pour masturber son membre, prenant le bout dans sa bouche, le léchant doucement, mais déjà assez intensément. « Allez, détends-toi, et profite ! » Elle sourit, et continua à le regarder dans les yeux, avec provocation, pendant qu’elle prenait son membre en bouche. Elle commença une fellation assez magistrale, qui devrait très certainement le rendre bientôt fou. Elle faisait des mouvements de va et vient avec sa bouche, de plus en plus profonds, et déjà très rapides. Elle n’était tout de même pas là pour lui faire une fellation uniquement, alors elle passait certaines étapes, juste pour arriver à l’instant où il serait bien excité. A ce qu’elle sentait dans sa bouche, son sexe grossissait, et pourtant, elle le prenait toujours en gorge profonde, sans s’arrêter. C’était à lui de l’arrêter, car pour l’instant, il ne la convainquait pas. Mais on pouvait considérer que de cette manière, elle l’aidait pour plus tard.

Hazel commençait à savourer l’achèvement de son plan. Elle se faisait doucement chérir par les lèvres de Aaron sur ses seins. Elle lui rendit la pareille, lui suçant son membre avec talent pour l’exciter. Elle le sentit très vite grossir, et entendre les râles du policier l’excitait pas mal. Il l’arrêta cependant, la faisant remonter pour la faire s’allonger assez brutalement sur le lit. Elle sourit de cette initiative, il n’y avait pas à dire, elle aimait cela. Il se dénuda, et vint se mettre au dessus. Ravie, elle le laissa prendre l’initiative, il avait bien compris le truc, donc. Il la caressa, avant de venir embrasser son clitoris, la faisant gémir soudainement. Il entreprit d’y donner des coups de langue par alternance, la faisant languir. Elle ondulait son corps selon qu’il la stimulait ou non, car cette frustration la gênait beaucoup. Mais en général, elle gémissait maintenant assez régulièrement. Elle gémit encore plus fort quand il malaxait ses seins avec ses deux mains, la poussant à cambrer son corps si bien formé. Cela continua encore à augmenter quand il entra un doigt en elle, même si elle ne sentait pas grand-chose, étant une habituée des grandes tailles si l’on peut le dire de cette manière. Il jouait encore une fois sur l’attente. Elle soupira à propos de ce petit manège, mais elle ne dit rien, voulant voir ce qu’il lui réservait. Après tout, c’était à lui de faire ses preuves, pas à elle de lui dire ce qu’il devait faire. Mais sans tarder, il remarqua à la baisse du niveau sonore de ses gémissements qu’elle avait besoin de plus. Il enfourna en effet deux autres doigts dans son intimité. Elle gémit donc plus fortement, appréciant cette initiative. En plus, elle adorait sentir des doigts viriles en elle, elle se sentait de fait vraiment prise, même si elle aimait également les doigts de femmes, les sensations étaient très différentes.

Le désir et le plaisir montait de plus en plus pour elle. Elle ne put se retenir de poser sa main sur celle d’Aaron, celle qui avait trois doigts en elle, pour le pousser au plus loin, et par la même occasion, en faire entrer un quatrième, par un savant mouvement de bassin. Elle s’arracha elle-même alors un cri de plaisir, très sensuel à entendre, car cela lui fit le plus grand bien. Mais de fait, elle se rendit compte qu’elle contrevenait à ce qu’elle voulait obtenir d’Aaron. Elle voulait d’un côté qu’il la satisfasse en allant le plus loin possible dans l’activité sexuelle, mais aussi qu’il se fasse plaisir. Elle n’était pas si machiavélique que cela après tout. Et puis, comment ne pas prendre son pied avec une fille comme elle ? Enfin bref, elle ne respectait plus sa volonté de le laisser diriger, pour voir ce qu’il parvenait à faire. Alors, maintenant ses quatre doigts en elle, elle lança son autre main à côté de son lit, pour venir y chercher à tâtons un sac. Elle l’ouvrit, et fouilla dedans. Dedans, il y avait tout ce qu’elle aimait, et dont elle pouvait avoir besoin au lit : menottes, baillons, fouet, colliers, plugs, boules de geisha, vibromasseurs, godes… Que des jouets très intéressants. Elle s’en sortit la paire de menottes, et se remit en position allongée. Elle parvint à s’attacher une main et passa la chaine entre deux barreaux, de manière à ne plus pouvoir bouger quand l’autre main sera attachée. Elle s’expliqua à Aaron : « Il paraît que t’aimes bien passer les menottes… Comme ça, seul toi pourra me satisfaire à ta guise.. Attache moi l’autre main ! » sa première phrase faisait référence à ce que Dolores lui avait raconté. La suite était évidente, elle ne pouvait pas s’attacher la dernière main toute seule, alors c’était à Aaron de le faire. « Et si tu veux me changer de position, fais-le, mais je dois toujours avoir les mains attachées, même si ce n’est pas comme ça. » Elle était assez directive, mais peut-être qu’ainsi, cela le motiverait pour donner le meilleur de lui-même. Peut-être qu’il en serait vexé aussi. Ce serait surement très appréciable comme vengeance… En tout cas, dans une telle position, elle était décidément très sexy.

Hazel était très gourmande en sexe. C’est pourquoi elle avait poussé Aaron à introduire un doigt de plus dans son intimité. Il lui faisait du bien physiquement, surtout en suçotant son clitoris et en jouant de ses doigts en elle. Et surtout, elle sortit d’un sac rempli de jouets sexuels, des menottes qu’elle s’attacha partiellement. Il retira sa main de son intimité, et vint attacher l’autre, en serrant assez fortement. Il vint ensuite lui susurrer des paroles salaces, qui sonnaient cependant presque faux. Elle en fit abstraction, souriant à ce qu’il disait. Il l’embrassa sauvagement, elle répondit tout aussi avidement en le mordant aussi, mais ne put continuer quand il entra en elle, assez brusquement. Elle aimait cela, et laissa un gémissement s’échapper de ses lèvres. Il la prenait assez sèchement, allant au fond d’elle, ce qu’elle aimait particulièrement. Elle n’eut pas le temps de se faire au rythme particulièrement soudain qu’il lui imposait qu’il la souleva avec un bras pour venir caresser fermement ses fesses. Elle gémit doucement, et cria de plaisir quand un doigt s’inséra dans son anus. Elle adorait être stimulée des deux côtés. Elle adorait le fait de sentir son corps malmené par les deux mouvements de va et vient. Elle gémissait donc, profitant de cet instant.

Mais rapidement, sa versatilité habituelle refit surface. Elle regardait Aaron dans les yeux, et remarqua qu’au fond, il ne faisait cela que par obligation. C’était le but du plan de Hazel à l’origine, mais son application la faisait douter. Le sexe ne fonctionnait vraiment que si les deux s’y donnaient à fond, et elle ne voulait surtout pas le violer métaphoriquement, car au fond, il ne voulait pas d’elle. Après tout, elle avait déjà eu l’idée de ce qu’elle voulait de lui : le faire craquer. Et puis, peut-être quelque chose de plus profond. En effet, cette obligation qu’il avait de la satisfaire, correspondait un peu à celle que Hazel avait de faire son métier pour avoir des revenus. Ses parents lui disaient de se débrouiller seule, elle n’avait pas le choix. Certes, elle aimait se faire prendre par autant de clients, et parfois être leur objet. Mais il lui arrivait aussi d’en venir à détester son occupation. Certains clients avaient des pratiques particulièrement désagréables –même pour elle- et elle était obligée de le faire quand même. Alors, elle comprenait bien ce que ressentait Aaron. C’est pour cela qu’elle parvint à lire cela dans le fond de ses yeux : parce qu’au fond, il lui arrivait souvent de ressentir la même chose.

Cette réflexion se développa relativement rapidement dans son cerveau, alors qu’il lui faisait tout de même du bien. Elle ne pouvait l’arrêter physiquement –et puis, il se débrouillait très bien, alors elle ne voulait pas forcément l’arrêter non plus- alors elle décida de le faire par la parole. Elle dit alors, d’une voix gémissante : « Aaron… si tu veux, arrête toi, je retirerai la plainte. »Elle était sincère, et sa voix, malgré les quelques gémissements, le montrait bien. Elle continua, décidant de s’expliquer : « Je veux dire, c’est moi la pute, pas toi, donc si t’as plus envie, arrête toi. Je sais ce que c’est que d’être forcée, et j’aurais pas dû te faire ça. » Elle était gentille en général, et elle avait eu ce qu’elle voulait. Lui faire comprendre ce que c’était que d’être humilié, rabaissé, et forcé. Cependant, s’il partait comme cela, elle le prendrait très certainement mal. Même s’il ne voulait pas continuer –ce qui lui ferait vraiment louper quelque chose, elle n’était pas une pute renommée pour rien- ils pourraient toujours discuter. Enfin, elle, pour sa part, était prête à cela. Après, s’il ne voulait pas, c’était à lui de voir.

Spoiler:

Hazel pouvait très vite changer d’avis. On la disait assez facilement versatile, et on n’avait en général pas tort. Elle ne restait que rarement dans la même idée. Et là, encore une fois cela s’était manifesté. Alors qu’elle venait de mettre en place son plan maléfique, et que cela fonctionnait exactement comme elle le voulait, elle changea d’avis. Elle était menottée, et il avait son sexe en elle, et son doigt dans son anus également. Il s’y prenait bien, mais elle trouvait que ce qu’elle lui imposait n’était pas… ça ne se faisait pas. Elle le lui dit. Elle n’attendait pas qu’il soit totalement convaincu, mais bon .. Il s’arrêta un peu pour l’écouter. Il n’en réagit pas de façon clairement visible. Il continua ses coups de bassin, la faisant toujours gémir, alors qu’elle le regardait dans les yeux, d’un regard interrogateur, en attente de sa réaction. Sa seule réaction fut de défaire les menottes, disant qu’il préférait qu’elle ne soit pas soumise. Elle sourit, comprenant qu’il voulait tout de même continuer, ce qui était une bonne nouvelle, car il se débrouillait bien. Elle sentit avec plaisir qu’il replaçait son bras derrière son corps, pour la tenir. Il allait plus lentement, mais c’était bien plus intense, comme s’il allait mieux sans la contrainte. Parfois certains hommes préfèrent la contrainte, d’autres pas, c’était le genre de choses que Hazel savait détecter. Et là, elle l’avait compris. Elle ne restait pas inactive désormais, elle bougeait son bassin entre le sexe de son partenaire et son doigt, rejoint bientôt par un autre. Il s’arrêta un peu, et vint fouiller dans son sac, en ressortant un plug. Il le manipula, ne connaissant visiblement pas son fonctionnement. Hazel en sourit, le laissant faire. Il le fit vibrer, puis vint l’introduire dans son anus, d’un coup. Elle hurla de plaisir, car l’objet était conséquent, et donc les sensations étaient bien au rendez-vous, surtout avec les vibrations. Elle se sentait prise de tous côtés. Il l’embrassa, et lui mordit les lèvres, tout en reprenant ses mouvements en elle. Quand elle ne gémissait pas fortement de plaisir, elle l’embrassait aussi, langoureusement, sauvagement. Le plaisir était vraiment au rendez-vous désormais, et elle sentait qu’il en était aussi de même pour Aaron, et c’était tant mieux, car de cette façon, c’était bien plus agréable.

Hazel ne disait plus rien, car seuls ses gémissements parlaient d’eux-mêmes. Elle avait cependant envie d’un peu de changement au niveau de la position, après quelques instants allongée sous lui. Elle s’assit donc, passant ses jambes autour de son bassin, puis d’un geste sec, plein d’autorité, elle le retourna. Elle était alors à califourchon sur lui, dans toute sa splendeur. Elle remit ses cheveux en place d’un geste très sensuel, puis revint se placer sur le sexe d’Aaron. Elle le fit d’un coup, se faisant hurler de plaisir. Elle posa ses mains sur le torse d’Aaron, et commença à faire des va et vient, d’abord en hauteur, très profond en elle. C’était déjà très bon, surtout que son vagin se faisait plus étroit à cause du plug. Elle passa ensuite à des mouvements d’avant en arrière, pour varier les sensations. Elle se rendait folle d’elle-même, en espérant que cela allait être réciproque. Elle hurlait désormais de plaisir, la jouissance s’approchait à grands pas, elle se contenait encore un peu, pour que ce soit plus fort. Là, elle reprenait enfin des mouvements de haut vers le bas, très profonds, mais atteignant surtout une vitesse impressionnante. Elle avait un corps assez entrainé pour cela, et à n’en pas douter son partenaire saurait en profiter. D’ailleurs, sans baisser le rythme ni ses hurlements de plaisir, elle vint s’allonger sur lui, collant bien ses seins à son torse, faisant parler sa souplesse, et vint l’embrasser, dans le cou, puis furieusement sur ses lèvres. C’était vraiment bien meilleur que ce qu’elle n’avait jamais espéré de lui…

Après avoir dit à Hazel qu’il préférait qu’elle ne lui soit pas soumise et lui avoir détaché les menottes, Aaron se sentit un peu plus libre de ses gestes et se dit qu’après tout, autant rechercher lui-même à ressentir du plaisir. Il inséra un second doigt dans l’anus d’Hazel tout en continuant des va et vient dans son intimité, il sentait le bassin de la femme onduler ce qui produisait son effet et puis Aaron eu une idée, il chercha un sex toy dans le sac de la jeune femme et en sortit un plug. Il savait ce que c’était et où cela se plaçait mais il n’en avait jamais utilisé avec ses partenaires et encore moins sur lui. Il le mit en route et l’objet se mit à vibrer dans ses mains. Excité à l’idée de savoir ce que cela allait provoquer chez Hazel, il vint lui insérer dans l’anus avec plus ou moins de délicatesse. Un cri de plaisir sortit de la bouche de la jeune femme au grand plaisir d’Aaron. Il profita de ses baisers langoureux, chaque cris de la jeune femme était une motivation supplémentaire pour Aaron de se donner à fond, il faisait de grand mouvement rapide dans l’intimité d’Hazel en lâchant de long râle de plaisir.

Après quelques minutes, Hazel le fit se retourner d’un geste autoritaire rompant leur union mais elle revint vite s’empaler de nouveau sur le sexe d’Aaron ce qui lui arracha un nouveau cri de plaisir. Aaron laissa la jeune femme imposer son rythme et profita de la vue tout en plaçant ses mains sur les seins d’Hazel, les malmenant. Elle se mit à sautiller sur Aaron faisant des gestes en hauteur, de se fait le membre entier d’Aaron (ce qui était conséquent) entrait dans le vagin de la jeune femme. Aaron lâchait des râles de plaisir de plus en plus rapproché tellement il ressentait de sensation. Il ne savait pas si c’était du fait qu’il n’y avait pas de barrière de plastique entre eux ou si c’était le plug qui rendait l’intimité de la jeune femme plus étroit. Peut-être les deux.

Hazel se mit à faire des mouvements d’avant en arrière et gardant bien le sexe d’Aaron dans son corps. Aaron poussait des râles de plus en plus fort tellement c’était bon et en plus, Hazel, elle aussi hurlait littéralement de plaisir. Au bout de quelques minutes de se traitement, elle se remit à faire des va et vient en hauteur à une vitesse folle, elle vit se plier en deux pour embrasser le jeune homme. Aaron sentait qu’il n’allait plus tenir longtemps il souleva les fesses soudainement au moment où la femme retombait ce qui le fit entrer encore plus profond dans son corps. Tous les muscles d’Aaron se tendirent à ce moment précis et il éjacula pleinement en elle, sa semence giclant au plus profond de son corps. C’était tellement bon. Il se laissa retomber sur le lit et tenta de reprendre son souffle. Hazel se retira de lui et tomba à côté d’Aaron, la tête poser sur le bras du flic, elle aussi reprenait son souffle. « Putain, qu’est-ce que t’es bonne ! »

Spoiler:

Finalement, la tonalité de leur entrevue avait bien changé. Ils étaient passé de quelque chose de forcé pour Aaron, à quelque chose de très bons pour tous les deux, à en juger par les cris qu’ils partageaient. Le niveau sonore augmentait fortement, Hazel étant prise par les deux côtés, et se donnant désormais à fond au-dessus de lui. Elle changeait les types de va et vient, souhaitant lui donner un maximum de plaisir, mais aussi en prendre, indéniablement. Elle adorait l’entendre pousser des râles rauques de plaisir, lui indiquant qu’elle était sur la bonne voie. D’ailleurs, elle aussi poussait des cris de jouissance très forts, criant parfois son prénom, tant la jouissance approchait à grande vitesse.


Elle sentait en effet que son corps l’abandonnait peu à peu, elle ferma partiellement les yeux, alors qu’elle sentit Aaron donner un grand coup de bassin, avant de sentir son membre trembler. Elle non plus ne pouvait plus tenir. Alors quand elle sentit son sperme se déverser en elle, elle dut poser ses mains sur son torse, pour se tenir. Elle trembla à son tour, et hurla longuement, ses mains se crispant. Elle avait un orgasme assez puissant, c’était délicieux. Une fois que cela fut fini pour eux deux, elle se retira doucement, et se laissa retomber à côté, la tête posée sur son bras à lui. Les deux tentaient de reprendre leur souffle, ce qui était assez difficile. Ils avaient partagé quelque chose d’assez intense, il fallait s’en remettre.


Ce fut Aaron qui parla le premier après la fin de leur partie de jambes en l’air, s’exclamant en disant qu’elle était très bonne. Elle en rit doucement, de son petit rire mutin assez habituel, et sourit, avant de répondre. « C’est gentil, mais t’as pas encore tout testé très cher ! » Elle rit doucement, non pas d’un rire moqueur, mais juste un peu plaisantin, avant de reprendre « T’es très bon aussi... Bien meilleur que ce que je pensais ! » Elle sourit, et se cala bien dans le lit, posant encore mieux sa tête dans le creux de l’épaule d’Aaron. Elle faisait cela assez rarement, mais après tout, elle était chez elle, et il ne la repoussait pas non plus. Et puis, apparemment, ils avaient à parler.


En effet, comme elle l’avait dit pendant l’acte, elle n’aurait pas du faire cet acte de marchandage, et elle s’en voulait. Elle avait eu ce qu’elle voulait, certes, mais elle avait transformé Aaron en pute, et cela, elle n’aurait pas du le faire. Ce n’était pas parce qu’elle en était une, et que cela ne la gênait pas, qu’elle devait l’imposer à tout le monde. Alors elle tourna la tête vers son partenaire après quelques minutes de silence assez reposant, après la tempête charnelle qui avait précédé. Elle lui dit : « Je vais retirer ma plainte très vite. Je suis désolée de ce qu’il s’est passé, j’ai été dégueulasse, j’aurais vraiment pas du…» Elle était sincère, tellement qu’elle en baissa les yeux. Elle n’était pas du genre à laisser parler ses « sentiments » aussi clairement à quelqu’un qu’elle ne connaît qu’à peine, alors elle s’en sentait un peu gênée, surtout qu’en soi, elle avait été ignoble avec lui, même s’il fallait reconnaître que le résultat ne les avait nullement dérangés.

Spoiler:

Les deux amants du soir venaient d’avoir tous deux un orgasme puissant. Aaron en avait ressenti un plus fort qu’à son habitude, ce qui était étrange vu comment leur ébat avait commencé … Hazel aussi avait dû ressentir quelque chose de fort puisqu’elle avait longuement hurlé de plaisir en crispant ses mains sur le torse d’Aaron. Enfin, elle pouvait aussi simuler cet orgasme aussi puissant mais Aaron préférait, pour son propre égo, penser que cela n’était dû qu’à son talent et de l’aide du petit jouet sexuel. Elle s’était ensuite retiré et calé contre le bras d’Aaron qui peinait à reprendre son souffle et qui au bout de quelques minutes complimenta sa partenaire. La jeune femme en rit avant de dire qu’il n’avait pas encore tout testé. Cela éveilla la curiosité d’Aaron qui leva un sourcil, que pouvait-elle faire d’autre encore ? C’est fou, au début de cet ébats, il se sentait forcé et là, il avait presque envie de recommencer …

Hazel le complimenta à son tour disant qu’il avait été meilleur de ce qu’elle attendait. Cela eu le mérite de faire sourire Aaron qui répondit à son tour « Et je ne t’ai pas tout fait ! » pour reprendre l’expression qu’Hazel avait utilisé quelques secondes plus tôt. Hazel se cala un peu plus contre l’épaule d’Aaron, cela le surprit un peu mais il se mit à passer la main dans les cheveux de la jeune femme et à jouer avec une mèche. Aaron n’était pas quelqu’un de rancunier et puis il avait passé un bon moment. En plus, il n’était pas du genre à partir tout de suite après avoir pris son pied, il était d’un naturel doux avec les femmes. C’était même parfois agréable de donner de la douceur … Aaron a d’ailleurs longtemps penser que les femmes recherchaient avant tout de la douceur mais depuis quelques mois entre Dolorès et Hazel, il s’était aperçu que les femmes pouvaient aussi aimer la violence et la domination. Il fallait savoir analyser et s’adapter à chaque femme.

La prostituée ouvrit la bouche au bout de longues minutes de silence pour dire qu’elle allait retirer la plainte, elle baissa les yeux en s’excusant, en disant qu’elle n’aurait pas du faire ça, l’utiliser ainsi. Aaron ressentit sa sincérité et la trouva soudain bien fragile. Il souleva son menton pour lui donner un long baiser, c’était un baiser doux, dans lequel Aaron mit toute sa gratitude pour le retrait de la plainte. « Merci. » dit-il après la fin de son baiser, lui aussi était sincère et surtout très soulagé : sa carrière n’était pas menacé, sa réputation n’était pas salie. Il regarda le plafond et avec un sourire dit « Et puis, si tu n’avais pas fait ça, je n’aurais probablement pas pris mon pied autant … » Aaron rit et ajouta « Par contre, la prochaine fois que tu veux coucher avec moi, vient me draguer et insiste si je te dis non. »

Les deux partenaires venaient de terminer leurs « petites affaires », et ils en étaient assez fatigués. Ils reprenaient peu à peu leur souffle. Ils commencèrent à parler à nouveau après quelques instants. Aaron la complimenta, ce qu’elle lui retourna, avec une pointe d’humour et de malice comme elle en avait l’habitude. Il répondit que lui non plus ne lui avait pas tout faire. Elle rit à son tour, avant de répliquer : « Oh, mais c’est que ça donne envie d’en savoir plus !» [/b][/color] Elle sourit, et s’installa un peu mieux contre Aaron. Elle faisait rarement cela, mais là, elle se sentait bien. Et puis, il ne la repoussa pas, au contraire, il joua avec une mèche de ses cheveux, les lui caressant, dans un geste assez tendre. Hazel n’était pas du tout habituée à cela, elle eut un petit sursaut de surprise, car les hommes le lui faisaient rarement. Mais rapidement ses yeux cessèrent d’avoir une expression d’étonnement pour qu’elle profite de ce moment très doux.

Le silence s’était installé, et il semblait presque de rigueur dans leur position là. Elle finit par le rompre pour s’excuser, assez piteusement. Il faut dire qu’elle était assez gênée. Il ne répondit pas tout de suite, remonta plutôt délicatement son menton pour l’embrasser doucement. Elle sourit, elle trouvait cela mignon encore une fois, elle qui n’y était pas habituée. Il la remercia ensuite. Il ajouta que sinon, elle ne lui aurait pas fait prendre son pied comme là, et que la prochaine fois, elle pourrait cependant plutôt venir le draguer et insister s’il était réticent. Elle laissa elle aussi échapper un petit rire, avant de préciser : « Attends, tu étais vachement réticent quand même ! » Elle rit, avant de continuer, un sourire malicieux au coin des lèvres : « Ca veut dire que tu aurais envie d’une prochaine fois ? » Son regard était charmeur. Après tout, ils s’étaient dit mutuellement qu’ils avaient encore des capacités en réserve, alors pourquoi pas les tester une autre fois ! Enfin, ils verraient bien selon leurs possibilités aussi, mais cela semblait certainement assez intéressant de recommencer, vu comme cela s’était déroulé.

Néanmoins, Hazel ne se sentait pas de recommencer tout de suite. Elle bailla un petit peu. Elle savait qu’en général, cela n’arrêtait pas ses clients, qui pouvaient parfois la faire bosser jusqu’à l’épuisement. Elle ne se plaignait pas, car elle aimait cela après tout. Simplement, peut-être qu’elle aimerait refuser certains clients parfois… Mais son budget et son maquereau ne le lui permettaient pas tout le temps. Enfin bref, ce n’était pas là le lieu de se plaindre. Elle décida tout de même, en attendant de voir ce que faisait Aaron, s’il voulait partir ou rester, elle retira doucement le plug qui était encore en elle. Lorsqu’elle le retira, un petit cri sensuel s’échappa encore une fois de sa bouche, car il procurait toujours des sensations. Elle le posa à côté de son sac de jouet, signe qu’elle allait le laver après. Elle avait beau être une prostituée, elle maintenait quand même une certaine hygiène, surtout chez elle, quand elle le pouvait.

Peut-être que là, ne se sentant pas employée comme prostituée, elle se relacha, car elle bailla encore une fois. D’habitude, elle parvenait à se retenir devant ses clients, mais là, elle se laissait aller, sans pouvoir faire autrement, ce qui l’en étonna elle-même. Elle regarda Aaron, les yeux de moins en moins ouverts, et lui demanda, gentiment « Bon alors, tu veux faire quoi ? Tu peux rester là tant que tu veux !Elle n’était pas du genre à le virer de chez elle, surtout qu’il avait été très bon au lit, et très gentil avec elle.

Alors qu’Aaron disait qu’il ne lui avait pas tout fait, Hazel répondit avec un petit rire que ça donnait envie d’en savoir plus. Aaron rit à son tour. Oui c’est vrai que cela donnait envie de recommencer mais il ne se sentait pas physiquement de refaire ce qu’il venait de faire parce que bon, il avait la trentaine et même s’il avait un bon entrainement sportif, il n’avait plus vingt ans et son corps le lui rappelait, ne serait-ce sa respiration qu’il avait du mal à reprendre. Hazel venait de mettre sa tête dans le creux de l’épaule du policier et quand il se mit à lui trifouiller une mèche, elle eut un regard de surprise. Pourtant le geste n’était pas déplacé, probablement doux, plus doux que ce qu’elle avait reçu de toute sa vie. Aaron l’embrassa délicatement et doucement pour la remercier de retirer sa plainte Ensuite Aaron lui dit que la prochaine fois, elle devra le draguer et insister. Hazel rit en lui disant qu’il avait été vachement réticent et lui demanda, charmeuse s’il y aura une prochaine fois. Aaron prit une inspiration et se mit à parler. « Possible qu’il ait une prochaine fois, ça me ferait plaisir mais je ne veux pas avoir un plan cul avec une prostituée mais avec une vraie femme … » Aaron ne voulait pas vexer Hazel, c’est pour cela qu’il avait utilisé le mot prostituée au lieu de pute et qu’il avait pris une voix douce sans reproche. Ce serait idiot de se priver d’une seconde fois parce qu’Hazel était bonne au pieu et qu’en plus, la prochaine fois, il se sentirait lui-même plus détendu. Et par vraie femme, Aaron entendait une femme habillé décemment, sexy mais pas vulgaire et non pas maquillé comme une voiture volée. En fait, il aimait les femmes féminines et qui se respectent elles-mêmes.

Aaron regarda la jeune femme bailler et il en sourit, d’ailleurs il en bailla à son tour, c’est que ce genre de comportement est contagieux. Même si au début, l’idée de baiser à nouveau avait frôlé l’esprit d’Aaron, là, c’était partie puisque tous deux semblaient épuisés. Hazel poussa soudain un cri sensuel, elle venait d’enlever le plug, Aaron fut surpris car il pensait qu’elle l’avait déjà enlevé. Ce petit cri réveilla les idées d’Aaron mais la femme bailla de nouveau. Il y aura surement une prochaine fois mais pas maintenant, pas tout de suite. La jeune femme lui demanda, les yeux à moitié fermé s’il voulait faire quelque chose et lui proposa de rester autant qu’il le voulait. Aaron sourit « Je peux qt’emprunter ta douche ? » Aaron se sentait poisseux et une douche lui ferait du bien. La jeune femme hocha la tête et Aaron se leva et ouvrit la seconde porte de l’appartement, il prit une longue douche fraiche et ressortir avec une serviette autours de la taille. Lorsqu’il ressortie de la salle de bain, Hazel était endormis nue, sur le lit. Aaron sourit et il pris le drap de la jeune femme pour la couvrir. Il s’habilla rapidement et sortie de l’appartement en faisant soin de ne pas faire de bruit. Aaron descendit chez lui.

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