▻ Manies et habitudes
Pratique la MMA (UFC) ♦ Boit cafés sur cafés ♦ enchaîne les rails de coke ♦ ne supporte pas les hommes qui se préoccupent trop de ses affaires ♦ se bat souvent ♦ est assez violent ♦ ne dort pas beaucoup ♦ n'aime pas trop le rap ♦ préfère la dance et le rock ♦ a une passion pour les femmes, les voitures, la boxe ... ♦ a rarement vraiment aimé une femme ♦ a un chat noir depuis deux ans qui s'appelle sushi ♦ a plusieurs tatouages sur le corps ♦ porte des lentilles ♦ fume comme un pompier ♦ mais déteste sentir la cigarette froide ♦ prends parfois trois douches en une journée ♦ ne parle jamais de son séjour en prison ♦ se pose devant sa play avec une bière quand sa va pas ♦ déteste faire la loque ♦ râle trop souvent ♦ n'aime pas qu'on se foute de sa gueule ♦ est bien connu des postes de police ♦ seriephile, il suit beaucoup de séries ♦ se douche à l'eau froide ♦ ça ne le dérange pas de cuisiner ♦ homme à femmes ♦ adore sortir boire un verre ♦ passe pratiquement toutes ses soirées à sa boite de strip tease ♦ prend parfois les choses trop à coeur ♦ n'hésite pas à faire le protecteur avec ses filles, quand il le faut ...

▻ Votre dépendance
Il est addict à la drogue - plus particulièrement la coke et l'héroïne - mais également au sexe. Il s'est découvert ces addictions à l'âge de quatorze ans, quand sa petite soeur est décédée des suites de sa maladie. Lors d'une soirée branchée, il a couché pour la première fois avec une fille avec qui il avait sniffé un rail de coke. Il est véritablement accroc, pas un seul jour ne se passe sans qu'il sniffe et baise. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'il est le propriétaire du club de strip tease de la ville, c'est un nymphomane (a) mais il arrive quand même à ce contrôle à ce sujet. C'est surtout la drogue qu'il ne peut pas oublier. Ca l’obnubile, le rend malade, il a besoin de sa dose journalière. Il sera certainement difficile de le faire arrêter, mais rien n'est impossible, peut être que quelque chose, ou quelqu'un pourrait le faire changer. Il n'est pas certain qu'Ezékhiel veuille s'en sortir, il a toujours vécu comme ça, c'est son mode de vie, alors de là à vouloir tout abandonner pour vivre une vie "normale", ce n'est pas vraiment son genre. Et vous pouvez être certain qu'il n'entraîne jamais personne dans son oublie de lui même. Sauf les personnes qui sont comme lui.

La sonnerie du réveil me vrilla la tête, et les cris de la brune nue à côté de moi également. Je jetai la main en direction du truc électronique. La fille, dont je ne me rappelais même plus le prénom, cessa alors de hurler comme une furie. Je me redressais sur les coudes et me rendis compte que j’étais une nouvelle fois trempé de sueur. Ce cauchemar hantait chacune de mes nuits. Dans celui-ci, je revivais chacun de mes trois meurtres. En effet, avant d’arriver à Tijuana, il y a cinq ans, j’avais fait un long séjour en prison pour meurtre avec préméditations mais ce que les flics n’avaient pas su à l’époque c’est que cet homme n’avait pas été le seul à être mort par ma faute. La première personne avait été cette fille de seize petites années, qui s’était retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Nous étions sortis un soir, mon pote Jamie et moi. Nous étions allez dans ce bar malfamé que nous aimions tout particulièrement. Je n’avais que dix huit ans, lui dix neuf, et notre passion était de boire et de nous battre. Nous avons provoqué une rixe, comme toujours, et cette pauvre fille s’est retrouvée embringuée dedans se faisant battre sans pouvoir rien faire. Mais c’est moi qui l’ai achevée, je tapais, tapais, tapais sans m’arrêter comme si cette pauvre fille était mon punching ball que j’adorais frapper – je faisais de la boxe. J’étais trop en l’air pour me rendre compte que la personne que je défonçais n’était autre qu’une adolescente. Quand mon pote m’a enfin arrêté en me signifiant que je ne tapais pas la bonne personne, il était trop tard, elle est morte dans mes bras et je n’ai eu d’autres choix que de fuir. Comme un lâche, comme un enfant devant une grosse bêtise. Mais c’est ce que j’étais, un gosse perdu et souffrant de la disparition de sa sœur. Cette douleur me vrillait encore l’estomac, chaque jour, me rappelant que ma vie avait foirée le jour où ma petite sœur était décédée. Qui aurait pu croire ?!
Mais dans mon sommeil, dans mes cauchemars il n’y avait pas que cette mort qui me rongeait de l’intérieur, celle de mon père aussi. Par ma faute, une nouvelle fois. J’avais une vingtaine d’années à l’époque, je conduisais la voiture de mon père, ce dernier à mes côtés. Et comme toujours, j’étais shooté, mais j’avais l’habitude de conduire dans cet état, j’avais l’impression d’être normal mais non. Nous avons eu un accident qui couta la vie à mon père, pour ma part je m’en sortis presque sain et sauf, excepté les deux mois d’hôpital dont un dans le coma. J’avais ruiné la vie de ma mère, la mienne une nouvelle fois également, nous ne nous retrouvions à présent plus que tous les deux, ma mère et moi. Et c’est à vingt et un an que je finis de bousiller ma vie en tuant mon meilleur ami. Du moins ce que je pensais être mon meilleur pote. Mais il m’a fait plusieurs crassent et j’étais trop shooté pour m’en rendre à chaque fois. Mais au bout d’un moment j’ai compris lorsque j’ai vu que mon fric disparaissait à vu d’œil. Jusqu’au jour où il a fait la pire connerie de sa vie, violer ma copine. Je suis allé le défoncer, mais il en a profité pour me dénoncer aux flics pour ma coke. J’ai littéralement pété un câble, je n’étais plus moi-même, et depuis ce jour je ne suis pas redescendu. Je suis allé le trouver et je lui ai foutu une bastos en pleine tête. Bien sur j’ai été retrouvé par les flics et foutu en prison, mais pas pour très longtemps car ils ont fouillé dans le passé de ce mec et se sont rendus compte que ce n’était pas un enfant de cœur. De plus ma copine avait porté plainte contre lui, témoignant en ma faveur, disant que je n’avais fait que la protéger et tout le toutim. Bref, j’ai donc passé un an ferme en prison, mais je l’ai plutôt bien vécu, on ne m’a jamais cherché de noises car je n’avais fait que tuer un mec qui avait violé ma copine et m’avait niqué dans tous les sens. Et une autre année avec sursis. Bien sur j’étais toujours aussi accroc à la coke, comment m’en dépatouiller ?!
Puis lorsque j’ai finis de purger ma peine, j’ai décidé de déménager. Ma mère refusant de me voir, je n’avais plus envie de vivre dans cette ville qui me rappelait trop de mauvaises choses.
J’ai donc emménagé il y a cinq ans à Tijuana. Une ville plutôt sympa où je me suis bien intégré en créant un club de strip tease. Et rencontrant une blonde qui émoustille tous mes sens … En parlant de fille, pendant mon moment de réflexion, la brune de toute à l’heure était déjà debout et habillée. Elle me regarda, attendant presque que je me lève pour l’embrasser et lui dire que je l’appellerai tout de suite. A la place je lui fis un geste de la tête négligeant lui faisant comprendre qu’il était l’heure qu’elle se casse. Une habitude pour moi. Je n’étais rien d’autre qu’un pauvre con manipulateur, violent, et pas du tout intentionné. Mais pour l’instant j’avais d’autres choses en tête comme allez rendre un petite visite à la blonde qui me rendait fou et me rendre, en fin d’après-midi, me rendre comme tous les soirs – à peu près – à mon club de strip tease, comme tout bon propriétaire qui se respecte.